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POUR LA FRANCE ENTREPRISE / un livre de base !
Publie le vendredi 4 janvier 2008 par Open-Publishing2 commentaires
Les "sales cons" en entreprise :
un casse-tête à résoudre d’urgence ! Lire
Sommaire
A quoi les reconnaît-on ? Qui sont-ils vraiment ? Calculer leur coût pour l’entreprise Que faire d’eux ? Un cas particulier... Chat avec Hervé Laroche
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S’il y a eu un coup de tonnerre cette année dans les publications de management, c’était bien celui d’"Objectif zéro-sale-con", de Robert Sutton. Son constat : ces personnalités nuisibles ne sont pas qu’une simple gêne au travail, elles grèvent véritablement la performance globale de l’entreprise. Se basant sur de récentes - et très sérieuses - recherches en management et en psychologie, il démontre comment les managers peuvent et doivent faire place nette dans leur entreprise.
Mais avant toute chose, Hervé Laroche, professeur de management à l’ESCP-EAP et préfacier de l’édition française, offre cette nécessaire mise en garde : "Si un respecté professeur de Stanford écrit sur les "sales cons", c’est que seul un vocabulaire direct permet de faire voir une réalité que les entreprises actuelles négligent plus ou moins délibérément." Nous voilà prévenus !Réalisé par Flore Fauconnier, JDN Management 03/07/2007
Messages
1. POUR LA FRANCE ENTREPRISE / un livre de base ! , 4 janvier 2008, 11:35
Cas particulier : il est au pouvoir... (la suite) marie 75
utile pour tous !!!!! et surtout pour nos chers sinistres !
Et si ledit "sale con" est son propre chef ? Le grand patron ? Face à cette situation plus que délicate, Hervé Laroche voit quatre attitudes à adopter.
La première : si l’on peut, quitter l’entreprise.
La deuxième : s’isoler psychologiquement pour ne pas subir les attaques. "On peut s’aider de techniques zen, comme celle de la ’descente du rapide’ : ne pas lutter contre le courant - sous peine d’empirer la situation -, garder les pieds en avant et se protéger."
"La résistance peut être muette et efficace"
La troisième : exercer de petites représailles. Robert Sutton illustre cette possibilité par l’initiative d’une assistante qui, excédée que son patron se serve dans sa réserve de biscuits, a un jour "piégé" ses petits gâteaux. Un long passage aux petits coins le dissuada pour longtemps de recommencer… Au-delà de l’anecdote, Hervé Laroche insiste sur l’importance psychologique de "marquer un point". "Dans les situations difficiles, il est très important d’avoir le sentiment de garder un peu le contrôle sur ce qui nous arrive", ajoute-t-il.
Dernière solution : organiser une résistance collective. "la résistance peut d’ailleurs être muette et efficace, remarque-t-il. Mais plus largement, ce qu’il faut retenir, c’est qu’à plusieurs on est plus fort qu’un seul, même si c’est lui qui a le pouvoir."
1. POUR LA FRANCE ENTREPRISE / un livre de base ! , 4 janvier 2008, 11:51
s "sales cons" en entreprise : un casse-tête à résoudre d’urgence
Les "sales cons" en entreprise : un casse-tête à résoudre d’urgence
A quoi les reconnaît-on ? Qui sont-ils vraiment ? Calculer leur coût pour l’entreprise Que faire d’eux ? Un cas particulier... Chat avec Hervé Laroche
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Suivante (marie75)
Hervé Laroche, professeur de management et stratégie à l’ESCP-EAP © JDN / Agathe Azzis
Y a-t-il des "sales cons" célèbres ? Des métiers propices à leur épanouissement ? Comment contenir celui qui est en soi ? Hervé Laroche, professeur de management et stratégie à l’ESCP-EAP et préfacier de l’édition française d’Objectif Zéro-sale-con, a répondu aux questions des lecteurs de JDN Management et expliqué comment créer un environnement de travail civilisé, garanti "zéro-sale-con".
Notre Pdt en serait-il ???? Question en l’air bien sûr ....
Comment définissez-vous un "sale con" ? Comment distinguer un sale con chronique de quelqu’un qui est simplement de mauvaise humeur ?
Un "sale con" se reconnaît aux effets qu’il produit sur autrui : on se sent méprisé, humilié, agressé, ou au moins pas reconnu... Et celui qui produit cet effet souvent, de manière répétée, est un sale con "certifié". Sinon, bien sûr, ça arrive à tout le monde de mal se comporter.
A quels comportements quotidiens les reconnaît-on ?
Ils manquent de considération pour les autres, ne les écoutent pas, se montrent péremptoires, agressifs, intolérants, ne sont pas ouverts aux idées et suggestions, imposent leurs avis, les expriment comme des évidences, méprisent les objections... et puis éventuellement pire : ils profèrent des remarques agressives, des insultes, des allusions déplacées...
En quoi sont-ils nocifs pour l’entreprise ?
Ils engendrent des coûts cachés, sous forme de démotivation, retrait, voire absentéisme ou maladie pour les employés. Mais également des effets collectifs : manque de coopération entre les individus, manque de créativité, etc. Et encore : temps perdu à réparer leurs dégâts et éventuellement leurs erreurs.
(...)
"Reconnaître la dimension collective de la performance est un bon moyen de limiter les dégâts"
Quelles mesures peuvent prendre les entreprises ?
Tout d’abord ne pas en recruter ! (Ils ont voté !!!! ndlr)
Ensuite les décourager de rester en montrant que leurs comportements ne seront pas récompensés, même si par ailleurs ils sont performants (sur des critères strictement managériaux). Enfin, si on en a déjà, éviter qu’ils ne se reproduisent : les "sales cons" ont tendance à recruter d’autres sales cons... (on a vu ndlr)
Si quelqu’un se comporte mal avec les autres, il a toutes les chances de transformer ses victimes en "sales cons" comme lui. Eradiquer ces comportements nuisibles est donc urgent ! Comment traiter le problème… au plus vite ?
Oui vous avez raison. C’est contagieux. Il faut donc apporter un soutien à la victime pour qu’elle ne soit pas tentée de rejoindre les "sales cons". Ou mettre en place une résistance collective.
Comment, lors d’un recrutement, détecter quelqu’un dont le comportement risque d’être nuisible une fois embauché ?
Le "sale con" inefficace est facile à écarter. Ce qui est difficile, c’est le sale con avec un beau CV. Une manière de faire est de se demander si les signes de performance et de compétence ne peuvent pas cacher aussi des signes négatifs révélant un sale con.
Une bonne manière de favoriser cela est de soumettre le candidat à plusieurs jugements, plusieurs entretiens (merci la presse étrangère ndlr) et d’en discuter ensuite librement.