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OLYMPIADES : BARCELONE 36 ou l’Humanisme contre la Barbarie

par alain Chancogne dit A.C

Publie le mardi 31 juillet 2012 par alain Chancogne dit A.C - Open-Publishing
3 commentaires

Ces J.O là ne font pas la une dans les manuels d’Histoire..
La ministre des Sports socialiste, héritière de BLUM , n’en parlera pas. ;

Mais connaitre le passé révolutionnaire, en ces temps présents, c’est servir Révolution future.

Je laisse Wikipedia rappeler ce que futcet extraordianire défi lancé à l’Hitlérisme

Que Barcelone en ait été au centre ne peut que renforcer mon "chauvinisme. ;"

Pour ne pas alourdir le texte , je mettrai en commentaire la lettre du Parti communiste Allemand , le DKP, concernat les JO de BERLIN

A.C

http://fr.wikipedia.org/wiki/Olympiades_populaires


En 1928, les villes de Barcelone, Berlin, Istanbul, et d’autres, posent leur candidature auprès du Comité international olympique (CIO) pour l’organisation des Jeux olympiques de 1936
.

Le CIO se réunit en Espagne en mai 1931, peu après l’avènement de la Seconde République, pour choisir la ville où se dérouleraient les Jeux. Berlin fut choisie pour célébrer le retour de l’Allemagne dans le « concert des nations » démocratiques. Officieusement, le baron Pierre de Coubertin et le CIO sont effrayés par les républicains espagnols. Cependant, après la nomination d’Hitler comme chancelier en janvier 1933, les athlètes non aryens sont exclus ou déchus de leurs titres (par exemple le boxeur Erich Seelig). En 1934, la Coupe du Monde de football se tient en Italie. Le sport est alors intégré comme instrument de propagande par les régimes fascistes.

Des manifestations importantes se roulent alors en Europe et surtout aux États-Unis contre la tenue des Jeux à Berlin. Une pétition pour le boycottage est signée par plus de 500 000 personnes et les manifestations rassemblent plusieurs centaines de milliers de personnes1. Le Comité international pour le respect de l’idée olympique est alors créé, tandis qu’en France, la nouvelle fédération sportive de gauche, la FSGT, lance le slogan : « Pas un sou, pas un homme pour les JO de Berlin ! ». Le journal Le Sport écrit ainsi, le 9 octobre 1935 : « La loi olympique est violée chaque jour, aucune garantie de liberté n’est accordée aux sportifs juifs et catholiques. Dans ces conditions, notre devoir, ainsi que celui de tous les hommes d’honneur, est de dénoncer vigoureusement les pratiques hitlériennes et de demander le transfert des Jeux dans un autre pays ».

Après la journée du 6 février 1934 à Paris, la stratégie des fronts populaires est adoptée en France et ailleurs. Dirigée par Léo Lagrange, qui sera sous-secrétaire au Sport du gouvernement dirigé par Blum, la FGST dialogue avec la Généralité de Catalogne, tandis qu’Anvers, Prague et d’autres villes tentent, sans succès, d’organiser des Jeux alternatifs. En 1935, Tel Aviv accueille les premiers Jeux olympiques « juifs »


.
Une décision du Front populaire espagnol

La décision d’organiser les Olympiades populaires à Barcelone est prise dès après la victoire du Front populaire espagnol, le 18 février 1936. En raison des pressions de la Fédération ouvrière suisse de gymnastique et du sport, le gouvernement suisse (siège du CIO) refuse de voter une subvention à la délégation de sportifs se rendant à Berlin, avant de se rétracter. Trois cents athlètes helvétiques se rendent finalement à Barcelone ; certains intègreront la colonne Durruti. Aux Pays-Bas, le groupe anti-fasciste De Olympiade Onder Dictatuur (DOOD, « l’Olympiade sous la dictature ») milite en faveur du boycott des Jeux olympiques nazis, tandis qu’en Belgique et en France le débat reprend, en particulier après la victoire de la gauche aux élections de mai 1936.

Début mai, la Generalitat fixe le programme de l’Olimpiada Popular et le Comité d’organisation de Barcelone envoie en juin les invitations officielles. La cérémonie d’ouverture est fixée au 19 juillet 1936.

Six mille athlètes appartenant à 22 pays différents s’inscrivent alors. Les délégations les plus nombreuses sont celles des États-Unis, des Pays-Bas, de Belgique, de Tchécoslovaquie, du Danemark, de Norvège, de Suède et d’Algérie, tandis que les équipes allemandes et italiennes sont composées d’exilés politiques. La plupart des sportifs sont membres d’associations et de clubs sportifs syndicaux ou bien de partis de gauche ; peu appartiennent aux comités sportifs publics ou olympiques.

On décide d’utiliser l’infrastructure hôtelière construite pour l’Exposition internationale de 1929 et le Stade de Montjuïc — l’actuel Estadio Olímpico Lluís Companys — est censé accueillir les compétitions.

Le Front populaire en France

En France, l’extrême droite et les ligues fascistes soutiennent les Jeux olympiques de Berlin, tandis que le PCF prend officiellement parti pour les Olympiades populaires. Les épreuves qualificatives se tiennent le 4 juillet 1936 au stade Pershing, à Paris, en compagnie du secrétaire d’État aux Sports et aux Loisirs, Léo Lagrange. Mille deux cents athlètes s’inscrivent alors pour ces Olympiades antifascistes. La même semaine, le ministre des Transports Pierre Cot, André Malraux, Léo Lagrange et d’autres dirigeants du Front populaire participent à Garches (Hauts-de-Seine) à une journée de soutien aux Olympiades et contre les Jeux olympiques racistes de Berlin.

Le gouvernement Blum décide finalement de refuser les subventions aux participants et aux partisans des Olympiades de Barcelone, les frais étant à la charge des délégations et des athlètes
. En outre, Blum inscrit un débat à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale, où il dispose sans peine de la majorité parlementaire. Un député communiste déclare alors : « Aller à Berlin, c’est accepter une sorte de complicité avec les bourreaux, c’est river les fers aux pieds des victimes, et c’est couvrir leurs plaintes que de chanter en chœur, avec le maître du Reich, l’hymne à la gloire du sport.  » Le 9 juillet a lieu le vote sur la participation de la France aux Jeux olympiques de Berlin. La droite vote pour, tandis que l’ensemble de la gauche s’abstient — y compris le PCF —, à l’exception de Pierre Mendès France, qui vote contre.

La tenue des Olympiades et le pronunciamento militaire

Dès le 14 juillet, les sportifs français prennent la route de Barcelone. Chaque arrêt dans les gares sert de prétexte à des manifestations spontanées : on chante L’Internationale. Les derniers participants, ne parlant pour la plupart ni espagnol ni catalan, arrivent le 18 juillet au matin. Dans la nuit du 18 au 19, les premiers coups de feux éclatent à Barcelone en riposte au pronunciamento du général Franco

. Bien que la plupart des sportifs restent dans leurs hôtels dans la journée du 19, certains descendent dans la rue et participent à l’offensive contre les militaires. Quelques uns sont blessés ou tués. Le calme revient sur la ville le lendemain, et le 23 juillet, Jaume Miravitlles, secrétaire du comité exécutif des Olympiades populaires de Barcelone, annonce l’annulation des jeux. Le lendemain, les premières colonnes de miliciens partent en direction de l’Aragon.

Le gouvernement Blum donne alors l’ordre aux délégations de revenir immédiatement, affrétant deux paquebots partis de Marseille. Il leur sera demandé 150 francs pour « frais de rapatriement ». Plusieurs athlètes décident cependant de rester sur place : « Nous étions venus défier le fascisme sur un stade et l’occasion nous fut donnée de le combattre tout court ». Emmanuel Mincq, footballeur juif polonais d’Anvers, rejoint le Bataillon Thälmann et deviendra l’un des dirigeants de la Brigade Dombrosky. Il restera en Espagne jusqu’en 1939, puis fera la tournée des camps en France (Argelès, Le Vernet, Gurs). Certains défileront sur le Paseo de Gracia avec la colonne Durruti, d’autres intègrent les colonnes du POUM ou de la CNT (colonne Ortiz).

Pris en tenailles entre les radicaux et les communistes, le Front populaire français renonce à aider les Républicains et pratique une « politique de non-intervention », en fermant les frontières et en interdisant à Lluis Companys de participer à un meeting unitaire en faveur de l’Espagne républicaine. Pendant ce temps là, Hitler et Mussolini envoient des chars et des hommes lutter pour les nationalistes. Blum, lui, offre des ambulances. En août 1936, les athlètes français défilent à Berlin en faisant le salut olympique, qui fut souvent mal interprété comme un salut nazi, alors que les délégations anglaises et américaines détournent la tête devant la tribune d’Hitler.

(gras et italiques AC)

Portfolio

Messages

  • DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE DU PARTI COMMUNISTE ALLEMAND
    (KPD) AU SUJET DES XIe JEUX OLYMPIQUES D’ETE (JUILLET 1936)
    (extrait)

    L’Olympiade, qui devait être dans sa finalité une compétition pacifique entre équipes
    sportives de toutes les nations sous le signe de la compréhension entre les peuples, est organisée par le gouvernement hitlérien comme une grande manifestation de propagande fasciste au service des objectifs intérieurs et extérieurs du Reich.
    Dans le prolongement direct des dernières grandes mesures politiques de la dictature fasciste : occupation de la Rhénanie, « plan de paix » allemand, discours « de paix » de Hitler le 1er mai, l’Olympiade sera utilisée à de nouvelles manoeuvres pour tromper le peuple allemand et le monde sur les buts de la politique de guerre fasciste et faire diversion par rapport à la misère des masses et à la répression de toutes les libertés et de tous les droits démocratiques en Allemagne.
    La militarisation de tous les domaines de la vie est tellement évidente que même les mesures destinées à faire écran de fumée pendant la trêve olympique ne peuvent pas duper les observateurs attentifs. Le sport lui-même est de plus en plus militarisé : remplacement dusport libre par la préparation militaire sous la direction des SA et de la Reichswehr, enrôlement de la jeunesse dans les organisations de jeunesse, ce qui prive les clubs sportifs de leur recrutement naturel, intégration forcée de la jeunesse sportive dans les Jeunesses hitlériennes et le service militaire, réquisition des terrains de sport comme champs de manoeuvre et terrains d’aviation.

    Deux faits symptomatiques montrent à quel point l’organisation de l’Olympiade est liée à ces objectifs de guerre. Tout d’abord sur la carte géographique où est tracé le trajet de la flamme olympique qui va de Grèce à Berlin, le territoire des Sudètes en Tchécoslovaquie a déjà été incorporé au IIIe Reich. Ensuite le village olympique de Berlin, qui a été construit au prix de sommes gigantesques au détriment des
    masses populaires allemandes, sera transformé après l’Olympiade en une académie militairede grande envergure.

    Pendant que l’on fait des gestes de paix démagogiques envers l’Occident afin de duper le monde, on enseigne aux enfants la haine de l’ennemi héréditaire dans les nouveaux manuels scolaires allemands et à l’aide du bréviaire hitlérien Mein Kampf. Dans les soirées des Jeunesses hitlériennes, des SA et des SS, on organise des campagnes d’excitation contre la France « négrisée » et le Juif Blum, sans même parler des provocations délibérées contre la Tchécoslovaquie et la campagne ouvertement antibolchévique contre l’Union soviétique.Toute la jeunesse allemande est ainsi préparée à la guerre par ce drill et cette éducation militaire. Voilà le véritable contenu que donne le régime fasciste au slogan olympique :
    « J’appelle la jeunesse du monde ». Non pas la force, la joie, le bonheur, non pas la paix et l’entente entre les peuples, mais la sombre perspective du génocide. La provocation du président du Sénat de Dantzig, Greiser, vis-à-vis de la Société des nations a bien démontré à quel point la dictature hitlérienne pouvait entraîner du jour au lendemain un risque de guerre aigu.

    En organisant la mobilisation de grandes masses à l’aide d’un puissant appareil de
    propagande calqué sur le modèle des dernières élections, le gouvernement hitlérien cherchera à répandre l’impression que l’Allemagne est un pays où les masses sont satisfaites, un pays de liberté, un pays où tout est en bon ordre. La tâche de tous les anti-fascistes est donc, chaque fois qu’ils en ont la possibilité, de donner des explications, d’exposer la situation réelle, l’évolution effective des conditions de vie matérielle dans le IIIe Reich. Interrogez les travailleurs et les employés et ils pourront vous faire part de la dégradation de leurs salaires, traitements et prestations sociales.
    Sur le plan de la ville de Berlin destiné aux hôtes olympiques, seuls les quartiers bourgeois de l’Ouest portent des indications de rues, tandis que tous les quartiers ouvriers sont effacés par une tache rouge. La propagande de Goebbels a
    involontairement imprimé la vérité : le véritable Berlin des masses populaires est rouge, avantcomme après. Allez sur place et écoutez la voix du peuple.
    Interrogez les sportifs sur leurs libertés : les organisations des travailleurs sportifs, des catholiques, des protestants, tous les clubs qui ne sont pas nationaux-socialistes ont été dissous et leurs biens saisis. Des milliers de sportifs croupissent dans des camps de concentration, nombreux sont ceux qui ont été condamnés à de longues peines de prison, parfois à perpétuité, certains d’entre eux ont été abattus. Les cadres sportifs qui ont des opinions personnelles et qui ont joui pendant des années de la confiance de la base, comme par exemple dans le mouvement allemand de gymnastique (Turnerschaft) et dans d’autres fédérations, ont été arbitrairement destitués et remplacés par des éléments étrangers au sport, souvent incapables. Il n’existe plus de liberté d’opinion et de vie autonome propre dans les clubs.

    Le libre choix des dirigeants par les adhérents a été remplacé par l’intervention
    autoritaire venue d’en haut et les combines des commissaires.

    Ce n’est pas la qualification sportive qui décide, mais l’appartenance au NSDAP ou la soumission docile à la dictature nazie. La liberté de presse des clubs, les possibilités d’édition autonomes de la presse régionale ont été anéanties. Les conséquences en sont le favoritisme, la délation, la servilité, l’absence de caractère et la corruption. Un appareil de bonzes en chemises brunes alourdit et parasite le fonctionnement de tous les sports.

    Le gouvernement va essayer avec une armée de mouchards, d’agents de la gestapo et diverses méthodes d’intimidation d’empêcher que l’on discute de ces réalités avec ceux qui se rendront à Berlin. Il essaiera de dissuader les étrangers, par des méthodes de contrôle et de corruption, d’aller voir derrière les coulisses de la propagande et de la mise en scène de l’Olympiade. Il est donc nécessaire que l’ensemble du front antifasciste en soit conscient et fasse en sorte que
    la situation réelle soit publiquement mise en lumière.

    Le projet de Hitler est d’utiliser l’Olympiade et les énormes moyens de propagande et de mobilisation de masse dans tout le Reich pour montrer au monde que toute l’Allemagne est derrière lui, qu’il n’y a plus qu’une seule Allemagne national-socialiste unie et qu’il n’existe aucune force d’opposition à la dictature fasciste.

    L’opposition, forte de millions de têtes, est aujourd’hui encore obligée de travailler
    clandestinement sous la terreur, mais elle est très étroitement liée à tout le peuple dont les éléments les plus avancés collaborent au Front uni. Elle doit pendant les journées de l’Olympiade exprimer l’opinion de l’Allemagne antifasciste par tous les canaux légaux et illégaux. Dans son attitude vis-à-vis de l’Olympiade, elle démontrera que mûrissent en Allemagne les conditions pour créer un large mouvement populaire qui aura inscrit sur son drapeau les vrais mots d’ordre de paix, de liberté et de bien-être pour le peuple allemand.

    (Source : Rundschau über Politik, Wirtschaft und Arbeiterbewegung, Bâle, n ° 33, 23 juillet
    1936, p. 1359.)

    On pourra se reférer aux divers textes(version PDF) ici :

    http://www.andreversailleediteur.com/upload/args/bonusautresarticles.pdf

    A.C

  • http://www.youtube.com/watch?v=EjQbcLi2XJ4

    A quel moment , ils tournent la tête ?
    prendre le salut de Joinville , pour effacer un salut nazi , c’est un peu tirer par les cheveux .... surtout en 1936 ...

    • ..

      On aurait du exclure les délégations qui n’ont pas respecté cette tradition du salut olympique...., les GRECS , les RICAINS, les ANGLAIS

      en présence d’ADOLF, grand admirateur de l’Olympie et de son salut
      qui fait"fureur"..dans le monde sportif..ces sportifs là n’eurent pas l’accueil délirant réservé aux Français , 120000 spectatuers debout,120000 qui avaient accueilli l’ouverture des JEUX d’un immense"HEIL, HEIL HEIL" et de120000 bras tendus pour ce" salut olympique" très usité depuis les années 30....(sauf par les manchots, ça va de soi)

      D’ailleurs la video donne lieu à un commentaire trop partisan(et franc-tireur..)
      d’un internaute

      la MILICE FRANCAISE faisait aussi le "salut de joinville " par jalousie de ne pas avoir participé aux JO ? comme la LVF avant de partir sur le front de l’est , ne prêtaient pas serment le bras droit levé , c’était de la poésie allemande ? ...... les temps changent ... pas les gens , malheureusement , a chercher des excuses a cette collaboration ..

      Ah ces paranos anti Fafs.!
      Ce " Horst-Wessel-Lied", musique Olympique entendue dans les Fêtes "Bleue-blanc-rouge" du Borgne , les livres relatant les biographies de grands" athlètes " à tête de mort sur leurs casquettes, Héros du Grand REICH , en vente dans les stands de rassemblement nazillon, les cranes rasés bras tendus dans lesdéfilés pour célébrer la championne olympique du 4 fois sans extincteur(Jeanne) ,
      ............................voir là dedans de la complicité avec le Nazisme, mais faut être FOU !
      c’est l4OLYMPIE, nom de DIEU !

      En 36, notre délégation aurait lâchement saluer l’Ordure avec le symbole de sa nuisance ?

      Allons donc !
      pourquoi ne pas inventer aussi un soi-disant slogan de la bourgeoisie"Plutôt Hitler que le Front Populaire".

      Non et non..

      Quand s’ouvre les JEUX de Berlin, Franco avec l’aide des "coachs" italiens et allemands , est déjà en train d’affronter la démocratie espagnole .

      Du coup, moi, qui fais un doigt d’honneur à ceux qui essaient de’amnistier la connerie des lâches, je dis à ces sportifs de 36

      "Bande d’enc..és" !

      Majeur rageur dressé en réponse à leurs bras tendus

      A.C