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Pour le changement social, faisons sortir la poésie des livres

Publie le jeudi 15 mars 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Du réchauffement de la planète au terrorisme qui menace notre pays en passant par les forêts qui se meurent et les pandémies qui risquent de nous contaminer au travers de notre alimentation, nous sommes chaque jour bombardés de prédictions sinistres.

Des statistiques alarmistes qui réveillent en nous la PEUR, cette vieille peur viscérale inscrite au plus profond de la partie archaïque de nos cerveaux depuis notre origine.
Cette peur de la mort qui nous incite à poursuivre des objectifs stériles pour nous rassurer au point que nous en oublions une chose essentielle : VIVRE !

Un vrai changement social passera par une transformation des individus afin qu’ils transcendent cette peur pour reconstruire une éthique fondée sur la communauté et non sur l’individualisme et qu’ils soient à même de modifier en profondeur les institutions.

Pour cela il est urgent de rénover la culture puisqu’elle est à la racine du progrès.
Et puisque la 9ème édition du Printemps des Poètes fête jusqu’au 18 mars le centenaire de la naissance de René Char sur le thème « Lettera Amorosa » (Poème d’Amour), commençons par faire sortir la poésie des livres.

Peut-être saura-t-elle nous aider à regarder les choses du monde avec étonnement et nous donner envie de consacrer plus de temps à notre vie, à nos rêves ....

En voici un zeste pour mettre la poésie dans tous ses états et montrer l’Amour sous sa forme universelle :
Ode à l’Amour universel

Amour, Amour, Amour,

Tant de larmes en ton nom

Alors que tu nous entoures,

Que tu t’offres à profusion !

Tu es caché dans le rayon de soleil

Qui chaque matin

Caresse notre chemin

Et tout doucement la terre éveille.

D’abondance tous les printemps tu nourris

Pour que chaque fleur

Ranime de ses couleurs

Nos regards par l’hiver endormis.

Si tu perles de pluie

C’est pour nous abreuver de vie.

Tu fais briller de mille diamants

La profondeur du firmament

Et le ciel étoilé devient baldaquin,

De nos rêves précieux écrin.

Tu surfes sur l’écume des océans

Puis te fais bien sage,

Pour ourler de doux flocons blancs

Les flots de nos rivages.

Et depuis bien longtemps,

Tu te balances au gré du vent,

Pour égrener au fond de nos cœurs

Les notes de douceur

D’une autre humanité

Que tu nous aides à inventer.

Amour, Amour, Amour,

Depuis toujours, tu nous entoures !

Patricia DIEGHI
Marseille, le 10 mars 2007

Messages

  • Par PatLaRebelle
    La suite du message a été coupée, j’ai du faire une mauvaise manipulation, voici donc "Ode à l’Amour universel" :

    Amour, Amour, Amour,

    Tant de larmes en ton nom

    Alors que tu nous entoures,

    Que tu t’offres à profusion !

    Tu es caché dans le rayon de soleil

    Qui chaque matin

    Caresse notre chemin

    Et tout doucement la terre éveille.

    D’abondance tous les printemps tu nourris

    Pour que chaque fleur

    Ranime de ses couleurs

    Nos regards par l’hiver endormis.

    Si tu perles de pluie

    C’est pour nous abreuver de vie.

    Tu fais briller de mille diamants

    La profondeur du firmament

    Et le ciel étoilé devient baldaquin,

    De nos rêves précieux écrin.

    Tu surfes sur l’écume des océans

    Puis te fais bien sage,

    Pour ourler de doux flocons blancs

    Les flots de nos rivages.

    Et depuis bien longtemps,

    Tu te balances au gré du vent,

    Pour égrener au fond de nos cœurs

    Les notes de douceur

    D’une autre humanité

    Que tu nous aides à inventer.

    Amour, Amour, Amour,

    Depuis toujours, tu nous entoures !

    Patricia DIEGHI - Marseille, 10/03/07

    • Oui, il faut bien se rendre à l’evidence que face aux attaques incidieuses et sournoises
      des lobbys politico-financiers, "maîtres du Monde", nous ne faisons pas "le poids".
      Surtout, si nous nous battons, uniquement, sur le terrain de la lutte sociale.
      Ce terrain, ils l’ont appréhendé, intégré et jalonné. Si bien qu’il apparait desormais
      comme une cour de récréation et d’expression autorisée, parfaitement encadrée,
      où nous avons leur permission de revendiquer.
      Ne soyons pas si prévisibles. Utilisons l’effet de surprise. Imposons un combat utilant
      d’autres armes.
      L’élévation à une conscience universelle, l’ouverture culturelle mondialiste et la poésie
      ne pourraient elles pas être ces nouvelles armes ?

      Loïc