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PCF, l’heure du choix est arrivé...

Publie le vendredi 29 septembre 2006 par Open-Publishing
14 commentaires

Voila mon texte, je vous le donne a lire... Répondez moi rapidement pour me dire ce que vous en penser
boudjema

Tentative de réponse aux enjeux politiques que la période pose à notre organisation

Depuis 2002...

Depuis le choc du 21 avril 2002, la France a connu des mobilisations politiques et sociales massives. Contre Le Pen, tout d’abord, les chômeurs, les intermittents, contre la réforme des retraites où nous avons discuté de l’opportunité d’une grève générale. Le Larzac : 300000 personnes.

Au niveau international, ce fut le déclenchement de la guerre sans limite de Bush, les mensonges pour justifier une guerre injuste. Malgré les millions de protestataires, la guerre a eu lieu. Et la classe dirigeante internationale créa ainsi une situation d’état de guerre permanent.

Au niveau national, le rouleau compresseur de la droite réactionnaire n’a cessé de nous écraser. L’état d’urgence sociale a été remplacé par l’état d’urgence policier.

Pourtant les résistances politiques qui se sont développées ces dernières années doivent nous rassurer. Sur la planète entière et depuis Seattle, en 1999 contre l’OMC, le mouvement altermondialiste a redonné espoir aux peuples sud-américains, chassant tour à tour, leurs classes politiques dictatoriales et réactionnaires, et portant au pouvoir des gouvernements de gauche. Ce mouvement a reconquis le terrain de la lutte anti-impérialiste et pacifiste. Contre la guerre sans limite de Bush et le projet de grand Moyen Orient. Il a mis en exergue la profonde division Nord Sud, et éclairé sur le désastre africain. Posé la question environnementale au coeur des préoccupations.

Il a créé le cadre d’une dynamique de confrontations d’idées lors des sommets mondiaux, européens, latinos, asiatiques, et moyen orientaux.

Il a permis les manifestations de masse contre la guerre, le libéralisme et ses effets.

Il a permis le retour de la confiance pour des générations de militants déçus et écrasés par l’idéologie néolibérale.

Il a surtout fait émerger la nouvelle génération de fossoyeurs du système capitaliste près à frapper dès que l’occasion se présente....

Et nous avons frappé ! De Chavez, à Seattle, De Porto Alegre au TCE, c’est la même dynamique, le même espoir, les mêmes exigences, et les mêmes rêves.

Pour l’anecdote : en 1999, Laurent Fabius, ministre de l’économie et des finances du gouvernement Jospin, négociait les traités de l’OMC à Seattle, lorsqu’il fût physiquement bloqué par les manifestants altermondialistes. 6 ans plus tard, il prend position contre le TCE. Fabius n’est pas un antilibéral, mais le rapport de force que nous avons créé l’a poussé à virer sur la gauche. Cela fait partie de nos victoires, cela prouve que nous avons raison !

TCE... quand tu nous tiens !

Vint la question du Traité Constitutionnel Européen. Celle-ci a poussé notre organisation à clarifier ses positions et à prendre un engagement « viscéral ». Etions-nous pour un traité gravant dans le marbre le libéralisme, ayant des conséquences néfastes pour les millions de travailleurs européens, ou au contraire, étions-nous résolus à combattre celui-ci avec toutes les forces consistantes ?

L’expérience concrète de la gauche plurielle, et de son échec nous ont fait comprendre qu’il n’y avait plus de compromis possible avec le libéralisme et un système en crise sans prendre le risque de décevoir encore une fois dans le cadre de l’exercice du pouvoir dans l’institution, et de la nécessité absolue de prendre en compte les aspirations populaires qui en l’occurrence, étaient préparées à dire NON !

Alors, le parti communiste a décidé de partir en guerre contre l’Europe libérale. Nous avions raison car la conjonction entre la crise structurelle du capitalisme et la crise hégémonique de la classe dirigeante sur la société a permis la résistance de masse et la victoire politique historique contre le TCE.

Une ligne de fracture s’est opérée à ce moment :

Nous avons assisté à une violente campagne des tenants du « oui », de la part du Medef et des représentants de la bourgeoisie (UMP-UDF). Leurs corollaires médiatiques se sont chargés de nous expliquer que le libéralisme n’était que le seul horizon possible version fin de l’histoire. Mais 2005 n’était pas 1989 ! Et Giscard, pas Fukuyama. Moscovici parlait même de choc nucléaire ! Mais les seuls chocs nucléaires existants dans l’histoire de notre planète, furent Hiroshima et Tchernobyl, tout deux, produits par le capitalisme mondialisé et l’impérialisme occidental.

Grains de sable ou Nous ne sommes pas des moutons

Pour la première fois depuis des décennies, cette campagne politique a mis en lumière les intérêts foncièrement divergents d’une classe sociale contre une autre. Les travailleurs contre le patronat.

La lutte de quelques mois contre le TCE a permis de développer dans la conscience de millions de travailleurs l’idée qu’il y avait deux mondes. Le leur, et le nôtre.

Une crise prérévolutionnaire éclate lorsque les gens d’en bas ne veulent plus être gouvernés par ceux d’en haut comme avant, et quand ceux d’en haut ne peuvent plus gouverner ceux d’en bas comme avant.

Cette campagne à la base s’est mise en marche, des milliers de citoyens se sont réappropriés leur Europe.

Celle des solidarités, de la générosité, contre celle des patrons, des flics et de l’armée et du fric.

Cette victoire est le fruit incontestable de l’unité et de la volonté d’un regroupement de la gauche antilibérale afin de peser sur les choix démocratiques que posent la société.

Du PS à la LCR, des milliers de militants se sont engagés dans ce combat commun, à la base, avec des gens qui ne militaient plus, mais qui se sont sentis utiles et enthousiastes, parce que le combat valait la peine.

Des camarades qui hier se méfiaient les uns des autres, ont travaillé ensemble sans préjugés pour un objectif commun. Il y a eu aussi ces milliers de citoyens non encartés qui se sont réappropriés la politique. Sur la question programmatique comme sur la question de la méthode et du processus, ils ont amené un nouveau souffle, des idées nouvelles et ambitieuses. Sans eux, nous n’aurions pu gagner...

Un sentiment de force dans l’unité est né. Enfin nous pouvions battre la droite, toutes les conditions objectives d’une telle victoire étaient réunies, la machine de guerre s’est mise en marche, et nous avons gagné la première manche.

Une victoire qui en appelle d’autres

L’appel du 22/11/2005, puis celui du 11/05/2006 pour une candidature unitaire antilibérale de la gauche en 2007 ont remporté un franc succès. Déjà 13 000 personnes l’ont signé. De plus, plus de 500 collectifs locaux, se sont construits sur cette base avec pour objectif, la création de 500 autres... Cela est possible.

Souvenez-vous, lors du TCE, à la même époque, les collectifs ne se comptaient que sur les doigts d’une main. Alors, que, pour cette campagne unitaire, nous en sommes déjà à plus de 500, la campagne ne faisant que débuter (elle a débuté qu’on le veuille ou non ...). Cela montre le potentiel. Cela montre aussi, que la direction du PCF, par la voie de Marie George Buffet, et que les militant-e-s ont raison de s’engager dans cette dynamique unitaire, et d’être l’une des forces motrices de ce processus. Car le salut se trouve dans une gauche qui s’appuie sur les luttes, qui s’engage dans la dynamique d’une recherche de perspectives politiques autres qu’une réédition de la gauche plurielle, des renoncements qu’elle a pu engendrer ayant comme finalité le désastre du 21 avril 2002.

Mais comme l’a dit Marie George Buffet dans sa déclaration enthousiasmante à la fête de l’Huma, devant plus de 70000 personnes (le plus grand meeting de pré-campagne en réaction à la couverture médiatique « infligée » par la presse bourgeoise) :

« Alors je joue la gagne ; je joue la gagne parce que nous sommes majoritaires et que les moyens existent pour une autre politique. Je joue la gagne car l’actualité est de redonner au peuple sa souveraineté et de mettre les ressources de notre planète au service de l’émancipation humaine. Je joue la gagne parce que vous êtes ici, parce que nous sommes rassemblés forts de nos colères et de nos aspirations ».

Oui, nous allons gagner, parce que nous sommes majoritaires, parce que nous avons raison. Souvenons-nous, au début de la campagne contre le TCE, les libéraux nous prédisaient une victoire sans appel du oui, les sondages parlaient de 70% pour et de 30% contre, le résultat démontre que c’était possible. Cette victoire a permis d’autres victoires. Nous avons redonné confiance à la jeunesse de ce pays, contraint à l’unité sur le CPE de la part des organisations syndicales.

Nous avons raison, nous allons gagner !

Nous sommes dans la même configuration politique que l’avant TCE. Ségo, Sarko, et l’autre bon Facho, JMLP en position de troisième homme ... Cela devrait nous faire hurler de rire. N’ayons pas peur, puisque nous allons gagner, puisque nous avons raison. Ils nous prédisent encore une fois la victoire sans faille du libéralisme, de la réaction, de la politique au service du patronat et de la bourgeoisie.

La gauche de combat, de protestation et de propositions, celle qui répond aux aspirations actuelles puisant leur source dans les idées socialistes d’antan, celles de Jaurès, c’est nous qui la représentons.

Parce que notre programme, c’est celui du parti des peuples contre le capitalisme mondialisé, de l’écologie et contre le productivisme effréné,le parti de l’être humain contre toutes les dominations et discriminations, le parti du féminisme, le parti du droit des peuples contre celui des droits du patronat. Notre programme est plus ambitieux que celui du Front Populaire.

Nous devons pour cela s’appuyer sur le rapport de force social existant : mobilisations pour la défense des services publics (EDF/GDF), mouvement de jeunesse et de l’éducation nationale, expulsés de Cachan.

Développer le rapport de force social, et permettre le débouché politique essentiel : gagner les présidentielles, et les législatives. Voici les deux tâches concrètes et immédiates qui nous incombe. Gagner pour redonner confiance aux travailleurs, gagner pour faire tomber la bourgeoisie, et conquérir de nouveaux droits, redonner au peuple sa souveraineté politique, économique, sociale, et culturelle.

La dynamique actuelle va pousser les hommes et les femmes de gauche à se positionner sur des questions essentielles : supprimer la carte scolaire, ou la renforcer ? Oui, ce sont des choix de société. Nous sommes la gauche, nous sommes le pouvoir, nous sommes légitimes. Nous sommes : vieux, jeunes, salarié-e-s , ouvriers ou employés du public ou du privé, avec ou sans papier, féministes, anti-racistes, pauvres, sans voix, immigré-e-s, militant-e-s non encarté-e-s et politiques, ... Nous sommes le pouvoir, il ne faudra compter que sur nous même car sinon, nous ne gagnerons pas.

Garantir l’unité, respecter les différentes composantes du mouvement mais pas à n’importe quel prix...

La dynamique unitaire mise en oeuvre par le collectif d’initiative pour des candidatures antilibérales de gauche est positive.

Je regrette ici, que le collectif de porte paroles, espéré par les 700 délégués lors de la réunion du 10 n’ai pas été avalisé, notamment sur des noms connus et légitimes n’a laissé place qu’à des « seconds couteaux ».

Je regrette ici que les stratégies internes aux organisations politiques empêchant l’expression politique de nos valeurs, ainsi que la visibilité médiatique nécessaire à la victoire.

Je regrette que nous attendions d’hypothétiques modifications des positions de la majorité de la LCR pour commencer à partir en campagne. Nous les contraindrons lorsque nous partirons réellement, lorsque nous mettrons en lumière l’absurdité de leurs positions.

Qu’attends M.G Buffet pour faire partie du collectif de porte paroles ? Elle nous a dit, lors du Meeting à la fête de l’Huma, de rejoindre les collectifs et de se lancer dans la dynamique. Soit. Alors, qu’elle montre l’exemple en intégrant le cadre politique existant actuellement. Sa candidature supplante t-elle l’intégration du collectif de porte paroles ? Cela reste incompréhensible et brouillon, et ceux qui divisent aujourd’hui s’en serviront contre nous.

« Vous la voyez, elle veut être hégémonique, hors de question de conclure à un accord avec le PCF ».

En restant sur cette position, nous nous affaiblissons. Et ce qui est sûr, c’est que nous ne pourrons gagner sans la LCR.

Malgré tout, je regrette aussi les positions prises par le Bureau Politique de la LCR, notamment après la réunion des collectifs du 10 septembre 2006. Il demande une clarification nécessaire notamment sur la question des rapports avec le PS au deuxième tour et en cas de victoire, ainsi que sur le futur projet de gouvernement.

Certes, nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais l’essentiel reste la base commune : charte antilibérale, texte ambition et stratégie.

La LCR doit comprendre que ce qui nous rassemble est plus fort que les orientations, stratégies et tactiques internes aux partis.

Si nous restons bloqués sur des analyses politiques differentes de la période, ou encore sur la stratégie a adopter pour parvenir à un regroupement et une refondation, nous oublionsl’essentiel : la dynamique et les aspirations populaires.

Cela pourrirait le débat pourtant nécessaire concernant les positions essentielles. Ne nous y trompons pas, des désaccords profonds existent :( rapports à l’institution, réformes ou révolution, quel type d’exercice du pouvoir)

Mais nous avons l’ambition de répondre à la majorité des concitoyens, nous ne nous adressons pas au sacro-saint militant. Alors, à eux d’exprimer leurs idées dans les cadres le permettant.

Alors le BP de la Ligue doit nous expliquer clairement :

1. S’il s’engage dans la dynamique unitaire pleinement tout en menant sa propre bataille d’idées

2. Quelles sont ses propositions alternatives, concernant les liens G.U et PS

3. Jusqu’où la ligue est elle prête à aller dans la dynamique unitaire et quelles sont les positions prises par le C I N l’excluant de facto de ce processus.

On ne peut pas nous demander des clarifications sur ces questions essentielles, (y compris au sein de mon organisation, on se pose ces questions légitimes), on ne peut même pas faire de compromis, si la LCR reste extérieure au processus mis en oeuvre.

Nous ne pouvons tolérer les accusations de manque de transparence, de débats tronqués, alors que nous ne cessons de vous faire des appels du pied pour que vous vous empariez du débat

Au BP de la Ligue, je dis, engagez-vous, battez-vous .pour que ça aille dans le sens de l’intérêt collectif des travailleurs car là est notre seule ambition !

Par ailleurs, au sein d’un gouvernement, rien ne vous empêche de soutenir la réforme quand elle est bonne, et de lui faire échec quand elle est mauvaise. N’oubliez pas que le repli identitaire n’est bon pour personne.

N’oubliez pas que l’unité est une exigence démocratique et populaire, ainsi qu’une responsabilité collective historique de la part d’une organisation telle que la vôtre, N’oubliez pas le 21 avril 2002,

Je voudrais dire à tous les militants de la PF3, PF4 de la LCR, nous sommes avec vous, nous vous soutenons dans votre démarche, et vous démontrerez,à la majorité de votre organisation, notamment lors de grandes décisions que nous prenons collectivement dans la perspectives d’une politique en rupture avec le libéralisme et le capitalisme, et que nous agirons dans l’intérêt des masses laborieuses. N’oubliez pas que les militants du PCF, écolos, paysans non encartés-ées, ne sont pas là par hasard.

De plus, j’aimerais mettre en garde contre une certaine illusion au sein de notre organisation :

Non, nous ne ferons pas bouger le PS ! S’il se donne comme candidate Ségo, nous comprendrons qu’alors, la sociale démocratie blairiste ne se tourne désormais plus vers les classes populaires.

Nous n’accepterons pas qu’au nom de l’unité, nous trahissions l’exigence d’une politique antilibérale et anticapitaliste. Car, je le répète, le libéralisme est antinomique avec les intérêts des classes populaires. Le PS perdra sur sa droite, le PCF gagnera sur sa gauche.

Et si nous soutenons le gouvernement PS, non pas gouvernons avec lui, j’exige que nous soutenions la réforme quand elle va pour l’augmentation des salaires, et que nous nous opposions quand il s’agira de l’exonération fiscale des entreprises du CAC 40, par exemple

Nous devons aussi nous adresser au militants communistes, à nos reseaux, contacts, pour que ceux-ci prennent conscience de l’enjeux et nous rejoingnent dans la bataille unitaire.

Nous avons besoins de toute les forces, de toute l’experience.
Aucun ne doit se sentir inutile. Tous doivent avoir leur mot a dire. Car, le PCF est une force d’attraction non négligeable.

Nous, militants communistes devons nous adresser a nos peres, mères, fils, filles collègues de travail, amis, camarades de classes pour les convaincre de rejoindre la dynamique. Et bien sûr, s’adresser au plus grand nombre.
Nous gagnerons beaucoup de nouveaux camarades sur les bases de l’unité et de nos perspectives politiques. C’est une nécessité absolue.

Dans nos textes du dernier congrè, notamment sur la stratégie partie 4 intitulée : notre ambition paragraphe " processus politique" (arcticle 9), il est écrit :

La condition d’un tel rassemblement (antililbéral, ndr) découlera nécessairement d’un processus populaire qui s"enracine dans les mouvements sociaux et citoyens. Le rôle décideur doit revenir au mouvement populaire. Aucun parti ne peut prétendre rassembler la gauche autour de lui ou de son projet , en appelant ensuite les citoyens a le soutenir.

Alors je souhaite :

Une plus forte représentativité des collectifs locaux au CNI. Le PCF et ses militants doivent l’exiger !

Une plus grande attention aux non encartés pour préserver notre démarche unitaire des querelles intestines des organisations participant à ce processus

Une position ferme sur un possible gouvernement partidaire avec le PS. ( hors de question)

4) Une clarification de la part des dirigeants communistes chaque fois qu’ils

prendrons position sur la dynamique unitaire (sous forme de lettre type) pour qu’ils nous expliquent ce que le parti décide et comment ils interviennent au CNI

Candidatures unitaires....

Notre ambition est de rassembler la gauche, certes, mais notre objectif est-il d’être hégémonique ?

Pensons-nous réellement que notre positionnement en faveur de la candidature Buffet est bon ? Le candidat de l’unité ne devrait-il pas symboliquement être une personne hors organisation ? Ne sclérosons nous pas le débat (sur une personne affiliée à une organisation politique ou syndical) ?

Bien sûr, M.G ferait une bonne candidate, mais Besancenot, Bové, Bavay, Autain, Braouzec aussi...

Alors sortons de ce piège et choisissons un candidat hors parti... Un candidat qui ait une légitimité dans le mouvement et dans la dynamique.

Je pense que tous les communistes doivent rejoindre la dynamique unitaire, permettre l’expression de la diversité, garantir le bon déroulement de ce processus, et créer les conditions d’une franche bataille dans l’unité.

Je pense que tous les communistes doivent se faire entendre, lors de nos assemblées, sections, cellules sur ces bases.

Boudjema Chettouh Ben Yenneck PCF 19ieme
Boudjema_4@hotmail.com 0140351886

En conclusion :

« En 2005, à la fin des meetings pour le non, je disais souvent : fermez les yeux, imaginez la tête des partisans du oui si le non l’emporte.

Ce que j’ai envie de vous dire aujourd’hui : fermez les yeux ! Imaginez ce qui pourrait se déclencher dans ce pays si, avec la gauche populaire, vous créiez encore la surprise.

Alors allons-y ! Nous sommes toutes et tous ici en campagne.

Allons transformer nos colères, nos luttes et nos espoirs en une vraie politique de changement !

Oui, nous allons gagner ! »

Marie-George Buffet

Messages

  • Bien essayé ! mais...

    Gardons les yeux ouverts, le combat n’est pas que politique, les CRS sont prêts et nous ?

    On peut perdre la présidentielle mais on doit gagner les législatives (ce que je ne pardonne pas à Jospin, et qu’il a la responsabilité morale de ce que défait la droite).

    Roger

  • Trois remarques :

    1) je préfère le terme anticapitaliste à antilibéral, trop vague pour moi ; anticapitaliste voulant dire que nous attaquons réellement les concentrations d’argent, malsaines dans leur logique pyramidale dans le temps et dans l’espace, comme les délocalisations ; cruellement injustes parce que les travailleurs ne reçoivent pas ce qui leur est dû et ce qui correspond à leurs besoins ;

    2) l’expression de "seconds couteaux" ne me dérange pas ; la démocratie elle-même fait de nous tous des seconds couteaux ;

    3) mais nous sommes lucides et viendra le moment opportun d’avancer un premier couteau ; mathématiquement et moralement nous le devons aux votants du NON au TCE ; quand, où, comment, continuons de discuter, mais il ne faudra pas louper cette occasion unique ; ce serait grave pour près de 50% d’attentes et la future démocratie. Monique renouard.

    • Le PC a beaucoup plus à gagner en appelant à résister aux forces libérales qu’en essayant à nouveau de composer avec elles. Le PS ne prône rien d’autre que l’établissement d’une Europe du type de celle voulue par Blair. Celui-ci a fait privatiser tout le secteur de l’enseignement. Outre-Manche, les emplois sont certes plus nombreux mais ils sont précaires. On n’hésite pas à délocaliser un grand nombre de secteurs.
      Enfin, le gouvernement travailliste a soutenu la politique belliciste des Etats-unis en Irak et prépare la contruction de nouvelles centrales nucléaires.

      En France, il y eut de grandes vagues de privatisations. Il y eut le relancement de la machinerie nucléaire. Est-ce bien ce la que nous souhaitons ? A trop vouloir gagner, on finit par perdre. Il est temps d’essayer d’arrêter cela.

      On peut compter que le PS fera entre 20 et 25 %, le Front national plutôt 18 % et la formation alternative à gauche entre 10 et 15%. C’est largement suffisant pour pouvoir peser véritablement. On a là une occasion historique et inespérée ! Il n’ y a pas à avoir peur pour le PS au second tour car de toutes manières le report des voix se fera automatiquement par voie de réflexe. Cela ne signifie pas que les électeurs de gauche donneront quitus au PS, cela signifiera simplement qu’ils préfèreront ne pas voir la droite gouverner, elle qui va chercher son modèle de société non pas en Angleterre mais Outre-Atlantique.

    • Suite au NON au TCE, il faut une gauche anticapitaliste qui aille au deuxième tour ; si on ne veut plus du PS du OUI, on ne veut plus du PS du OUI. Tout pour un premier tour qui fasse émerger cette gauche.

      Le PC qui, par sa position, est incontournable, doit trouver le comportement idoine dans cette gauche. Peut-être se débarrassera-t-il de vieux réflexes comme "c’est nous qui discutons, qui déciderons, etc." ? Ce qui lui rapporterait immanquablement peu de voix.

      Entre la première attitude qui consistait à s’allier avec la direction du PS du OUI, et la seconde à huis clos, peut-être y a-t-il de la place pour une voie nouvelle.

  • QUELLE HEURE EST-IL ?

    C’est ce qu’on peut se demander quand on lit les interventions, qui, toutes ou presque, tentent d’empêcher les communistes de réfléchir, d’analyser la situation sérieusement, individuellement et dans leurs organisations de base, et de débattre entre eux, avant de se déterminer lors de la Conférence nationale.

    Personnellement, j’ai des convictions, un idéal, et des idées sur la stratégie, le programme, et les candidats, mais je revendique qu’on cesse de (me) faire pression pour pouvoir participer aux temps démocratiques prévus par mon parti.

    Qu’on dise que le moment fatidique approche et on aura raison. Mais nous sommes actuellement dans le temps du débat. Il n’est qu’à lire L’HUMA en ce moment pour voir les contributions diverses qui sont proposées aux militants.
    Pourquoi le communiste n’aurait-il pas droit à la même démocratie que les autres dans les autres partis ?
    Bien au contraire, il lui en faut plus : les décisions qu’il doit prendre sont éminemment importantes pour l’avenir du pays.

    NOSE DE CHAMPAGNE

    • c’est sur qu’à en viron 3% l’avenir du pays va être changé.................

    • Pas comme certains qui font 88%. C´est sûr, eux, ils vous "changent" la vie.

    • S’il y en a un que je ne peux pas supporter c’est bien Besancenot :

      1/ La LCR n’a pas signé l’appel et le présente !

      Faudrait pas déconner non plus...En plus niveau programme à part partivciper aux grosses tetes c’est que dale et en ce moment il a 140 signatures et va à la peche à l’UMP !

      2/ Bavay : sympa mais frnahcment non...

      3/ Clémentine : très beaux yeux...mais aura du mal à séduite au delà des bobos du 17-18-19-20me arrondissements de PAris

      4/ Salesse : n’est pas connu....

      5/ Bové : trop bc trop OGM....mais bon le plus sérieux après Marie George...

      6/Braouzec : pas assez connu non plus....beaucoup trop perso...

      De toute façon il y a une majorité de communistes dans les collectifs....Doncça sera MGB...
      Franchement ça ne peut pas et ça ne sera pas autrement.....

    • D’accord avec toi MGB doit être candidate pour le PCF mais en aucune manière pour le collectif unitaire,
      je rappelle juste aux stals que dans collectif unitaire il y a le mot unitaire et que le PCF à moins de 3% ne peut prétendre rassembler à lui tout seul la gauche unitaire. Quand on veut être unitaire on ne fait pas le contraire de ce que l’on professe publiquement, comme à Bordeaux, mais avoir des élus c’est leur seul but politique, l’appareil du Parti, d’abord (enfin ce qu’il en reste), pour les idées c’est pour les militants de base. La solution est dans le programme et son respect dans la pratique pas dans le casting car si c’est le cas c’est Besancenot ou éventuellement Bové les plus connus...........

    • Les "communistes" ont les mèmes droit sur ce site !! Alors pour Nose de Champagne sue j’aime lire : ne vous (te) positionnez pas en position de victime comme d’autres le font pour d’autres sujets.
      Merci.
      Roger

    • MERCI ROGER...

      Je ne me pose pas en victime mais en défenseur de principes auxquels je tiens.
      Cela dit, je suis d’accord avec toi.
      Bon courage.

      NOSE

    • pfff..NOSE ! Comment veux tu être prise au sérieux une seconde quand tu écris des conneries pareilles ici entre guillemets :
      "Pourquoi le communiste n’aurait-il pas droit à la même démocratie que les autres dans les autres partis ?
      Bien au contraire, il lui en faut plus : les décisions qu’il doit prendre sont éminemment importantes pour l’avenir du pays."

      Le pire, c’est que le fait que les communistes, parcequ’ils sont communistes doivent être "plus égaux que les autres" dans la démocratie ne dérange même pas un instant le cours de ta pensée ! ...

      ...à quand des militants PC qui arrêtent de se dire les victimes tout en appuyant sur tous les boutons pour arriver à leurs fins ? Vous nous emmerdez avec votre "parti pris" !
      (lecture psychanalytique) surtout à 3% comme le fait remarquer un commentaire....et vous vous mettez en situation de regrets éternels...bon allez, tout le monde peut se tromper, mais il va falloir montrer que ça bouge dans les têtes et dans les comportements, c’est le moment !

      Bien à toi.

      Calixte EUROPE

    • Cher cal. europe ,
      a- Nose n’est pas une jeune fille ni une vieille dame , c’est un monsieur .b- tu devrais prendre de la graine de ce que tu ecrits ,
      ""...bon allez, tout le monde peut se tromper, mais il va falloir montrer que ça bouge dans les têtes et dans les comportements, c’est le moment !""
      tu devrais le copier cent fois et en faire ton credo , ça nous changerait un peu !claude de Toulouse .