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Panafieu répugne à évoquer le régime spécial...des députés (audios)

Publie le samedi 24 novembre 2007 par Open-Publishing

Panafieu répugne à évoquer le régime spécial...des députés

Par La rédaction le vendredi 23 novembre 2007

 Il faudra s’y faire : Internet donne une vie éternelle aux grands moments de télé et de radio.

Vous connaissez depuis peu Panafieu version TV, et ses interviewés fort peu spontanés.

Voici maintenant Panafieu version radio.

Le grand moment de radio ci-dessous avait échappé à @si, comme sans doute à beuacoup d’entre vous.

C’est l’un d’entre vous, qui nous a glissé ce lien, sous notre billet Panafieu.

Ecoutez. ( vidéo)


Panafieu : Touche pas à mon régime spécial !

Françoise de Panafieu : "Il faut accepter d’abandonner certains avantages" Là bas si j’y suis, France inter, 19 Octobre

« On est aussi dans un moment de solidarité où on regarde la dette publique, chacun est bien d’accord pour dire que ses avantages ( comprenez : son régime spécial NDLR), il faut accepter de les regarder de près, et éventuellement d’en abandonner certains ».

Parfait.

Saisissant des deux mains cette perche magistralement tendue, une journaliste questionne donc avec insistance Mme de Panafieu sur le régime de retraite des députés, dont elle bénéficie.

Mais curieusement, la candidate semble plus à l’aise pour parler des avantages des autres que des siens.
vidéo


Panafieu : Touche pas à mon régime spécial !

Françoise de Panafieu :" Vous me parlez de la pluie et du beau temps", Là bas si j’y suis, France Inter, 19 Octobre

Beau moment. Sur cette journaliste qui fait simplement son travail, on a envie d’en savoir plus. Qui est-elle ? Où se situe l’action ? Etc.

La tortionnaire de la candidate UMP s’appelle Pascale Pascariello. Elle travaille à l’émission de Daniel Mermet, « Là bas si j’y suis » , où cette séquence a été diffusée le 19 octobre dernier.

Panafieu s’était rendue à la course interentreprises à l’Aquaboulevard de Paris, dans le cadre de la Fête des entreprises qui a lieu tous les ans.

La reporter de France Inter était sur place.

La veille, les cheminots étaient en grève pour protester contre la réforme des régimes spéciaux, et la journaliste décide de lancer la candidate sur ce dossier épineux.

Résultat, la pépite que vous avez entendue.

« On était sur les entreprises et là on en est maintenant à la pluie et le beau temps » s’emporte la candidate. Vous êtes là comme un caniche à 30cm de moi, vous nous laissez tranquille, d’accord ! ».

« Elle s’est crispée d’un coup, et a perdu son sang froid raconte Pascale Pascariello à @si. Au départ, je ne me suis pas rendu sur place spécialement pour l’interviewer. Je venais pour suivre la fête de l’entreprise, et ces gens qui font la course parce qu’ils aiment leur boîte. Mme de Panafieu étant amie avec l’organisatrice de l’évènement, je savais qu’elle serait là et j’avais prévu de lui poser cette question sur le régime de retraite des députés. Mais croyez moi, j’étais loin d’imaginer qu’elle réagirait avec autant d’agressivité. De la part d’une responsable politique, qui plus est candidate à la mairie de Paris, c’est surprenant. Je la pensais disons plus préparée intellectuellement. »

Avant de tenter faire taire l’impertinente journaliste en mettant sa main sur son micro, l’attachée de presse de la candidate conclut l’interview par une phrase qui à elle seule résume l’état d’esprit de la campagne de communication de François de Panafieu : « Je crois qu’il faut ralentir le rythme, on a pas besoin d’interventions. »

Ralentir le rythme ? Quelle drôle d’idée pensera (peut-être) Nicolas Sarkozy, qui semble avoir adopté la stratégie inverse.

(Enquête de Romain Boutilly)

- http://arretsurimages.net/post/2007...