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PRÊTE L’OSEILLE ET TAIS TOI… vidéo
Publie le vendredi 20 février 2009 par Open-Publishing2 commentaires

Les banques françaises vont bien, nous dit-on, beaucoup mieux que les américaines….
Sans doute, mais c’est sans hésitation qu’elles ont toutes accepté l’aide de l’État cet automne. A quoi cet argent a servi ?
A t’il été utilisé pour ne pas couper les robinets du crédit aux entreprises et aux particuliers ?
Une partie sert-elle à rémunérer les actionnaires, dont certains toucheront des dividendes pour l’année 2008 ? Interrogés par une vingtaine de députés à l’assemblée nationale, les dirigeants des 6 plus grandes banques françaises se sont expliqués le 4 février 2009.
Droits dans leur botte jusqu’au bout des orteils, ils ne se sentent responsables, et redevables de rien, mais alors rien de rien.
10 milliards et demi d’euros de prêts l’an passé, encore 11 milliards en 2009, le tout s’ajoutant à 23 milliards d’euros d’autre prêts pour faciliter le credit aux PME, l’Etat se portant en plus garant pour elles à hauteur de 320 milliards d’euros… Nicolas Sarkozy a beau dire que rien n’a été “donné” aux banques, certes, mais beaucoup a été consenti sans grande contrepartie, hormis celle de voir les dirigeants de ces banques abandonner leur bonus pour cette année. Pressés de prouver que cette aide a bien servi à distribuer plus de crédit aux entreprises et aux ménages, Georges Pauget (Crédit Agricole, et président de la Fédération des Banques françaises) répond en premier, puis c’est au tour d’Etienne Pfilmin pour les Caisses d’Epargnes, de x pour les Banques Populaires, Frédéric Oudéa de la Société Générale et Baudoin Prot de BNP Paribas.
Chacun prend entre 5 et 10 minutes pour s’expliquer, chiffres à l’appui tous disent qu’ils ont respecté leur parole et augmenté leurs crédit aux entreprises et aux particuliers de l’ordre de X à 9%. Le contrat leur semble donc rempli. La parole est ensuite aux parlementaires pour qui des informations différentes remontent du terrain : crédits et plus difficiles à obtenir, avance d’argent plus difficile à, qui posent des questions plus précises, sur les difficultés de financement des entreprises, sur les dividendes, sur la lutte contre les paradis fiscaux, question à laquelle aucun d’entre eux n’a spontanément répondu. Les banquiers reprennent la parole, puis de nouveau les parlementaires, puis de nouveau les banquiers. De cet échange de trois heures, on retiendra surtout que les banquiers manient un double discours : ils vont bien, mais ils ont quand même besoin que l’Etat leur prête de l’argent, même si cette aide est disent-ils marginale. A les entendre c’est presque une faveur qu’ils font, en acceptant cet argent.
Liens :
Le compte rendu intégral de la rencontre fait par la commission des finances :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cfiab/08-09/c0809061.asp
Une infographie du parisien avec les salaires des patrons des banques en 2007
http://www.leparisien.fr/economie/ce-qu-ils-ont-percu-en-2007-21-01-2009-381529.php
http://latelelibre.fr/index.php/2009/02/les-banques-ne-nous-disent-pas-merci/
Messages
1. PRÊTE L’OSEILLE ET TAIS TOI… vidéo, 20 février 2009, 16:06
Du goudron, des plumes et un réverbère.
2. PRÊTE L’OSEILLE ET TAIS TOI… vidéo, 21 février 2009, 15:30, par Copas
Comme la BNP et la société générale ? en attendant d’autres nouvelles.
Les banques ont été de formidables machines à cash pour les bourgeois, mais ces derniers ne sont là que pour les bénefs et les montages gouteux, pas pour les pertes.... et......... Ils se sont encore goinfré récemment , les bénéfs sont empochés, les manœuvres savoureuses à l’offshore , celles qui sont indécelables dans les bilans ont peristé , et pourtant les banques vont faire faillite, autant qu’aux USA.
Les étourneaux du style Lagarde, pour ce qui est du véritable état de l’économie, sont contredits d’un jour à l’autre et se contredisent eux-mêmes d’un jour à l’autre, leurs paroles ont la solidité d’une volée de moineaux...
La fable de la crise américaine continue de faire du subliminal dans les consciences en Europe alors que c’est soit de l’ignorance crasse , soit de la bêtise pure, soit du mensonge taillé dans l’acier de haute qualité.
Les plombages en Europe de l’Est ce n’est pas du subprime américain, les prets à 50 ans en Espagne, ce n’est pas une spécialité Californienne, l’économie de la rapacité à l’anglaise ce n’est pas du folklore de Détroit, enfin la compression des revenus du travail par rapport au capital ce n’est pas une spécialité seulement américaine.
Les 4X4 Cheyenne ne se sont pas vendus que pour les douairières de Washington et de Los Angeles....
Du goudron et des plumes,
comme disait ici un ami.
La crise est mondiale,
à chacun(e) sa bourgeoisie à mettre au carré,
et tous ensemble contre les interets de la bourgeoisie mondiale.
Du goudron et des plumes.