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Plusieurs centaines de manifestants à Nevers pour le maintien de l’emploi

Publie le jeudi 1er juin 2006 par Open-Publishing
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Plusieurs centaines de manifestants à Nevers pour le maintien de l’emploi

800 personnes, selon la police, 1.200 selon les organisateurs, ont manifesté jeudi à Nevers à l’appel d’une intersyndicale pour le maintien de l’emploi dans le département, après l’annonce de 600 suppressions de postes en six mois.

Les salariés de Dim (collants et sous-vêtements), Facom (outillage), Look Fixations (ski) ou Euro-Auto Hose (équipementier automobile), qui doivent perdre respectivement 95, 134, 67 et 48 postes, figuraient en tête du cortège, parti de la chambre de commerce et d’industrie.

Ils tenaient des banderoles où l’on pouvait lire : "non aux suppressions d’emplois" ou "non à la précarité".

"Les entreprises veulent une profitabilité maximale, à coup de délocalisations de voyous", a déclaré devant la préfecture Michèle Herpin, déléguée CFDT du site Dim de Château-Chinon, qui doit fermer d’ici fin 2007.

Des salariés du site d’Autun (Saône-et-Loire), berceau de la marque, où 220 emplois doivent disparaître, avaient aussi fait le déplacement.

Deux autres représentants syndicaux ont lancé : "La Nièvre est en danger de mort" et "L’Etat et le gouvernement doivent financer la réindustrialisation".

Des habitants de Nevers se sont joints à la manifestation, aux côtés de salariés de La Poste, actuellement en grève, ou d’Aiad, association intercommunale d’aides à domicile, qui subit aussi des coupes dans ses effectifs.

Parmi les personnalités politiques présentes, on comptait le président (PS) du conseil général, Marcel Charmant, et le sénateur-maire (PS) de Château-Chinon, René-Pierre Signé.

Le conseil général de la Nièvre, réuni en assemblée extraordinaire le 20 mai, a voté une motion condamnant les plans sociaux chez Dim et Facom. L’assemblée a aussi demandé un moratoire pour permettre des négociations avec les directions, comme l’Etat l’a fait dans le dossier Sogerma à Mérignac (Gironde).

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