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Petit poème contre l’air du temps.

Publie le mercredi 7 février 2007 par Open-Publishing
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La guenuche et le faquin

Les sinistres candidats aberrent à conchier les jeunes
Qu’ils entendent ferrer car, selon eux, gobes-mouches innés.
 
Le parlage est leur fort
Mais ils accagnent souvent à tort
Comme les clébards en leurs chenils
Rendent l’adoption infertile,
A férociser leurs crocs à contre-fin ;
S’impatronisant là où ils désirent castelliser ;
La bisque baveuse, s’ignorant robins,
Et friands de ghettos à stigmatisés
 
Un cuistre quinquagénaire de cet acabit,
Au ramage cache-sottise,
Aimait à faire preuve de faillance,
Allant à sa guise,
« Place de la souffrance »,
Se gourmer le temps d’un tournage.
 
Derrière les cerbères de son plumage,
Prenant air d’homme imbriaque,
Il feignait de ne se point gaudir des pauvres hères,
De ne point connaître la malepeur
Et de n’avoir point le fondement obstrué par un balai.
 
Sur une esplanade, comme il l’eut fait d’une mosquée,
Le faquin s’enticha sèchement d’une guenuche sur son balcon perchée,
Lui dégoisant puamment ce langage ineffectif :
« Hé ! Bonjour, madame ! Que vous êtes vieille ! Que vous me semblez en avoir assez ! Sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre déplumage, vous êtes la victime des racailles de cette cité »
 
N’attendant point de circonvolutions,
Ne cherchant point de solutions,
Sa jactance filmée par les larbins,
Journaleux prêts à férociser les instincts,
Esclaves et esclave, soudain s’alarment,
Et bredi-breda, dans leurs carrosses, macadam enflamment.

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