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Pendant le FOOT ... ON EXPULSE !!! CHRONIQUE A COMPLETER malheureusment
Publie le lundi 12 juin 2006 par Open-Publishing9 commentaires
LYON
Week-end chargé pour le Réseau Education sans frontières (RESF), qui multiplie les actions contre les expulsions d’élèves étrangers. Samedi, la maire (PS) du 1er arrondissement, Nathalie Perrin-Gilbert, a procédé au baptême républicain de trois enfants dont les parents sont sans papiers. Des personnalités, comme le pédagogue lyonnais Philippe Meirieu, et des anonymes sont ainsi devenus parrains et marraines d’Alex et David Babaïan, de nationalité azérie, et d’Inès Dossu, originaire du Congo. « Ce parrainage a une valeur symbolique, a expliqué Nathalie Perrin-Gilbert, la marraine d’Inès. Il s’agit d’un engagement moral de soutenir ces enfants. »
Une centaine de personnes ont assisté à la cérémonie, dont plusieurs élus de gauche. Dans un discours commun, ces derniers ont prôné la régularisation de ces familles sans papiers. « Ce n’est pas le lieu de naissance qui doit servir de critère de régularisation mais bien le risque de persécution politique, religieuse ou communautaire encouru si elles retournent dans leur pays d’origine », ont-ils ajouté. « Je suis satisfait de voir que des citoyens se battent pour la dignité de la République, à travers la dignité de ces enfants », a déclaré Philippe Meirieu, le parrain d’Alex, devant l’assistance très émue. L’après-midi, 500 personnes ont défilé contre le projet de loi sur l’immigration entre la place des Terreaux (1er) et le siège de la police aux frontières, dans le quartier de la Part-Dieu (3e). Hier, les collectifs RESF de l’agglomération et des sans-papiers s’étaient donné rendez-vous pour pique-niquer au parc des Droits de l’homme, à Villeurbanne. Tout un symbole.
Messages
1. > Pendant le FOOT ... ON EXPULSE !!! CHRONIQUE A COMPLETER malheureusment, 12 juin 2006, 12:59
"Le trac du bac ne nous fera pas oublier la traque" visant des élèves scolarisés sans-papiers dont le sursis accordé par Nicolas Sarkozy s’achève le 30 juin avant une possible expulsion, s’est inquiété dimanche le syndicat lycéen UNL
"Alors que débutent lundi les premières épreuves du bac, certains élèves obtiendront un diplôme leur permettant d’accéder à l’enseignement supérieur et pourront partir sereins en vacances" a relevé l’UNL, qui déplore que, "d’autres verront leurs efforts pour réussir leurs études sanctionnés par un diplôme d’expulsion".
Ces "méthodes sont indignes de la mission républicaine de l’école. Nous demandons au ministre de l’Education nationale de clarifier sa position sur cette question et exigeons que cessent ces expulsions", a ajouté l’Union nationale lycéenne.
L’UNL prévient qu’elle "sera présente à tous les échelons pour lutter contre les expulsions qui s’annoncent massives". Le ministre de l’Intérieur avait annoncé mardi au Sénat une régularisation "au cas par cas" de familles d’enfants sans-papiers qui ne parlent pas la langue de leur pays d’origine et qui sont nés en France.
Les enfants scolarisés sans-papiers bénéficient par ailleurs d’un "sursis" accordé par l’Intérieur jusqu’à la fin de l’année scolaire, soit le 30 juin. Après ils seront expulsables.
"Les tentatives du ministre de l’Intérieur d’éteindre le feu de l’indignation par des mesures relevant plus de l’annonce médiatique que d’une véritable garantie n’entameront pas la solidarité"
1. > Pendant le FOOT ... ON EXPULSE !!! CHRONIQUE A COMPLETER malheureusment, 12 juin 2006, 13:17
Le projet de loi sur l’immigration jetable et les mesures d’expulsions
contre les enfants participent de la même logique. Le Collectif Mosellan
Uni(e)s Contre une Immigration Jetable et le Réseau Education Sans
Frontières 57 décident en commun d’appeler à la vigilance et à l’action
citoyenne contre cette politique.
Pour permettre ces expulsions massives, la construction de nouveaux Centres
de Rétention (lieux regroupant les étrangers avant leurs expulsion) est
programmée. On assiste à un processus d’industrialisation de l’exclusion.
A Metz, une centre provisoire sera aménagé au sein de l’ancienne caserne
militaire Desvallières à Metz Devant les Ponts. La construction du Centre de
Rétention définitif est prévue pour 2007 à côté de la Maison d’Arrêt de
Metz-Queuleu (tout un symbole !)
RESF 57 a depuis quelques semaines initiée une pétition contre le Centre de
Rétention (voir en pièce jointe, document au format word).
Il est décidé de reprendre cette pétition et d’organiser une campagne
d’information.
Le Collectif UCIJ 57 et RESF 57 décident donc d’appeler à une initiative
contre la mise en place de ce Centre de Rétention et invite les militants de
la région à y participer en nombre.
Samedi 17 juin 06 :
MARCHE contre la construction du Centre de Rétention à Metz
Départ à 14 h ESPLANADE à Metz
puis marche jusqu’à l’ancienne Caserne Militaire Desvallières, Route de
Lorry à Metz Devant les Ponts (lieu d’affectation du
Centre de Rétention provisoire).
Vous pouvez venir avec valises, sacs et autres baluchons. Il n’est pas
interdit de les décorer de quelques phrases bien senties : "Sarkozy ne m’a
pas choisi, je suis expulsé", "j’aime la France, je ne
veux pas la quitter" ...
N’hésitez pas à faire circuler l’information (3000 tracts ont été
imprimés)
La prochaîne réunion du Collectif sera à nouveau organisée en commun avec le
Réseau Education Sans Frontières. Elle aura lieu :
LUNDI 12 JUIN 06 à 18h
dans les locaux de la Ligue de l’Enseignement
3 rue Gambetta à METZ
A l’ordre du jour, la préparation de la marche du 17 juin et l’organisation
de la popularisation de cette action.
2. > Pendant le FOOT ... ON EXPULSE !!! CHRONIQUE A COMPLETER malheureusment, 12 juin 2006, 13:47
SANS PAPIERS
en lutte>>>coordination nationale
UDEP (Belgique), CNSP (France), ATRAIE (Espagne)
Réunion Internationale de Bruxelles du 27 mai 2006
COMPTE RENDU
– Le 27 mai 06 s’est tenue dans le prolongement de la rencontre entre
l’ATRAIE d’Espagne et l’UDEP de Belgique, Organisation de l’immigration et
Mouvement de sans papiers en lutte une réunion avec la CNSP de France pour
jeter les bases d’un processus d’unité entre les migrants en lutte en Europe
et aux USA.
Un manifeste d’appel du Premier mai, intitulé « Manifeste International des
sans papiers, premier mai : mobilisation internationale pour la
régularisation », avait été auparavant adopté et diffusé signé par ATRAIE,
UDEP, CNSP, Comitato Immigranti d’Italie, CRÉER de Belgique et Coalition
Nationale pour la dignité et la Résidence Permanente des USA.
Situation dans chacun des pays :
Espagne : Création en 2001 de l’ATRAIE suite à la lutte des sans papiers qui
a abouti à une régularisation globale – L’ATRAIE regroupe des migrants, des
sans papiers et des militants espagnols – structuration sur le plan national
à partir des secteurs de travail – lien important avec les Cobas – mise en
place de structures des voisins solidaires dans les quartiers populaires –
c’est un mouvement des migrants indépendant et autonome des gouvernements –
sa plateforme revendique les papiers pour tous sans conditions et ni
critères.
Belgique : création de l’UDEP suite à la marche européenne de 2004 des la
CNSP France – C’est un mouvement de lutte des sans papiers géré par les sans
papiers eux mêmes – création de cellules dans les différentes villes –
élaboration d’un projet de loi des sans papiers adopté en partie ou en tout
par les partis belges représentés au Parlement : Ecolo, CDH ( droite
humaniste), PS – Dépôt par ces partis de projets de loi et dépôt par le
gouvernement belge d’un projet de loi équivalent à Ceseda en France –
Occupation de 40 sites dont des Eglises en majorité et grève de la faim de
sans papiers - Audition dirigeants sans papiers de la lutte par le parlement
belge.
France : Création de la CNSP le 20 juillet 1996 à la bourse du travail de
Paris – cela faisait suite au déclenchement de la lutte des sans papiers par
l’occupation de l’Eglise saint Ambroise – le coup de hache de Saint Bernard
va faire connaître mondialement la lutte des sans papiers – plus de 45
collectifs de sans papiers entre 1996 et 1999, mais aujourd’hui il y en a
une vingtaine dont certains qui sont toujours là depuis le début – Le PS et
ses alliés avaient promis l’abrogation des lois racistes qui fabriquent les
sans papiers et la régularisation en 1997, mais n’ont pas tenu leur
engagement – la droite est revenue après 2002 suite à l’arrivée de Le Pen,
le chef du parti fasciste au second tour – aujourd’hui la lutte s’est
relativement affaiblie, mais ce mouvement des sans papiers continue et a
montré sa capacité à rebondir par le passé – actuellement c’est l’offensive
Sarkozy avec sa loi patronale Ceseda « d’immigration choisie », et contre
cela il y a une re-mobilisation des associations démocratiques et une
reprise de la combativité de collectifs de sans papiers (occupations à Saint
Denis, à Marseille, parfois à Paris, à Rouen, des manifestations régulières
à Paris, Angoulême, Valence, Angers, Essonne et Lille, etc. et grève de la
faim de 80 sans papiers à Poitiers) – Division et hésitation sur l’autonomie
pèsent sur la lutte surtout en région parisienne.
Après un échange sur la situation dans chacun des pays – Espagne – Belgique
– France- la réunion a adopté un plan de travail : - Mise en place d’une
Coordination Internationale par l’échange d’information, d’analyses et la
diffusion massive du Manifeste et du texte adopté en Italie – Confier à la
CNSP la tâche de contacter le processus international à l’initiative de
Comitato Immigranti d’Italie avec des Espagnols, les Suisses, d’Angleterre,
d’Allemagne, etc. – travailler à rapprocher les deux processus pour les
fusionner sur la base de l’unité d’action – Développer des liens avec les
organisations des travailleurs et les associations démocratiques des pays
d’origine – diffuser et organiser les actions communes – faire une
déclaration commune sur la situation en Belgique, lutte ouverte et
courageuse des sans papiers par des occupations et grève de la faim –
Organiser dans tous les pays respectifs une manifestation commune pour le 17
juin 2006, jour anniversaire (le 20 juin) de la grande mobilisation en
Espagne pour les droits des migrants et pour soutenir la lutte des sans
papiers belges – préparer une déclaration commune du premier mai 2007 à
diffuser partout – préparer une manifestation européenne des sans papiers et
migrants à Bruxelles – confier à ATRAIE, en contact avec les portugais un
travail sur le « plan Africa » en rapport avec l’arrivée de plus en plus
importante de migrants dans les Iles Canaries, un projet de déclaration
commune – Inviter et convoquer pour le samedi 23 septembre (la date
anniversaire de l’assassinat par étouffement de Sémira ADAMU par la police
belge dans un avion est le 21 septembre) à Bruxelles une rencontre
internationale des migrants, sans papiers en lutte : ATRAIE (Espagne),
Comitato Immigranti (Italie), UDEP(Belgique), CNSP(France), CNDRP(USA),
Suisse, Allemagne, Angleterre, Pays Bas, Portugal, etc. – Confier à l’UDEP
la tâche de préparer matériellement cette rencontre.
Fait à Bruxelles le 27 mai 2006
3. > Pendant le FOOT ... ON EXPULSE !!! CHRONIQUE A COMPLETER malheureusment, 12 juin 2006, 13:50
Selon Thierry Mairani, rapporteur de la loi Ceseda à l’Assemblée Nationale,
« les familles qui pourront bénéficier de ce droit exceptionnel au séjour
seront celles dont les enfants sont présents en France depuis deux ans ou
ayant un enfant né en France ou arrivé en France en très bas âge, scolarisé
depuis au moins une année scolaire dans l’enseignement obligatoire, ne
parlant que le français et n’ayant plus de lien avec son pays d’origine ».
Auparavant Sarkozy nous avait déjà gratifié de son art consommé du double
langage : En octobre 2003 Sarkozy annonce la « suppression de la double
peine », c’est à dire l’expulsion des étrangers après une peine de prison.
Sarkozy ose t-il seulement en faire le bilan aujourd’hui ? Tout le monde
peut constater que c’est là une monumentale tromperie sur la marchandise. En
octobre 2005 Sarkozy propose le droit de vote des immigré(e)s aux
municipales à certaines conditions. Aujourd’hui ce prodigue de la parole qui
enflamme s’enferme dans un silence assourdissant.
Maintenant 800 enfants, 1200 sans papiers concernés par la mesure de
régularisation conditionnée de Sarkozy. Le ministère reconnaît 50.000
familles de sans papiers ayant des enfants scolarisés sur un total de
400.000 sans papiers (que la CNSP estime à 600.000) parmi lesquels seuls
179.000 ont bénéficié de l’aide médicale d’Etat et 25.000 seront expulsés si
ce quota est bien sûr atteint grâce aux rafles dans les métros, transports
et quartiers populaires, aux arrestations aux guichets , dans les hôpitaux
et même dans les blocs opératoires comme le demande Sarkozy dans sa
circulaire du 21 février 2006.
4. > Pendant le FOOT ... ON EXPULSE !!! CHRONIQUE A COMPLETER malheureusment, 12 juin 2006, 13:51
Selon Thierry Mairani, rapporteur de la loi Ceseda à l’Assemblée Nationale,
« les familles qui pourront bénéficier de ce droit exceptionnel au séjour
seront celles dont les enfants sont présents en France depuis deux ans ou
ayant un enfant né en France ou arrivé en France en très bas âge, scolarisé
depuis au moins une année scolaire dans l’enseignement obligatoire, ne
parlant que le français et n’ayant plus de lien avec son pays d’origine ».
Auparavant Sarkozy nous avait déjà gratifié de son art consommé du double
langage : En octobre 2003 Sarkozy annonce la « suppression de la double
peine », c’est à dire l’expulsion des étrangers après une peine de prison.
Sarkozy ose t-il seulement en faire le bilan aujourd’hui ? Tout le monde
peut constater que c’est là une monumentale tromperie sur la marchandise. En
octobre 2005 Sarkozy propose le droit de vote des immigré(e)s aux
municipales à certaines conditions. Aujourd’hui ce prodigue de la parole qui
enflamme s’enferme dans un silence assourdissant.
Maintenant 800 enfants, 1200 sans papiers concernés par la mesure de
régularisation conditionnée de Sarkozy. Le ministère reconnaît 50.000
familles de sans papiers ayant des enfants scolarisés sur un total de
400.000 sans papiers (que la CNSP estime à 600.000) parmi lesquels seuls
179.000 ont bénéficié de l’aide médicale d’Etat et 25.000 seront expulsés si
ce quota est bien sûr atteint grâce aux rafles dans les métros, transports
et quartiers populaires, aux arrestations aux guichets , dans les hôpitaux
et même dans les blocs opératoires comme le demande Sarkozy dans sa
circulaire du 21 février 2006.
5. > Pendant le FOOT ... ON EXPULSE !!! CHRONIQUE A COMPLETER malheureusment, 12 juin 2006, 14:00
Mardi 13 juin à 19 heure au local de Droit Devant, Seconde réunion de
préparation.
Droit Devant : 44 rue Montcalm Métro : Jules Joffrin
Pour le code appeler : O6 72 11 19 59
Vous trouverez ci-dessous le texte d’appel à participation à la
Seconde Caravanne Européenne pour la Liberté de Mouvement. Si, vous,
votre collectif, votre organisation est intéressé par cette initiative,
une réunion de préparation se tiendra le mardi 6 mai à 19 heure au local
d’Act Up (Métro Bréguet Sabin ou Bastille, 35 rue Sedaine, porte au fond
de la coure, deuxième étage)
Conjointement avec d’autres collectifs en Europe, nous avons envisagé
différentes modalités de participation.
– Venir à Barcelone pour participer à la Caravane le samedi 23 et le
dimanche 24 juin
– Organiser des actions dans différents villes européennes les jours qui
précèdent la Caravane.
Nous vous invitons à diffuser largement cette information.
23/25 JUIN 2006 BARCELONE : SECONDE CARAVANE EUROPÉENNE POUR LA LIBERTÉ
DE MOUVEMENT ET D’INSTALLATION, LA FERMETURE DES CENTRES D’ENFERMEMENT
DES ETRANGERS, LA RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS EN EUROPE.
http://www.communia.org/caravana
Première Caravane à Ceuta.
En novembre 2005, les polices espagnole et marocaine assassinent de
nombreux migrants au moment où ils essayaient de franchir le mur qui
sépare le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta. Quelques jours plus
tard, différents réseaux d’activistes européens décident de réagir et
organisent à Ceuta la première Caravane Européenne pour la liberté de
mouvement. Sur deux jours, cette Caravane combine actions de
dénonciations et moments d’échanges avec les migrants retenus dans le
CETI (Centre de Séjour Temporaire de l’Immigrant).
Frontières intérieures
Mais la frontière n’existe pas seulement à Ceuta. La frontière n’est
plus seulement une limite géographique séparant deux pays, mais un
dispositif complexe de contrôle qui détermine qui a des droits et qui
n’en a pas. D’un côté, l’Union Européenne délègue le contrôle de ses
frontières à des pays tiers tel le Maroc, la Libye, la Turquie. De
l’autre, elle démultiplie les dispositifs de contrôle des migrants au
coeur de son territoire : contrôles et détentions arbitraires dans les
gares, les trains, les bureaux de postes, les écoles, les hôpitaux,
prolifération de centres de rétentions, constante menace d’expulsion,
subordination du droit à l’existence à un emploi.
Barcelone : Métropole et auto-organisation des migrants
De ce point de vue Barcelone n’est pas une exception.
En tant que métropole économique possédant une importante population
migrante, elle joue un rôle de premier plan dans l’élaboration et la
concrétisation de ce régime des frontières et dans le même temps,
Barcelone est également le théâtre d’intenses luttes et processus
d’auto-organisations des migrants.
Un nouveau centre de rétention
Le contexte barcelonais suppose un front supplémentaire. À Barcelone est
inauguré cette année un nouveau centre de rétention qui sera le plus
grand d’Espagne et qui remplacera l’actuel centre de rétention (la
Verneda). Le Centre de rétention de la Verneda a été dénoncé à plusieurs
reprises par des institutions internationales de défense de droits de
l’homme et par les mouvements sociaux les plus divers. L’ouverture du
nouveau centre est présentée par l’administration comme une
"amélioration" des conditions d’enfermement des migrants.
Décret Municipal : Criminaliser la pauvreté
D’autre part, la mairie a approuvé récemment un décret municipal inspiré
des politiques "Tolérance Zéro" qui criminalise la pauvreté à travers la
sanction de comportements tels que la vente itinérante, le travail
sexuel, la mendicité, etc. Certaines activités parmi lesquelles les
activités politiques sont définies comme une " utilisation abusive de
l’espace public" : réunions dans la rue, diffusion de tracts, collage
d’affiches, pancartes sur les balcons, etc... Ces politiques, qui se
généralisent partout en Europe, montrent que les migrants ne sont pas
les seuls menacés par le développement du contrôle et de la répression.
Les frontières intérieures se multiplient pour nous touTEs, et plus
particulièrement pour les chômeurs et travailleurs précaires.
La Caravane Européenne pour la liberté de mouvement
La caravane se veut être un pas de plus dans la construction et le
renforcement d’un mouvement européen pour la liberté de mouvement et la
fermeture des centres de rétention. Cette Caravane est passée par Ceuta
en novembre, elle passera par Barcelone en juin afin de dénoncer les
politiques européennes en matière d’immigration (augmentation
progressive des dispositifs de contrôle, augmentation des expulsions,
impossibilité d’accéder à un statut régulier). La caravane souhaite
relier les différents réseaux qui, l’année dernière, ont pris part à la
journée de mobilisation du 2 avril et les réseaux de migrants présents à
Barcelone. Nous espérons aussi que cette Caravane trouve une continuité
dans d’autres villes européennes. En outre, les rencontres Fadaiat
(fadaiat.net) pour les libertés de mouvement et de connaissance se
déplaceront de Tarifa à Barcelone. Pendant une semaine, elles
fonctionneront comme un lieu réflexion et d’échange d’expériences, comme
un centre de ressources pour la Caravane. Nous voulons que, du 23 au 25
juin, Barcelone soit traversé par touTEs pour rendre visible et dénoncer
les frontières intérieures, réaliser des assemblées communes entre
précaires et migrants. Nous voulons aussi appeler à une manifestation
européenne avec trois revendications principales : Régularisation sans
condition de tous migrants ce qui se trouvent déjà en Europe, liberté de
mouvement, fermeture des centres d’enfermements des étrangers et fin de
l’externalisation du régime de frontières. Nous vous attendons.
Première proposition posée par l’espace Désobedientes de la fronteras
(Barcelona), Caravane Européenne par la Liberté de mouvement, seconde
étape Barcelone, troisième étape...
Contact Paris : guillaume_s@no-log.org,jrafanel@free.fr,ikibiri@yahoo.fr
Contact Barcelone : rachel_ita@yahoo.fr
6. > Pendant le FOOT ... ON EXPULSE !!! CHRONIQUE A COMPLETER malheureusment, 12 juin 2006, 14:06
Plusieurs milliers de sans-papiers et leurs soutiens ont manifesté, samedi
10 juin à Paris, pour demander le retrait du projet de loi Sarkozy sur
l’immigration et la régularisation de tous les sans-papiers.
A l’appel d’une dizaine de collectifs de sans-papiers d’Ile-de-France et du
collectif contre l’immigration jetable, entre 2 000 et 5 000 personnes ont
défilé dans le calme de la place de Clichy à la place Saint-Augustin.
"Nous demandons à Sarkozy de retirer sa loi sur l’immigration ’choisie’ qui
va créer de nouveaux et nombreux sans-papiers. Et d’avoir le courage de
régulariser tous les sans-papiers parce qu’il n’y a pas d’autres
alternatives" a déclaré à l’AFP Saddok Guitoun responsable du mouvement ALIF
(Alternative Ile-de-France) qui rassemble des collectifs de sans-papiers
franciliens.
PÉTITION
En tête de cortège, devant une banderole "Retrait du projet de loi sur
l’immigration, arrêt des expulsions, régularisations de tous les
sans-papiers", une dizaine de mères défilaient avec leurs enfants dans des
poussettes.
On pouvait lire sur leurs pancartes et sur leurs t-shirts "femmes
sans-papiers, femmes sans dignité" ou "arrêtez de profitez de nos malheurs".
"Sarkozy a reculé sur la question des enfants sans-papiers scolarisés parce
qu’il a pris conscience que la situation de ces enfants avait touché
l’opinion publique. C’est un signe que la machine de guerre que nous avons
en face de nous peut être enrayée grâce à une forte mobilisation", a affirmé
Mouloud Aounit, président du MRAP.
Le collectif contre l’immigration jetable, qui regroupe les associations et
collectifs opposés à la loi Sarkozy, affirme avoir récolté plus de 69 000
signatures pour demander le retait de la réforme du Code de l’entrée et du
séjour des étrangers et du droit d’asile. Malgré le vote de la loi devant
l’Assemblée nationale, le collectif veut intensifier ses actions et appelle
à une journée de mobilisation dimanche 11 juin, avec notamment un
pique-nique de protestation sur la pelouse de Reuilly, à Paris.
2. > Pendant le FOOT ... ON EXPULSE !!! CHRONIQUE A COMPLETER malheureusment, 12 juin 2006, 20:21
LA POLICE ARRETE ET SEQUESTRE LE DAL
8 Juin 2006, 20h04 Place des Vosges, PARIS
Tous les militants du DAL ont ete embarques apres l’action Place des Vosges cet apres-midi. Les familles de mal loges sont actuellement sequestres dans la station de metro Chemin Vert, la police refuse de les informer du commissariat vers lequel elles seront embarquees.
3. Pendant le FOOT ... ON EXPULSE !!! CHRONIQUE A COMPLETER malheureusment, 13 mars 2007, 16:17
Très interessant, continuez comme Ça !!!
courage !!