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Peut-on lutter contre la Mondialisation ?
Publie le vendredi 15 février 2008 par Open-Publishing4 commentaires
Le comité Attac Paris 13, vous invite le mercredi 20 février à 20h00
à une réunion-débat sur ce thème avec André Bellon, co-fondateur du groupe de réflexion République !, ancien Président de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, auteur de Une nouvelle vassalité, Mille-et-une Nuits.
A la Maison des Associations, 11 rue Caillaux 75013 Paris
Métro : Maison blanche
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La presse est pleine de la crise immobilière américaine, dite des subprimes. Nous apprenons une soi-disant malversation financière qui n’est qu’une opération ordinaire génératrice habituellement de profits formidables mais qui a mal tourné à cause de la baisse de la Bourse. Il est certain que les salariés seront pris en otages et finiront par payer pour les inconséquences des dirigeants. Ils devront travailler plus sans gagner un sou de plus. Les néolibéraux nous expliquent que nous n’avons qu’à subir, la mondialisation étant un phénomène naturel comme la pluie ou le beau temps. L’homme devrait accepter passivement les délocalisations, la réduction de ses avantages sociaux et l’érosion de son pouvoir d’achat. Il serait impuissant devant les crises économiques.
Mais les propagandistes de la mondialisation ne nous expliquent pas pourquoi entre 1945 et 1987, il n’y a eu aucune crise économique. Ils ne nous disent pas que pendant les « Trente glorieuses », l’économie était régulée et que des traders fous ne pouvaient pas faire sauter les banques. Ils ne nous disent pas que les services publics et beaucoup d’entreprises appartenaient à la nation, qu’ils étaient gérés en vue du bien public, au moins en principe. Depuis que Reagan et Thatcher ont décidé les privatisations, depuis que nos gouvernants les ont suivis, la mondialisation a permis aux plus riches d’amasser des fortunes colossales, alors que dans nos pays riches, la plupart de nos concitoyens ont du mal à assurer leurs fins de mois.
Comme la mondialisation est née d’une volonté politique, une autre volonté
politique peut la combattre. Notre pays doit réclamer à ses élus qu’ils prennent leurs décisions en fonction des intérêts de leurs mandants et non en fonction des exigences des multinationales.
La mondialisation n’est pas une fatalité !
Messages
1. Peut-on lutter contre la Mondialisation ?, 16 février 2008, 12:47, par Pierrette
Bien sûr que oui nous pouvons lutter contre la mondialisation d’ailleurs la contre-mondialisation est en marche et sa première pierre officielle arrive aux municipales 2008...
1. Peut-on lutter contre la Mondialisation ?, 16 février 2008, 17:34
Ce qu’il faut ajouter à ce texte, sinon il ne sert rien, c’est que pour éviter la catastrophe sociale et écologique de la mondialisation, c’est mener tous ensemble des luttes anticapitalistes et rassembler le plus de militants sur un programme anticapitaliste, pour un socialisme du XXIème. Sans alternative d’expropriation du capital, mettant les besoins avant les profits, et gérant la production et la consommation en harmonie avec notre environnement, c’est vrai, nous sommes foutus. Et il ne reste pas beaucoup de temps...
Heureusement que des militants LCR, PC, libertaires, LO même et des milliers de battants nous proposent de fonder ce nouveau parti. Devant la déroute de la stratégie de la gauche plurielle, agenouillée devant le Capital, dont les municipales sont le dernier avatar, il était temps.
TOUT N"EST PAS PERDU. Relevpns la tête !
2. Peut-on lutter contre la Mondialisation ?, 16 février 2008, 17:27, par Copas
3. Peut-on lutter contre la Mondialisation ?, 16 février 2008, 21:33, par Copas
Je suis pour une mondialisation respectueuse des peuples et de leurs libres chemins.
Un certain nombre de grands défis de l’humanité nécessitent des mises en commun de ressources à l’échelle planétaire.
Là où la mondialisation capitaliste se fait par la loi du plus fort, au profit de la domination d’une classe bourgeoise, d’un capitalisme financier avec ses nomenclaturas étatiques, policières , militaires, sous le règne de la menace de guerre permanente, le chaos écologique, nous ne pouvons sur un grand nombre de terrains nous contenter d’essayer de parer les coups dans un coin.