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On les a battus

Publie le dimanche 17 décembre 2006 par Open-Publishing
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30-05-05 - Un NON fondateur

par Remy JEAN

On les a battus ! Battus le MEDEF et les multinationales européennes ! Battus Chirac, Raffarin et Sarkozy ! Battus les socio-libéraux qui dirigent le PS ! Battue la machine infernale des médias ! Battue la gauche bobo et bien pensante ! Battues les élites auto-proclamées, sourdes et aveugles aux difficultés croissantes du peuple !

Après 25 ans de politiques libérales dont la construction européenne a été partout le vecteur, la France populaire a relevé la tête. Elle a dit non à la constitution libérale. Elle a dit non à tous ceux qui l’ont promue et défendue. Elle a dit non au mépris et à l’arrogance des dominants. Elle a dit non à la vraie droite et à la fausse gauche.

Ce n’est pas un non nationaliste, xénophobe ou raciste. C’est un non social, un non qui refuse la concurrence généralisée entre les peuples et les travailleurs d’Europe, un non qui demande l’égalité, la justice et la démocratie en France et Europe. Ce non est fondateur. Il est l’aboutissement d’années et d’années de luttes et de résistances.

Mais il est maintenant un point de départ pour construire l’alternative capable de battre enfin et pour de bon ce libéralisme qui a été massivement rejeté dimanche. Ensemble, nous avons su faire vivre le non de gauche et le conduire à la victoire.

Ensemble, nous devons prolonger cette victoire en consolidant et en approfondissant ce rassemblement de la gauche anti-libérale.

Ce nouveau combat commence aujourd’hui.

Rémy Jean

Messages

  • On va continuer à les battres, hors des sentiers eux aussi battus par les calculs comptables des sous, de circonscriptions et des petits meurtres entre amis. Certains prennent le large pour continuer l’aventure, d’autres à quai s’apprêtent à ruminer leur rancoeur de n’être jamais rien que ce qu’ils sont déjà (VIEUX), sans d’autre espoir que d’être toujours fidèles à eux même, la crasse ça tiens chaud et la chaleur ça rassure. Homme libre toujours tu chériras la mer. Gilles