PETITION POUR APPLIQUER L’ACTUELLE LOI DE MEMOIRE HISTORIQUE

PETITION POUR APPLIQUER L’ACTUELLE LOI DE MEMOIRE HISTORIQUE

(La Puebla de Montalbán, Espagne)

Le 28 décembre 2008 entre en vigueur la loi connue sous le nom de Loi de Mémoire Historique, loi promue par le PSOE.

Cette loi contient dans son article 15 les outils nécessaires pour retirer les monuments fascistes qui existent encore dans beaucoup de nos villes.

Dans La Puebla de Montalbán, il existe l’un de ces monuments insultants, une énorme croix, couronnée d’un emblème phalangiste qui encore aujourd’hui n’a pas été retiré par les gouvernants locaux. En outre, il est exposé à la vue de tous, car il n’est pas placé dans un lieu privé, mais sur la promenade la plus passante de la localité , appelée « Santo y Soledad » ; ce n’est pas non plus un monument discret car sa dimension attire l’attention.
Est-ce là l’image que nous voulons donner ?
Sommes-nous une ville qui maintient publiquement des souvenirs antidémocratiques ?

Cette semaine ont été retirés les honneurs à Franco à la Mairie de Madrid. Puisque pendant ce temps ni l’idéologie (présumée socialiste), ni la légalité (leur parti propose et promeut la Loi de Mémoire Historique), ni le sentimentalisme (beaucoup de victimes sont tombées sous la barbarie de ces symboles, même des membres de leur parti), du gouvernement de la Puebla de Montalbán ne les a pas poussés à éliminer un symbole ouvertement contraire à la liberté et puisqu’ils le maintiennent malgré le temps passé, ils devraient profiter de la conjoncture de l’acte célébré à Madrid et de la Loi de Mémoire Historique, pour réaliser un modeste acte de justice et appliquer leurs propres lois.

Depuis le Mouvement Libertaire Pueblada nous pressons le gouvernement de la Puebla de Montalbán d’agir sans délai pour appliquer la Loi de Mémoire Historique en faisant disparaître pour toujours de la promenade du « Santo y Soledad » la croix mentionnée.

Nous poursuivrons notre engagement en dénonçant la négligence et l’abandon que professent bon nombre de nos politiciens, après avoir terminé de collecter nos voix.