A moi, ta phrase m’a fait penser à une BD de mai 68, signée Volinski : à l’avant dernière image, en désespoir de cause, le permanent de la CGT demandait aux grévistes ce qu’ils voulaient ; ils répondaient en choeur "la révolution" et le permanent de s’exclamer "mais les patrons ne voudront jamais !"
Quelles sont, à ton avis, les erreurs à ne pas refaire ?
Moi, je ne suis pas capable de le dire ; et ceux qui ont lu la BD en question sont aujourd’hui à la retraite, ou pas loin de l’être ; ceux qui sont en mesure aujourd’hui de reprendre l’histoire en main, ne l’ont pas lue.
Pour être très bref... si tu veux continuer à discuter passe donne moi une adresse.
Je pense que l’erreur centrale, principale, celle qui a coûté tellement cher aux salariés depuis 200 ans c’est d’avoir cru que leur force, leur unité et leur détermination suffiraient à elles seules à renverser le capitalisme... Aucune lutte menée selon cette stratégie n’a donné un véritable résultat, la mise à bas définitive du système capitalisme... même dans les pays dit "socialistes", le capitalisme est revenu.
L’alternative à une telle stratégie c’est de mettre en place des structures justement alternatives qui permettent de miner le système dominant qu’il est inutile d’attaquer de front (on sera écrasé) et de montrer concrètement, et pas seulement dans les discours, qu’un autre monde est possible.
D’ailleurs la Bourgeoisie ne s’y est pas pris autrement pour renverser l’Ancien Régime.
"D’ailleurs la Bourgeoisie ne s’y est pas pris autrement pour renverser l’Ancien Régime."
Il a quand même fallu quelques révolutions, dont celle de 1789 en France, pour qu’elle parvienne à ses fins ! Elle ne les a pas faites seule ; on estime généralement qu’elle a surtout su tirer les marrons du feu.Mais pour
"mettre en place les structures alternatives" qui lui ont permis "de miner le système dominant" il a bien fallu attaquer ce dernier "de front" à un moment ou un autre !
Oui bien sûr,... ce qui montre qu’une révolution n’est pas un évènement isolé, mais le point de d’aboutissement d’une évolution qui permet un changement radical.
Le moment de la révolution est une confrontation avec l’ordre ancien, mais qui est très affaibli par le nouveau système en gestation.... ce qui explique son effondrement et l’avènement du nouveau,... Ce que la classe ouvrière n’a jamais su faire.
C’est vrai que la Bourgeoisie a "tiré les marrons du feu", aidé par les paysans, les artisans, mais le système qui se mettait en place était le sien, pas celui des paysans ni des artisans qui n’en avaient d’ailleurs pas.
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Le moment de la révolution est une confrontation avec l’ordre ancien, mais qui est très affaibli par le nouveau système en gestation.... ce qui explique son effondrement et l’avènement du nouveau,... Ce que la classe ouvrière n’a jamais su faire.
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la bourgeoisie s’est construite comme classe exploiteuse,ce qui n’est pas et ne sera pas pour le prolétariat.
les féodaux n’étaient pas exploités par la bourgeoisie .et donc n’était pas "contre" cette clasee exploiteuse comme elle même .
il n’en est pas de même pour le prolétariat,ils’oppose frontalement à la bourgeoisie,ces revendication sont mortelles pour les capitalistes aussi ,nous ne pouvons pas "construire parallement à cette sociéte nos propres structures socialistes,celle ci ne pourront exister que si la bourgeoisie est défaite.
la bourgeoisie et les féodaux s’entendaient comme larons en foire pour exploiter le tiers état,ils étaient d’accord sur l’essentiel ,l’enrichissement apr exploitation du travail.
Cela va permettre que les bourgeois établissent leur pouvoir dans la sociét féodale.
Ce qui ne sera pas le cas du prolétariat
Il serait peut-être temps de réfléchir à la possible élimination de l’argent dans notre vie sociale et de ne produire(travail hebdomadaire:20h.,repos à 50 ans) que le nécessaire au bien commun.
On y réfléchissait très sérieusement à la fin des années 60-début des 70 ; et tu vois où on en est aujourd’hui. Entre temps, nous avons voté pour Miterrand, et il nous a dépossédés de nos rêves...
Messages
1. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 09:47
Mais enfin, le gouvernement, la Droite et la Gauche ne seront jamais d’accord ! ! ! ! !
1. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 09:59, par bandit corse
Cela dépend de quelle "Gauche" tu parles.
La Gauche caviar et les Bobos ? Effectivement il n’y a rien à attendre d’eux...
2. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 10:02
Je parle de tous ceux qui, dans les conditions actuelles, ne pensent qu’au Pouvoir,... autrement dit la quasi totalité de la classe politique,...
3. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 10:56
A moi, ta phrase m’a fait penser à une BD de mai 68, signée Volinski : à l’avant dernière image, en désespoir de cause, le permanent de la CGT demandait aux grévistes ce qu’ils voulaient ; ils répondaient en choeur "la révolution" et le permanent de s’exclamer "mais les patrons ne voudront jamais !"
4. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 11:08
C’est exactement à cette image que je pensais en l’écrivant !
5. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 11:22
Comme l’histoire se répète !
6. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 11:25
Je ne te le fais pas dire,... cela dit ne répétons pas les erreurs du passé !
7. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 11:40
Quelles sont, à ton avis, les erreurs à ne pas refaire ?
Moi, je ne suis pas capable de le dire ; et ceux qui ont lu la BD en question sont aujourd’hui à la retraite, ou pas loin de l’être ; ceux qui sont en mesure aujourd’hui de reprendre l’histoire en main, ne l’ont pas lue.
8. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 15:00
Réponse à 92-192 - Sur les "erreurs".
Pour être très bref... si tu veux continuer à discuter passe donne moi une adresse.
Je pense que l’erreur centrale, principale, celle qui a coûté tellement cher aux salariés depuis 200 ans c’est d’avoir cru que leur force, leur unité et leur détermination suffiraient à elles seules à renverser le capitalisme... Aucune lutte menée selon cette stratégie n’a donné un véritable résultat, la mise à bas définitive du système capitalisme... même dans les pays dit "socialistes", le capitalisme est revenu.
L’alternative à une telle stratégie c’est de mettre en place des structures justement alternatives qui permettent de miner le système dominant qu’il est inutile d’attaquer de front (on sera écrasé) et de montrer concrètement, et pas seulement dans les discours, qu’un autre monde est possible.
D’ailleurs la Bourgeoisie ne s’y est pas pris autrement pour renverser l’Ancien Régime.
9. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 16:44
"D’ailleurs la Bourgeoisie ne s’y est pas pris autrement pour renverser l’Ancien Régime."
Il a quand même fallu quelques révolutions, dont celle de 1789 en France, pour qu’elle parvienne à ses fins ! Elle ne les a pas faites seule ; on estime généralement qu’elle a surtout su tirer les marrons du feu.Mais pour
"mettre en place les structures alternatives" qui lui ont permis "de miner le système dominant" il a bien fallu attaquer ce dernier "de front" à un moment ou un autre !
10. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 18:07
Oui bien sûr,... ce qui montre qu’une révolution n’est pas un évènement isolé, mais le point de d’aboutissement d’une évolution qui permet un changement radical.
Le moment de la révolution est une confrontation avec l’ordre ancien, mais qui est très affaibli par le nouveau système en gestation.... ce qui explique son effondrement et l’avènement du nouveau,... Ce que la classe ouvrière n’a jamais su faire.
C’est vrai que la Bourgeoisie a "tiré les marrons du feu", aidé par les paysans, les artisans, mais le système qui se mettait en place était le sien, pas celui des paysans ni des artisans qui n’en avaient d’ailleurs pas.
11. Où est l’argent, 7 novembre 2010, 11:58
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Le moment de la révolution est une confrontation avec l’ordre ancien, mais qui est très affaibli par le nouveau système en gestation.... ce qui explique son effondrement et l’avènement du nouveau,... Ce que la classe ouvrière n’a jamais su faire.
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la bourgeoisie s’est construite comme classe exploiteuse,ce qui n’est pas et ne sera pas pour le prolétariat.
les féodaux n’étaient pas exploités par la bourgeoisie .et donc n’était pas "contre" cette clasee exploiteuse comme elle même .
il n’en est pas de même pour le prolétariat,ils’oppose frontalement à la bourgeoisie,ces revendication sont mortelles pour les capitalistes aussi ,nous ne pouvons pas "construire parallement à cette sociéte nos propres structures socialistes,celle ci ne pourront exister que si la bourgeoisie est défaite.
la bourgeoisie et les féodaux s’entendaient comme larons en foire pour exploiter le tiers état,ils étaient d’accord sur l’essentiel ,l’enrichissement apr exploitation du travail.
Cela va permettre que les bourgeois établissent leur pouvoir dans la sociét féodale.
Ce qui ne sera pas le cas du prolétariat
2. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 11:30
l’argent il est dans les paradis fiscaux !
1. Où est l’argent, 6 novembre 2010, 19:56, par Cop
l’argent est d’abord à Neuilly
3. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 13:13, par jean 1
Il serait peut-être temps de réfléchir à la possible élimination de l’argent dans notre vie sociale et de ne produire(travail hebdomadaire:20h.,repos à 50 ans) que le nécessaire au bien commun.
1. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 13:18
On y réfléchissait très sérieusement à la fin des années 60-début des 70 ; et tu vois où on en est aujourd’hui. Entre temps, nous avons voté pour Miterrand, et il nous a dépossédés de nos rêves...
2. Où est l’argent, 5 novembre 2010, 19:07, par 695
Tant qu’a rêver !!! travail hebdo 30mn et retraite à 25 ans !!
3. Où est l’argent, 6 novembre 2010, 19:55, par Cop
l’argent c’est pratique pour bien des choses pour mesurer les efforts nécessaires à une production de richesse.
L’ennemi est d’abord une classe exploiteuse. L’argent qu’elle entasse est d’abord la mesure de sa rapacité.
Mais la cause du soucis n’est pas l’argent mais l’exploitation.
Bien des sociétés d’exploitation et d’oppression ont existé sans argent.