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Proposition de loi du deputé UMP Bruno Gilles, pour une journée d’hommage aux victimes du communisme
Publie le samedi 19 août 2006 par Open-Publishing11 commentaires
La proposition de loi présenter par des députés UMP et UDF voulant instauré : "Une journée nationale d’hommage aux victimes des régimes communistes est fixée le 9 novembre. Une cérémonie officielle a lieu chaque année à cette date à Paris. Les préfets organisent une cérémonie analogue dans chaque département.", fait suite à la Résolution 1481 du Conseil de l’Europe du 25 janvier 2006.
Ceux qui ne sont pas d’accord, peuvent le dire à leur député http://www.assemblee-nationale.fr/12/tribun/comm3.asp qu’il soit parmi ceux qui présentent cette loi ou pas.
Carmela SIBAUD
PROPOSITION DE LOI
visant à établir une journée nationale d’hommage aux victimes des régimes communistes,
(Renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
PRÉSENTÉE
par MM. Bruno GILLES, Jean-Claude ABRIOUX, Patrick BEAUDOUIN, Jean-Michel BERTRAND, Jean-Yves BESSELAT, Étienne BLANC, Bruno BOURG-BROC, Jacques BRIAT, Bernard CARAYON, Antoine CARRÉ, Roland CHASSAIN, Philippe COCHET, Mme Geneviève COLOT, MM. Paul-Henri CUGNENC, Olivier DASSAULT, Francis DELATTRE, Bernard DEPIERRE, Éric DIARD, Dominique DORD, Jean-Paul GARRAUD, Franck GILARD, Jean-Pierre GORGES, Louis GUÉDON, Jean-Jacques GUILLET, Emmanuel HAMELIN, Laurent HÉNART, Francis HILLMEYER, Édouard JACQUE, Didier JULIA, Patrick LABAUNE, Jean-Christophe LAGARDE, Mme Marguerite LAMOUR, MM. Marc LE FUR, Lionnel LUCA, Daniel MACH, Richard MALLIÉ, Thierry MARIANI, Alain MARLEIX, Alain MARSAUD, Hugues MARTIN, Damien MESLOT, Jean-Marie MORISSET, Étienne MOURRUT, Jean-Marc NESME, Philippe PEMEZEC, Mme Josette PONS, MM. Daniel PRÉVOST, Didier QUENTIN, Éric RAOULT, Serge ROQUES, Philippe ROUAULT, Jean-Marc ROUBAUD, Francis SAINT-LÉGER, Yves SIMON, Michel SORDI, Guy TEISSIER, Mme Irène THARIN, MM. Dominique TIAN, Léon VACHET, Christian VANNESTE, Alain VENOT, Philippe VITEL, Michel VOISIN et Jean UEBERSCHLAG
Additions de signatures :
M. Jean Auclair et Mme Michèle Tabarot
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Le 25 janvier dernier, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui rassemble des parlementaires de 46 états européens, condamnait dans une résolution les violations massives des droits de l’homme commises par les régimes communistes totalitaires et rendait hommage aux victimes de ces crimes.
Le grand public est encore très peu conscient des crimes commis par les régimes communistes totalitaires. À cela, il y a plusieurs raisons. Jamais les crimes commis au nom du communisme n’ont fait l’objet d’enquêtes ou de condamnations internationales, contrairement à ce qui a été le cas pour les crimes commis par l’autre régime totalitaire du XXe siècle, le nazisme. Cette absence de condamnation s’explique aussi en partie par l’existence de pays dont les gouvernements adhèrent toujours à l’idéologie communiste.
Suite au lien suivant :
– http://www.assemblee-nationale.fr/1...
Résolution 1481 du Conseil de l’Europe du Mercredi 25 janvier 2006 à 15 heures
Nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires
Les interventions suivantes ont été communiquées au Service de la séance pour publication au compte rendu par des orateurs qui, inscrits et présents en séance, n’ont pu être appelés à les prononcer faute de temps.
Interventions de Mme POSTOICO (Moldova)
MM. CUBREACOV (Moldova)
POZZO DI BORGO (France)
– http://www.assemblee-nationale.fr/1...
M. CUBREACOV (Moldova). - Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, chers Collègues, je voudrais d’abord féliciter Monsieur Lindbland pour son excellent rapport qui reflète l’ampleur et la monstruosité des crimes et des atrocités des régimes totalitaires communistes en Europe et partout au monde. Quant au peuple de mon pays, la Moldavie, il a subit les horreurs du communisme depuis juin 1940, lorsque la Bessarabie, le nord de la Bucovine et le district de Hertza ont été occupes selon les prévisions du pacte Ribbentrop-Molotov conclu en 1939 entre l’Allemagne nazie et la Russie communiste.
Suite au lien suivant :
– http://assembly.coe.int/Mainf.asp?l...
FACE A L’OFFENSIVE MACCARTHYSTE EN EUROPE, COMMUNISTES, DEBOUT !
SOYONS FIERS DE NOTRE IDENTITE ET DEFENDONS LA AVEC HONNEUR !
ACCUSONS LES CRIMES INCALCULABLES DU COLONIALISME ET DE L’IMPERIALISME CAPITALISTE !
Le 25 janvier 2006, sur proposition de la commission des questions politiques de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe dont le rapporteur était le démocrate chrétien (PPE/DC) suédois Göran Lindblad, un projet de résolution intitulé : Nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires a été adopté par la dite assemblée par 99 voix pour, 42 voix contre et 12 abstentions.
Cette résolution, marque une relance et une aggravation de la campagne de criminalisation du communisme entreprise par les forces politiques les plus réactionnaires représentant les intérêts du capital monopoliste qui domine les pays d’Europe. Et bien que le projet de recommandation qui accompagnait la résolution ait été rejeté faute d’avoir recueilli la majorité des deux tiers, ce vote de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe constitue un pas significatif de la volonté des milieux réactionnaires de diaboliser le communisme afin de l’isoler pour pouvoir organiser la chasse aux sorcières, frapper les militants communistes, et à travers cette répression affaiblir le mouvement ouvrier révolutionnaire dans son ensemble. C’est pourquoi les communistes, les militants ouvriers, les démocrates et les progressistes doivent prendre la mesure de cet évènement grave et préparer une riposte à la hauteur de l’attaque.
La résolution 1481 du 25 janvier constitue une condamnation générale des régimes communistes dans leur essence même.
Depuis les premiers jours de la Révolution bolchévique d’Octobre 1917, la propagande bourgeoise a colporté toutes sortes de récits sur les « crimes abominables du communisme ». Contre cette propagande, dans les démocraties bourgeoises, les communistes et les témoins honnêtes de la réalité soviétique (parmi lesquels d’éminents intellectuels du monde entier) ont pu répondre aux mensonges et aux calomnies et remettre leurs auteurs à leur place. De la même façon les attaques idéologiques contre le marxisme-léninisme n’ont jamais cessé, et les communistes leur ont répondu en propageant dans les masses travailleuses la nécessité de leur doctrine et en la mettant en application. Certes, la bourgeoisie ne leur a jamais facilité la tâche et a toujours multiplié les obstacles. Mais seuls les régimes fascistes ou fascisants ont interdit ou limité le droit des communistes à défendre l’URSS et le camp socialiste, a affirmer et propager leurs convictions idéologiques et à développer leur pratique militante révolutionnaire.
Certes, diront certains aveugles, on n’en est pas encore là.
Pas encore certes. Mais...
La résolution votée par l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe marque un pas décisif dans une direction anti-démocratique réactionnaire, ouvrant la voie à la fascisation.
C’est en effet la première fois que, dans le cadre de l’institution européenne, les prétendus « crimes » des pays communistes et la théorie marxiste léniniste sont associés dans une même condamnation politique globale présentée ouvertement comme une arme à utiliser contre les partis communistes qui ne s’y soumettraient pas. Qu’on en juge :
Article 2 : Les régimes communistes totalitaires (...) ont été marqués sans exception par des violations massives des droits de l’homme. Ces violations (...) incluaient les assassinats et les exécutions (...), les décès dans les camps de concentration, la mort par la fin, les déportations, la torture, le travail forcé et d’autres formes de terreur physique collective.
Article 3 : Les crimes ont été justifiés au nom de la théorie de la lutte des classes et du principe de la dictature du prolétariat.
La traduction logique de ces deux extraits est évidente : La théorie de la lutte des classes et le principe de la dictature du prolétariat conduit nécessairement (« sans exception ») les « régimes communistes totalitaires » à « légitimer l’élimination des catégorie de personnes considérées comme nuisibles à la construction d’une société nouvelle... ».
La condamnation est donc claire : marxisme-léninisme = crimes, communistes marxistes-léninistes = criminels en puissance.
La résolution 1481 est un appel ouvert à interdire les partis marxistes léninistes.
La seule concession de la résolution envers le « communisme » concerne uniquement les renégats du communisme, les partis révisionnistes euro-« communistes » qui ont abandonné depuis longtemps le marxisme-léninisme. Ceux-là ont droit à un satisfecit :
Article 4 : « L’Assemblée reconnaît que malgré les crimes des régimes communistes totalitaires, certains partis communistes européens ont travaillé à la réalisation de la démocratie ».
En revanche, concernant les partis communistes qui fondent leur politique sur le marxisme-léninisme, la menace est directe :
Article 6 : « Les partis communistes sont légaux et encore actifs dans certains pays alors qu’ils n’ont parfois même pas pris leurs distances par rapport aux crimes commis dans le passé par les régimes communistes totalitaires ».
Peut-on être plus clair pour appeler à interdire l’activité légale de ces partis ?
Dans certains pays, la droite fascisante s’engouffre dans la brèche ouverte à Strasbourg. Ainsi, en Albanie, le chef de la délégation albanaise auprès du Conseil Européen, Aleksandër Biberaj, s’est empressé de proposer au bureau du parlement albanais un débat pour approuver la résolution européenne, comme prélude au lancement d’une campagne contre le mouvement communiste albanais (PTA et PCA en voie d’unification) dans le but de les interdire et de les réduire à la clandestinité. Et on peut s’attendre à d’autres attaques de ce type dans les ex pays socialistes où le peuple subit les conséquences désastreuses du rétablissement du capitalisme et de la dictature maffieuse des nouvelles bourgeoisies, et où les partis communistes ont résisté et gagnent jour après jour la confiance des masses. Et dans d’autres pays où la bourgeoisie a peur d’un développement du mouvement révolutionnaire des masses conduit par les communistes.
Une résolution dictée par la peur.
Le monde actuel soumis à l’exploitation et à l’oppression impérialiste est gros d’une guerre qui va opposer le camp impérialiste aux pays qu’il veut asservir pour en piller les richesses, où les rivalités des blocs impérialistes existants ou en voie de constitution vont s’exacerber et éclater, où les peuples des pays dominés et ceux des métropoles impérialistes vont être directement confrontés à leurs ennemis de classe et où, à mesure que les luttes vont se développer, les conditions objectives de la révolution vont mûrir.
Les bourgeoisies le savent. Comme elles savent que les partis communistes marxistes-léninistes vont s’opposer à ces guerres et à leurs conséquences, qu’ils vont renforcer leurs liens avec les masses et être toujours plus capables de les faire aller vers la révolution.
C’est la raison pour laquelle elles veulent prendre des mesures préventives en criminalisant les communistes dans l’espoir de les couper des travailleurs et du peuple, avant de les mettre hors-la-loi quand cela deviendra nécessaire.
Significative a été la volonté exprimée dans le projet de recommandation (non adopté, il est vrai, faute d’une majorité des 2/3) de développer dans chaque pays d’Europe une vaste campagne idéologique anti-communiste comprenant la révision des manuels scolaires, l’organisation d’une journée commémorative annuelle pour les victimes des régimes communistes, l’érection de monuments, etc...
Une telle volonté ne s’explique que par la peur que les bourgeoisies ont devant leur avenir qui est sombre, et qu’elles tentent de conjurer en s’efforçant de formater les nouvelles générations dans l’anti-communisme viscéral. Cet l’objectif est ouvertement affirmé dans l’article 7 de la résolution : « Le jugement moral et la condamnation des crimes commis jouent un rôle important dans l’éducation donnée aux jeunes générations. Une position claire de la communauté internationale sur ce passé pourrait leur servir de référence pour leur action future. »
De même, la conclusion de l’intervention du député français Jacques Legendre, lors du débat, est particulièrement éloquente :
« ...Prenons garde. La crise sociale actuelle risque de provoquer ici et là des nostalgies, en particulier chez les jeunes, qui ignorent ce qui s’est passé avant. C’est simplement se protéger contre le recours à ces nostalgies que de dire haut et fort que le communisme du XXème siècle, les régimes communistes tyranniques, ont commis des crimes et que de tout cela, nous ne voulons plus ».
On ne peut parler plus clairement. « Un spectre hante l’Europe, le spectre du communisme », disait K. Marx au 19ème siècle. Deux siècles et demi plus tard, ce spectre fait toujours trembler les bourgeois !
Ne reculons pas face aux attaques anti-communistes !
Les communistes marxistes-léninistes doivent s’attendre dans chaque pays à subir des pressions de toute nature afin qu’ils renoncent à leur doctrine, à leurs objectifs révolutionnaires, à leur histoire, et fassent acte de repentir.
Connaissant les raisons, la nature et les objectifs de la nouvelle campagne de criminalisation du communisme engagée avec la résolution 1481, les communistes doivent donc construire une riposte appropriée.
D’abord, sur le plan idéologique et politique, nous devons défendre et maintenir avec fermeté les principes théoriques qui fondent notre stratégie et notre tactique. Pour les résumer : développement de la lutte des classes jusqu’au renversement du pouvoir de la bourgeoisie, destruction de l’appareil d’Etat bourgeois, installation du pouvoir populaire fondé sur la dictature du prolétariat dont le but est de construire la nouvelle société socialiste. Dans notre propagande, sans nier que les Etats socialistes aient réprimé ceux qui se sont opposés à la société socialiste par des moyens illégaux ( tout Etat est la dictature d’une classe sur une autre), et sans nier non plus que dans certaines circonstances (indépendantes de la volonté des communistes) des fautes aient été commises dans l’exercice de cette répression, nous avons tous les arguments pour montrer que la dictature du prolétariat est une dictature sur une petite minorité d’anciens exploiteurs et leurs agents politiques, et une démocratie réelle pour l’immense majorité, celle du peuple travailleur.
De même, nous disposons d’une multitude d’arguments pour démontrer que l’Etat bourgeois, même sous la forme d’une république « démocratique », n’est en réalité qu’une dictature camouflée d’une minorité d’exploiteurs sur l’immense majorité que sont les masses populaires.
Enfin, l’Histoire fournit quantité d’exemples pour montrer que ceux qui nous accusent de « crimes » sont ceux-là mêmes qui ont recouru, recourent et recourront encore à la violence contre la volonté démocratique des peuples, et n’ont jamais hésité, quand leurs intérêts financiers sont en cause, d’écraser massivement sous leurs bombes des populations civiles.
Notre réponse à l’offensive idéologique et politique visant à criminaliser le communisme, c’est la contre-attaque.
Pour se construire et se développer, dès ses débuts jusqu’à son stade ultime, l’impérialisme, le capitalisme a fait couler et continue à faire couler des fleuves de sang humain sur l’ensemble de la planète.
Les massacres ont commencé avec la conquête de l’Amérique à partir du 16ème siècle et n’ont pas cessé depuis, en passant par le génocide des Indiens d’Amérique du Nord sur lequel s’est construite la belle démocratie yankee, la traite et l’esclavage des noirs d’Afrique, les tueries barbares qui ont accompagné les conquêtes coloniales de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie qui ont permis aux puissances capitalistes européennes de développer leur industrie et leurs marchés en opprimant et en exploitant un immense empire, les boucheries des guerres mondiales inter-impérialistes au XXème siècle, l’intervention contre la Révolution russe d’Octobre, l’agression fasciste hitlérienne contre l’URSS avec la bénédiction des « démocraties » occidentales, Hiroshima et Nagazaki, les guerres faites aux nations et aux peuples qui ont réclamé leur indépendance nationale en Afrique et en Asie, les coups d’Etat et les assassinats de masse de communistes et de progressistes comme en Indonésie et au Chili, les agressions militaires et les occupations de l’Afghanistan, de l’Irak, les centaines de milliers de victimes de l’embargo contre l’Irak, le génocide des Tutsis au Rwanda...
Il est impossible de clore la liste des crimes perpétrés par les régimes capitalistes sous des gouvernements fascistes, ou républicains de droite, du centre ou de gauche.
Et c’est par centaines de millions qu’il faut compter les victimes de ce système.
Alors, camarades communistes, il nous faut répondre à ces politiciens de la droite européenne qui prétendent condamner sans procès le communisme, et les inviter à comparaître devant un tribunal des peuples pour qu’ils viennent rendre des comptes sur les crimes incalculables commis par les régimes capitalistes assassins dont ils sont les avocats.
L’histoire témoigne contre eux. Nous devons les dénoncer devant nos peuples et devant l’opinion internationale. En même temps, la réalité actuelle témoigne des résultats catastrophiques provoqués, dans les anciens pays socialistes, par le retour au capitalisme et des reculs sociaux imposés par la mondialisation impérialiste aux travailleurs et aux peuples des pays capitalistes.
Face à la calomnie et aux pressions de la bourgeoisie, défendons les réalisations du socialisme et ACCUSONS LE CAPITALISME !
En 2007, nous commémorerons le 90ème anniversaire de la grande Révolution d’Octobre. Faisons de cette grande date l’occasion d’une grande manifestation internationale de défense du socialisme et du marxisme-léninisme et pourquoi pas d’un grand tribunal populaire international contre les crimes du capitalisme !
L’idée est lancée !
En France, dans les années 1930, les jeunes communistes chantaient dans les manifestations ces paroles :
Pour nous, il faut faire disparaître
Tous les bandits et assassins.
Le peuple doit régner en maître
En détruisant tous leurs desseins.
C’est toi peuple, toi qui travaille,
Qui produit tout et qui n’a rien.
Au chant de l’INTERNATIONALE,
Nous confisquerons tous leurs biens !
Marche donc, communiste,
Marche donc en avant,
Contre les fascistes
Le drapeau rouge au vent !
Sachons nous montrer dignes de ceux qui nous ont précédés dans le combat pour le communisme !
VIVE MARX, ENGELS, LENINE, STALINE ET TOUS LES DIRIGEANTS COMMUNISTES QUI ONT CONSTRUIT ET DEFENDU LE SOCIALISME ET SA THEORIE REVOLUTIONNAIRE !
COLLECTIF MILITANT COMMUNISTE, www.militcom.org
France, le 10 février 2006
Messages
1. > Proposition de loi du deputé UMP Bruno Gilles, pour une journée d’hommage aux victimes du communism, 19 août 2006, 23:00
C’est qui ce Philippe COCHET ?
Et VANNESTE, ça ne lui a pas suffit pas sa loi "Y’a bon" qui n’a réussi qu’à foutre la merde ?
2. > Proposition de loi du deputé UMP Bruno Gilles, pour une journée d’hommage aux victimes du communisme, 20 août 2006, 01:02
C’est quoi ce nouveau délire de la droite européenne ? On voit qu’elle veut draguer les pays de l’ancien bloc soviétique qui viennent d’entrer dans l’Europe. Et puis cette droite veut s’assurer que les nouveaux arrivés ont définitivement quitté le communisme.
Pauvre droite qui a tellement peur de perdre ses prérogatives, qu’elle s’abaisse jusqu’à inventer un jour d’hommage aux victimes du communisme. Les 364 autres jours, c’est la fête aux victimes du capitalisme. Non, y’a pas photo !
1. moi je propsoe une journée d’hommage pour les salariés exploités chez Office Depot http://cgt.officedepotmdf.overblog.com, 20 août 2006, 01:37
Oui cette journée est ridicule. Qu’il y ait des excés et meme des atrocités c’est sur, dans toutes les révolutions...de là à faire passer tout idéologie hulmaniste sur le mem plan que le nazisme il y a un pas qu’il nhésitent plus à franchir, c’est assez pitoyable.
Allez plutot visiter le blog d’une pote.
http://cgt.officedepotmdf.overblog.com
3. Proposition de loi pour une journée d’hommage aux victimes du capitalisme, 20 août 2006, 06:32
Chaque année, la misère fait dans le monde 60 millions de victimes, soit plus que n’en fit la seconde guerre mondiale en 7 ans (source : PNUD). Selon le PNUD, le programme des Nations-Unis pour le développement, 4% de la fortune des 100 salopards les plus riches du monde suffirait à subvenir aux besoins en eau potable, nourriture, santé, et éducation pour les habitants les plus pauvres du monde.
Alors à quand une loi pour une journée d’hommage au victimes du capitalisme ?
A quand un Tribunal de Nuremberg pour les auteurs de ce génocide économique qui se perpétue depuis l’avènement du capitalisme ?
Minga
"Parce que le vrai courage est de faire ce qui est juste"
4. Libérons le communisme !, 20 août 2006, 09:56
On ne peut en tout cas pas échapper au débat. Qui peut être pour un régime TOTALITAIRE, communiste ou non ? La perversité de cette proposition de loi est qu’elle assimile le communisme au totalitarisme - dans le corps de la proposition, pas dans l’exposé des motifs, c’est bien là l’habileté de cette perversité... Ne faut-il pas, pour notre efficacité future, accepter de reconnaître, voire de commémorer, les exactions faites au nom du communisme de quelques despotes ?
1. > Libérons le communisme !, 20 août 2006, 10:40
Je propose qu’on commémore :
La guerre de cent ans
La sainte inquisition
la conquete de l’amerique du sud , et ses dégats collateraux
la saint barthelemy
la conquete de l’amerique du nord , et ses dégats collateraux
l’esclavage et la traite negriere
la colonisation du monde par l’imperialisme européen
La premiere et la deuxieme guerre mondiale
Le facisme , le nazisme , le salazarisme , le franquisme
toutes les contras de l’amerique centrale et du sud , ces cinquantes dernieres années
,* mention au chili , argentine , guatemala , uruguay , etc ....
La famine en afrique
Le sida en afrique ,
En un mot , tout ce qui a été fait par l’esprit d’entreprise et de liberté , et au nom du dieu des Européens non communistes ces cinq derniers siecles !
le jour de cette commemoration si ils osent le faire, je porterai un ruban rouge à la memoire de tous mes camarades communistes , torturés , massacrés , partout dans le monde , au nom de la liberté claude de toulouse .
2. > Libérons le communisme !, 20 août 2006, 12:23
Le capitalisme est une arme redoutable qui tue d’une façon perverse, sournoise.
3. > Libérons le communisme !, 20 août 2006, 12:26
C’est bien vrai que l’on a interêt à débattre du sujet mais je pense :
– vraiment quelle délicatesse de la part des "droites européennes " à proposer cette loi sur les ravages du "communisme " en oubliant tout le reste !
– dans le même genre de pratique ne voir dans le 11 septembre que l’éffondrement des "twins towers" en oubliant que cette date correspond aussi au coup d’état de Pinochet
bref, que du rance et rien d’étonnant de la part de la droite, les mêmes qui nous avaient expliqués que jamais on ne verrait les régimes de l’EST se " réformer" sans violence même si je pense que ce fût surtout une gigantesque reconversion des couches bureaucratiques et que ce qui s’est passé en ex URSS surtout mériterait une réflexion de fond.
Autre débat donc à mener dans le camp de la "gauche" et pas avec ceux qui ne sont jamais descendu dans la rue pour quelle cause que ce soit hormis celles des actionnaires les jours de grêve à la SNCF peut être ?
5. > Proposition de loi du deputé UMP Bruno Gilles, pour une journée d’hommage aux victimes du communisme, 20 août 2006, 13:21
QUELLE BELLE BROCHETTE !!!
Entre autres, je relève les noms de Bruno BOURG-BROC (3B) Député-Maire UMP du chef lieu de la Région Champagne-Ardenne, Olivier DASSAULT patron de presse et trafiquant d’armes officiel, Didier JULIA (si-si, c’est bien l’aventurier qui avait failli compromettre la libération de nos otages en Irak), E. RAOULT le va-t-en guerre des quartiers riches contre les banlieues, C. VANNESTE multicondamné pour ses propos racistes et sexistes...
En voilà des défenseurs des libertés qui sont beaux et propres sur eux !
Jean-Baptiste CLEMENT adressait au citoyen J. ALLEMANE un poème (qui fut mis en musique) sous le nom de "LE CAPITAINE "AU MUR" qui dit ceci dans une de ses strophes :
"- Qu’avez-vous fait ? - Voici deux listes
Avec les noms de cent coquins :
Femmes, enfants de communistes,
Fusillez-moi tous ces gredins !...
– Qu’avez-vous fait ? - Je suis la veuve
D’un officier mort au Bourget...
Et tenez, en voici la preuve :
Regardez, s’il vous plaît...
– Oh ! moi je porte encore
Mon brassard tricolore.
Au mur !
Disait le capitaine,
La bouche pleine
Et buvant dur,
Au mur !"
Ils n’ont rien inventé... Tout juste sont-ils les rejetons putatifs des versaillais !
NOSE DE CHAMPAGNE
6. > Proposition de loi du deputé UMP Bruno Gilles, pour une journée d’hommage aux victimes du communisme, 20 août 2006, 14:24
Il est intéressant de comparer la liste des signataires avec celle de ceux qui trouvaient la colonisation positive et qui voulaient supprimer la loi Taubira ;la moitié des signataires sont communs ; ce qu’ils reprochent aux régimes communistes ressemble pourtant à ce que la colonisation a commis
7. > Proposition de loi du deputé UMP Bruno Gilles, pour une journée d’hommage aux victimes du communisme, 20 août 2006, 19:05
Moi je serais plutôt partisan d’une journée unique de commémoration des victimes de la connerie humaine.
Les Marsaud, Dassault (dont le père doit aux communistes de n’avoir pas fini à Auschwitz et Vaneste seraient bien entendu exclus des cérémonies. Ces politicards minables qui ne justifient leur mandat que par des provocations visant à créer des oppositions factices sont en effet des plus dangereux : il n’ont même pas compris le but de la politique tel que l’avait compris Platon il ya 2 millénaires et demi, faire régner la concorde dans la Cité.