Accueil > Nouvelle victoire du peuple algérien contre le terrorisme
Nouvelle victoire du peuple algérien contre le terrorisme
Publie le mardi 2 juin 2009 par Open-Publishing
Un sacré coup vient d’être porté à l’organisation criminelle appelée le GSPC, présumée branche d’Al Qaîda au Maghreb, suite à l’opération de reddition d’un important groupe terroriste composé de plusieurs éléments dont pas moins de sept émirs, qui se prépare à l’est du pays, plus exactement au lieu-dit Tarchawine, relevant de la commune de Taxlent, daïra de Si Slimane dans la wilaya de Batna.
En effet, des pourparlers menés dans la plus grande discrétion entre les potentiels repentis et les forces de sécurité chargées de la lutte antiterroriste par le biais des familles ont finalement abouti. Pour ainsi dire, le groupe en question a déjà fait usage du drapeau blanc, ont témoigné des sources locales et leur reddition de façon définitive n’est qu’une question d’heures, ont souligné des sources très au fait du traitement sécuritaire.
Plusieurs cellules de soutien ont été démantelées grâce justement aux nombreuses redditions individuelles qui ont eu lieu au courant de ces derniers mois, notamment depuis le mois de mai.
Il faut souligner, néanmoins, que depuis un certain temps, le GSPC a impliqué dans ses activités les réseaux de contrebandiers exerçant dans divers genres de trafics.
Selon certaines sources, la DCE, services marocains de lutte antiterroriste, a découvert que les islamistes marocains jouissent du soutien de hauts dignitaires du Palais royal et d’un nombre important d’officiers des FAR pour la plupart originaires du Rif. Il est question, indique-t-on, d’appui logistique et de l’aménagement de caches communes.
Il est vrai que les Afghans arabes après avoir été chassés par les Bosniaques, ont regagné l’Algérie via le Maroc avec la complicité passive du Maroc officiel. Ce que les autorités marocaines ont ignoré c’est que la moitié de ces vrais faux moudjahidine sont terrés sur leur territoire pour tisser leur toile mortelle. C’est le retour de manivelle et la même bête immonde qu’en Algérie émerge dangereusement. « L’appui d’Al Qaîda, conjugué au soutien des rifains et les habitants des quartiers pauvres, réduit considérablement l’action des services marocains »
Si en Algérie la tâche de ces réseaux est facilitée par les organisations qui contrôlent l’ensemble du trafic contrebandier, qui se sont même chargés de faire parvenir les « lots de la mort » à leur destination, au Maroc ce sont les militaires qui prêtent main forte au terrorisme en Algérie. Dans quel intérêt ?
En tout état de cause, sur la base de ces renseignements et d’autres récemment obtenus auprès de repentis, corroborés par des services spéciaux à titre de réciprocité, les autorités militaires algériennes ont plus que jamais renforcé la vigilance à la frontière ouest. Les services de la Gendarmerie nationale et l’ANP ont conjointement formé un dispositif sécuritaire drastique afin de mieux contrôler cette partie du territoire algérien.
Pointé du doigt, le Maroc ne semble pas particulièrement préoccupé par les activités des narcotrafiquants à ses frontières avec l’Algérie. Rabat annonce rarement des arrestations de trafiquants qui tentent de faire passer la drogue de l’autre coté de la frontière. Pourtant, la gendarmerie royale a arrêté ces derniers mois de nombreux narcotrafiquants et saisit d’importantes quantités de résine de cannabis destinées au marché européen.
Cette situation a une explication. Alger et Rabat, qui entretiennent des relations politiques tendues en raison de la colonisation du Sahara occidental par le Maroc, ne coopèrent pas dans la lutte contre le trafic drogue. Les Marocains conditionnent cette coopération à la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays. Une demande à laquelle les Algériens refusent de répondre favorablement. Selon eux, une telle réouverture pourrait au contraire aggraver la situation en matière de trafic de drogue au lieu de la réduire.
Le Maroc constitue une base arrière logistique du terrorisme, c’est pourquoi l’Algérie a fermé sa frontière .Il est toute a fait claire, l’Algérie conditionne la réouverture de la frontière par la volonté sérieuse du Maroc d’éliminer toute source logistique terroriste sur son territoire qui porte atteinte à la sécurité de l’Algérie. C’est une des conditions principales à la réouverture de celle ci. Et une sortie honorable pour le problème du Sahara Occidental. Ce qui implique forcément, le respect du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Les services de renseignement algérien sont bien au courant que tout le mal de l’Algérie transite sur tout le long de la frontière marocaine : Armes, drogues, terroristes…