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Proche-Orient : La situation est grave mais les autorités françaises s’alignent sur "la famille occidentale" et ne réagissent pas
Publie le mardi 22 janvier 2008 par Open-PublishingEn adressant ses voeux au corps diplomatique il y a trois jours, Nicolas
Sarkozy a confirmé la rupture qu’il veut faire prendre à sa politique
étrangère en martelant que la France doit se situer « dans sa famille
occidentale ». Pour joindre le geste à la parole, il installe des
troupes françaises dans le Golfe arabo-persique, face à l’Iran, non loin
des forces américaines. Le choix politique de la France conduit à un
alignement et à un affaiblissement de son rôle dans le monde comme
l’actualité le montre quotidiennement, en particulier au Proche-Orient.
L’armée d’occupation israélienne et ses bombardiers s’attaquent
brutalement aux Palestiniens de Gaza au prix de victimes civiles et de
destructions importantes. Un blocus inacceptable empêche jusqu’à
l’entrée de l’aide humanitaire. Le Président palestinien Mahmoud Abbas
dénonce avec force, tandis que le secrétaire général de l’ONU exprime
son inquiétude. N. Sarkozy ne réagit pas. La voix de la France devrait
pourtant être celle de la paix et du droit.
Les autorités françaises se doivent de rappeler au gouvernement d’Ehud
Olmert qu’il faut en finir avec l’occupation et la colonisation. Mais
celle-ci continue sans relâche y compris à Jérusalem-Est. Elle nourrit
l’escalade des tensions et de la violence. Elle met en cause les
négociations israélo-palestiniennes avant même qu’elles ne commencent
vraiment. La reprise réelle d’un véritable processus de paix est
pourtant la meilleure condition d’une sécurité partagée et garantie pour
tous. Que fait donc la France pour y contribuer ?
Parti communiste français
Paris, le 21 janvier 2008.