Accueil > PRESIDENTIELLE EN IRAN : MOUVEMENT "ANTI AHMADINEJAD" et DEFENSE (…)
PRESIDENTIELLE EN IRAN : MOUVEMENT "ANTI AHMADINEJAD" et DEFENSE PRO-LIBERALE ?
Publie le jeudi 4 juin 2009 par Open-Publishing1 commentaire

L’un est caricaturé à plaisir dès qu’il ouvre la bouche, dans les médias occidentaux comme un abruti un bouffon un dictateur sanguinaire, comme à une époque, Castro ou encore aujourd’hui, Chavez. C’est Ahmadinejad.
L’autre , Moussavi, présenté comme un "réformateur", "moderne" , "modéré" (rappelez vous Khatamy et sa politique désastreuse pour le pays) est le chouchou des médias occidentaux, et serait "plébiscité" par les jeunes.
Mais de quelle jeunesse par le t on ici ? De la jeunesse dorée de Téhéran qui fait des "parties" dans les appartements gigantesques de papa/mama ?
Sans soutenir particulièrement Ahmadinejad, qui ne fait pas que du bien à son pays et n’est certainement pas un communiste, mais préserve au moins son indépendance nationale, qui ne voit pas quand même que Moussavi n’est qu’un énième avatar de la bourgeoisie iranienne et notamment de la diaspora autrefois pro impériale ?
Bonnet blanc et blanc bonnet ? Non - jeu trop dangereux en IRan cette année - .
Coincé par Israël, la France (et les US) qui ne rêve que de leur faire la peau les Iranien-ne-s doivent CHOISIR.
Il faut choisir . Oui ça fait mal à certains. Choisir sans illusion mais choisir celui qui n’ira pas vendre le pays aux capitalistes impérialistes.
Et c’est tout.
Ensuite, et comme toujours, le contester, créer, contribuer à créer, sans compromis, un mouvement de résistance interne qui ne soit pas payé par l’étranger....Mais ça on ne peut pas le reprocher à Ahmadinejad, quand même.
A SUIVRE ! LE 12 JUIN.
Téhéran : "Dent pour dent".
Le duel télévisé d’hier entre Ahmadinejad et Moussavi pourrait bien rester inscrit à jamais dans les annales de l’histoire iranienne...
Il est 22h30, ce mercredi soir. Dans les foyers iraniens, les yeux sont branchés sur le petit écran, dans l’attente du débat télévisé entre Ahmadinejad et Moussavi. Ce face-à-face inédit entre les deux principaux candidats à la présidence s’inscrit dans le cadre des 7 débats télévisés (une première en Iran) qui s’enchaînent, ces jours-ci, entre les quatre candidats.
Montre en main, le présentateur annonce le temps imparti à chacun des protagonistes : 45 minutes. Top chrono. Assis l’un en face de l’autre, les deux candidats semblent nerveux. C’est à Mahmoud Ahmadinejad que revient la primeur de l’ouverture du débat. Les yeux pétillants, il s’en prend aussitôt à son adversaire, en reprochant à la campagne électorale de se résumer à trois personnes contre lui. "Les insultes qui me sont adressées ne sont pas graves, mais insulter le peuple qui m’a choisi est inacceptable", déclare-t-il.
Lors de leurs meetings politiques, Mir Hossein Moussavi, Mehdi Karoubi et Mohsen Rezaï ne cachent pas, en effet, leurs critiques virulentes contre l’actuel Président. Ils l’accusent d’avoir détruit l’économie du pays ainsi que son image sur la scène internationale.
Moussavi enchaîne. Costume noir et barbe grise, cet ex-Premier ministre jusqu’en 1989, s’est retiré il y a longtemps de la scène politique. Mais il a justifiée sa candidature par le fait de « sentir le danger menaçant l’Iran », et par le souhait que « l’Iran joue son rôle de première puissance dans la région ». Un peu hésitant, recroquevillé sur la chaise, le voilà qui, à l’appui de notes apparemment bien préparées, contre-attaque sans concession, en évoquant la multiplication des crises internationales provoquées par Ahmadinejad, à coup de déclarations sur l’Holocauste et de provocations inutiles envers l’Occident. « Vous avez attenté à la dignité du pays », lui dit-il, en lui reprochant, un peu plus tard, d’avoir mené une politique étrangère, marquée par « l’aventurisme, l’instabilité, l’extrémisme, l’exhibitionisme, la superstition ».
Au fil des minutes qui s’écoulent, le débat s’envenime. Moussavi ne mâche pas ses mots. Dans sa liste de griefs contre son adversaire, Moussavi n’hésite pas à évoquer la répression estudiantine (y compris le système d’étoiles, initié par Ahmadinejad, pour décrédibiliser les étudiants contestataires) et la censure sur la presse. Il accuse également son gouvernement de se "soustraire à la loi", en ne respectant pas les avis du Parlement et d’autres organes du régime.
Ahmadinejad, lui, réplique en pointant du doigt la corruption des « amis » de Moussavi, notamment l’ex-Président Hachemi Rafsandjani, qu’il accuse d’avoir tiré profit de sa position au sein du régime. "D’ou vient l’argent de votre campagne ?", dit-il, à l’attention de son rival.
Mais ce n’est qu’à la fin du débat que la sauce finit par réellement monter. Coup de théâtre : montré du doigt pour avoir soutenu un de ses ministres accusé d’avoir falsifié ses diplômes universitaires, Ahmadinejad contre-attaque, en sortant, devant la caméra, la copie d’un document, où l’on devine la photo de l’épouse de Moussavi, Zahra Rahnavard. "Elle a eu son doctorat sans passer les examens, c’est ça se soustraire à la loi", lance le président.
Soudain, Moussavi se redresse dans son siège. Son visage se raidit, ses paroles s’enflamment. « Vous êtes en train de mener le pays sur la voie de la dictature ! », lâche-t-il. Pour la première fois depuis le début du débat, il regarde son adversaire droit dans les yeux. « Il est inapproprié d’attaquer des personnes sans qu’elles puissent se défendre », poursuit-il, en rappelant que son épouse décrocha son doctorat en sciences politiques au bout de dix longues années d’études. « Moi, je m’attache aux valeurs », poursuit Moussavi, en promettant qu’en cas de victoire, il s’attachera à soutenir le développement industriel, pour créer des emplois. « Votre attitude me rappelle celle des rois Qajar » (19ème siècle ), poursuit-il, en l’accusant de gaspiller l’argent de l’Etat pour gagner la faveur des masses.
Le modérateur annonce la fin du débat. Les deux rivaux affichent des mines fatigués. Il leur reste 9 jours pour séduire leurs électeurs, à coup de textos, de tournées provinciales, de distribution de tracts et posters colorés. En Iran, la campagne électorale n’a jamais été aussi dynamique. Les appels au boycottage, nombreux en 2005, ne sont plus à l’ordre du jour. Devant le siège de la télévision d’Etat, où vient de se dérouler le débat en direct, les supporters des deux clans se disputent à coup de slogans. « Dieu est grand ! Ahmadinejad, nous t’aimons !", hurlent les partisans de l’actuel président. « Ahmadi-bye-bye", répondent les fans de Moussavi.
http://blog.lefigaro.fr/iran/2009/06/ahmadinejad-moussavi-dent-pour.html

Face au président sortant, trois candidats vont tenter, le 12 juin, de cristalliser les critiques envers le régime ultranationaliste qui réfute la détente proposée par Obama.
Mahmoud Ahmadinejad, l’ancien maire de Téhéran, va-t-il être réélu, le 12 juin, à la tête de la république d’Iran dont il a pris le contrôle en 2005 ? Sa défaite est ardemment attendue par Israël, jugée souhaitable par les Occidentaux et secrètement voulue par des milliers d’Iraniens exaspérés par la rhétorique populiste de leur Président et l’incurie de sa politique économique et étrangère.
Coutumier des provocations (hier encore, il qualifiait l’holocauste de « grosse tromperie »), Ahmadinejad agace à Téhéran. On lui reproche d’isoler le pays en poursuivant un inutile bras de fer avec les Américains et les Européens au sujet du programme nucléaire national.
Gaspillage de la manne pétrolière
Ses opposants, et aujourd’hui ses trois adversaires (dont le conservateur Mohsen Rezai), dénoncent sa politique économique erratique qui favorise l’inflation (25 % cette année) et le gaspillage de la manne pétrolière qui représente quelque 230 milliards d’euros par an.
Ahmadinejad a dû mesurer l’ampleur de la contestation puisqu’il multiplie actuellement les manoeuvres pour se concilier les bonnes grâces du peuple et noircir la réputation de ses adversaires électoraux. Populiste, il distribue les chèques et les faveurs. Dans les quartiers populaires de plusieurs grandes villes, il n’a pas hésité à faire distribuer 300 tonnes de pommes de terre.
Sur le plan politique, il accuse ses concurrents d’être des traîtres, d’avoir succombé au discours occidental qui prône la détente. Lui revendique la fermeté et promet, s’il est réélu, de ne pas négocier avec les grandes puissances sur le dossier du nucléaire, dossier sur lequel il a le soutien du guide suprême, l’ayatollah Khamenei.
Le résultat du scrutin du 12 juin reste incertain. Les réformateurs bénéficient du mécontentement. L’ancien président du Parlement Medhi Karoubi et l’ancien Premier ministre Hossein Moussavi proposent de mieux gérer le pays et de réduire les tensions avec l’Occident. Il est temps, selon eux, d’en finir avec l’image « extrémiste » de l’Iran. Mais ils sont divisés, comme en 2005 où la dispersion des voix avait permis la victoire d’Ahmadinejad.
Reuters - Le principal candidat modéré à l’élection présidentielle iranienne du 12 juin, l’ancien Premier ministre Mirhossein Mousavi, a accusé mercredi soir son adversaire conservateur, le chef de l’Etat sortant Mahmoud Ahmadinejad, d’avoir humilié la nation iranienne en menant une politique étrangère "extrémiste".
Dans un débat retransmis en direct par la télévision publique, Mousavi a estimé que la dignité de l’Iran avait été entamée depuis l’élection d’Ahmadinejad en 2005.
Les rues de la capitale Téhéran ont connu un calme rare pendant que, par millions, les Iraniens assistaient à ce débat, le premier de ce genre dans l’histoire de leur pays depuis la révolution islamique de 1979.
"Les Iraniens ont été humiliés dans le monde entier depuis votre élection. Je me sens sincèrement désolé pour eux", a lancé Mousavi.
Les détracteurs d’Ahmadinejad, dont la frange réformiste mais aussi une partie des conservateurs, estiment que ses discours violemment anti-occidentaux et ses remises en cause publiques de l’holocauste ont isolé l’Iran, qui est en conflit avec l’Occident à propos de son programme nucléaire.
Mousavi déclare son intention de poursuivre les négociations avec les grandes puissances sur la question nucléaire s’il est élu à la présidence, par contraste avec Ahmadinejad qui exclut tout pourparler sur le nucléaire avec "les six" - Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Mousavi s’en est pris aussi aux déclarations d’Ahmadinejad sur l’holocauste.
"Vos propos sur l’holocauste ont suscité un courant de sympathie en faveur d’Israël, alors même que les Européens allaient condamner son offensive contre la bande de Gaza(...)", a dit Mousavi.
Le président a répliqué en expliquant qu’il combattait "un puissant triangle composé (outre Mousavi) de l’ancien président réformiste Mohammad Khatami et de son prédécesseur, le pragmatique Akbar Hachémi Rafsandjani".
Il a accusé Khatami, Rafsandjani et Mousavi de vouloir affaiblir la République islamique en recherchant une politique de "détente" avec l’Occident.
Messages
1. PRESIDENTIELLE EN IRAN : MOUVEMENT "ANTI AHMADINEJAD" et DEFENSE PRO-LIBERALE ?, 5 juin 2009, 01:14, par Copas
Ouais, n’exagérons rien quand même, la bureaucratie iranienne, qui pieute dans le même lit que la théocratie chiite et la bourgeoisie locale , se nourrit et se maintient de l’affrontement politique avec l’impérialisme américain et les racistes israéliens.
Ils n’est pas sur qu’ils soient les mieux placés pour représenter le peuple iranien.
La façade plus présentable pour nos impérialismes d’un "plus"libéral ne correspond qu’à une inlfexion d’un même système qui sera porté avec le temps à s’acoquiner avec une des grandes écuries mondiales de la bourgeoisie.
"On" fouette toujours des travailleurs parce qu’ils ont célébré le 1er mai, "on" agresse toujours des travailleurs parce qu’ils font grève.
Il y a donc bien quelque chose qui réunit USA et Iran, la peur d"une classe, la peur du prolétariat.
A nous de veiller à ce que cette classe, ce prolétariat, ne subisse pas le sort effroyable des peuples d’Irak à cause de l’agression américaine, afin que hors la pression,la violence de l’impérialisme le peuple iranien et au premier rang sa classe exploitée, puisse choisir sans ^être renvoyé à l’age de pierre par la guerre assénée.