Accueil > Polémique sur le centre de rétention à toulouse
Polémique sur le centre de rétention
Avec ses 126 places, le nouveau centre de rétention de Cornebarrieu est le deuxième de France en capacité. 350 à 600 personnes ont protesté samedi contre son ouverture imminente, dont la préfecture ne précise toutefois pas la date. « Ce centre signifie qu’on passe à une phase industrielle de la reconduite à la frontière », juge Jean-François Mignard, de la Ligue des droits de l’Homme. Climatisé et moderne, le bâtiment intègre un « quartier familles », inexistant dans son ancêtre toulousain de seulement 22 places. « Une prison avec des toboggans pour traumatiser les enfants », considère l’avocat Julien Brel, inquiet d’avoir « à plaider en prison », puisque la construction inclut aussi une salle d’audience. Pratique pour les reconduites à la frontière, le centre se situe en bout de piste. « Dans une zone extrêmement bruyante, où la construction d’habitation est interdite et où certains sans papiers pourront rester jusqu’à 32 jours », s’offusque Georgette Sauvaire, élue verte d’opposition à Cornebarrieu.