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Pensant que l’on nous endort avec la grippe aviaire, certains nous préparent l’avenir !

Publie le vendredi 20 janvier 2006 par Open-Publishing

On nous parle beaucoup d’une invasion de poulets et autres volatiles migrants.

Mais... un volatile peut en cacher un autre !

On ne nous parle pas de la guerre que mène ce gouvernement aux ordres du Medef, avec la complicité de certains syndicats, qui ont depuis fort longtemps abandonné la lutte des classes pour la lutte des places, quand ils n’ont pas opté depuis leurs origines pour la ... collaboration.

Les gesticulations de protestation de certains "leaders" syndicaux ne font jamais qu’endormir toute velléité de révolte des salariés et chom’du : on voit même certains se déclarer solidaires de Génération-précaire, des jeunes qui préparent la révolte étudiante conte les CNE, CPE, l’apprentissage à 14 ans, les contrats vieux, etc...

Certains, pour le peu que le Medef demande à rétablir l’esclavage, demanderont à négocier... le poids des chaînes !

Comme le souligne si bien CherekEnBois « Je me méfie des étiquettes de « libéral » ou d’ « ultralibéral » dont on affuble par principe ceux qui, dans notre pays, s’engagent dans une réforme. Ne me traite-t-on pas souvent de « syndicaliste libéral » ? » (1) , aussi « , j’ai expliqué que j’étais pour le changement, aujourd’hui et maintenant, et que je m’opposais à la démarche révolutionnaire, celle du grand soir. Pour le réformisme, ce qui est important, c’est le sens et la réalité du changement, pas le fait d’y parvenir à petits pas. » (2)

Mais aussi

« Pourtant les syndicats et le patronat ont prouvé qu’ils savaient faire évoluer le droit du travail avec le droit individuel à la formation, les conventions de reclassement personnalisé pour les licenciés économiques, l’accord sur l’emploi des seniors et l’affirmation de nouveaux droits pour les précaires dans la dernière convention Unédic » (3) .

Et encore, pour conclure

« Allez-vous riposter ? F.C. : Évitons, tout d’abord, de reproduire l’erreur commise sur le CNE. Autrement dit, il nous faut conduire une action spécifique sur le CPE, et ne pas noyer cette revendication dans un ensemble plus vaste, salaires, emplois, etc. C’est une des raisons pour lesquelles la CFDT ne s’associe pas à la journée d’action de la CGT du 31 janvier. Mais nous avons de nombreux partenaires : les autres syndicats, les organisations étudiantes, des associations. Nous consulterons dans les jours prochains pour discuter des réactions.
Quel bilan faites-vous des six premiers mois de Laurence Parisot à la tête du Medef ? F.C : Il est trop tôt pour la juger. Nous nous félicitons d’avoir avec elle une communication plutôt directe. Il faut maintenant que le Medef donne des signes beaucoup plus forts de sa volonté de donner la priorité à la négociation sur la loi.
(4)

Il ne s’agit, pour la forme, que de préserver le paritarisme à n’importe quel prix : on les comprend, nos oligarques syndicaux : le fromage est savoureux !

RESISTANCES !

Patrice Bardet, militant CGT
patrice_bardet@yahoo.fr

(1) Chérèque dans l’Express 15 septembre 2005
(2) Chérèque dans l’Express 15 septembre 2005
(3) Chérèque dans le Monde 19 janvier 2006
(4) Chérèque dans le Monde 19 janvier 2006


ci-dessous, un extrait de dépêche d’agence annonçant une grippe mortelle pour nos droits sociaux, dont je n’ai aperçu aucun entrefilet dans la presse dominante, ni vu un reportage télévisé : et pour cause !

Le contrat de travail à durée indéterminée sur la sellette

PARIS (AFP 18 janvier 2006) - Le gouvernement réfléchit à un contrat à durée indéterminée "assoupli" pour rendre le marché de l’emploi plus flexible, après avoir multiplié au cours des derniers mois les contrats de travail spécifiques (jeunes, seniors...), au risque, affirment certains, de "tuer" le CDI...

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Une seule solution !!!!