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Présidentielles : agir et désobéir par devoir.

Publie le mardi 30 janvier 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Présidentielles : Nos timoniers en panne, les militants trahis, le visage d’une certaine gauche.

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe » Jean Jaurès, que voulez vous c’est une mode que beaucoup s’approprie.

Mon entourage, alter je ne sais plus m’interpelle depuis de longs mois pour que je m’engage.

Je ne suis expert en rien mais par contre un vécu et une expérience qui m’ont conduit à refuser les collectifs. Jamais encarté mais toujours compagnon de route des faibles et des pauvres qui ne sont pas puissants, ma lutte à moi c’est déroulée à l’intérieur de l’entreprise au top management.

Mes constats, contributions (Bellacio 26/11/2006 et 24/01/2007) bien loin l’idée de donneur de leçons, mon ambition parler vrai et si je me trompe n’hésiter pas à le dire.

Souvenez-vous tous que tout n’est qu’apparence.

Une belle idée que de vouloir travailler ensemble après le référendum. Les futurs militants heureux, la larme à l’œil, l’espérance chevillé au corps on allait monter aux cimes. Les timoniers jouaient leurs partitions préméditées et ce depuis l’origine. Partout on appuyait sur le non à 55 % pour des lendemains qui chantent on gommait en ne précisant pas que près de 30 % revenait à la droite dure.

En s’organisant, les chefs de file ne pensaient qu’à une chose comment récupéré et porté le bébé programmatique, pour leurs boutiques ou leurs égos d’apparentés tout en muselant les collectifs.

Notre Saint Nicolas a de l’expérience en la matière qu’il nous balance le résultat non « trafiqué » d’une fiche RG, CIA, ex KGB bref ce qu’il veut pour nous informer de ce qui est qui réellement et pour qui ils ou elles roulent.

Ne revenons pas sur l’abondance des commentaires en cours, le citoyen est trahi, l’espoir envolé, la politique de plus en plus nauséabonde pour ceux qui à priori ont une haute idée de l’éthique.

Aujourd’hui que reste-t-il ?

Mélenchon bien au chaud au PS. Un poste de Sénateur en jeu.
Buffet, cautionne les vieux démons, prédominance à tout prix du Pcf.
Besancenot, 2007 est l’occasion d’enterrer L.O. ? Mettre Laguiller en retraite ? L’enchère aucun accord avec le PS un artifice. Ne pas vouloir gérer les affaires du pays une stratégie d’incapacité dans un contexte de mondialisation, Europe, Omc etc.

Laguiller, rendons lui cette justice, elle a toujours été en retrait sur la démarche des collectifs.

Bové, la faucille tant aimé du faucheur, le marteau lui est revenu pleine figure. Il n’est pas encore revenu de son échec, n’accepte pas les votes, se retire, reviens avec une pétition truffés d’anomalies. Saint Nicolas éclaire nous. Il a été le seul à ne pas se rendre compte que les militants du PCF étaient les plus actifs et plus nombreux. En voulant les utilisés il a oublié leur fidélité au parti.

Autain et Copernic, des suceurs de roues qui œuvraient dans l’ombre à la mise en place de la délation ciblée pour monter les uns contre les autres, l’appui de médias à qu’elle prix et pour qui ?

Tous les ténors des collectifs, en voulant comme seul véritable politique récupérer le mouvement pour eux même se sont tous discrédités.

Les 125 propositions un bon début de travail pour les participants qui y croyait mais pour les leaders un leurre.

A l’occasion de cette élection présidentielle le Jury Populaire se doit de sanctionner tous ceux qui ont jetés le discrédit et se sont servis des militants comme d’objets publicitaires au service de l’émergence de leur marque afin de flatter leur égo.

Efficacité, expression d’idées novatrices, sincérité du rassemblement etc. on avait tout pour imposer des choix en vu d’une union de l’ensemble de la gauche dès le 1 tour. Réveillez vous, en continuant à se déchirer vous travailler au service de Saint Nicolas.

Face aux graves défis et choix sans retour du libéralisme qui nous guettent une gauche responsable et sans concession sur des engagements clairs est préférable.

Ils ont choisi la division au lieu de l’unité. Les enjeux sont graves et irréversibles en cas de défaite.

A Davos, les grands de ce monde demandent l’intervention des états pour atténuer les effets de leur pollution financière d’une production mondialisée. A Nairobi , les petits de ce monde mais les plus nombreux, posent le problème de l’accès à l’eau qui ne mobilise pas et ne trouve d’échos.

Nos gouvernants réuniront des fonds publics pour aider, subventionner les puissants qui continueront à produire avec nos impôts pour toujours plus de bénéfices.

Concilier ou imposer prévention de l’environnement avec activités humaines ? Qu’elle impact sur l’économie, la santé, le social, l’empreinte écologique une information indispensable pour choisir.

Abandon du code du travail, plus de flexibilité, de précarité, de surendettements, retraite.

Des obligations universelles, logement, énergies, santé, éducation, travail, un impératif pour des services publics financés par nos impôts au lieu de donner des subventions sans contrôle.

La répartition harmonieuse de la valeur ajoutée entre le travail, le capital, l’état.

Remise à plat de la fiscalité et de toutes les niches, avantages corporatistes etc.

Ce billet d’humeur, je m’en excuse, d’un retraité de 63 ans qui paie l’ISF et qui n’a jamais oublié ces origines, petits fils et fils d’immigrés Italiens fuyant en 1920 la misère, de la paille dans leurs sabots. On partageait tout on n’avait rien.

Famille de déportés, résistants et morts pour la France. Entré au travail à 16 ans, une belle carrière dans un groupe international et qui vous demande de ne pas se tromper de combat.

Même ci cela paraît difficile de ne pas voter pour sa sensibilité au 1 tour de l’élection Présidentielle, vos timoniers comprendront que leurs comportements sont inacceptables vous y veillés.

Entre Nicolas et Pimprenelle j’ai choisi la moins pire. Bonne nuit les petits.

Mitch Le 29/01/2007

Messages

  • C’était bien ton début mais la chute...

    moi je ne suis pas soumis à l’ISF et pas demain la veille alors le moindre mal pour moi reste et restera MGB et un programme de classe et tu sais les barricades n’ont que deux côtés commel’affirmait Elsa Triolet à te mettre au milieu...

    allez
    salut et fraternité

    • ni nico ni sego ... et medefiez vous des marchands de sable... poudre aux yeux a vous faire prendre la tele por la realite et apres coller un contrat unique ou tout l’monde n’arrivera pas a acceder aux droits par l’anciennete ... et donc bien formates ce sera a ceux et celles qui sauront s’unir pour evincer les concurrents ... imagine l’ambiance ... le contraire du syndicat en faite ... la lutte entre prolos ... l’usine est la nouvelle arene aux esclaves ... nom d’une pipe footre dieu kaoch’

      .