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PCF : notre Parti a commencé à construire un nouveau "projet" sans nous.

Publie le vendredi 25 septembre 2009 par Open-Publishing
8 commentaires

Vous n’étiez pas au courant ? Et bien moi non plus.

Voici ce qui se trame et comme pour " l’altercapitalisme" il y a quelques jours, je tombe dessus non pas parce que mon secrétaire de section nous en a parlé nous l’a annoncé, non par HASARD ! voilà.

Camarades, ; j’en ai assez , de toutes ces conneries.

Je quitte le Parti que je n’appelerais plus jamais communiste, auquel j’ai appartenu des années et des années mais je ne vous quitte pas vous.

Un (vieux) militant du Sud Ouest


Mis en ligne : 23 septembre

Le PCF a appelé lors de la Fête de l’Humanité à la relance d’un « immense débat d’idées à gauche » sur le projet qui doit constituer l’alternative à la politique de Nicolas Sarkozy. Pourquoi ?

Pierre Laurent : Parce qu’il est urgent de sortir la gauche de l’enlisement et de rompre avec le spectacle désolant dans lesquels certains font tout pour l’enfermer. La gauche n’a ni besoin du Modem, ni de primaires pour 2012, encore moins de combats de chefs pour relever la tête, elle a besoin d’un projet clair et mobilisateur qui, à l’inverse de la politique de Nicolas Sarkozy, apporte des réponses aux urgences populaires et à la crise.

Les forces humaines et militantes, les idées, les énergies existent à gauche pour faire émerger ce projet. Encore faut-il les mobiliser, organiser leur travail commun, et non pas passer son temps à les désespérer.

Comment comptez-vous concrétiser cet appel ?

Le site des ateliers : www.lesateliersdelagauche.fr

Pierre Laurent : Nous proposons d’ouvrir partout des ateliers du projet.

Nous proposons à nos partenaires du Front de gauche de les co-organiser, avec pour objectif de construire sur des plateformes partagées un front encore élargi qui puisse porter dans les mobilisations sociales, dans les prochaines élections régionales, et demain au niveau du pays tout entier une politique apte à contrer les logiques libérales. Nous proposons d’ouvrir toutes grandes les portes de ces ateliers aux acteurs du mouvement social, aux syndicalistes, aux responsables associatifs, aux intellectuels de toutes disciplines, qui , comme nous, cherchent l’issue. Nous proposons d’inviter l’ensemble des forces de gauche et écologistes à cette confrontation de projets. Et on verra qui veut rassembler sur des choix aptes à construire de réelles majorités alternatives.

Où et quand auront lieu ces ateliers ?

Pierre Laurent : Nous voulons les démultiplier dans toute la France. Nous tiendrons une dizaine d’ateliers de dimension nationale au mois d’octobre (voir ci-dessous). Dès la fin octobre, nous tirerons un premier bilan d’étape national de ce travail. Le 24 octobre, lors de notre Conseil national, nous rendrons également publique notre offre politique nationale pour les élections régionales.

PS : Première rencontre le 10 octobre à MArseille

http://www.pcf.fr/spip.php?article3890

Messages

  • Bien désolée pour toi, mais vous pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenus nom de nom ! Moi je ne peux pas parler je n’ai passé que 2 ans au PCF je n’ai pas l’attachement "familial" que bcp y ont etc. Mais je crois que si j’étais dans le cas d’un militant-e- "historique" écœuré, je ne partirai pas sans avoir tenté de placer quelques coups de pieds eu cul et sans avoir tenté la scission.

    Ils vous prendront tout (pour l’apporter à la corbeille du "parti démocrate français" constitué avec l’aile gauche du PS l’aile droit du PG et l’aile droite du PCF - majoritaire - si vous ne faites rien (c’est comem ça à chaque fois) : immeuble,s archives, argent... Attention....

  • Camarades , le combat révolutionnaire ne se décide pas place du Colonel fabien mais dans les cellules et les sections du PCF-NPA-LO-POI-PG et autres révolutionnaires . Tout bouge, tout change aujourd’hui avec cette crise mondiale du capital et de ses valets . Nous sommes à l’offensive dans de larges secteurs de la population touchée par la crise ou en passe de l’être . Les dirigeants "rament" dans les réunions de militants pour essayer de convaincre sur les choix stratégiques d’alliance électorale . Le scepticisme gagne quant à l’alliance PCF-PS et les résultats électoraux du PS en déclin aident aussi à la prise de conscience d’une alliance révolue qui a fait tant de mal au peuple depuis 1983 avec la rigueur Mitterrandienne.

    Il faut poursuivre le combat chaque jour au corps à corps avec chaque militant ou adhérent . L’abstention massive prouve qu’il n’y a plus que les citoyens les plus politisés (20% environ) qui vont voter . Suivant les communes,les citoyens UMP,PS,Ecolo,PCF,Modem et autres NPA-Pirates-FN se déplacent sur ordre des chefs-Maires pour garder un siège électoral avec ce scrutin-bidon à deux tours.La crise des institutions de la 5ème république sur le terrain est patente .Seuls les médias essayent par les ondes et les images de faire semblant que ça tient encore ...Tout est branlant,en déséquilibre, et les cris médiatiques de sarko contre les banquiers s’envolent comme la poussière du sahara . Même Khadafi jette les statuts de l’ONU à la poubelle de l’histoire et il n’a pas tort .

    Alors soyons à l’offensive partout pour mettre en l’air le système capitaliste, nous construirons autre chose de plus humain que cette socièté d’exploiteurs et le peuple y participera avec tout son dynamisme et sa créativité ....Surtout évitons les "apparatchiks" qui ont fait tant de mal au peuple russe et à d’autres pays de l’est européen et qui se sont recyclés dans le capitalisme sauvage entraînant la misère dans leur sillage d’anciens pseudo-révolutionnaires comme Gorbatchev etc .....

    Vive la révolution communiste...La vraie celle des Communards de 1871 .

    Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • Bernard,

      Il faudrait enfin passer aux traveaux pratiques, le PCf n’arrive pas à se réformer, il est tenu par une caste avec de grands troupeaux de suivistes.

      Le scénario à la Refondation Communiste ne s’est même pas passé , et pourtant celui-ci se fit, non pas à minuit moins le quart mais passé le petit matin, trop tard, d’où d’extrêmes difficultés.

      Même (pour le PCF) les scénarios possibles de remplacement de la direction nomenclaturisée à coeur, ne sont pas simples, car dans l’opposition il y a également des bantoustans tenus par des nomenclaturistes qui sont au delà de leurs gestions et de leurs natures (les faits centraux qui importent à 80%) sur des positions hasardeuses et peu communistes (Gérin, etc).

      par contre, il existe des milliers de communistes militants, jeunes et moins jeunes, dans le parti ou sur ses bordures, prêts à la bataille. Sans compter des partis de révolutionnaires existants en dehors.

      Là le parti va vers une énième compromission, vers un énième abandon, dont les symboles (symboles seulement car c’est beaucoup plus grave que cela) sont de pieuter dans les mêmes lits que le PS, le MODEM and co dans les collectivités au travers de combinaisons diverses et variées mais qui sont soumission à des groupes.

      Un symbole car le parti a quitté les rangs de ceux qui se battaient de toujours pour le pouvoir des travailleurs et l’émancipation par eux mêmes des travailleurs (donc démocratie des travailleurs dans ses organes de lutte, se battre pour ça), pas au travers de discours fumeux sur le communisme ou l’autogestion, d’autant plus hardis qu’ils sont dans les brumes lointaines du futur.

      Une coordination rassemblant les révolutionnaires, centrée non pas sur un électoralisme béa (élisez nous, nous ferons le reste... qui se termine toujours comme on sait), mais sur le travail réel d’aide, au milieu des travailleurs à la réorganisation du mouvement d’émancipation des travailleurs, en traitant la question syndicale en communistes (unité, démocratie, vigueur face au patronat, organes dépassant les divisions de claques nomenclaturistes ) qui se battent pour le pouvoir des travailleurs , réellement, et non en attendant le décret de loi qui tombe et n’ai jamais tombé d’en haut.

      le communisme c’est d’abord un mouvement qui travaille à l’émancipation de sa classe, les travailleurs, afin que cette dernière ait le pouvoir. Pas des élus au mieux ventriloques de la classe ouvrière (j’entends classe ouvrière au sens moderne du terme, mandelien ), non, mais une classe qui élit les dirigeants d’entreprises, les contrôle, se coordonne pour peser (comme classe majoritaire) sur les orientations de la société entière (comment faire des transitions par exemple en respectant les hommes et se passant de secteurs entiers qui ne vivent que par les tares du capitalisme, ses travers, ou bien réorienter l’économie vers la protection de l’environement).

      Mais ce mouvement plonge ses racines et sa vie dans les batailles comme ce vendredi à Sophia Antipolis avec les travailleurs de Wipro, Schneider, TI, HP, Alcatel, etc qui ont fait un pique nique à 500 le midi au centre de la technopole.

      Ce mouvement qui s’appuie sur le contact de lutte entre les deux classes doit gagner des batailles de résistances mais en même temps porter en son sein sa transcroissance en mouvement de remise en cause du capitalisme et de bélier démocratique dans l’entreprise afin de changer qui décide.

      Là je vois bien qu’aucun parti n’a de propositions réelles et concrètes pour fédérer et aider à l’organisation de la résistance et de la contre-offensive, à part des charabias novlangue tenus par des élus dont certains en veste alpaga disant au combien, que Estrosi l’est pas gentil de donner de l’argent aux licencieurs..
      On tourne les militants vers un grand écart (la résistance = démerdez-vous) entre des batailles spontanées, menées par des syndicats de base, et des combinaisons de comptes rendus de débats fumeux, plein de postures grotesques sur nos bons élus qui ont défendu qui que quoi, plom plom...

      Un peu comme sur PACA où la région a fait des avancées positives sur le rail, mais dont le bilan est tellement étiré sur ce sujet précis (corps et coeur de bataille du PCF pour justifier l’alliance avec les tontons du PS marseillais and co, alpaga, tout ça tout ça) qu’avec les kilomètres de salive sur le sujet, convertis en rails, on pourrait faire un aller-retour en train jusqu’à l’étoile la plus proche...

      Grotesque, traitement jivaro de la politique essayant de la rabattre méthodiquement à sa vision racornie du tout électoral, dont la bourgeoisie en digère les mandants avec une vivacité métronome.

      Donc le rôle d’un parti révolutionnaire c’est effectivement de déployer son activité vers le mouvement populaire, de l’aider à construire sa force et ses propres règles démocratiques, sa propre légalité, etc

      Dans les batailles du concret c’est bein sur la solidarité ... mais pas que...

      Le rôle d’un parti ce n’est pas seulement apporter sa solidarité (c’est bien quoique des fois on ne voit plus trop les militants des partis, mais...) , ni se pointer avec de belles écharpes tricolores pour un petit speach bien senti mais qui renvoie à combien nos élus se décarcassent ...

      Le rôle d’un parti est bien de développer au maximum la résistance populaire, mais également travailler à une organisation unitaire et démocratique de celle-ci, énergique et préparant méthodiquement une offensive prolongée , dont chaque phase doit permettre de préparer la suivant avec un niveau supérieur organisationnel, démocratique, unitaire, large...

      Un parti révolutionnaire se distingue en cela des partis qui restent dans le champ de la démocratie restreinte, tenus en laisse par l’état et la bourgeoisie.

      Le centre de gravité d’un parti révolutionnaire n’est pas qu’il ait les yeux tournés vers la ligne bleue des 50% des voix (qu’il a franchi en alliance un certain nombre de fois pour faire le boulot de la bourgeoisie...), mais qu’il soit concentré sur le développement de l’organisation populaire de masse (qui n’est pas le parti ni soumise ou manipulée par le parti) comme alternative de fond à cette société sinon on se fout de notre gueule quand on parle de communisme ou d’autogestion mais qu’on passe son temps à manœuvrer pour éviter ce qui pourrait donner puissance à un mouvement populaire.

      Il nous manque ce parti, le NPA, dont je suis depuis le début d’année, fait cela, mais de façon squelettique sans trop de forces (la plus belle fille du monde...) , comme les camarades de LO le font à leur façon, et d’autres groupes aussi.

      Dans cette affaire il nous manque les quelques milliers de militants réellement communistes qui existent encore dans le PCF (le reste....). On les voit dans des batailles mais ils n’ont pas l’outil politique pour trouver, par exemple, des solutions à la division syndicale et au nomenclaturisme qui y règne, un des terrains centraux de la résistance, mais aux moments décisifs où il faut enclencher la vitesse supérieure ils n’y arrivent plus, corsetés qu’ils sont par un parti qui a quitté les rangs marxistes..

      Le centre de l’affaire et des solutions politiques dans notre société se situe dans les combats d’une classe contre une autre, les affaires électorales là dedans ne sont qu’un des outils utiles de cette bataille, du moment que le main et l’esprit contrôle l’outil, un outil subalterne.

      La solution politique à des luttes, ce n’est pas l’assemblage d’un front populaire de partis, ou un parti seulement, qui arrive en trombe aux élections, mais bien quand le mouvement social prend une telle dimension, par son organisation et sa puissance, sa démocratie et sa fermeté, qu’il devient la solution politique, l’alternative politique.

      Dit ainsi beaucoup seraient d’accord, oui bien bon, oK, mais pourquoi ne pas travailler consciemment à cela ?

      La question des prochaines élections n’est donc qu’un révélateur cruel sur le PCF, servir de paillasson au PS parce que sa nomenclatura n’a pas d’autres solutions matérielles de survie (au détriment des militants) et parce que sa ligne politique est incapable de penser autrement la politique, de revenir aux fondamentaux qui fit ici ou ailleurs, dans l’histoire, la puissance des conquêtes sociales.

      Mais tu l’as bien compris, la ligne maginot qui nous sépare du PS c’est d’abord une ligne maginot avec la gestion bourgeoise, une conception du monde.

      Nous sommes nous pour un autre type de démocratie qui ne soit pas contingenté dans des rives très étroites et manipulatoires, mais une démocratie qui permette aux travailleurs de diriger leurs entreprises, et par le biais de leur coordination la société.

      C’est donc que nous sommes pour franchir une étape décisive à une bataille qui plonge ses racines loin dans l’histoire et s’attache à libérer de toutes exploitations et oppressions l’humanité. Là où le PS et l’appareil du PCF essayent d’en figer les lignes au service de nomenclaturas (vainement car c’est la bourgeoisie qui décide) nous sommes pour que l’océan prenne sa juste place.

      Pour arriver à cela, ça passe par l’organisation au plus près des résistances, l’aide d’un parti qui analyse les difficultés d’organisation des masses et de progression de celles-ci, etc.

      Pas de dire des conneries comme il y a d’un côté le syndicalisme et de l’autre la politique, en restant bras ballants sans orientation par rapport à l’indiscipline des directions confédérales vis à vis des militants syndicaux.

      c’est un des aspects de l’utilité d’un parti qui travaille non pas pour avoir lui le pouvoir, mais pour que les travailleurs l’aient.

      Il faudrait arrêter un peu de crier en silence.

      Mes mots sont durs et mal cousus, mais qu’attendent les militants communistes ?
      Ils écoutent pousser leurs cheveux ?

    • Ton analyse toujours très interêssante me fait dire que le mouvement social actuel peut encore se développer très rapidement et mettre en difficulté tous les apparatchiks des partis de gauche et du syndicalisme . Les militants communistes du PCF-NPA-LO and co peuvent s’unir dans l’action et faire exploser le système cadenassé par les directions .

      Le système électoral de la 5ème n’est pas la solution pour abattre le pouvoir capitaliste et ses sbires, beaucoup de camarades commencent à le comprendre après moult échecs . Pourtant les apparatchiks essayent de nous enfumer avec ces campagnes à répétition en nous rappelant la victoire du NON au référendum dont personne n’a tenu compte .La victoire électorale est un leurre pour occuper l’esprit des militants et justifier leurs activités sur le terrain . Le débat sur les régionales démontre la difficulté des apparatchiks à faire passer le message d’union de la vraie gauche avec la gauche bourgeoise avec comme étendard mobilisateur "le projet",comme s’il n’existait pas déjà depuis belle lurette ,peaufiné à chaque congrès.

      Pour ma part je continue ma bataille pour rompre avec la social-démocratie partisane du capitalisme . Il ne faut surtout pas renoncer en ces temps gravissimes de l’explosion du système .

      Nos élus à Aubagne nous proposent de discuter sur la mise en action du programme municipal en se gargarisant des transports publics gratuit alors qu’ils augmentent les impôts locaux ... Alors que je pense que c’est le capitalisme dans toutes ses expressions économico-social qu’il faut abattre aujourd’hui au plus près du terrain en organisant les chômeurs,les jeunes etc ...pour promouvoir une économie diffèrente et autogestionnaire comme cela se fait en Argentine . Mettre au pilori l’Euro au profit d’un nouvel argent local , créer notre propre banque et nos proprres circuits de production et d’échanges ...Mais cela exige une remise en cause de nos habitudes façonnées par la bourgeoisie ...

      Le Projet doit être celui-ci et non pas faire la courte échelle à Vauzelle en PACA . Les finances locales,départementales et régionales ne sont pas au service du peuple mais plutôt pour enrichir le système capitaliste ."Point d’appui de la classe ouvrière" , a dit en son temps maurice Thorez,les collectivités territoriales ne sont plus que la vache à lait du système bourgeois ...

      nous devons donc détruire tout ça le plus vite possible ...

      bernard SARTON,section d’Aubagne