Accueil > PAULSON ECRASE LES BOURSES MONDIALES

PAULSON ECRASE LES BOURSES MONDIALES

Publie le jeudi 13 novembre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Paulson revoit le plan de sauvetage pour investir dans les banques

WASHINGTON - Le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson a annoncé mercredi que le gouvernement renonçait à son plan de rachat d’actifs invendables des banques, estimant qu’il était plus efficace d’investir directement au capital de ces établissements.

12 novembre 2008 16h31

http://www.romandie.com/ats/news/081112153127.3tl3c7ep.asp

Bourse : Tokyo s’effondre à cause de Paulson et du yen

La Bourse de Tokyo a terminé la séance sur une chute de 5,25%. Le marché est désespéré par la volte-face de Washington qui a renoncé à acheter les actifs toxiques des banques, et par l’appréciation du yen face au dollar et à l’euro.

L’indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, a chuté de 456,87 points, soit 5,25%, à 8238,64 points. En l’espace de trois séances, le principal indice tokyoïte a perdu au total 9,28% de sa valeur. L’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part clôturé en baisse de 37,30 points, soit 4,26%, à 837,53 points.

Le moral des investisseurs était à nouveau au plus bas après la nouvelle débandade mercredi à la Bourse de New York, où l’indice Dow Jones a terminé la séance en baisse de 4,73% et le Nasdaq de 5,17%.

Les signaux alarmants pour la consommation aux Etats-Unis, ainsi que des déclarations du secrétaire américain au Trésor Henry Paulson, qui a renoncé à racheter les actifs invendables des banques, contrairement à ce qui était prévu dans le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars adopté en octobre par le Congrès américain, ont fait paniquer le marché.

Le marché nippon était également inquiet de l’appréciation galopante du yen face au dollar, alors que le billet vert est descendu brièvement en matinée sous le seuil des 95 yens. Ce phénomène nuit fortement aux exportateurs japonais, déjà frappés de plein fouet par le ralentissement de la consommation aux Etats-Unis, principal client des exportations du Japon.

13 novembre 2008 07:32

 http://www.romandie.com/infos/ats/d...

Koweït : les transactions suspendues à la Bourse

KOWEIT - Les transactions à la Bourse de Koweït ont été suspendues jeudi peu après un ordre d’un tribunal de l’émirat, pour tenter de limiter la chute de l’index et les pertes des investisseurs.

13 novembre 2008 08h00

http://www.romandie.com/ats/news/081113070053.vy8zcoan.asp

Messages

  • LE G20 du 15 novembre a Washington compromis par Paulson :

    Selon le quotidien Le Parisien, Nicolas Sarkozy a déclaré que s’il n’obtient aucun résultat concret lors du sommet qui réunira ce week-end, dans la région de Washington, les chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres du G20, il n’exclut pas de quitter sommet.

    Le journal rapporte qu’à part le blocage total de la part des américains – Obama ayant fait savoir qu’il n’assistera pas aux rencontres – de nombreux pays freinent des quatre fers.

    Le Premier ministre canadien, grand adepte du libre-échange à tout va, affirme craindre « un excès de zèle » en matière de régulation et son entourage laissait entendre qu’il faudrait avoir « des attentes modestes par rapport à ce qui sortira » du G20.

    Quant au patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, il botte en touche : « Les choses ne vont pas changer du jour au lendemain. On a mis deux ans à préparer Bretton Woods. Beaucoup de gens parlent d’un Bretton Woods 2, mais nous n’allons pas créer un nouveau traité international. »

    Nicolas Sarkozy, toujours dans un élan de volontarisme, a averti ses homologues chefs d’Etat qu’il n’était pas question de se contenter de simples discours. « C’est très clair, a-t-il prévenu. Si je n’obtiens pas des résultats concrets, je m’en vais. Je quitte Washington et je rentre chez moi… »

    Malheureusement, par « résultats concrets », Sarkozy n’entends que l’adoption d’un cadre de régulation et de supervision de toutes les entités échappant à l’heure actuelle aux réglementations de base, notamment les hedge funds et les paradis fiscaux ainsi qu’un « nouveau rôle » pour le FMI.

    Des propositions excellentes, Monsieur le président. Elles auraient même pu éviter cette crise si elles avaient été adoptées à la fin des années soixante-dix…

    Le problème, Monsieur le président, c’est que nous sommes en 2008 et qu’on n’arrête pas la peste avec une aspirine…

  • Russie/chute des Bourses : le Micex suspendu jusqu’à lundi, le RTS une heure

    MOSCOU, 13 nov 2008

    Les deux places boursières russes, le RTS et le Micex, ont été une nouvelle fois suspendues jeudi matin en raison de fortes chutes, pendant une heure pour la première et jusqu’à lundi matin pour la seconde.

    La décision de suspension est intervenue moins d’une heure après leur réouverture jeudi matin, qui avait immédiatement donné lieu à des baisses d’indices dépassant un temps les 15% pour le Micex et 5% pour le RTS.

    Le Micex, qui avait déjà été suspendu toute la journée de mercredi, va "demeurer fermé jusqu’au 17 novembre au matin", a indiqué une porte-parole à l’AFP. Au moment de la suspension, son indice affichait une dégringolade de 11,08%.

    Le RTS, qui avait également été suspendu une bonne partie de l’après-midi de mercredi, a été "arrêté pour une heure à partir de 11H05 (08H05 GMT)", selon un communiqué sur son site internet. Au moment de la suspension jeudi, son indice affichait une baisse de 2,95%.

    "Les marchés internationaux ont été effrayés hier par l’annonce du secrétaire américain au Trésor Henry Paulson qu’il laissait tomber son plan initial d’utiliser l’intégralité des 700 milliards de dollars pour racheter les actifs douteux des banques", souligne Ronald Smith, analyste de la banque Alfa.

    Autre facteur particulier à la Russie : le cours du baril de pétrole de catégorie Oural est tombé sous la barre des 50 dollars : "les implications pour le taux de change rouble-dollar et pour l’humeur des investissements sont évidemment mauvaises et vont dominer le marché aujourd’hui", renchérit Chris Weafer, analyste de la banque Uralsib.

    http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=204234&PHPSESSID=c731d31f111eb138378e386abd04749e

    • Nouvelle descente aux enfers pour Wall Street... et pour Natixis

      par Philippe Béchade

      Jeudi 13 Novembre 2008

      ** Wall Street avait placé ses derniers espoirs dans l’annonce de mesures de soutien supplémentaires à l’économie américaine... mais Henry Paulson se contente de changer son fusil d’épaule à propos du plan dont il est l’inspirateur, au motif qu’il faut savoir changer de cap lorsque quelque chose ne fonctionne pas.

      Et les marchés n’aiment pas cela... pas du tout, même, si l’on en juge par le plongeon de 3% des indices américains dès que le texte de son allocution a été rendu public, une heure avant sa lecture officielle devant les médias du monde entier. La suite n’a été qu’une longue descente aux enfers qui ne connut aucune tentative de rémission, contrairement au rebond survenu mardi dernier — en pure perte, hélas — à deux heures de la clôture.

      Le Dow Jones a donc plongé de 4,7% ce mercredi, le S&P 500 et le Nasdaq de plus de 5%. Ce dernier clôture même sous les 1 500 points pour la première fois depuis cinq ans et demi, à 6 points seulement de son plancher annuel du 27 octobre dernier.

      Les indices américains perdent la bagatelle de 7,5% (Dow Jones) à 10% (Nasdaq) depuis lundi et plus de 14% et 16% respectivement depuis l’élection de Barack Obama. C’est le second épisode correctif le plus violent de l’année — depuis la chute verticale du 3 au 10 octobre. Le seul élément rassurant — mais nous avons du mal à nous y raccrocher — est que les volumes d’échanges s’avèrent relativement modestes (moitié moins étoffés que fin octobre).

      De façon emblématique, 29 valeurs sur 30 au sein du Dow Jones ont clôturé dans le rouge, à l’exception de General Motors, qui venait pourtant de s’effondrer de 40% en 48 heures et de Citigroup (-10%) qui avait enfoncé le seuil symbolique des 10 $.

      La confiance qui semblait renaître depuis le 28 octobre dernier s’était largement évaporée mardi avec la faillite de Circuit City. Le coup de grâce est survenu ce mercredi avec le profit warning de Best Buy qui, depuis son origine en 1966, n’a jamais vu la consommation des ménages s’effondrer aussi brutalement dans ses magasins.

      Le titre a cédé 8% sous les 22 $ et la direction s’attend aux plus mauvaises ventes de Noël depuis l’hiver 1990 (première guerre du Golfe).

      ** Les investisseurs ne voient plus quel déclic pourrait provoquer un sursaut indiciel salvateur. Les deux baisses de taux des banques centrales sont demeurées sans effet ces quatre dernières semaines et la santé des banques paraît plus précaire que jamais.

      Les 700 milliards de dollars d’argent public mobilisés par le plan Paulson ne seront plus investis dans le rachat des actifs toxiques ou illiquides, mais injectés directement dans le capital des banques qui les détiennent.

      Wall Street espérait qu’une partie de ces sommes — dont l’essentiel reste en attente d’une affectation profitable à l’économie — pourrait être investie dans un package de soutien aux constructeurs automobiles. C’est en tout cas ce que souhaitent ouvertement les membres du Congrès représentés par Nancy Pelosi... mais le secrétaire américain au Trésor rappelle que son plan n’a pas été conçu pour cela. S’il vient de changer d’avis au sujet des créances pourries, pourquoi n’est-il pas allé au bout de sa logique ?

      Le président de la Fed de New York, Donald Kohn, ajoute qu’il faudra certainement "faire plus" que ce le Congrès a approuvé début octobre pour dégeler le marché du crédit. La Maison Blanche se dit par ailleurs ouverte aux propositions démocrates pour soutenir les constructeurs automobiles.

      ** Beaucoup d’économistes admettent que si le gouvernement a mis 150 milliards de dollars sur la table pour sauver AIG — qui, depuis des mois, ne produit rien d’autre que des pertes liées aux CDS —, il devrait trouver les moyens de sauver des groupes industriels qui représentent des centaines de milliers d’emplois — et indirectement plusieurs millions en tenant compte des sous-traitants, des concessionnaires, des fabricants de pneumatiques, des fournisseurs de matériel et logiciels informatiques, etc.

      De même, si l’administration Bush a trouvé les moyens de financer deux guerres par le contribuable, pourquoi ces derniers n’auraient-ils pas le droit de bénéficier de budgets comparables (400 milliards de dollars par an depuis 2003) dans le cadre d’une guerre contre le chômage et le risque de dépression ? Le mot "dépression" a en effet été prononcé par John Thain, le CEO de Merrill Lynch qui compare — et ce n’est guère pertinent sur le plan formel — la situation actuelle à la crise de 1929.

      L’effondrement du cours du pétrole sous les 56 $ le baril (-5%) en dit assez long sur la conviction des opérateurs concernant la sévérité de la récession qui frappe les économies occidentales.

      Il n’est peut être pas trop tard pour faire une annonce qui rassurerait les marchés ; il faudrait juste qu’elle soit faite d’ici 24 heures car les indices américains n’ont plus aucune marge de sécurité à la baisse.

      ** Faute de perspectives encourageantes pour les marchés, les indices européens ont achevé la séance dans le rouge vif. La Bourse de Londres affichait ainsi un repli de 1,5%, la Bourse de Francfort chutait de 3% — tout comme Paris ou Amsterdam — et l’Euro Stoxx 50 perdait 3,5%.

      En Europe, la Lettonie a dû sauver une de ses banques ; en France, Natixis doit reconnaître l’existence d’une perte de trading de 250 millions d’euros et des provisions équivalentes sur d’autres produits de type obligataires, si bien que le titre a dévissé de 13,4% à 1,80 euro....

      http://www.la-chronique-agora.com/articles/20081113-1347.html