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Pour Yves Salesse, candidature de consensus dans le cadre d’une campagne collective pour 2007

Publie le samedi 18 novembre 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

Nous nous situons dans le processus initié le 29 mai 2005 et nous n’avons pas le droit d’échouer. L’unité du rassemblement dans la diversité nous a conduit à notre victoire, c’est devenu notre bien commun, notre force, continuons ensemble. Les échéances électorales de 2007 ne sont qu’une étape, importante, dans ce processus mais si nous nous divisons nous repartirions en arrière pour longtemps...

Aujourd’hui ce processus nous a conduit à l’élaboration de propositions et au-delà à la construction d’un projet crédible de transformation de la société pour rompre avec le système capitaliste financiarisé et ravageur et répondre ainsi aux urgences démocratiques, écologiques, sociales, de solidarité et de justice ici comme ailleurs.

Aujourd’hui nous sommes dans un double processus de construction, celui du projet mais tout autant celui de notre mouvement né de l’espoir levé le 29 mai pour porter cette véritable alternative de gauche. Ce qui nécessite de disputer durablement l’hégémonie à gauche au social libéralisme dont l’orientation est contradictoire avec celle de notre projet.

Nous avons réussi les deux premières étapes, celle de la stratégie le 10 septembre et celle des propositions les 14 et 15 octobre derniers. Nous devons avoir le courage de franchir ensemble cette troisième étape.

La candidature représentant un parti échouera à traduire cette diversité, nous ne pouvons pas nous rallier derrière une seule sensibilité, ce serait en contradiction avec les principes fondateurs du mouvement que nous sommes en train de construire. Cela nécessite que nous nous respections dans nos différences, organisations et citoyens. Imposer un ralliement conduirait à faire perdre tout ce capital de confiance acquis depuis la campagne du 29 mai. Dire cela c’est rester cohérent avec notre démarche commune de rassemblement.

Dire cela ce n’est évidemment pas remettre en cause la personne de Marie George Buffet, ni être « anti-parti ». Cela se poserait de la même façon pour Olivier Besancenot. Nous avons besoin de la force des organisations et de l’engagement de leurs militant-e-s mais aussi aujourd’hui de nous organiser collectivement dans la durée.

La candidature de José Bové ne peut pas plus représenter aujourd’hui la résultante de ce patient travail de co-élaboration établi au consensus entre les diverses sensibilités.

Dire cela ce n’est en rien minimiser le rôle de José, avec d’autres, dans la prise en compte des nécessaires solidarités avec nos frères du Sud et des combats alter mondialistes partie intégrante de notre projet. Mais nous savons tous que les médias « adorent » non pas les idées mais ceux qui les portent et font complètement disparaître les unes au profit des autres or ce qui nous occupent ce sont nos propositions et notre projet.

Dire cela c’est réaffirmer que nous ne pouvons plus nous en remettre à la rencontre d’un homme avec un peuple.

Ne nous trompons pas, nous ne partons pas pour faire un coup électoral mais pour faire de la politique autrement.

Rompons avec le jeu des médias et de la compétition que nous récusons par ailleurs, faisons une véritable campagne collective et de proximité avec l’ensemble des porte parole afin de rendre le peuple acteur.

Redisons le nous avons besoin de Clémentine, José, Marie George, Patrick, Yves, mais aussi de Claire, France, Francine, Hamida, Claude, Christian, Eric, Olivier, Pierre, Jean-Jacques, Raoul, René... et de la participation active des citoyen-ne-s pendant la campagne, lors du vote et dans les mobilisations sociales.

Mettons en avant nos propositions et plus globalement notre projet au contact des citoyens pour qu’ils se les approprient et les fassent évoluer en fonction des exigences écologiques, sociales et de solidarité par la refondation de la démocratie active, économique et institutionnelle. Ces propositions et ce projet seront portés par ces candidatures communes à la présidentielle, aux législatives et au-delà.

Justement pour avoir été à l’initiative à l’automne 2004 de « l’appel des deux cents », puis des collectifs pour un NON de gauche au TCE, puis du 29 mai avec d’autres bien entendu, des collectifs pour des candidatures communes et de l’appel du 11 mai dernier,

Par son engagement pendant la campagne contre le TCE et après, et toujours de manière collective,

Pour être au carrefour de tous les arbitrages et pour avoir mené à bien la co-élaboration de nos propositions qui représentent actuellement un point d’équilibre entre les différentes composantes du rassemblement,

Pour sa longue expérience auprès des acteurs associatifs, syndicaux et politiques, de sensibilités différentes, ce qui rappelons le une fois de plus fait notre richesse, au sein de la Fondation Copernic dont les travaux inspirent largement nos propositions.

Par son parcours, rappelons quelques points de l’argumentaire de Raoul Marc Jennar : « ce fils d’instituteurs de province a vécu au SMIC jusqu’à son entrée à l’ENA à 41 ans. Il a été longtemps militant syndical, notamment secrétaire adjoint du syndicat CGT de la gare du Nord à Paris pendant une dizaine d’années. Il était aussi délégué des personnels contractuels, majoritairement des femmes immigrées. Son syndicalisme l’a mené sur la voie du licenciement et c’est alors qu’il a passé le concours de l’ENA (3ième voie) et fait des études d’économie »

« Aujourd’hui Yves n’appartient à aucun parti. Ce n’est pas un professionnel de la politique. Mais il a été longtemps l’un des responsables de la LCR. De 1997 à 1999 il a travaillé au cabinet du ministre des transports, chargé des affaires européennes et internationales. Il a mis fin à cette expérience en 1999 en désaccord avec l’orientation du gouvernement Jospin... ». Lors des régionales de 2004 « Yves a soutenu la liste d’ouverture du PC dans la Région Ile- de- France et a co-présidé le comité de soutien »

Il est actuellement conseiller d’Etat.

C’est à partir de son enracinement dans notre processus, de l’étude des critères définis par le collectif national et pour ses fortes convictions, sa maîtrise des dossiers et ses compétences que la candidature d’Yves Salesse apparaît fortement aujourd’hui comme celle de consensus dans le cadre d’une campagne collective.

Claude Ramin, citoyen du 29 mai, collectif d’Aix en Provence

Messages

  • Le collectif de Pontivy c’est déclaré en faveur de Y. salesse voir site officiel pour les résultats avec explication de vote. Pour ma part militant moi même depuis 35 ans à gauche de la gauche et syndicaliste au Syndicat national de l’Environnement, je pense que Yves est l’élément consensuel pour tous et rappelons encore et encore qu’il s’agit d’une campagne sur nos idées, nos propositions, que d’urgence les débats sur le programme doit continuer et que les tracts doivent être écrient et diffusés. Voilà un lot de banalités pas inutile à rappeler. La force de frappe c’est nous et pas le nom de l’un des nôtres,IL aura la partie claire du rôle, nous aurons les coulisses et les cintres le spectacle doit être parfait pour le 22 avril 2006...! Valjan

  • J’ai beaucoup apprécié Y.S pour ses analyses lors de la campagne contre le TCE , mais (je ne l’ai vu qu’une fois à un débat télévisé ) honnêtement je doute que ce soit la meilleure personne pour cette élection.

    • Personne n’a accepter le débat télévisé avec lui pedant la campagne du référendum. Tu peux l’écouter sur le site alternative unitaire au mans avec les autres porte parole on s’en lassse pas. gilles.

    • NOTRE RESPONSABILITE EST GRANDE

      La désignation de S ROYALE comme candidate du PS confirme et amplifie le glissement à droite de ce parti.Même si une partie des adhérents du PS ont choisi "pour gagner" à l’élection présidentielle,il n’en reste pas moins que le projet politique du PS ne propose aucune mesure susceptible d’inverser les logiques économiques et fiancières actuellement à l’oeuvre.
      Celà signifie que notre projet "Ce que nous voulons" est ajourdh’hui le seul qui porte une vision d’une véritable politique de gauche dans laquelle pourront se reconnaitre une fraction non négligeable de l’électorat socialiste et bien sur celles et ceux qui luttent et souffrent sans pour autant entrevoir de perspectives politiques.
      Nous avons donc la responsabilité de franchir ensemble et de la meilleure manière l’ultime étape de la candidature permettant non seulement de consolider nos forces existantes mais de les élargir.
      C’est pour cette raison et parceque je pense que "notre candidat c’est notre programme",qu’il me paraitrait opportun de choisir Y SALESSE entouré de tous les autres comme porte parole (MG Buffet,J BOVE,C AUTAIN,P BRAOUZEC).
      JL GREGOIRE