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Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral
Publie le mardi 12 décembre 2006 par Open-Publishing18 commentaires
A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral
La fronde que vous avez affrontée en ce dimanche 10 décembre n’est pas un avertissement gratuit. Le courant unitaire antilibéral qui enfle dans ce pays pour que les choses et la vie changent ne peut en aucune façon être réduit à la satellisation autour du Parti communiste français. Le processus de rassemblement pluraliste des forces antilibérales dans lequel nous sommes engagés ne peut s’accommoder du passage en force ou de l’imposition majoritaire. Il est donc essentiel que vous ne profitiez pas de la semaine qui vient pour une nouvelle manoeuvre qui aboutirait à l’impasse et à l’échec, ce que la lecture de l’interview de Marie-George Buffet dans L’Humanité de ce matin laisse présager.
Il serait temps que vous compreniez la nature et le sens de ce rassemblement antilibéral unitaire et que vous compreniez ce qu’est véritablement, en dehors de vous, la galaxie de la gauche antilibérale. Je ne peux me résoudre à croire que l’aveuglement et l’arrogance des colosses aux pieds d’argile vous tiennent lieu de politique. Nous savons tous que même si la charge était belle et le son du clairon entraînant, la brigade légère a fini dans la débandade et la catastrophe.
Il serait temps que vous compreniez qu’il n’est pas bon pour nous tous de renouer avec les méthodes, les pratiques et les comportements d’un autre âge. Vous allez, si vous persévérez dans cette voie, réussir l’exploit historique de détruire en quelques semaines la confiance et la compréhension que nous avions patiemment, assidûment, avec acharnement, souvent malgré les nôtres, tenté de reconstruire entre votre parti et nos cultures politiques.
Laissez-moi vous raconter une histoire personnelle qui en vaut bien une autre. Il y a une trentaine d’années, alors que par dizaines nous étions arrêtés par la Sécurité militaire, jetés dans des culs de basse fosse ou déférés devant la Cour de sûreté de l’État pour avoir milité en faveur des libertés démocratiques au sein des armées, le PCF n’avait pas eu alors assez de mots pour nous dénoncer. Que de chemin il a fallu parcourir pour rattraper cela car, ayez bien cela à l’esprit, les centaines de jeunes appelés du contingent qui ont participé à ce dur combat sont aujourd’hui dirigeants syndicaux, dirigeants associatifs, universitaires, cinéastes, que sais-je encore ? Nous nous sommes réunis à la fin de l’été dernier avec quelques-uns de ces si particuliers « copains de régiment » et j’ai pu leur expliquer ce que nous faisions ensemble et combien, notamment après la victoire contre le TCE, l’évolution du PCF au cours des dernières années changeait la donne politique et ouvrait la possibilité d’une reconstruction à gauche. Il m’a fallu beaucoup discuté pour convaincre de votre évolution. Certains de ces camarades, notamment ceux qui exercent aujourd’hui des responsabilités syndicales, m’ont appelé ces derniers jours, inquiets du cours pris par votre parti. J’ai expliqué, défendu ce qui était défendable, souligné les difficultés sans rien cacher, ni l’indéfendable ni l’enjeu majeur qui est devant nous. Il nous faut réussir, chacun le ressent profondément, malgré les vieux mauvais souvenirs. Mais face à votre comportement politique, le scepticisme gagne et enfle. Les mauvais souvenirs – qui sont aussi pour notre génération autant de bons souvenirs – reprennent le dessus. Ce n’est plus à moi de dissiper les réserves et les préventions contre vous. J’ai fait ce que j’ai pu et ce que j’ai cru devoir faire pour que se forge et se rassemble une gauche de combat. C’est à vous désormais de donner un signal fort. La même histoire peut d’ailleurs, j’en suis certain, se raconter avec celles et ceux qui avaient 20 ans en Mai 68, avec celles et ceux qui ont pratiqué clandestinement les avortements au temps du MLAC, avec celles qui ont construit le féminisme, avec celles et ceux qui ont combattu le productivisme capitaliste et le tout nucléaire, avec celles et ceux qui ont cru à la possibilité d’un renouveau démocratique du socialisme dans les pays de l’Est. J’en passe. La liste est longue et ce n’est pas la litanie des portes d’usines où Marie-George Buffet est accueillie à bras ouverts qui changera quelque chose à cette donnée politique, sociale, historique. Arlette Laguillier est, elle aussi, accueillie avec chaleur à la porte des entreprises. Et alors ? Qu’est ce que ça change ?
Il serait temps que vous compreniez que le temps des compagnons de route plus ou moins dociles qui ne voulaient pas désespérer Billancourt est révolu. Les composantes organisées et inorganisées qui participent au rassemblement représentent des générations et des cultures militantes qui se sont construites non seulement en dehors du PCF mais contre lui. C’est un fait, et non une attaque anticommuniste, et il est temps d’en prendre la mesure pour aller plus avant dans le dépassement des antagonismes anciens. ll serait temps que vous compreniez que le rassemblement en cours est le fruit de dizaines d’années d’évolution respective, de batailles politiques et d’un lent mûrissement des conditions objectives et subjectives, comme on disait autrefois. Celles et ceux qui ont tenté de vous convaincre de l’erreur de vouloir organiser la campagne autour de votre secrétaire nationale représentent plus qu’une addition arithmétique de militant(e)s. lls et elles ont une influence sur de larges couches de salarié(e)s, de militant(e)s syndicaux, associatifs, écologistes, féministes, altermondialistes… et qu’ils et elles se sont construits, sinon en force politique, mais en sujet collectif. ll serait temps que vous compreniez pourquoi et comment vous êtes passés en un quart de siècle de 20% de l’électorat à 2%, affaiblissant par là-même, quoi que l’on puisse penser de votre politique, les capacités de combat du « peuple de gauche ». ll serait temps que vous compreniez pourquoi vos propres camarades, tel Georges Séguy, ou les quelques intellectuels qui vous accompagnent encore, vous disent « attention, ressaisissez vous ! ».
Oui il est temps de vous ressaisir pour que nous sortions victorieux ensemble de l’impasse dans laquelle vous vous êtes enfermés.
Si vous ne voulez ni comprendre ni prendre en compte les signaux qui viennent de l’histoire sociale et politique de ce pays, si vous vous ne voulez pas comprendre d’où vient le « blocage », si vous persistez à penser que l’issue réside dans une manœuvre visant à faire croire que la « parole » des collectifs locaux est confisquée par les « organisations représentées dans le collectif national », alors les conséquences seront très graves et laisseront des traces indélébiles.
1) Il apparaîtra que la mutation du PCF n’aura été que superficielle et qu’elle aura volé en éclat à la première échéance importante. Il est facile de prévoir la suite…
2) Quoi que nous fassions, et quels que soient les montages organisationnels que vous proposez, la campagne de la secrétaire nationale du PCF sera perçue comme un simple ralliement derrière vous. Quand bien même les autres organisations vous suivraient –ce qu’elles ne feront pas –, comment pouvez-vous imaginer que tous ceux et celles qui souffrent dans ce pays et qui aspirent au changement vous accorderaient leur confiance alors même qu’ils vous la refusent de plus en plus dans les urnes depuis des décennies ?
3) L’issue électorale ne sera pas à la hauteur des espérances et des nécessités et il sera apparu clairement que le PCF qui aurait pu être le parti de l’impulsion ne sera en réalité que celui de la division du mouvement politico-social en gestation. Et, quoi que vous fassiez et quoi que vous disiez, la direction de ce parti en portera la responsabilité.
Contrairement à ce que laisse croire ce matin Marie-George Buffet dans les colonnes de L’Humanité et sur les ondes, l’issue est bien aujourd’hui entre les mains du PCF, une grosse « organisation », mais une organisation parmi d’autres au sein des collectifs et du collectif national unitaire. Les collectifs vous l’ont dit hier : « Ne changez pas la règle du jeu en cours de partie », « Ne détournez pas le sens de l’idée de « double consensus ». Des avertissements vous ont été donnés, provenant d’horizons divers, y compris de l’intérieur même de votre propre parti. Sachez les entendre. Des propositions vous ont été faites pour sortir du blocage et éviter l’échec. Sachez vous en saisir. Ça urge !
Patrick Silberstein, médecin, éditeur, membre du collectif national unitaire
Lundi 11 décembre
Messages
1. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 13:28
... dons, c’est clair : l’avis démocratiquement exprimmé des collectifs comptent bien pour du beurre.
Quant aux pratiques d’un autre âge, c’est toi qui les remet au goût du jour puisque tu remets en scelle les "accords de sommet", à Paris ... entre organisations qui ont, sur le terrain, des forces et des possibilités on ne peut plus différentes.
Je regrette, je suis pour les collectifs, j’y crois encore un peu, mais je ne veux pas que mon parti soit la vache à lait d’un mouvement qui lui demande de se taire et de se faire transparent.
Que ce soit au sein du PCF ou au sein des collectifs, la démocratie s’est exprimmée.
Désolé si cela vous dérange.
Sébastien (PCF)
1. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 13:54
Sebastien arriveras tu un jour à reconnaître qu’il n’y avait rien de démocratique dans ce vote :
Il n’y avait aucune liste d’électeurs, aucun critère pour pouvoir voter, j’en ai fait l’experience dans mon collectif, tout les gens présent ont votait y compris ceux que l’on avait jamais vus, aucun contrôle démocratique, c’est une caricature d’élection qui ne laisse présager rien de bon si les gens qui se revendiquent de ce scrutin arrivaient au pouvoir.
Alors, soit vous respecter le pluralisme des collectifs, ou si vous voulez à toute force une candidature Marie Georges et vous partait tout seul, et nous ferons notre campagne unitaire, il nous manquera 2 à 3% de voix mais notre message sera lisible.
2. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 14:14
55% des votes pour Buffet = uniquement des militants PCF des collectifs, avec doublement de taille des collectifs avant le vote, création de collectifs fictifs...
On avait pas besoin d’un vote pour savoir que le PCF était plus nombreux. C’est pour ça qu’avait été choisi le consensus.
Les arguments lamentables qu’avance Sébastien peuvent être répétés en boucles et sur toutes les radios par Buffet : ils ne changeront rien au fait que la gauche antilibérale ne fera pas la béquille à une candidature de la secrétaire nationale du PCF.
3. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 14:21
Je pense que tu ne comprends pas ce que veut dire consensus. En aucun cas, les chiffres issus des réunions des collectifs ne constituent un vote à la majorité. Les procédures et méthodes, la non-constitution d’un corps électoral feraient de cela un parfait exercice d’antidémocratie.
Ce que je comprends, est que tu défends ta boutique. Puisque vous payez, vous devez avoir la candidate. C’est un point de vue, mais il est à défendre au sein de ton parti. Je pense en effet, que les collectifs devraient se soucier de se donner des finances autonomes, et une structure légale, ce qui risque d’arriver très vite.
On ne demande pas au PCF de se taire, bien au contraire. Sa seule expression serait-elle dans une candidature aux présidentielles ?
Ce que nous voulons est que toutes les composantes des collectifs aient leur voix. Le passage en force de Marie-George Buffet va imposer un silence mortel. Il est clair que seule une partie des militants communistes resteront derrière sa candidature.
Tu auras raison de mettre en avant tes principes, montrer du doigt les traîtres, campé sur les ruines de ton parti. Mais concrètement, on aura gagné quoi à gauche ?
Ce n’est pas même pas certain que tu aies fait avancer tes principes théoriques ou moraux, ni que tu reçoives pour ta lutte courageuse à un contre tous, une médaille, celle des perdants fiers de l’être, qui n’ont pas fléchi sur les principes.
Mais au bout du compte, ces principes, en es-tu certain ? Crois-tu vraiment que le vote majoritaire (surtout quand on est déjà majoritaire) soit plus démocratique que le consensus ? Ne sens-tu pas que les choses bougent très fort en ce moment, que de nouveaux principes, plus efficaces sont en train d’être expérimentés, qui nous ont menés à de belles victoires ?
Quand tu invites des personnes à ta table, les forces-tu à manger ce que tu penses être le meilleur, sans tenir compte de leurs dégoûts, sous prétexte que tu es un grand cuisinier et que c’est toi qui paies ? Te n’inquiètes-tu pas de ce que untel ou untel n’aime pas ? Mets-tu aux voix pour imposer aux personnes qui font la grimace devant leur assiette ? Seras-tu étonné de te retrouver en peu de temps seul à table, face seulement à ton art que personne ne met en doute ? Tu pourras toujours penser ce que tu veux sur le mauvais goût de telle ou telle personne. Tu seras seul.
Dans le monde où je vis, tous seraient ravis de na pas obtenir leur plat préféré si cela n’excluait personne, et tous seraient ulcérés, devant leur plat préféré, de constater qu’un ami ne mange pas. On te demanderait alors si serait possible de cuisiner aure chose.
Toute avancée est aussi un renoncement. C’est normalement dans le dialectique hégelienne reprise par le marxisme sous le terme de négation de la négation. J’ai enseigné cela dans les écoles de ton parti - :)
jmw
4. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 14:21
Fallait le dire des le départ que vs ne vouliez pas des communistes.......
C F Vitry 94
5. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 14:28
Tu te fatigues pour rien Sébastien : ces gens ne respectent pas les règles de base dune organisation militante démocratique. La plupart n’ont jamais été organisés, il ne savent pas admettre être en minorité et en tirer les conséquences. En fait, pour beaucoup on ne peut même pas leur en vouloir.
MGB est désormais notre candidate, les discussions la-dessus n’ont plus lieu d’être. Occupons nous maintenant de la campagne avec tous ceux qui voudrons la faire avec nous et laissons les autres s’étriper jusqu’en avril pour savoir qui est le meilleur.
Et ne nous laissons nous intimider ni décourager par ceux qui nous pronostiquent un score à la Robert Hue : ils sont restés bloqué en 2002, incapables de comprendre que la situation politique a bien changé et que nous ne sommes cette fois pas porteur d’un discours de soumission à l’ordre social-libéral.
Jips
6. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 14:31
jmw, ton image est parfaite :
selon votre conception, les cocos sont en cuisine et c’est eux qui préparent à bouffer pour vous autres qui attendez bien tranquillement à bavarder avant de vous régaler !
Jips
7. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 14:50
Que oui prendre 2002 comme reference est absurde....... Communiste depuis 46 ans (j ai adhéré a la jc au lendemain de charonne a 14 ans ....) Je n ai pas voté en 2002 Et bcp de cmmunistes ou d electeurs communistes avaient fait de meme ou s etaient égarés sur OB ou AL la période hue est heureusement revolue (ses fils spirituel viennent de lancer une petition voir sur la site)
le parti ses militants sous l impulsion de Marie georges c est bcp transformé Et est revenue a l essentiel reconquerir les couches populaires sur des propositions clairement anticapitalite .....
J ai cru de bonne fois au rassemblement a l unité je sais combien c est nécessaire pour transformer la société Mais la j avoue que je suis fatigué de me faire cracher dessus et que le parti se fasse tjrs blouser ....
Je n abandonne rien au contraire l intervention de MGB samedi m a donner la peche et du tonus ........ Bcp ici de nos detracteurs au lieux de causer sans savoir ferais bien de l ecouter ....(elle (l intervention ) est sur le site du PCF et ici aussi je crois )
C Forgeot vitry 94
8. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 14:52
faute de frappe 44 ans et non 46 de parti ....
CF
9. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 15:19
Fallait pas faire semblant d’accepter le principe du double consensus...
MC
10. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 15:40
Bravo Patrick. Seulement que "laver la tête à l’âne on perd de l’eau et du savon" ! Je pense que certains camarades ne se trouvent pas en cuisine mais à la plonge. Mais il faut bien se rendre à l’évidence : l’union à gauche n’est pas encore à un niveau de conscience suffisant. Ce qui nous reste est d’operer pour un barrage à Sarkozy plus qu’à parler à des sourdes (les pires) qui ne veulent pas entendre et qui nous balances sur la figure un concept de "démocratie collectiviste".
Si l’union fais la force, à ST OUEN la force a fait la désunion. Sauf miracle à la dernière minute car le PCF demeure toujours une église, ou non ?
Antonio
11. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 21:37
C’est bien tu auras une médaille (par rapport à moi, ton pédigrée de communiste de trois générations est un peu léger). Mais il y a d’autres urgences !
jmw
2. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 15:59
NON à l’échec !!!
Nous sommes nombreux à avoir repris espoir avec le triomphe du NON de gauche !
Aujourd’hui, nous nous sommes dotés d’un VRAI programme de Gauche ! Il ne nous reste qu’à
mettre un nom ; le choix du candidat porteur de notre programme ne devait être qu’une simple
formalité.
Des millions de gens ont BESOIN de ce changement radical que, seuls, nous proposons. C’est
une URGENCE !!! Ils comptent sur nous !!! Nous ne pouvons pas les décevoir !!! L’échec de
notre Collectif Antilibéral est inenvisageable : ceux qui prendraient la responsabilité de cet échec
le paieraient comptant.
Pour ma part, j’ai toujours voté communiste : longtemps PCF puis LCR.
SI, par malheur, il devait y avoir échec, je peux assurer les dirigeants de ces 2 partis (LCR en
premier puis PCF) que ma voix n’irait pas à leur candidat mais qu’elle se portera sur le Porteur de
notre Programme quel qu’il soit et quoi qu’il arrive !!!
Je ne pense pas être un cas isolé !!!
Je garde espoir, la Victoire est à portée de main, des millions de gens en ont vraiment besoin !!!
ALORS, Groupons-nous et Demain .........
Non à l’échec !!! Oui au programme antilibéral !!
A.VIGUIER 12
1. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 16:21
Rappeler le passé relu et interpreté ne permet en rien de solutionner le probleme d’aujourd’hui. Si les communistes sont majotritaires dans les collectifs c’estparce que les autre n’ont aucune existence militante, ce qui ne signifie pas qu’ils n’existent pas. Mais qui connait Mars en province ? Absolument personne. Idem pour la LCR, pour Copernic, etc. Il n’y apersonne. La question des collectifs se ramene donc souvent à celle de l’initiative de militants communistes qui voudraient bien voir arriver d’autres forces, si elles existaient.
2. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 21:34
Alors, pourquoi venir aux collectifs, pourquoi faire un telle pression sur ces militants qui n’existent pas.
Ce ne sara pas faute de vous avoir averti : si MGB passe en force, le PCF explose, et pas l’inverse. Ce n’est pas parce quatre ou cinq communistes (ou provocateurs) écument tce forum, que cela imlage la réalité. Au sein du PCF, la candidature de MGB, je dis bien candidature, et non pas proposition de candidature, ne fait pas consensus. La direction du PCF, cette fois, sur cette question, se garde bien d’organiser un vote interne.
jmw
3. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 16:47
Quelle honte Monsiuer silberstein !
Ce sont aux militants de décider pas à quelques personnes ni meme à la direction d’un parti politique !
désormais les militants du PCF sont souverains ...Le centralisme démocratique que vous essayez de nous imposer c’est FINI !
Je suis écoeuré de voir de tels comportements ...
IlrOsso
1. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 17:38
On est en colère parce qu’on arrive pas à imposer MG Buffet ? Ce vote est bidon des gens inconnus des collectifs mais membre du PC ont participé au vote alors qu’ils ne voulaient pas entendre parler de ces collectifs ou qu’ils les méprisaient. Pourquoi ces gens ont pu participer au vote ? Deuxièmement quand dans un collectif on demande de mettre trois noms sur le bulletin ceux qui n’en mettent qu’un doivent être considérés comme nul, comme par hasard tous les militants PC ont voté Buffet sans second ni troisième. Alors la légitimité de ce vote laiissez moi rire sans parler des collectifs bidons.
Quant à la personne qui trouve que MGB a révolutionné le PC et qu’il est aujourd’hui un parti anti capitaliste, il se base sur quoi ? Les municipales à Bordeaux, les tergiversations chez Frêche, ou les déclarations de rassemblement de toute la gauche de Buffet ? (parce que une grande partie des gens qui se disent de gauche me semblent pour le moins dubitatifs face à l’anticapitalisme, notamment une grande parti des élus PC du fait des politiques qu’ils cautionnent toujours)
Je crois qu’on va se marrer ou pleurer dans six mois quand nos incorruptibles anti capitalistes vont nous faire un petit accord parlementaire dans le dos avec la "sociale démocratie" ou ce qu’il en reste.
Gaël
4. Patrick Silberstein : A la délégation du PCF au Collectif national unitaire antilibéral, 12 décembre 2006, 22:28
Pour qui avez-vous voté en 2002 ?
Pour qui avez-vous voté en 1995 ?
Pour qui avez-vous voté en 1988 ?
Pour qui avez-vous voté en 1981 ?
Cette gauche qui représente beaucoup qu’a-t-elle produit dans le champ politique ?
Le PCF est minable depuis plus de trente ans. C’est un fait. Le pays s’enfonce dans la crise chaque jour un peu plus.
Vous ne m’avez pas convaincu de cette force politique que vous représentez. C’est sans doute un aveuglement d’appareil.Je ne respect que la puissance. Qu’avez-vous produit dans le champ politique de nature à me convaincre ? Y-t-il un parcelle de territoires en France ou ailleurs où il fait mieux vivre après votre passage ou votre action ?
Vous me parlez de choses d’avant ma naissance, de votre parcours. Soit. Moi j’étais anti-communiste au départ (anti-soviétique en fait), j’ai adhéré en 1982 à la fête de l’Huma (à 19 ans) quand j’ai compris que le PS nous menait dans le mur. J’ai vu la xénophobie envahir en 1984 le quartier populaire dans lequel j’habitais...J’étais impuissant... Où étiez-vous pour m’aider ?
Claude (PCF Essonne)