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Où sont passés les milliards du Plan Paulson ?

Publie le mercredi 24 décembre 2008 par Open-Publishing
13 commentaires

de nazairien

Ici il s’agit des milliards du Plan Paulson, mais nous serions à meme de
demander à Sarkozy, ou sont passé, les milliards qu’il a distribué généreusement à quelques escrocs, en volant le peuple .

A ce jour, aucune des banques, ayant bénéficiées de ces millirds du
Plan Paulson, n’a répondu à cette interrogation . Cet argent, n’a t il pas
servi à tout autre chose, que ce à quoi il était prétenduement destiné .
Cet argent n’a t il pas servi à arroser copieusement, ceux la meme, qui
sont à l’origine de cette banqueroute financière, ceux qui continuent à étrangler les peuples avec leur spéculation, pour s’enrichir un peu plus chaque jour .

Sarkozy a t il fait la meme chose ? Ou sont les garanties, nous assurant
de la bonne et véritable utilisation de ses milliards sortis des "caisses vides" ? SARKOZY REPOND....

Allons nous continuer longtemps, à etre les dindons de la farce capitaliste, de ces escrocs qui veulent continuer à festoyer et à s’enrichir avec la sueur et le sang du peuple ?

Chaque jour la facture s’alourdit, il faudra bien un jour qu’ils nous rendent comptes de tous leurs méfaits .


Où va l’argent du plan Paulson ? Mystère...

de Matt Apuzzo

Que devient l’argent du plan Paulson déjà distribué ? Les banques qui ont reçu des milliards dans le cadre du plan de sauvetage du système financier aux Etats-Unis donnent des réponses pour le moins évasives sur l’utilisation de cette aide financée avec l’argent du contribuable, quand elles ne refusent pas tout simplement de répondre, montre une enquête de l’Associated Press.

L’AP a interrogé 21 banques qui ont reçu au moins 1 milliard sur les 700 milliards de dollars (plus de 500 milliards d’euros) du plan Paulson, et leur a posé quatre questions sur l’utilisation de ces sommes : combien ont-elles dépensé, dans quel but, combien ont-elles gardé et que comptent-elles faire de ce qui reste ?

"Nous en avons prêté une partie", déclare Thomas Kelly, porte-parole de JPMorgan Chase, qui a reçu 25 milliards de dollars (18 milliards d’euros). Il précise que la banque d’affaires refuse de communiquer toute information comptable sur le sujet.

Aucune des banques interrogées n’a fourni de réponse précise. "Nous ne faisons pas de suivi dollar par dollar", se justifie Barry Koling, porte-parole des SunTrust Banks, basées en Géorgie, qui ont reçu 3,5 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros).

Certains disent ignorer où va l’argent. "Nous gérons notre capital dans son ensemble", souligne Tim Deighton, porte-parole de Regions Financial, une banque basée en Alabama, qui a également reçu 3,5 milliards de dollars.

De fait, un certain secret entoure le plan Paulson, officiellement baptisé Troubled Assets Relief Program (TARP). Il n’y a pas de suivi sur la manière dont les banques dépensent cet argent.

En novembre, les parlementaires du Congrès américain ont demandé aux banques de prêter l’argent, et non de le garder ou de le dépenser en primes aux dirigeants ou pour le rachat d’autres banques. Mais il n’y a aucune procédure en place pour vérifier l’utilisation des aides et aucune sanction n’est prévue dans le cas où les sociétés ne suivraient pas les recommandations des élus.

Le professeur de droit Elizabeth Warren, présidente de la commission parlementaire chargée de superviser le TARP, souligne qu’il est "tout à fait justifié que les Américains sachent comment les dollars du contribuable sont dépensés dans le secteur privé". Mais, pour le moment au moins, il ne disposent d’aucun moyen de le savoir pour le plan Paulson.

Presque toutes les banques interrogées, dont Citibank et Bank of America, deux des plus gros bénéficiaires, ont répondu en des termes généraux que ces aides leur servaient à consolider leurs comptes et accorder des prêts.

Quelques établissements ont décrit des programmes précis, comme JPMorgan, qui prévoit de dépenser cinq milliards de dollars (3,5 milliards d’euros) dans des sociétés à but non lucratif et de santé en 2009. Richard Becker, vice-président de Marshall & Ilsley, a indiqué que les 1,75 milliard de dollar (1,25 milliard d’euros) reçus permettaient à sa banque de suspendre temporairement les saisies de logements d’emprunteurs en difficulté.

Mais aucune banque n’a fourni de données comptables, même basiques, sur l’argent du TARP. "Nous préférons ne pas révéler cela", explique Kevin Heine, porte-parole de la banque New York Mellon, récipiendaire de quelque 3 milliards de dollars. D’autres assurent qu’il n’est pas possible de savoir ce que deviennent ces fonds. Bob Denham, porte-parole de BB&T, précise que l’argent du plan de sauvetage ne figure pas "dans un compte à part" dans son établissement.

La plupart des banques ne veulent pas dire pourquoi elles refusent de révéler des informations détaillées sur l’usage des aides. Celles qui ont fourni les réponses les moins floues sont celles qui, comme U.S. Bancorp et Huntington Bancshares, n’ont reçu l’argent que récemment et ne l’ont pas encore utilisé.

Les parlementaires parlent de durcir les conditions d’octroi de l’aide sur la deuxième tranche de 350 milliards de dollars du TARP. De son côté, le secrétaire au Trésor Henry Paulson affirme que ses services tentent de renforcer leur contrôle sur les dépenses des banques.

Mme Warren assure également que sa commission tentera de contraindre les banques à apporter des réponses sur l’utilisation de l’argent. "Si les restrictions et la transparence appropriées avaient été mises en place dès le départ", nous ne serions pas dans cette situation, soupire-t-elle. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20081222...

Messages

  • A QUAND UNE ACTION EN JUSTICE CONTRE LA BCE sur le type de celle intentée par l’agence Bloomberg contre la FED :

    Bloomberg contre la Fed, par Paul Jorion

    11 novembre 2008

    L’agence Bloomberg intente une action contre la Fed qui refuse de divulguer quels sont les bénéficiaires des prêts accordés en échange de la prise en pension de collatéraux, de titres gagés, suspectés d’être toxiques. Notons au passage que le problème n’est pas spécifiquement américain.

    La BCE, dont le bilan, comme celui de son homologue US gonflé par les prêts octroyés, vient lui aussi de dépasser - en euros - la somme astronomique de 2 000 milliards, s’était alarmée il y a peu de la qualité des titres reçus en dépôt.

    Tout cela peut sembler très technique, pourtant l’enjeu est on ne peut plus simple. En cas de faillite de l’emprunteur ou de dépréciation massive des titres gagés, c’est le contribuable qui paiera tout ou partie de la facture.

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article74223

  • dans la poche des riches qui vont se casser sur une autre planete ; apres eux le deluge.

  • En tous les cas pas dans la poche de ceux qui en ont besoin.momo11

  • Le plan Paulson est une véritable escroquerie et un vol manifeste .On peut
    ajouter que le plan de sauvetage européen est une copie conforme du plan Paulson . Ces plans ce sont des cadeaux généreusement offerts, aux charognard de la finance et à leurs serviteurs .
    Le capitalisme ne peut etre moral et honnete, c’est un non sens, il est grand temps de s’en débarrasser . (révélation de la presse canadienne)

    www.google.com/hostednews/canadianpress/article/
    ALeqM5hLVhYNi8t93qrWlYQ99OdWuhPgMA

  • Quand on refusera d’être payé par ces billets de monopoly, cet argent n’aura plus de valeur. Alors ! qu’attendez vous pour sortir de ce jeu de dupe ?

  • Le systéme capitaliste aujourd’hui est évolué au stade des Kapitaux Fictif qui est hors domaine scientifique définit par Marx . Les raisons sont structurel et le retour à une période précédant ne peut être effectué sous aucun forme ou contenu réformiste aussi radicale que soit immaginable. 0000000000000000000000000000000000On ne peut apporter des solutions logique-scientifique à un processus de FRAUDE qui est CRIMINEL et structuré par les caractéristiques suivante : la totalité de production-valorisation-contrôle-disposition-distribution-destruction-devalorisation de l’argent dans tout ces formes sont privatisé et sous controle pyramidale des multinationaux COLLOSSALE qui peuvent plus être controlé par les Etats qui sont endettés à ces corporations géante et endetté et dépendant et sous menaces de mise en faillite par les pouvoirs privé qui utilisent leurs leviers important de privatiser, de soufler le froid et la pluie et les crises sur l’économie et les tentions de guerres dans l’arène internationale ! 0000000000000000000000000000000000Ce qui est possible de faire pour un alternatif scientifique de Gauche c’est de quitter l’arène de l’argent privé et de créer le moyen d’échange socialiste transparent, non contrôlé par les états ou pouvoir publique mais sous contrôle des citoyens du monde qui vont gérer le processus d’une maniere transparent et par décision des citoyens en directe et sans structure bureaucratique ou fonctionaria priviligé ou technocrates hors contrôle des citoyens du monde entier qui sont les décideurs directe et juges par leurs votes directe et continu sur les résultats moyens et court terme. 0000000000000000000000000000000000 Ce moyen d’échange peut être nommé l’argent socialiste basé sur le crédit-mérite-individuel des citoyens qui ont possession de tous les dispositions de création-gestion-contrôle-valorisation-administration collectif et en résaux mondiale comme internet et sous jugements directe et collectif de tous les citoyens qui sont réunis dans l’Université Ouvert Sociale Globale avec des standars globale et valorisés par les gens qui produisent et gèrent les produits les services l’innovation la recherche et l’administration collectif et transparent et DEMOCRATIQUE de l’argent socialiste qui dévelope les citoyens au lieu de l’argent !

  • Ils tentent de voir jusu’où les peuples acceptent d’être dupés !Ils vérifient si nous sommes définitivement abrutis !!!

  • BONJOUR

    Le texte ci-dessous est EXCELLENT !!!

    Pour info, à Paris, il est TRES SIMPLE de coller des A4 PARTOUT :
    gants en latex sur les mains, accroupi entre deux scooters, tu sors la feuille du sac, tu la plaques par terre, un Z au dos avec le tube de colle forte que tu remet tout de

    suite dans la poche de ta veste, tu fermes et remets ton sac à dos à nouveau sur le dos, tu te remets debout, la feuille peinard à la main, et tu la plaques sur l’objet à

    proximité duquel tu étais accroupi : COTES DE BOITE AUX LETTRES, COTES DE PARCMETRE, DEVANTURE DE CABINE TELEPHONIQUE, MUR BLANC ET ISOLE… Tu poses la feuille à plat sur le

    support, tu retiens le haut avec une de tes mains, tu “repasses” la feuille en appliquant une forte pression de l’AUTRE avant-bras de haut en bas sur la feuille : elle est

    plaquée, collée, le tour est joué.
    Allez, les gars, on joue du photocopieur , de la colle forte, on prend ses gants en latex (pour ne pas laisser d’empreintes) et on va s’amuser dehors !!!
    C’est sans risque et très efficace !!! Le créneau 19H/21H est bon (en ce qui me concerne et sur Paris)…
    SOUTIEN AUX EMEUTIERS GRECS !!! (tag vu TRES SOUVENT à Paris…)
    Bonjour,

    Le texte joint ci-dessous
    commence à apparaître en affichage sauvage à Paris.
    Il est libre d’utilisation, transformation, amélioration…
    Nous comptons sur vous pour le diffuser, si vous estimez cela
    nécessaire.
    Cordialement,
    Des Parisiens

    DES EVENEMENTS EN GRECE

    Ces émeutes, à distance, ont déjà fait reculer le pouvoir français sur ses minables réformes lycéennes, et peut-être d’autres encore. Les émeutiers grecs nous montrent

    ainsi une voie qui avait été cherchée lors de la contestation du CPE et ces dernières semaines (occupations de lycées et d’autres bâtiments, blocage de voies de

    communication et quelques bagnoles cramées), ils font mieux et refusent le dialogue truqué avec l’Etat et ses sbires. Ce n’est que lorsqu’il parle tout seul qu’un ministre

    peut évoquer « un dialogue serein » (les mots du ministre de l’éducation nationale il y a quelques jours). Ici, comme en Grèce, la discussion ne peut commencer que par la

    contestation en actes des forces répressives. Leur existence est déjà une insulte.
    La liberté fait ses premiers pas quand on n’a plus à trembler devant des flics, des vidéo-surveillants et le fichage généralisé. Les lois sont faites pour nous apeurer,

    nous décourager et plus généralement nous interdire de faire quoi que ce soit. En Grèce la peur et la résignation changent de camp
    (« Aujourd’hui, le peuple est en colère contre tout, contre la mort d’Alexis, contre la police, contre le gouvernement, contre les réformes… et nous, nous sommes le

    bouclier. (…) Je me demande si je ne serais pas mieux dans mon village, où je pourrais reprendre l’élevage des moutons et vivre tranquille. Surtout, je n’aurais plus ce

    sentiment de honte qui me ronge », un policier grec dans le Figaro du lundi 22 décembre 2008) :

    L’INSURRECTION CONTINUE. Si elle prend partout, on ne l’arrêtera jamais. C’est pourquoi nos médias maintiennent ces évènements historiques à l’arrière-plan ou inventent des

    spécificités grecques (jeunesse mal payée, corruption, réformes qui ne promettent que le pire mais c’est partout que les ordures nous gouvernent). Insistons sur quelques

    points : il ne s’agit pas d’une révolte d’une partie de la jeunesse mais bien de toute une population, de gens sans revendications ni représentants, mais dont nous

    partageons certainement les intentions (disparitions de tous ceux qui parlent pour nous : partis, syndicats, experts, journalistes, associations…) et les dégoûts (le

    salariat et le monde misérable qu’il produit, ses congés forcés, l’éducation obligatoire pour s’y insérer, et autres « aides » de l’Etat quand on s’en éloigne).
    En cette période de crise, comme d’habitude, nos dirigeants nous présentent de nombreuses solutions parmi lesquelles ne figure pas celle de se passer d’eux. Ce sont les

    mêmes qui nous volent nos meilleures années et celles qui suivent ; ils continuent.
    Saisissons chaque occasion de rappeler la lutte exemplaire qui se déroule en Grèce. Diffusez ce texte, trouvez-en d’autres (récits de première main, vidéos sur internet,

    etc.), écrivez-en de meilleurs, partout, sur les murs, les affiches. Rassemblons-nous dans toutes les manifestations possibles, restons mobilisés. Répandons cette étrange

    épidémie dont nous n’avons rien à craindre, nous qui devons toujours travailler pour un monde qui nous empoisonne.

    FAISONS MIEUX.

    En région parisienne, le mardi 23 décembre 2008.

    DES NOUVELLES DE LA GRECE :

    Lettre des amis d’Alexandros distribuée pendant ses funérailles, le 10 décembre 2008 :

    Nous voulons un monde meilleur.
    Aidez-nous.
    Nous ne sommes pas des terroristes, des « cagoulés », des « connus-inconnus ».

    NOUS SOMMES VOS ENFANTS.

    Ces « connus-inconnus » …
    Nous avons des rêves. Ne tuez pas nos rêves.
    Nous avons de l’élan. Ne stoppez pas notre élan.

    SOUVENEZ-VOUS.

    Un temps, vous étiez jeunes aussi.
    Maintenant vous cherchez de l’argent, vous n’êtes intéressés qu’à la vitrine, vous avez pris du poids, vous avez perdu vos cheveux.

    ET VOUS AVEZ OUBLIE.

    Nous attendions votre soutien.
    Nous attendions votre attention, nous pensions que nous allions être fiers de vous - pour une fois.

    EN VAIN.

    Vous vivez des vies fausses, la tête penchée, vous êtes aliénés, rendus au système…
    Vous avez jeté l’éponge et vous attendez le jour de votre mort.
    Vous n’avez plus d’imagination, vous ne tombez plus amoureux, vous ne créez pas.
    Vous vendez seulement et vous achetez.
    De la marchandise partout.

    L’AMOUR ET LA VERITE ? NULLE PART.

    Où sont les parents ?
    Où sont les artistes ?
    Pourquoi ne sortent-ils pas dans les rues ?

    AIDEZ NOUS, NOUS LES ENFANTS.

    P.S. Arrêtez les bombes lacrymogènes. NOUS, nous pleurons tout-seuls.

    SOURCE : http://athens.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_id=939012

    Lettre ouverte du 16 décembre 2008 des travailleurs d’Athènes à ses étudiants, dans le contexte des bouleversements sociaux qui ont suivi l’assassinat policier d’un jeune.

    Notre différence d’âge et l’indifférence générale rendent difficile la discussion dans la rue ; c’est pourquoi nous vous envoyons cette lettre.
    La plupart d’entre nous ne sont pas (pour l’instant) devenus chauves ou bedonnants. Nous avons fait partie du mouvement de 1990-1991, dont vous avez dû entendre parler.

    Tandis que nous occupions nos écoles depuis 30/35 jours, les fascistes tuèrent un enseignant parce qu’il avait outrepassé son rôle (qui était d’être notre gardien) et qu’il

    nous avait rejoint dans notre combat ; passant de l’autre côté. Alors beaucoup d’entre nous rejoignirent la rue et ses émeutes. Bien que nous chantions à l’époque “Brûlons

    les commissariats !…”, nous n’envisagions même pas ce que vous faites si facilement aujourd’hui, à savoir les attaquer.

    Ainsi vous nous avez dépassés, comme il arrive toujours au cours de l’histoire. Bien sûr, les conditions sont différentes. Dans les années 90, ils nous firent miroiter des

    perspectives de « succès personnel » et quelques-uns l’ont gobé. Qui peut croire leurs contes de fées aujourd’hui ? A l’instar du mouvement étudiant 2006/2007 ; vous leur

    redégueulez en pleine face leurs mensonges.

    Ce n’est qu’un début.

    Maintenant les bonnes mais difficiles questions se posent.

    Nous allons vous dire ce que nous avons appris de nos luttes et de nos défaites (parce qu’aussi longtemps que ce monde ne sera pas le nôtre, nous serons toujours les

    vaincus) et vous pourrez vous servir comme vous le souhaitez de ces enseignements :

    Ne restez pas seuls ; faites appel à nous ; contactez autant de personnes que possible. Nous ne savons pas comment, mais vous y arriverez certainement. Vous avez déjà occupé

    vos écoles et vous nous dites que la raison la plus importante est que vous n’aimez pas vos écoles. Très bien. Maintenant que vous les occupez, changez leur rôle. Occupez

    ces bâtiments avec d’autres. Faites que vos écoles soient les premiers lieux à accueillir des relations nouvelles.. De la même façon que vous n’avez pas peur d’attaquer

    leurs commissariats parce que vous êtes ensemble, n’ayez pas peur de nous appeler pour que nous changions nos vies tous ensemble : leur arme la plus puissante est de nous

    diviser.

    N’écoutez aucune organisation politique (qu’elle soit anarchiste ou autre). Faites ce que vous pensez nécessaire. Faites confiance aux gens, pas aux idées et aux schémas

    abstraits. Ayez confiance en vos relations directes avec les gens. Ne les écoutez pas quand ils vous disent que votre combat n’a pas de contenu politique et qu’il devrait

    en avoir un. Votre combat est son contenu. Vous n’avez que ça et il ne tient qu’à vous de conserver cette avance. C’est seulement par ce biais que vous pouvez changer votre

    vie, à savoir vous-même et les relations avec vos camarades.

    N’ayez pas peur de la nouveauté. Chacun de nous en vieillissant a des idées gravées dans le cerveau. Vous aussi, bien que vous soyez jeunes. N’oubliez pas cela. En 1991,

    nous avions senti l’odeur du nouveau monde et l’avions trouvé nauséabonde : on nous apprenait qu’il y a des limites à ne pas dépasser, pas de destructions

    d’infrastructures, pas de vols dans les supermarchés… Or, nous avons produit tout cela, donc c’est à nous. De même que nous dans le passé, vous avez été élevés pour

    produire des choses qui ensuite ne vous appartiennent plus. Reprenons tout cela et partageons-le, dans l’amitié et l’amour.
    Nous nous excusons d’écrire cette lettre rapidement, mais nous l’avons écrite sur notre temps de travail, à l’insu de notre patron. Nous sommes prisonniers du travail comme

    vous l’êtes de l’école.

    Nous allons maintenant mentir à notre patron et quitter notre boulot sous un faux prétexte, pour vous rejoindre à Syntagma, les pierres à la main.

    Des salariés.

    ORIGINAL : http://news.infoshop.org/article.php?story=20081217200907717

    A SUIVRE SUR : http://emeutes.wordpress.com/

  • Savez-vous que l’argent appartient aux élites de droite ? A eux ! Rien qu’à eux ! A preuve, ce sont les seuls qui en possèdent à flot croissant et continu. ils vont pas le donner aux nécessiteux ce fric. Sûr qu’ils préfèrent le garder. Alors, où qu’il est donc passé tout ce fric ? Dans les mêmes poches. Toujours les mêmes poches. Celles des élites de droite qui possèdent la planète. Ils vont pas la partager avec les autres. Sûr qu’ils préfèrent la garder. Avec l’argent pour se la taper.