Accueil > Pétition famille sans papiers en rétention
On est très, très courts pour les délais.
Donc, pétition in extrémis. avant que le Préfet ne les lourde définitivement.
Ils sont en rétention depuis le 25 septembre, malades et nécessitant des soins, avec en plus une convocation à la CRR le 13 novembre, ce qui fait que s’ils ne sont pas libérés, les délais maximum de rétention étant de 32 jours (pas mal, déjà, pour un bébé d’un an), ILS SERONT EXPULSES AVANT L’EXAMEN DE LEUR DOSSIER.
Enfermer une enfant d’un an en centre de rétention, qui n’est rien d’autre qu’une prison pour étrangers,
n’est pas acceptable !
Le 25 septembre 2007 à l’aube, la famille Celikovic est arrêtée au foyer d’hébergement d’urgence d’Annecy, (115) et transférée au CRA de Lyon, où elle attend son expulsion vers la Bosnie.
Musulman Bosniaque enrôlé de force par l’armée Serbe en 1992 contre son pays d’origine, en butte à des persécutions constantes, Nedim n’a eu d’autre choix que la désertion et la fuite dans la clandestinité, les tentatives d’émigration vers l’Allemagne.
A la fin des combats, toute théorique, le retour se révèle impossible, il a tout perdu, sa famille est décimée, sa maison brûlée, ses biens spoliés, et il est victime de plusieurs agressions violentes qui lui vaudront entre autre une fracture de mâchoire.
En août 2004, il décide, avec sa jeune épouse, gravement traumatisée par la guerre, de tenter sa chance en France. Il s’intègre facilement, parle français, travaille légalement quand la Préfecture l’y autorise et obtient plusieurs promesses d’embauche.
Le bébé, Amira, née à Cluses, opérée une première fois, a besoin de bonnes conditions d’hygiène pour se développer sans problèmes, et comme sa mère, d’un suivi régulier
Bahira sera correctement prise en charge sur le plan psychiatrique, et, avec la poursuite du traitement, un espoir de stabilisation peut être envisagé.
C’était sans compter avec la détermination aveugle du nouveau ministre, décidé à appliquer coûte que coûte sa politique du chiffre.
Il est évident que leur situation n’a jamais fait I’objet d’une étude poussée par les services de la Préfecture, malgré les nombreuses preuves étayant la légitimité de leurs craintes, et que, gravement menacés dans leur pays d’origine, ils ne peuvent vivre une vie privée normale qu’en France.
C’EST POURQUOI NOUS ATTENDONS DE MR LE PRÉFET DE HAUTE SAVOIE
QU’IL LIBÈRE IMMÉDIATEMENT CETTE FAMILLE, LUI DÉLIVRE UN TITRE DE SÉJOUR ET PROCÈDE RAPIDEMENT AU RÉEXAMEN DE SON DOSSIER.
Merci d’apporter votre aide
en écrivant, faxant ou téléphonant au préfet :
M. le Préfet Michel Bilaud
rue du 30ème R.I. tel : 04 50 33 60 00
74034 Annecy fax : 04 50 52 90 05
e-mail : michel.bilaud@haute-savoie.pref.gouv.fr