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Olivennes monte au front pour défendre son projet

Publie le dimanche 25 novembre 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

Alors que de nombreuses voix s’élèvent pour questionner ou donner son avis sur le projet de loi Olivennes, voilà que celui-ci à gentiment voulu répondre à quelques questions d’internautes par le biais de Pascal Riché, journaliste de Rue89 surs on article : "Olivennes répond aux lecteurs de Rue89".

Ainsi, tout en défendant son projet il a répondu aux questions les plus redondantes. Je vous conseille donc grandement de jeter un oeil sur cet article.

Je me suis permis de laisser un commentaire au vu de leur précédent article et voilà que celui-ci à été repris en question pour le PDG de la FNAC :

"Shyankar se demande comment les "flics du web" vont vérifier qui télécharge et surtout comment faire pour voir si ces téléchargements sont légaux ou non ? " Y aura-t -il "un fichage en bon et du forme, comme des bons codes barres ? (...) Comment prouvez-vous que c’est bien moi qui ai téléchargé et non un quelconque farfelu qui est connecté à mon réseau wiFi ?"." Réponse de l’intéréssé :

"Ce sont les ayant-droits qui porteront les élements d’infraction. Ils mettent en place des ’tatouages’ de fichiers qui permettent de vérifier que le fichier chargé est légalement autorisé à circuler.
Tout cela existe aujourd’hui et est parfaitement légal. Précisément, il n’y aura aucun "flic du web". Des ayants-droit se plaignent, une autorité procède aux avertissements et, si le piratage est réitéré, à la suspension, tout cela au terme d’une procédure contradictoire et sous le contrôle du juge. C’est tout sauf l’arbitraire !"

Je remercie avant tout de la réponse mais j’aimerais ajouter quelques commentaires au vue celle-ci : j’aimerais savoir comment va t’on avant tout tatouer le fichier sans porter atteinte à la vie privée, mais aussi comment va t’on prouver (encore une fois) que celui-ci est légal ? Qui (ou plutôt combien de milliers de personnes nécéssaires) pour dire que tel réalisateur à mis tel film en visionnage libre, que tel auteur-interprète à mis sa chanson en écoute et en téléchargement libre. Je veux bien que poser un "tatouage" sur un fichier de site de téléchargement légal est bien faisable mais, il faut l’avouer, avec l’arrivée du copyleft ou du creative commons je ne vois pas comment en dehors de ces fichiers on peut tatouer quoi que ce soit. Ainsi les sites légaux du genre télécharger.com ou autres vont devoir tatouer tous leurs fichiers ? Au vu du travail à faire je me demande bien qui va payer et comment cela va être mis en place... Que tout cela existe aujourd’hui et soit légal j’en doute encore plus...

Pour continuer, sachant qu’il n’y aura aucun "flics du web" j’aimerais bien comprendre quels "ayant-droits" vont se plaindre ? Ainsi je vais user de delation pour couper l’internet à mon voisin parcequ’il télécharge et que moi non ? Et on en revient encore et toujours à la question, (restée sans réponse) du comment prouvé que j’ai bien reçu le mail d’avertissement (beaucoup de mails de ce type passent le plus souvent par la case "spam" sans passer par la case "mails reçus") et surtout que c’est bien moi qui ai téléchargé et non mon voisin, fou d’informatique, petit pirate en herbe qui tripote les pare-feu et les clefs WEP comme on fait un plat de pates ? Et comment va faire ma grand mère qui comprend à peine comment utiliser google pour bloquer son réseau à tous types de malotrus malintentionés qui veulent en découdre à coup de whax et autres logiciels pirates ?
Enfin, dernière remarque, si chaque juges devait être là lors d’une conférence je pense personelement que Mme. Daty devrait revoir sa réforme de la carte judiciaire et vite doublé la part de juges et le budget qui va avec !

Voilà donc ce que l’on pourrait répondre à cette réponse sans approfondir trop la chose.
Pour ce qui est du reste de "l’interview" certaines réponses sont assez intéressantes surtout à "Que peut bien faire l’Elysée et ces 50 chercheurs contre des milliers et des milliers de hackers surgonflés de se battre pour quelque chose ?". La réponse est assez inatendu, puisque je voyais plutôt un refus et rejet de cette eventualité mais non : "C’est possible.[...] Qu’on m’explique au nom de quoi il serait légitime de payer tout - même l’eau qu’on boit ! - et pas la culture et ses créateurs."
De mon point de vue je trouve illégitime de payer de l’eau que l’on boit, nécéssaire à la vie mais cela est un autre problème. En attendant on se demande bien pourquoi cette réforme (sauf pour une manoeuvre politique) et surtout on se demande comment des gens si peu informés de l’évolution du web ont réussi à pondre cela ? Je reste donc sur mon point de vue initial : cette réforme est impossible à mettre en place, du moins sans porter atteinte aux libertés individuelles et comme le déclarait un internaute sur un autre site : "sans que Microsoft et la France passe un marché sur l’implantation de puces spécialisées ce qui réglerait le problème". Oui, c’est vrai, mais dans ce cas là ne parlons plus de Corée du Nord ou de la Chine...

Pour les liens et les commentaires :
 http://shyankar.blogs.courrierinter...

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