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Propositions pour prévenir et stopper les délocalisations destructrices d’emplois.

Publie le samedi 16 décembre 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

À chaque fois les salariés, les habitants des bassins concernés et les élus cherchent à réagir, à mettre en cause ou à infléchir les décisions. Le PCF entend aider les luttes et le débat pour une contre offensive face aux délocalisations avec des propositions et des initiatives politiques rassembleuses.

Aujourd’hui, dans de nombreuses entreprises, les plans sociaux annoncés comme les appels aux sacrifices salariaux ont pour origine un projet de délocalisation.

Après le textile habillement, l’automobile, l’assemblage des ordinateurs et les logiciels, ce sont des secteurs importants de la métallurgie comme la plasturgie, la mécanique, les équipements de la personne et de la maison, mais aussi certains services qui sont en cause.

Un formidable chantage se développe pour faire accepter les suppressions d’emplois, les fermetures de sites, de lignes de production ou de centres de recherche, le gel ou la diminution des salaires, l’augmentation du temps de travail et l’aggravation de son intensité.

C’est le cas de la Facom à Villeneuve le Roi, d’Aventis à Romainville et Vitry, de Bosch à Vénissieux, de ST Microélectronics à Rennes ou encore de Renault pour l’informatique sur de nombreux sites.

À chaque fois les salariés, les habitants des bassins concernés et les élus cherchent à réagir, à mettre en cause ou à infléchir les décisions.

Mais ils se heurtent au refus des patrons de partager les informations sur leur gestion, d’examiner sérieusement les contres propositions.

Ils se heurtent à l’irresponsabilité sociale des donneurs d’ordre industriels ou de la grande distribution obligeant leurs sous traitants à abaisser leurs prix par des mises en concurrence violentes.

Ils se heurtent à l’obsession de rentabilité financière des banques et à une sélectivité du crédit pénalisant les investissements créateurs d’emplois, les efforts de formation et de recherche et favorisant au contraire les placements financiers.

Ils se heurtent au refus des pouvoirs publics de suspendre les décisions de restructuration pour mettre à l’étude des alternatives favorables à l’emploi, de protéger les salariés au lieu, comme aujourd’hui, de se contenter d’accompagner les plans patronaux en facilitant l’abaissement des coûts salariaux et la croissance financière des capitaux.

En réalité, derrière le chantage aux délocalisations, on retrouve la question de l’utilisation de l’argent des profits, du crédit et des fonds publics (535milliards d’euros en 2002) par les entreprises surtout pour payer des dividendes aux actionnaires, des intérêts aux banques et faire des placements financiers. Il y a l’utilisation qu’ils font des nouvelles technologies contre l’emploi, la formation, les salaires, la production réelle, la cohésion des territoires afin d’accroître la rentabilité financière.

Les délocalisations vers des pays à bas coûts salariaux s’accentuent. Mais le gros des exportations de capitaux et des choix d’investissement et de localisations des recherches à l’étranger, contre les productions nationales en France et en Europe, concernent d’abord les États-Unis et la zone dollar.

Et il ne faut pas oublier le chantage dans chacune de nos régions exercé par les entreprises qui entendent délocaliser dans d’autres régions de France en mettant en concurrence les salariés de différents sites, mais aussi les collectivités territoriales. Entre 1996 et 2001, par exemple, selon l’INSEE, 300 000 établissements de l’industrie et du tertiaire non marchand concernant 950 000 salariés ont changé de communes.

L’exemple le plus frappant est sans doute celui de STMicroélectronics dont les patrons déménagent les machines de Rennes à Singapour, toute en développant, au détriment de la Bretagne, leur unité de Crolles en Isère.

Le PCF entend aider les luttes et le débat pour une contre offensive face aux délocalisations avec des propositions et des initiatives politiques rassembleuses.

Il propose :

1 - Une inversion des priorités : Sécuriser et promouvoir les emplois et les qualifications au lieu de baisser les coûts salariaux.

2 - Des éléments de riposte immédiate systématique pour contrer les décisions quand elles sont prises.

3 - L’organisation de la prévention très en amont de toutes les restructurations dont les délocalisations ne sont qu’une forme.

1- Une inversion des priorités :

Répondre aux délocalisations par la baisse des coûts salariaux ne fait qu’accroître les difficultés : en effet, plus on baisse les coûts salariaux et plus on accroît l’insuffisance de la demande et des qualifications. Plus donc on s’affaiblit dans les industries de hautes technologies face à la domination américaine. En même temps la pression sur les coûts salariaux dans les productions à moindre valeur ajoutée ne nous amènera jamais au niveau des salaires chinois, turcs, ou même bulgares. Et donc cela n’enraye pas les délocalisations. Il faut, au contraire, sécuriser et promouvoir les emplois avec une formation tout au long de la vie de chacun-e, les salaires, la croissance de la valeur ajoutée produite en développant la recherche, les investissements matériels associés.

2 - Éléments de riposte immédiate

Le gouvernement a décidé de suspendre pendant six mois supplémentaires les articles de la loi de modernisation sociale permettant, notamment, au comité d’entreprise de suspendre des décisions de restructuration, de faire examiner par l’employeur des contre propositions et d’obtenir un arbitrage.

Nous ne l’acceptons pas et nous appelons dans chaque cas, les salariés, les populations, leurs élus à :

* Exiger des préfets des moratoires suspensifs pour examiner, avec des cellules de crise, incluant les salariés, leurs syndicats et les élus, la situation et voir si des possibilités alternatives existent pour répondre à la pression concurrentielle par la baisse d’autres coûts que les coûts salariaux et avec de nouveaux financements.

* Exiger de faire rembourser par l’employeur toutes les aides publiques dont il a pu bénéficier y compris pour passer aux 35 heures ou en matière de taxe professionnelle, s’il refuse de négocier.

* De réclamer la création de Fonds régionaux pour l’emploi et la formation afin d’encourager les entreprises concernées à sécuriser les emplois et les formations en se modernisant, au lieu de délocaliser. Ces Fonds prendraient en charge une partie des intérêts versés aux banques par les entreprises pour leur crédit à l’investissement. La prise en charge (bonification) serait d’autant plus importante que l’entreprise concernée s’engagerait à maintenir ou créer des emplois et à former ses personnels. Chaque Fonds régional pour l’emploi et la formation pourrait être immédiatement amorcé par le redéploiement, à cet effet, d’une partie des crédits d’action et de développement économique du budget du Conseil régional.

3 - Prévenir les restructurations et les délocalisations :

On parle de 5 millions d’emplois exposés en Europe au risque de délocalisation. On mesure alors l’ampleur du problème avec une constitution européenne qui graverait dans le marbre la logique de mise en concurrence effrénée des salariés, sous la houlette de la Banque Centrale Européenne, avec l’élargissement de l’Union.

La lutte contre les délocalisations destructrices impose donc une mise en cause radicale du projet de Constitution. Mais elle invite aussi à ce que des dispositions immédiates et à plus long terme de sécurisation soient prises concernant tout ceux qui risquent d’être victimes des délocalisations.

Cela pourrait concerner, par exemple, des mises en formation avec le maintien à niveau des revenus à partir d’une toute autre utilisation, dès le niveau régional, de tous les fonds publics pour l’emploi, régionaux, nationaux et européens.

Il s’agirait de chercher à réaliser, sans chômage, les modernisations nécessaires ou d’assurer de bons reclassements choisis avec l’extension d’activités fondées sur les nouvelles technologies et les services correspondants.

Il s’agirait aussi que ces démarches convergent avec la promotion de nouveaux principes de développement en coopération des filières industrielles et de services en France et en Europe pour répondre aux immenses besoins de la société, s’attaquer aux inégalités grandissantes.

Pour cela, il est nécessaire de promouvoir de nouvelles entreprises publiques, au lieu de privatiser. Elles sécuriseraient l’emploi, la formation , la recherche avec de nouveaux critères d’efficacité sociale. Les salariés y disposeraient de pouvoirs très développés d’intervention dans leurs stratégies. Elles feraient appel à des financements émancipés des marchés financiers et multiplieraient des coopérations internes et internationales très intimes de co-développement.

Pour cela, il est indispensable de chercher à organiser systématiquement des coopérations en visant un co-développement des peuples avec nos voisins du Sud et de l’Est et jusqu’à l’échelle de toute la planète.

Dans ce but, nous proposons :

* Que soit décrété dans les secteurs les plus exposés aux délocalisations et restructurations en Europe un « état de crise manifeste » suspendant l’effondrement des prix et les guerres concurrentielles pour organiser les coopérations de partage des productions et des recherches, maîtriser les marchés, mobiliser les financements avec une réorientation de la BCE ;

* Que soient mises en place des taxations communes dissuasives, en fonction des différentiels sociaux, sur les importations de production délocalisées dans les pays à faible coût salarial. Elles alimenteraient un Fonds européen de développement chargé de contribuer à l’essor d’une politique de co-développement avec ces pays ;

* Que soient décidées de nouvelles aides publiques européennes qui conditionneraient des crédits favorisant l’essor des productions nationales, des emplois et des formations dans les pays ainsi aidés. Ceux-ci achèteraient les équipements nécessaires aux pays européens dans le cadre de protocoles très nouveaux de coopération impliquant une profonde réorientation de la BCE et une tout autre utilisation de l’euro.

Tout de suite, sans attendre, le PCF appelle au travail pour aider au développement des batailles et au rassemblement, entreprise par entreprise, bassin par bassin, région par région et à l’échelle du pays, afin d’obtenir les informations, les moyens d’expertise et de contre propositions pour conforter les luttes déjà engagées, en stimuler de nouvelles. Il s’agit ainsi d’ouvrir les voies d’un tout autre droit social face aux restructurations.

Messages

  • Dans ce long texte il n’est jamais (et pour cause)dit :Interdiction des délocalisations

    * Exiger des préfets des moratoires suspensifs pour examiner, avec des cellules de crise, incluant les salariés, leurs syndicats et les élus, la situation et voir si des possibilités alternatives existent

    DE deux choses l’une ou les délocalisations sont justifiées au nom de l’imperatif capitaliste d’aujourd’hui la recherche du profit maximal,auquel cas il faut offrir à tous les salariésd’Eurrope dans les 20 années qui viennent des pastille de cyanure et un verre de champagne ou interdire purement et simplement les délocalisation en explicant tres exactement quelles en seront les conséquances
    Tous ce ’’baratin’’ ne vise qu’à plonger les travailleurs dans le désespoir.
    S.Dedalus

  • Bon, alors au PC on est pour un autre monde ou pour la gestion (donc pour la reconnaissance de l’exploitation des êtres) des profits capitalistes ?

  • ELECTIONS PRESIDENTIELLES 2007

    Programme libéral et sans complexes pour le redressement de la France

    En prévision de la prochaine Election Présidentielle, j’ai établi le Programme suivant, réellement libéral, ou plutôt libérateur. Les justifications détaillées des différentes options sont largement développées dans mes Brevia. On ne trouvera donc ici, dans un bref commentaire, qu’une explication sommaire des mesures proposées.
    Cependant, et je m’en réjouis, quelques propositions vont sans doute être reprises par certains candidats. Je serai en mesure, si besoin est, de démontrer que je les avais retenues AVANT qu’elles ne deviennent à la mode.
    Contrairement à certaines tentatives de réformes, timides et fragmentaires, le Programme ici ébauché est un tout cohérent, qui représente une véritable démarche libératrice, qui, quoi qu’on en dise parfois, n’a jamais été tentée dans notre pays … Nous constatons tous les jours les brillants résultats de cette timidité.

    DOMAINE SOCIETAL
    • Rétablissement de la liberté d’expression, abrogation des Lois qui prétendent écrire l’Histoire.
    • Interdiction de la grève pour les fonctionnaires et assimilés : employés de l’Etat ou de ses ramifications, ils mettent en cause la Représentation Nationale et sa légitimité en se rebellant contre leur employeur qui n’est autre que le peuple souverain.
    • Toutes les aides d’Etat, des Collectivités Territoriales, toutes les réductions, dégrèvements ou dispenses de taxes, d’impôts, seront supprimés, et remplacés par une allocation unique de survie (AUS) qui sera calculée en fonction du nombre de personnes du foyer. Elle devra permettre de subvenir aux besoins de base essentiels, et rien d’autre.

    • L’Education Nationale sera profondément réformée (Ecoles, Collèges, Lycées, Universités). Chaque établissement recevra une dotation proportionnelle au nombre d’élèves inscrits et au niveau d’éducation dispensé. Le responsable de chaque établissement choisira librement ses collaborateurs et les rémunèrera en fonction de leur mérite. La Carte Scolaire sera abolie.
    • L’âge de la Majorité ne sera plus un âge fixe. Sera déclaré majeur toute personne produisant une déclaration de revenus.
    • L’immigration sera soumise à des critères stricts : connaissance de la langue française, aptitudes dans des domaines nécessaires à l’économie française. Le regroupement familial et le droit d’asile seront abolis.

    DOMAINE ECONOMIQUE
    • Train de vie de l’Etat. C’est la vieille chimère dont on nous rebat les oreilles, et dont personne ne s’occupe. C’est cependant grâce à sa réduction drastique que nous retrouverons toutes les marges de manœuvre dont nous avons besoin.Il sera réduit de 30 % pendant la législature, permettant ainsi une économie de l’ordre de 80 milliards d’euros, qui sera en totalité affectée au remboursement de la dette. Celle-ci sera apurée en un peu plus de dix ans. Au fur et à mesure du remboursement, la charge des intérêts diminuera, donnant ainsi dès le début de l’opération des opportunités de réduire les prélèvements obligatoires. A l’issue du remboursement, la totalité des économies sera affectée à la diminution de ces mêmes prélèvements.
    La règle appliquée pour obtenir la diminution du coût de l’Etat (au sens large) se fondera sur deux principes : une simplification impitoyable des mécanismes de l’Etat, la nécessité absolue de ce qui subsistera. Quand on est en faillite, on ne fait pas dans le détail !

    Dès que l’on aura décidé de se mettre sérieusement au travail, les idées ne manqueront pas. On peut citer quelques exemples, bien évidemment non limitatifs :
    o Toutes les îles, y compris la Corse, se verront offrir, et s’il le faut, imposer leur indépendance.
    o Les biens nationaux qui ne sont pas absolument nécessaires au fonctionnement de l’Etat seront progressivement mis en vente.
    o Les Fêtes nationales seront supprimées.
    o Les aides à l’agriculture seront annulées, ainsi qu’à tous les secteurs d’activités marchandes
    o Le nombre des Ministres sera ramené à moins de dix. Les Ministres rémunèreront les fonctionnaires au mérite, dans le cadre de la dotation qui leur sera consentie pour mener à bien une certaine mission.
    o Dans le domaine de la Recherche Publique, seules seront conservées les activités qui ont un impact direct sur l’économie. On reviendra aux papillons amazoniens et à la culture maya, si c’est bien utile, quand nos finances seront rétablies
    o Toutes les activités de l’Etat dans le domaine marchand seront privatisées (SNCF, RATP, Airbus, etc …)
    o Simplification radicale du corpus législatif. Là où la règle abonde, le sens diminue. Le but sera de diminuer de 50 % l’ensemble des textes des divers Codes : Civil, Travail, Impôts, etc …
    o Simplification de la texture administrative du territoire : le nombre de Communes sera divisé par trois ; les Cantons seront supprimés. Le Département sera maintenu, mais le nombre de Régions ramené à la demi-douzaine
    o Suppression du Sénat
    o Il sera mis un terme aux opérations militaires à l’étranger, sauf si les dépenses engagées nous sont intégralement remboursées par l’Organisme International qui nous les demande.

    Les Traités d’assistance avec les régimes africains qui comptent sur nous pour maintenir leur pouvoir sur leurs populations seront dénoncés.
    o Un Amendement Constitutionnel déclarera le Déficit budgétaire (Etat, Collectivités territoriales …) inconstitutionnel.
    • Les privilèges accordés aux « Syndicats Historiques » seront supprimés. Ainsi que les subventions dont ils bénéficient. Leurs ressources seront limitées aux contributions volontaires de leurs adhérents.
    • Dans le domaine du Droit du Travail, le licenciement sera totalement libéré, créant ainsi un vigoureux appel d’air pour les embauches.
    • Les sources d’énergies non-fossiles bénéficieront d’un régime entièrement détaxé, qu’il s’agisse des appareils destinés à les produire ou de leur consommation. Ainsi seront encouragés tous les efforts pour développer les énergies solaires, éoliennes, biochimiques, hydroélectriques, nucléaires, qui par contre, et bien évidemment, ne bénéficieront plus d’aucune subvention directe.
    • Les recherches sur les OGM, et leur développement seront favorisés par un dispositif analogue, nous mettant ainsi à l’abri d’un monopole dangereux et coûteux exercé par les pays qui ont pris de l’avance dans ce domaine.
    • Tous les impôts, droits, taxes seront supprimés. Sauf la TVA, l’Impôt sur le Revenu, l’Impôt sur les Sociétés et – provisoirement – la TIPP. Ces quatre postes composent environ 87 % du volet Recettes du Budget. Les autres recettes qui ne procurent qu’un peu plus de 10 % des recettes de l’Etat seront donc abolies, et le manque à gagner largement compensé par la simplification du Droit Fiscal, et les économies réalisées en ne levant plus ce fouillis inextricable de contributions. Dans le même esprit, toutes les « niches fiscales » seront supprimées. On se demande bien ce qu’auront encore à faire les fonctionnaires des Impôts ?
    Une réforme de même nature sera engagée pour la fiscalité des Collectivités territoriales.

    DOMAINE POLITIQUE
    • Afin d’assurer une Représentation Nationale plus conforme à la réalité sociale – la plus part de nos malheurs venant du notoire déséquilibre actuel – les fonctionnaires, au sens large, devront démissionner de leur poste en prenant une fonction élective.
    • Afin d’assurer le renouvellement de la classe politique, le cumul des mandats électifs sera STRICTEMENT interdit. Dans le même but, le nombre de mandats dans chaque fonction sera limité à deux.
    • Le droit de vote sera réservé aux citoyens majeurs qui :
    o Pourront faire état d’un niveau d’instruction à déterminer ;
    o Auront une contribution positive aux finances communes, c’est-à-dire qui paieront plus d’impôts (TVA, Impôt sur le revenu, etc …) et de contributions sociales qu’ils ne reçoivent d’aides (Allocation Unique de Survie, remboursements de Sécurité Sociale,…)
    • Les Lois seront votées AVEC leurs textes d’application. Une disposition transitoire prévoira que toutes les lois en cours, et qui attendent encore leurs Décrets d’application seront automatiquement abrogées si elles ont été votées plus de trois mois auparavant. Et puisque la Loi doit être connue (et sans doute aussi comprise ?) de tous, une Commission Populaire, constituée des électeurs qui auront tout juste passé le test permettant d’accéder au droit de vote, devra déclarer et démontrer qu’ils ont compris le texte de toute nouvelle Loi. Si tel n’est pas le cas, la Loi sera retoquée.

    POLITIQUE ETRANGERE
    • Les principes des aides au Tiers-Monde et aux pays en voie de développement seront profondément révisés .Ne pourront prétendre à ces aides que les pays qui :
    o Mènent une politique conforme aux intérêts de notre pays.
    o Nous soutiennent dans les domaines de la lutte contre l’immigration clandestine et le terrorisme.

    • Notre politique européenne visera à créer, à terme, une « Europe des Régions », (35 régions de plus ou moins 10 millions d’habitants chacune), s’accompagnant de la disparition des Etats-Nations actuels, dotées d’une importante autonomie régionale, et balancées par un Etat européen aux pouvoirs limités dans le nombre des compétences, mais très fort dans celles qui lui seront réservées (politique monétaire, affaires étrangères, défense, …)

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