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Nucléaire iranien : contre les risques de l’escalade il y a une base de négociation possible

Publie le jeudi 12 avril 2007 par Open-Publishing
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En annonçant que l’Iran aborde la phase industrielle de production du
combustible nucléaire, le Président Ahmadinejad cherche à provoquer les
pays membres du Conseil de Sécurité. Mais il faut interpréter ces
déclarations avec une certaine prudence. On ne sait pas, en effet, où en
est l’Iran dans le processus d’enrichissement de l’uranium.

Cette attitude tend à montrer que l’escalade
sanctions/résolutions/menaces militaires ne produit pas d’effets mais
accumule les risques. Il faut au contraire négocier, et les Etats-Unis
doivent accepter de le faire directement avec l’Iran, comme il le fait
avec la Corée du Nord.

Mohamed El Baradei, Directeur de l’Agence internationale de l’Energie
atomique (AIEA) avait proposé il y a plusieurs mois une base possible de
négociation, liant un contrôle renforcé des installations iraniennes, au
respect par les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité de leur
engagement au désarmement au titre du Traité de non-prolifération (TNP).

Le Secrétaire général de l’ONU vient d’en appeler à la « revitalisation
du programme d’action international en matière de désarmement ». Dans
cet esprit, le TNP doit être respecté par tous ses signataires. La
France et ses partenaires européens doivent rappeler que la sécurité et
le désarmement, en particulier au Moyen-Orient, sont une responsabilité
collective qui concerne tous les Etats de la région. Ils doivent aussi
prendre les initiatives nécessaires pour contribuer à la baisse des
tensions et à la résolution des conflits.

Parti communiste français

Paris, le 11 avril 2007.

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