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Projet de résolution adopté par le conseil national du PCF (extrait )

Publie le samedi 7 octobre 2006 par Open-Publishing
19 commentaires

1- Quelles candidatures pour 2007 ?

Pour la désignation des candidatures aux élections présidentielle et législatives, nous proposons de poursuivre la même démarche que pour la définition de la stratégie et du programme : celle de la construction commune de choix communs. C’est la politique du Parti communiste. Nous n’y renoncerons pas.

Cette méthode est celle du respect des citoyennes et des citoyens engagés dans ce processus, appelés non pas à arbitrer un combat entre « présidentiables » sur fond de « peopolisation », mais à être parties prenantes, en toute connaissance de cause, des décisions qui les engagent.

Dans chaque circonscription et au plan national, il s’agit de réfléchir aux candidatures les plus efficaces possibles pour faire vivre le rassemblement dans sa diversité, défendre le programme qui sera établi, porter l’ambition définie en commun.

Les candidatures communes de ce rassemblement de femmes et d’hommes aux sensibilités et engagements différents seront nécessairement issues d’une de ces sensibilités et engagements.

Personne, nulle part, ne peut prétendre incarner a priori la synthèse de ces différences. Et aucune exclusive ne peut être portée à l’encontre d’une de ces sensibilités pour représenter la diversité. En revanche, il est possible de construire cette synthèse dans un travail collectif.

Le Parti communiste est pleinement engagé par les choix stratégiques effectués lors de l’assemblée des collectifs du 10 septembre. Il contribue, avec ses propositions, à l’élaboration d’un programme du rassemblement antilibéral se donnant les moyens effectifs d’une politique répondant aux attentes populaires.

Nous nous engageons au service du rassemblement avec plusieurs dizaines de milliers de militants sur l’ensemble du territoire, des élus communistes ancrés dans les milieux populaires, nos réflexions collectives et notre expérience propre.

Nous venons, comme pour le 29 mai, avec l’énergie d’une force politique, d’une force militante au service de l’intérêt général. Au sein du rassemblement, le Parti communiste jouera pleinement son rôle et fera entendre sa voix.

Nous proposons de lier étroitement présidentielle et législatives et de démultiplier ainsi les porte-parole. Notre parti veut mettre tout son poids dans la balance pour que soient présentés et élus des hommes et des femmes réellement représentatifs de la diversité de notre rassemblement, représentatifs de la diversité des forces en présence, et aussi de la société française. La parité devra être respectée.

Les candidatures devront intégrer le renouvellement des générations, la mixité sociale, la diversité des origines. Nombreux sont ceux et celles qui, par leur engagement humain peuvent porter notre projet commun et faire vivre la gauche populaire.

Aussi, les élections législatives devront nous permettre d’élire un maximum de député-e-s communistes, de député-e-s antilibéraux de gauche pour changer vraiment la vie. Ensemble, ces député-e-s pourront former un groupe politique à l’Assemblée nationale.

Le Parti communiste, ses militantes et militants, agiront pour que la coopération, la solidarité, le travail commun des forces unies dans cette campagne s’approfondissent durablement : dans le travail parlementaire et, le cas échéant, gouvernemental ; dans les luttes et face aux échéances électorales suivantes ; entre les femmes et les hommes engagés au service de la gauche antilibérale.

L’élection présidentielle est un piège pour la démocratie et pour notre démarche collective. La présidentialisation de notre régime est extrêmement avancée - à tous les niveaux institutionnels, d’ailleurs. Elle gangrène la vie démocratique dans notre pays.

La constitution d’un collectif de porte-parole doit être la garantie d’une campagne à plusieurs voix, interdisant toute dérive présidentialiste, faisant de notre diversité une richesse visible et en mouvement. C’est cela qui nous rend forts.

Nous souhaitons une candidature qui s’engage à remettre en cause fondamentalement le statut du président de la République et fasse de l’objectif d’une VIème République, pleinement démocratique, un élément clé de sa campagne.

Nous ne croyons pas aux hommes ou aux femmes providentiels et nous savons qu’il n’existe pas de candidature parfaite. Mais cela n’évacue pas la nécessité de déterminer le nom, puisqu’il en faut un, de celui ou celle qui devra servir cette démarche collective, porter au plus haut notre projet et nos ambitions, et qui aura également notre confiance pour assumer, une fois élu-e, une autre conception du pouvoir.

Les communistes ont toujours dit qu’ils n’avaient aucun autre préalable que la recherche du succès du rassemblement et de la candidature antilibérale. Ils discutent donc toutes les propositions.

Parmi les personnalités qui se sont déclarées disponibles pour assumer la tâche de candidat ou de candidate à l’élection présidentielle, les communistes se prononcent en faveur de la candidature de Marie-George Buffet, au sein d’un collectif de porte-parole à l’image de la diversité du rassemblement, et permettant à chaque composante d’y trouver sa place ; ils proposent de la soutenir ensemble. En effet, notre conviction est qu’il s’agit du meilleur choix pour représenter le rassemblement.

L’élection présidentielle est la clé de voûte du bipartisme. La candidature à cette élection est souvent utilisée pour favoriser l’hégémonie d’un parti ou la mise sur rails d’une aventure personnelle. C’est pourquoi nous comprenons les réticences qui s’expriment devant la proposition de l’actuelle première responsable du Parti communiste comme candidate du rassemblement antilibéral : cela ne conduira-t-il pas celui-ci, de fait, à devenir un rassemblement autour du PCF ?
Lors de leurs derniers congrès, les communistes ont réaffirmé leur choix : rassembler autour du Parti communiste n’est pas la politique de leur parti. Celui-ci en fait la démonstration quotidiennement. Rejetant les accords de sommet en vase clos, privilégiant la participation active des citoyennes et des citoyens, agissant pour rendre le pouvoir au peuple, ils affirment qu’un véritable processus de transformation sociale implique une conception et une pratique exigeante de la démocratie. Ils sont convaincus que pour gagner il faut faire valoir toute la richesse de la diversité et le caractère novateur de notre démarche politique commune.

Cette résolution nous conduit à faire les propositions de dispositions de campagne suivantes.

Désignée candidate du rassemblement des forces antilibérales de gauche, Marie-George Buffet, comme elle l’a proposé dans sa lettre aux collectifs, se consacrera exclusivement à la campagne commune. Durant cette période sa responsabilité de secrétaire nationale du Parti communiste sera assurée collectivement sous la coordination de la présidente du Conseil national et du coordinateur du Comité exécutif national, par la direction nationale du PCF qui s’investira totalement dans cette campagne.

Outre le collectif de porte-parole, un collectif de campagne à l’image de la diversité du rassemblement devrait sans doute être constitué avec elle pour lui permettre de porter à tout moment le message assumé par notre union.

Nous voulons une candidature pleinement unitaire à l’image de ce qui s’est passé pendant la campagne du « non », qui prémunisse de toute aventure personnelle.

C’est-à-dire une candidature qui favorise le dialogue, qui garantisse l’expression de la diversité, qui soit capable de rassembler toute la gauche, jusqu’à créer les conditions d’une large convergence dans les urnes.

Nous voulons une candidature crédible, capable de porter un programme antilibéral de façon populaire en impulsant la démocratie participative, portant une vision claire d’une autre politique pour la France. C’est-à-dire une candidature de stature nationale, engagée sur les questions européennes et internationales, capable de faire face dans les débats avec un parler vrai, une force de conviction.

Nous voulons une candidature efficace portant l’ambition de « jouer la gagne », capable de faire dérailler le bipartisme et portant le renouveau de la politique. C’est-à-dire une candidature présidentielle crédible et solide, enracinée dans les milieux populaires, parmi les salariés, ancrée dans les luttes, capable de disputer le terrain à celles et ceux que l’on présente comme « présidentiables », capable d’intervenir sur tous les sujets, et présentant aux hommes et aux femmes l’assurance d’un vote vraiment utile.

C’est pour cela que nous proposons Marie-George Buffet. Avec son expérience d’élue de banlieue, de ministre, elle a tissé un lien singulier avec notre peuple, elle en est connue comme responsable politique. Cette histoire vécue, appelant le courage et le renouveau en politique, sont des points d’appui essentiels pour gagner la confiance des citoyennes et des citoyens.

***

Nous visons la plus grande efficacité possible pour faire vivre la diversité des acteurs du rassemblement, pour garantir que la victoire sera partagée et que notre union ne se limitera pas à une campagne électorale, mais sera durable au-delà des élections. Nous visons la plus grande efficacité possible pour porter l’ambition et le contenu du programme du rassemblement antilibéral.

Les communistes porteront leur proposition dans le débat populaire et dans la discussion des collectifs, auxquels des centaines de milliers d’hommes et de femmes pourront participer, en débattant naturellement de toutes les candidatures.

Ils le feront avec la conviction qu’elle saura cristalliser le mieux le rassemblement le plus large, avec la volonté d’aller jusqu’au bout du processus entamé : la finalisation d’un accord politique le plus rassembleur possible, incluant la démarche stratégique, le programme et les candidatures.

La construction de l’accord politique le plus large possible se fera de façon transparente. Tous les communistes en seront informés. Ils entendent que leur parti joue tout son rôle comme parti politique indépendant et souverain, pour assurer la réussite des objectifs décidés en commun. Tout au long du processus et jusqu’à son aboutissement, les communistes exerceront leur pleine souveraineté sur les choix de leur parti.

Nous sommes devant une chance historique à saisir, nous devons réussir. Il y a urgence pour notre peuple, pour changer enfin et vraiment la vie.

Messages

  • "Nous ne croyons pas aux hommes ou aux femmes providentiels et nous savons qu’il n’existe pas de candidature parfaite. Mais cela n’évacue pas la nécessité de déterminer le nom, puisqu’il en faut un, de celui ou celle qui devra servir cette démarche collective, porter au plus haut notre projet et nos ambitions, et qui aura également notre confiance pour assumer, une fois élu-e, une autre conception du pouvoir."

    Malheureusement, Claude, le désespoir est grand pour les gens qu’une autre conception du pouvoir puisse se réaliser en l’état actuel des choses.

    Tu sais bien, et ce n’est pas le manque de l’avoir dit et redit, qu’en ce qui concerne les législatives, les formes de la présentation des candidats, les cumuls de mandats et pas des moindres, la pente naturelle de l’exclusion de femmes, les contradictions du code électoral, les frais engagés, ne rassurent plus personne avec la meilleure volonté du monde. Donc, exit l’espoir de la majorité des citoyens sur la réussite des législatives.

    Reste la présidentielle. Celle-ci, de part les raisons que je viens de rappeler, devient de plus en plus avec le temps qui presse, la seule bouée de secours des votants anticapitalistes du NON. Avec les tergiversations des directions des partis politiques, le peuple va se raccrocher à cette espérance jusqu’au jour du vote lui-même. Dites-vous bien que plus vous allez reculer devant la responsabilité de la présidentielle, plus l’homme ou la femme providentiel(le) que vous redoutez tant risque de pointer son bout du nez. Espérons alors qu’il y ait un bon dieu pour les innocents de militants.

    A ma connaissance, MGB n’a pas encore les pieds sur la ligne de départ, et son bateau n’est pas encore arimé. C’est grave. Ca dessert la cause que vous redoutez tant. Car plus le temps passe, plus les imperfections de MGB elle-même, personne n’étant à l’abri du jugement des autres, vont entrer dans le cycle infernal du tournage en rond des directions des partis. Chacun attendant les réactions des autres pour s’engager soi-même. Là encore, c’est le contraire qu’il faudrait faire. Se préparer à partir, premier ou première de cordée, toujours regarder devant et rarement en arrière sauf pour mieux discerner l’avenir, le sac lourd sur le dos des bonnes propositions. Ca aussi, ça peut être une aventure personnelle. L’aventure n’est pas nécessairement péjorative, comme une fuite écervelée vers un n’importe quoi. L’humanité, dieu merci, a toujours connu des aventuriers, dans tous les domaines, remarquables génies, contrant avec des ruses et du courage les aventures contraires de certaines folies collectives -presque toutes les guerres- rien que pour ne citer que cela.

    Et pour tout dire, s’il faut attendre la fin de l’année votre décision, comme un cadeau de Noël, je crains fort que mon discours tombe encore une fois dans un profond silence. Monique renouard.

    • Correction d’orthographe :"et son bateau n’est pas encore arrimé", le verbe arrimer prend deux ’r’, il y a donc là un redoublement de consonnes.

      Le français redouble ou non certaines consonnes. Ce redoublement ou non de consonnes possède parfois une explication logique, mais souvent, il est le résultat de l’évolution nécessaire de ce que l’on appelle une langue ’vivante’. Monique renouard.

    • Pour compléter les données d’orthographe précédentes je donne l’exemple d’un verbe qui peut s’écrire avec ou sans un redoublement de consonnes.

      Il s’agit du verbe "ariser" ou "arriser" : il s’agit pour un marin de diminuer la surface d’une voile en prenant des ris. Monique renouard.

    • J’adhère à tout ce qui est dit ! Sauf à une chose qui n’est pas dite et invalide le tout ! le PCF prévoit dans la plate forme commune un désistement sans condition au 2ème tour afin de faire barrage à la droite ? Outre que cette solution accrédite l’idée qu’il y a un libéralisme (social) tolérable, elle empêche de tirer argument de l’antilibéralisme comme fondement du mouvement et empêche un réel mouvement d’adhésion car une partie de la gauche antilibérale se tournera vers des porteurs de radicalité, de rupture. C’est bien dommage !
      Jacques Beauché

    • Cher Jacques Baucher,ne pas se désister pour le candidat de la gauche au deuxieme tour c’est favoriser l’élection sans conditions de Sarko le fascho.Et il n’est pas question de programme commun mais de désistement républicain.
      dans ce cas je voterais pour le moins pire,et nous garderons notre liberté d’action.
      Quant à Raymond,toujours plongé dans ses délires anti PS,je lui rapelle que rencontrer l’ensemble de la gauche ne veut pas dire se mettre d’accord,mais débattre et confronter nos positions,et que les divergences ne veut pas dire ne rien faire mais au moins essayer de faire l’unité d’action contre les attaques gouvernementales.
      Jean Claude des Landes

    • Arrêtez un peu de délirer !
      Si vous ne connaissez pas le mode de scrutin pour les présidentielles, je vous le rappelle : seuls les deux premiers du premier tour sont qualifiés pour le second.
      Dans ces conditions, comment pouvez vous inventer un désistement de la gauche antilibérale (ou du PCF) pour le candidat du PS ?
      L’équation est différente, si on est dans les deux premiers... c’est génial on continu pour la gagne et on espère que le PS appelle à faire barrage à la droite...
      Sinon, on ne se désiste pas, on appelle à faire barrage à la droite. On pense seulement, que laisser le pouvoir à Sarko pour cinq ans, c’est laisser souffrir les plus démunis, expulser les sans-papiers, casser les services publics, communautariser la société... si je milite pour la gauche anticapitaliste, c’est avant tout pour les plus démunis, alors je ne me vois pas leur dire, moi je suis pur et donc tant pis pour vous, souffrez pendant 5 et attendons le grand soir.
      Je vois que tous les moyens sont bon pour ne pas s’engager, je vois plein de gens qui cherchent la petite bête (Bordeaux...) pour avoir une bonne raison de faire ses 5% et laisser le pouvoir à la droite.

      Personnelement, je trouve que le PCF (et MGB en particulier) prend un risque et c’est tout en son honneur. J’espère que les militants vont continuer dans ce sens... mais je dois reconnaître que quand je vois tout ce qui est écris contre le PCF sur ce forum... ils leurs faut de la motivation.

      A bon entendeur,

      Janco

    • D’accord avec toi Janco,il y en a ici qui oublie pourquoi ils se battent ou plutot pour qui.Pour les sans droits et les sans voix ou pour leur petit nombril,pour se faire plaisir ?
      Jean Claude des Landes

    • JC, la position de la LCR est très claire, pourquoi la déformer ?

      Face aux attaques de la droite (et parfois de la gauche, par exemple réforme Allègre, ou privatisations de France-Télécom), pour contrer des projets néfastes, toujours rechercher l’unité la plus large, PS compris. J’insiste bien : PS compris. Voir la lutte contre le CPE, ou même la SNCM.

      En revanche, pour gouverner, on ne peut concilier libéralisme (fut-il social) et anti-libéralisme, on ne peut marier l’eau et le feu (ou on privatise, ou on nationalise !), donc il est exclu de pouvoir passer un accord gouvernemental ou parlementaire avec le PS.

      On peut penser que c’est une position erronnée, la contester, mais pas faire des amalgames et déformer au point de faire dire à la ligue l’inverse de ce qu’elle professe et fait sur le terrain.

      OC

    • et y en a qui croient que seule leur vision défend les sans droits, les autres ont forcément tort et sont nombrilistes
      ça fait peur cette étroitesse

    • Dans un débat, seul les arguments ont de l’intérêt... j’attends vos arguments : en quoi laisser gagner Sarko aidera les plus démunis ?

      Par avance merci.

      Janco

    • laisser gagner sarko n’aidera pas les démunis. y en a qui disent ça ?

      mais croire que la victoire de ségo les aidera sauf à la marge, ça se saurait.

      ou alors ils sont trop cons comme en 2002, les démunis qui n’ont pas voté pour la gauche plurielle ? ils n’ont pas compris que c’était bien pour eux ?

      faut pas dire qu’on choisit d’aller avec le ps comme à bordeaux dans l’intérêt des démunis quand c’est juste pour avoir 2 adjoints qui dans la nasse ps ne pourront pas faire grand’chose.

  • J’entends bien, je lis bien la démarche du PCF dans le cadre du rassemblement unitaire pour la présidentielle et les législatives ; cependant une chose m’interroge : pourquoi n’avoir pas appliqué cette démarche pour les municipales de Bordeaux ? pourquoi avoir fait une liste avec le PS ? Cet acte pour moi, malgrè l’opiniatreté de MGB à tenir sa démarche dans et à l’extérieur du PC , entame la crédibilté du PC.
    La démarche me semble flinguée de l’intérieur, que ce soit au PCF ou à la LCR !!! Affligeant !!! au regard des enjeux, de la potentielle dynamique suivant la campagne référendaire et de son résultat !! j’y croyais dur comme fer, je doute de + en +.
    Marie

    • Peut-être la dynamique n’a pas été assez forte pour dissuader d’un côté la volonté de mainmise, de l’autre la méfiance vis à vis de cette mainmise. Et les minoritaires de la LCR ont peut-être surestimé cette dynamique...

    • Bonjour Marie.Le probléme de Bordeaux c’est un rapport de force défavorable à toute la gauche.Les conditions dans lesquelles se présentent les élections sont plus que mauvaises,personne n’était pret c’est d’ailleurs pour ça qu’elles ont été provoquées.
      Je t’accorde cependant que la déçision des communistes bordelais m’a surpris et m’a paru un peu précipitée,mais l’urgence(moins de six semaines)a prévalue.
      Jean Claude des Landes

    • Les projets de résolution c’est toujours superbe, on leur fait dire ce que l’ont veux, moi la seule chose qui m’intéresse ce sont les réalités pratiques :

      -municipales de Bordeaux

      -visite de Marie Georges Buffet à François Hollande

      -prochain sommet de la gauche plurielle

      Alors plutôt que croire sur paroles je voudrais des explications crédibles (sur Bordeaux celles données ne sont pas convaincantes) a vous lire ? Raymond LCR

    • Je tiens à remercier M RENOUARD pour son éclairage en matière d’orthographe.
      En revanche je l’informe que le petit littré ne précise pas que arriser a deux orthoraphes possibles.
      Roger

    • LIRE ATTENTIVEMENT....ET COMPRENDRE

      Je lis dans une contribution : "Le PC dit dans la déclaration commune désistement sans condition au 2ème tour.." et il en est tiré comme conclusion que c’est là soutenir le sociallibéralisme "moins pire".

      La déclaration adoptée lors de la réunion des collectifs le 10/9 nest pas une déclaration "commune" entre je ne sais qui :c’est la déclaration des collectifs.

      D’abord évitons d’oublier le 1er tour de la présidentielle et des lègilslatives car ce 1er tour sera DECISIF pour ce qu’il adviendra ensuite. On ne peut d’emblée considérer que les candidat(e)s de la gauche ant-libérale ne seront pas présent(e)s au 2ème tour .

      Mener une bataille politique de bonne manière c’est d’abord ne pas partir battu !!

      Le texte du 10/9 est clair : il s’agit bien de BATTRE LA DROITE pour conduire une vraie politique de gauche.

      Et battre la droite (surtout devenue sarkozienne) celà peut conduire à un appel à voter aussi bien à la présidentielle qu’aux législatives.

      Le terme "sans condition" signifie qu’un appel ne veut pas dire un accord politique par exemple avec le PS surtout sur la base de son actuel programme,c’est un appel pour battre la droite.

    • C’est dans les petits roberts et les larousses. Mais franchement, je ne cherche pas la compétition en français. C’est parce qu’il m’était arrivé sur ce site d’avoir à me justifier d’une apposition. Depuis, je pousse un peu... C’est pour l’humour, et je vais arrêter. Monique renouard.

      Pour la susceptibilité communiste que je sens sur le site, en ce qui me concerne, je tiens à dire que je ne suis absolument pas atteinte d’anticommunisme primaire, ayant pris mon adhésion avant le NON au TCE. Simplement, j’émets régulièrement le point de vue que plus le temps passe, plus les candidatures se multiplient et plus chacune d’elle perd de son impact. Je comprends la position du PC voulant s’assurer démocratiquement de ses choix avec l’accord de sa base. Cela aurait pu être fait depuis longtemps, suite au succès du NON au TCE. C’est mon point de vue, c’est tout.

    • C’est la première fois que je viens sur ce site.
      Je voulias prendre le temps de donner mon avis sur la résolution du conseil national des communistes. déjà pour dire que même si le texte est public, il s’agit d’un texte mis en débat pour le modifier puis le faire voter par les communistes. Pour qu’il soutiennent, sans préalable, le rassemblement unitaire. Juger ce texte est donc précipité. c’est un texte vouer à évoluer, nous jugerons sa version finale...