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Purification idéologique en France

par The Cheshire Cat

Publie le vendredi 18 novembre 2011 par The Cheshire Cat - Open-Publishing
26 commentaires

Note de Bellaciao : cet article ne correspond pas à la position de notre collectif, et nous demandons des explications claires sur l’utilisation des exemples de Dieudonné et d’Asselineu pour défendre Michel Collon, merci.


Purification idéologique en France
De The Cheshire Cat

De culture anglophone, j’avais une vision quelque peu idéaliste des anarchistes. Pour moi, le sigle « CNT » évoquait surtout « L’hommage à la Catalogne » de George Orwell, les héritiers des martyrs de la République Espagnole, des gens d’une générosité capable d’inspirer une société plus libre, plus fraternelle, sans haine et sans contrainte…

En m’aventurant pour la première fois au siège de la CNT de la rue des Vignoles, dans le 20ème arrondissement de Paris, je m’attendais vaguement à voir un assemblage quelque peu bigarré de jeunes rêveurs d’un monde meilleur encouragés par de gentils vieillards aux yeux étincelants d’une sagesse acquise le long d’une vie consacrée au service de l’humanité.

J’exagère, mais pas beaucoup. Au moins, l’exagération sert à mettre en valeur ma surprise au contact avec la réalité.

« Le débat va commencer » disait-on lorsque j’entrai dans une salle déjà pleine. Cent cinquante personnes peut-être. Premier élément de surprise : pas de vieillards. Des jeunes gens, moins de filles, tous « d’âge militaire » - je pensais ainsi non seulement à cause de la tranche d’âge apparente de l’auditoire mais aussi à cause de son aspect propret, en pleine forme, respectueux envers l’orateur. On aurait cru voir des recrues écoutant les instructions de leur supérieur.

Deuxième élément de surprise : l’orateur, un certain Michel Briganti, venu pour présenter son livre sur « la Galaxie Dieudonné », a parlé seul pendant plus d’une heure et demie sans interruption, sans applaudissements, sans bruit d’approbation ou de désapprobation. Il débitait « sa vérité », comme on dit de nos jours, sans arrêt ! Et on l’écoutait, silencieux. C’est cela « l’anarchisme » ?

Evidemment tout cela est superficiel, c’est la forme. Venons-en au fond. C’était cela le plus étonnant.

Ou plutôt l’absence de fond.

Je prenais des notes, pressée de saisir la substantielle moelle de son discours. Il précise : le titre de son livre fut choisi par l’éditeur, il ne s’agit pas en réalité de « galaxie », mais de « nébuleuse ». Ce qui reste… nébuleux.

Le style de l’orateur est très particulier. Sur un ton monotone mais très aimable, il entame une phrase … et puis sans la terminer l’abandonne pour une autre phrase. C’est un style pointilliste. Une vaste noyade de poissons. Les poissons ont des noms. Ce sont des personnes que Briganti trouve coupable de quelque chose, bien qu’il ne soit pas toujours très clair de quoi. De choses différentes, mais finalement pareilles, ou non, qui sait ? Oui, certains sont « de l’extrême droite », d’autres sont « complotistes » (mais on ne précise pas de quel complot il s’agirait). Ils sont « anti-sionistes », avec entre parenthèses un généreux « ils ont le droit , comme vous et moi, peut-être », sauf que, quand eux sont anti-sionistes c’est qu’en réalité ils sont antisémites, bien sûr. Ces ennemis sont tous différents, mais tous ennemis car tous ensemble (dit-il) dans cette galaxie qui est une nébuleuse… « dangereuse ».

En effet, certaines de ces personnes étaient réellement liées au comédien Dieudonné au moment de la « Liste anti-sioniste » que celui-ci a menée pour les élections européennes de 2009. Mais d’autres n’avaient rien à voir avec tout cela. « On n’a jamais voulu jouer l’amalgame » dit Briganti, souriant, et le faisant en citant là-dessus deux noms qui n’avaient rien à voir avec cette liste. Eux sont donc des « militants de la confusion, des confusionnistes… des imposteurs. »

Une heure et demi de ce que nous autres anglophones appelons « guilt by association ». C’est quoi en français ? Liaisons dangereuses ? Délation ? Début d’inquisition ?

Enfin, le modérateur, qui n’avait rien modéré, dit qu’on peut poser des questions. Au fond de la salle, un homme lève la main et dit qu’il a trois petites questions. Peut-être parce qu’il est noir, le seul noir dans la salle, il précise qu’il est Français.

Sa première question : « Est-ce que vous avez rencontré Dieudonné ? » La réponse est simple : Non. Mais Briganti en profite pour parler encore quelques dix minutes, en expliquant pour la énième fois qu’il n’a pas écrit un livre sur Dieudonné, bien qu’il a tout lu sur lui, mais sur le danger de ses accointances réelles ou supposées.

Deuxième question, enfin : « Accepteriez-vous de débattre avec Dieudonné ? » La réponse est rapide et sans appel. « Non ! » Et il insiste : « on ne débat pas avec l’ennemi, on le combat ! »

C’est le mot de la fin, sauf que l’auditeur pose sa troisième question : « Puisque vous savez tout sur Dieudonné, combien de procès a-t-il gagné et combien a-t-il perdu ? » (Il s’agirait de procès pour incitation à la haine raciale). Il n’aura pas de réponse précise, et il part en insistant que « le débat c’est la base de la démocratie ».

Mais Briganti aura naturellement le dernier mot, répété : « On ne débat pas avec l’ennemi, on le combat ! »

Voilà la conclusion d’un « débat » chez les anarchistes. Sous prétexte de dénonciation de « l’imposture » et du « confusionnisme », on a eu droit à une démonstration de confusionnisme extraordinaire et à une double imposture : l’imposture de représenter l’héritage de la CNT et de mener « un débat ».

En effet, Briganti, ainsi qu’un réseau d’activistes de l’Internet s’appelant « antifascistes », se donnent la vocation non seulement de désigner « l’ennemi » (de qui au juste ?) et de refuser le débat avec celui-ci, mais aussi d’empêcher que cet « ennemi » puisse lui-même débattre avec qui que ce soit.

La veille de la conférence-débat de Briganti, ces puristes ont réussi à empêcher l’auteur d’un autre livre de tenir une conférence-débat sur son livre à lui. Le 9 novembre, Michel Collon est venu de Belgique à Paris pour présenter son dernier livre, Libye, Otan et Médiamensonges, à la Bourse du Travail. Mais au dernier moment, la Confédération Générale du Travail, qui gère ce centre de réunions syndicales, a annulé la présentation, en cédant aux pressions d’un petit groupe obscur de militants « antifascistes ».

Celui-ci a crié victoire sur le site « antifa » Conspis hors de nos vi[ll]es <http://conspishorsdenosvies.wordpre...>  :
« Michel Collon chassé de la Bourse du Travail : ce n’est qu’un début !
« Le Collectif de syndicalistes antifascistes Missak et Mélinée se félicite de la décision des syndicats gérant la Bourse du Travail de Paris et de la CGT d’avoir annulé la conférence prévue avec l’intellectuel confusionniste Michel Collon. La venue d’un tel personnage aurait en effet donné un très mauvais signe aux militants – souvent sincères, hélas ! – qui se laissent abuser par les thèses confusionnistes, à l’heure où l’extrême droite cherche à séduire tout un pan du mouvement ouvrier par l’adoption de discours à caractère social. »

« …l’annulation de la conférence du faux ami Michel Collon nous semble envoyer un signe fort en ce sens et constituer le premier pas vers une prise de conscience que nous espérons générale, dans la mesure où Collon, loin d’être aussi insignifiant qu’on peut à première vue le penser, est un symbole de ce confusionnisme malsain qui profite à l’extrême droite et un intellectuel encore malheureusement très écouté dans certains milieux militants. »

Michel Collon donc est « confusionniste ». C’est exactement ce que Briganti a dit de lui devant la CNT. Donc l’ennemi. Donc on ne débat pas avec lui, on le combat.

C’est quoi « confusionniste » ? La description qu’ils donnent pourrait très bien s’appliquer aux « antifas » eux-mêmes : « Les oripaux [sic] sociaux qu’ils aiment adopter ne doivent pas cacher leur seule ambition : se mettre au service des dominants afin de sauver la domination, en particulier lorsque cette dernière entre en crise. Cela s’est déjà vu par exemple dans les années 1930, et c’est à ce phénomène que nous sommes de nouveau confrontés aujourd’hui. »

Dans les années 1930, il y avait bien des fascistes qui se vantaient de l’être. Ils traitaient les gens de gauche comme « l’ennemi » avec qui « on ne débat pas ! on combat ! » Quel meilleur « confusionnisme » aujourd’hui que de se dire « anti-fasciste » et de traiter les gens de gauche comme « l’ennemi fasciste » ?

On n’a pas besoin d’être fasciste pour être « combattu » par les antifas, loin de là, mais peu de leurs cibles sont aussi clairement marquées à gauche que Michel Collon, marxiste proche du Parti du Travail de Belgique, auteur et militant qui dirige sa propre entreprise d’information, avec un site Investig’Action et la publication de livres spécialisés dans la dénonciation des « médiamensonges », surtout en ce qui concerne les guerres menées par l’Otan. Qu’a-t-il donc fait de politiquement incorrect pour être repéré par ces limiers de la pensée ? Elémentaire : il est, selon eux, coupable de « soutien à des régimes autoritaires ». Traduction : il s’oppose aux « guerres humanitaires » menées par l’Otan. Car, comme on le sait, lorsque l’Otan mène une guerre, c’est toujours contre un « régime autoritaire » … donc s’opposer aux guerres menées par l’Otan signifie « soutenir des régimes autoritaires ».

Mais revenons à ce site Conspis hors de nos vi[ll]es et ses réalisations. Le 7 juin, ce site a félicité les militants « anarchistes libertaires » de Lyon d’avoir persuadé Radio Canut d’annuler une interview programmée avec François Asselineau, ancien haut fonctionnaire et conférencier muni d’une documentation impressionnante qui a fondé son propre parti d’opposition à l’Union Européenn .

Encore quelqu’un avec qui on ne débat pas ! on le combat ! Et on le combat comment ? En faisant pression, au nom de l’antifascisme, sur les médias et les organisateurs pour qu’ils réduisent au silence les quelques libres penseurs qui troublent le calme plat du conformisme idéologique français.

Hors de nos villes ! Hors de nos vies ! Cela signifie quoi, ça ? Rien d’autre qu’une tentative de purification idéologique.

Et sur quels critères ? Derrière l’écran de fumée des « conspirationnistes » sans conspiration et des « confusionnistes » qui tentent de dissiper la confusion ambiante, on discerne les hérésies visées.

1. Toute critique fondamentale de l’Union Européenne, assimilée au « nationalisme ».
2. Toute opposition de principe aux guerres impérialistes, assimilée au « soutien des dictateurs ».
3. Et finalement, toute défense de la liberté d’expression – intolérable aux purificateurs idéologiques.

En filigrane dans la construction de cette triple hérésie se trouve l’accusation capitale de notre époque, prête à être jetée à la figure des mal-pensants : l’antisémitisme. En effet, aucune de ces positions n’est en soi le moins du monde antisémite. Mais on a le moyen de pratiquer la culpabilité par association :

1. Si on manque d’enthousiasme pour l’Europe, on est nationaliste, donc fascisto-nazi, donc antisémite.
2. Etre contre l’impérialisme des Etats-Unis et les guerres d’agression de l’Otan n’est qu’une forme voilée d’antisémitisme.
3. Défendre la liberté d’expression implique la liberté d’expression de tout le monde, y compris des négationnistes et des antisémites. Donc on est antisémite.

Tout cela fait partie de la doctrine du philosophe français le plus célèbre du moment, l’ineffable Bernard-Henri Lévy, parrain du Conseil national de transition de la Libye. Cela fait 35 ans qu’il prêche dans ce qui est devenu un désert de la pensée. La France, c’est le fascisme ! L’idéologie française, c’est Pétain, c’est l’antisémitisme ! Français méfiez-vous de vous-mêmes ! Lorsque vous critiquez le capitalisme, ou l’Amérique, ce n’est qu’une façon détournée de haïr les juifs. La seule voie de salut est donc de vous taire et de suivre les Etats-Unis et Israël dans leur guerres pour apporter la démocratie aux peuples arriérés de la terre.

La plupart des Français ricanent du dandy. Combien de divisions BHL a-t-il ? Et quelle surprise : il en a beaucoup, sous les drapeaux de l’Otan. Et en France, pour faire de la purification idéologique, il a quelques forces spéciales, quand même, sous le drapeau de la CNT et de l’anarchisme. Le drapeau noir et la chemise blanche, dans la même croisade avec la Bannière étoilée, pour le nouvel ordre mondial. C’est enfin la France qui gagne !

(Puisque je m’intéresse plus aux idées politiques qu’à la dénonciation des personnes, je m’abstiens de nommer les cibles des antifas – je leur laisse ce plaisir – ou de spéculer sur l’identité obscure des lanceurs d’anathème.)

http://www.michelcollon.info/Purification-ideologique-en-France.html

Messages

  • Je n’ai pas tout compris, mais à ma décharge je n’ai pas fait profit de tous ces savoirs politiques si intelligents qui animaient si passionnément les débats par des prises de parole, des discours à l’Odéon ou à proximité du quartin latin.
    Je me souviens que chacun de ces "révolutionnaires" de pacotilles n’avaient pas le geste aussi leste que le bagout pour balancer le pavé sur la gueule des crs-ss.
    Je me souviens des arguments politiques débités en slogan définitif. Ca n’a pas changé grand chose. Mais le « débat » continue, apparemment.

  • trés bon article,rien à dire si ce n’est que, en tant qu’anar je ne me retrouve pas du tout dans ces positions ( des orgas ou de ceux parlant en leurs noms). pour ma part j’aurai plutot tendance a m’engueuler tout le temps meme avec mes potes du mouvement, peu importe la boutique ! il est loin le temps des orateurs anars qui portaient la contradiction ou l’acceptaient lors de débats publics.mais ne soyons pas pessimiste ni réducteur il existe des individus toujours debout dans cette mouvance.

  • les héritiers anarchistes des martyrs de la guerre civile espagnole ne ressemblent en rien à ce que tu décris, peut-être la conférence était-elle mal choisie pour un premier contact. J’ai assisté à quelques "charlas" sur les collectivités en Aragon ou sur la révolution à Barcelone , libres, fraternelles, sans haine et sans contrainte.

  • il y avait certainement meilleur exemple à choisir que Dieudonné, que personne ici ne défendra

    C’était quoi l’intérêt d’aller à cette "conférence" ?

    Je m’interroge....sans trouver de réponse

    J’ai pourtant lu et relu cet article depuis ce matin

    • Et oui Patrice exemple totalement inutile, et contre productible bien mieux prendre comme exemple les attaques répète a notre site Bellaciao, au Monde Diplomatique, a France 2 ou France 3, a Pascal Boniface, a Noam Chomsky, a Daniel Mermet etc etc qui permet de comprendre mieux le fil conducteur que c’est rient d’autre que la défense de la cause palestinienne...

      C’est un error de parler de Dieudonné, comme de parler de Seba dans l’article du Grand Soir on n’a pas besoin de ses exemples pour dénonce les "officines" responsable des ces "manœuvres" bien mieux parle de nôtre champ...

      On doit être irréprochable ....

    • Encore cette histoire de Kemi Seba ! ! ! !

      J’ai pourtant eu l’occasion de m’expliquer en commentaire « dans l’article du Grand Soir » (Kemi Seba et les nazis : http://http.bellaciao.org/fr/spip.php?article122486 ) – qui n’était pas un article du Grand Soir, mais un article d’Indymedia que quelqu’un a republié sur Le Grand Soir et Bellaciao.

      Au risque de me répéter, il n’y a AUCUNE COMPLAISANCE avec Kemi Seba dans cet article, mais une dénonciation des méthodes d’hapoel. Indymedia a établi un principe selon lequel toute allusion au nazisme pour dénoncer les méthodes de certains Etats serait considérée comme une attitude antisémite et négationniste.

      On peut donc s’étonner qu’il y ait une exception pour les hapoel-antifa quand ils dénoncent leurs ennemis en les traitant de nazis.

    • Qui parle la dans cet commentaire anonyme ???

      qui n’était pas un article du Grand Soir, mais un article d’Indymedia que quelqu’un a republié sur Le Grand Soir et Bellaciao.

      Bon on arrête de prendre les camarades pour de cons.

      La différence de gestion de publication des articles entre Bellaciao et le Grand Soir :

      Pour le Grand Soir :

       la publication libre des articles n’existe pas donc pas besoin de modèrer tous est bloque a priori
       seulement les administrateurs peux publier

      Pour Bellaciao :

       la publication est totalement libre, la modération interviens a posteriori
       tous le mond peux publier et pas seulement les administrateurs

      Donc dire que "quelqu’un" a publie sur le Grand Soir ca veux dire que les administrateur on publie cet article sans rient préciser sur la question de Seba a différence de nous que on a dénonce immédiatement cet exemple proposent de utilise plus des exemple que nous concerne...

      Voilà ne pas difficile comprendre la différence d’aproche du problem...

      Voilà mon cher "anonyme" (anonyme pas pour nous bien entendu ;-)...) cet commentaire est signe a différence du tien et ça c’est un autre différence entre Bellaciao et (ton) Grand Soir...

      Capisci ???

    • Cet article bien confus est signé plus clairement sur Agora vox : The Cheshire Cat, La Guerre Humanitaire, Julien Teil .

      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/purification-ideologique-en-france-104560

    • A cet point pilhaouer bientôt tu va propager l’idée que cet article est un article signé par Bellaciao juste parceque a été publie ici ??????

    • Je ne comprend pas ta réflexion.
      J’essaie de comprendre et je ne vois pas ce que tu veux dire

    • Merci de ne pas insinuer et d’expliquer, parce que là, j’ai du mal.

    • Pilhaouer est que tu a une preuve formel que cet article a été écrit par Julien Teil ???

      Bien sur que non, donc stp au lieu de insinue ça, concentre toi sur le contenu de cet article, c’est deia asse complique come ca merci...

      Mais tu a raison a nous rappelle l’ambiguïté... on ne peux pas défendre Collon si on prende comme exemple Dieudonné et Asselineu ou Seba et en plus on risque de ne pas etre claire...

    • Roberto, Phil a raison, regarde dans les commentaires, les initiales JT...

      Par La Guerre Humanitaire (xxx.xxx.xxx.236) 17 novembre 08:45
      Cordialement
      JT

      http://www.agoravox.fr/auteur/la-guerre-humanitaire

    • Bon Oime tu a pas besoin de regarder les initiales dans un commentaire les autre 4 articles sur 5 sont tous signe par Julien Teil et en plus l’auteur ré-dirige de AGORAVOX sur son propre site "La Guerre Humanitaire".

      Une foi dit ça Phil peux avoir raison, même si le style de cet article est un peux différent des autre, mais peut être est une manière pour brouille les carte...

      Ce que je veux dire (ça peux que je ne me fait pas comprendre...) une foi que on a dit que c’est Julien Teil on fait quoi ???

      Est que on peux se comporte différemment de qui on condamne ou pas ???

      Ca soufi de déterminer l’auteur pour éviter d’analyser se que est écrit dans son article, que est bien plus grave...?

      Je reviens sur le contenu : dans cet article le but est de défendre Michel Collon, pour faire ça on prend comme exemple François Asselineau un mec clairement de droite comme la bien précisé Patrice Bardet et Dieudonné M’bala M’bala bien inutile de clarifier ça position politique proche du Front National..., pour continuer on fait référence a un autre article cet foi ici publié par Le Grand Soir, cet article aussi rédigé pour défendre Michel Collon prend comme exemple Kemi Seba...

      Alors la question que je me pose ; c’est comme ça que on enlève tous les doutes, écrivant des articles que utilise les exemples des gens des droite voir de extrême droite pour dire que Michel Collon n’a aucun lien avec ses même gens ????

      Et la interviens notre cher "anonyme" de Toulouse 82.**.77.*** que prend le défense du Grand Soir avec une explication fumeuse sur le pourquoi de l’importance d’avoir nommée Kemi Seba sur un article que prétendre ne pas être l’auteur ????

      Pour me rassurer je parte voir Le Grand Soir et je commence avec l’article "Purification Idéologique en France" et que je trouve ? Un commentaire très intéressant de Maxime Vivas (est que c’est une coïncidence la ville de Toulouse avec notre cher anonyme 82.**.77.*** ? ) qui cherche de trouver des excuse et de motivation a la position politique de Dieudonné :

      "Dieudonné est un homme qui a subi les foudres des sionistes pour un fragment de sketch dont on peut penser qu’il n’en méritait pas tant, surtout si l’on a vu les sketches qu’il avait joués avec Elie Semoun et qu’aucun des deux ne pourrait rejouer aujourd’hui, sauf masochisme et goût du suicide. Et ne disons rien des audaces de Desproges (« On me dit que des juifs se sont glissés dans la salle… »).

      A partir de la cabale lancée contre lui, Dieudonné s’est engouffré dans un délire antisémite où il voit même les juifs inventeurs du sida, où il fait de Le Pen le filleul d’un de ses enfants, où il fait applaudir Faurrisson dans son théâtre, etc. (...)"

      Bon apparentement Dieudonné est presque une victime et ces position politique sont "involontaire" et le résultat d’une énième "cabale", bref faut le compatir, même si on est pas d’accord avec lui...

      Je me demande si avec cet raisonnement on peux "comprendre" la "pauvre" Marine éduqué par son père...

      L’autre partie du commentaire c’est une diatrie contre la CNT basée sur les seules informations de l’article du soit disant Julien Teil l’auteur qui pour défendre Michel Collon prend comme exemple Dieudonné et François Asselineau...

      La même rédaction du Le Grand Soir ouvre les portes de son site, dans cet même article, a un bon nombre des commentaire des sympathisants de l’UPR qui prend la défense de leur parti !!!! ????

      Et la je passe a l’autre article du Le Grand Soir "Le maccartysme nouveau est arrivé..."

      Donc dans cet article on trouve quoi ???

      "Surprise un ENORME éloge au même parti de François Asselineau écrit cet foi carrément par la rédaction elle même :

      "Rappelons aussi comment l’UPR a débusqué un des chefs de file de ce "mouvement" - Ornella Guyet/Marie-Anne Boutoleau et ses accointances atlantistes "troubles" (et voilà, c’est contagieux, on parle comme elle maintenant.).

      Les anars-antifas se font inviter par les néocons américains à Paris ? C’est mignon tout plein."

      Cet haine contre les anarchiste peux justifier cet éloge a un parti de droite, mais en particulier qui a les preuve que sont bien les anarchiste derrière tous ça et pas une officine bien déterminé ????

      Bref, comme on peux défendre Michel Collon et utiliser le même argument utilise dans la "cabale" de Indymedia contre la gauche pro palestinienne ???

      Comme on peux se définir antiimpérialiste et accepte a cote de nous des "antiimpérialistes" clairement de droite voir d’extrême droite ?????????

      Cet claire que la defense de Michel Collon si ne clarifie pas ces position comme la defense du Le Grand Soir deviens très difficile voir impossible.

      On est antiimpérialiste, on est antifasciste, on est pour la paix et contre les guerre, parce que on est communistes et c’est impensable tous type des compromis avec quiconque se définie raciste et/ou fasciste, ou qui prend des position ambigüe... on ne peux pas négocier avec ça....

    • qui n’était pas un article du Grand Soir, mais un article d’Indymedia que quelqu’un a republié sur Le Grand Soir et Bellaciao

      A oui je oublie avec ton "quelqu’un a republié sur Le Grand Soir et Bellaciao" dans cet article "ici" c’est bien toi que tu la publie en commentaire bien un heure avant celui ici sans mettre la source... et tous le monde peux le vérifier...

      Le maccartysme nouveau est arrivé sur Indymedia
      17 novembre 2011 - 11h24 - Posté par 82.**.77.***

      PS : mort de rire...

  • Cet article, je ne le soutiens vraiment pas !

    Je le trouve plutôt malhonnête sur le fond

    une nouvelle fois, l’exemple de François Asselineau est mal choisi, et le traitement n’est pas semblable

    François Asselineau n’est pas un progressiste, mais quelqu’un de droite, nullement anticapitaliste ; sur son blog, donc

    Après la dissolution de l’Assemblée Nationale en 1997, il rejoint l’Inspection des finances et se rapproche de Charles Pasqua lorsque celui-ci décide, en janvier 1999, de présenter une liste aux élections européennes de juin pour protester contre la ratification sans référendum du traité d’Amsterdam. Quelques mois plus tard, François Asselineau devient directeur chargé des affaires économiques et internationales au Conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Charles Pasqua, puis son directeur de cabinet de 2000 à 2004. Nicolas Sarkozy, qui devient Président du même Conseil général en avril 2004, l’écarte en le nommant Délégué général à l’intelligence économique à Bercy, poste qui sera vite supprimé parce que ses analyses, bien qu’irréfutables, ne sont pas les bienvenues.

    François Asselineau, actuellement Inspecteur général des finances et professeur dans plusieurs écoles de commerce, s’est engagé en politique en 1999, en adhérant pour la première fois à un parti, le Rassemblement pour la France (RPF), dans lequel il espérait retrouver un renouveau du gaullisme. Membre du Bureau National, directeur des études et porte-parole de ce parti, François Asselineau est élu Conseiller de Paris en mars 2001 sur une liste qu’il conduisait dans le XIXe arrondissement (15,8% des voix au second tour, en triangulaire contre le candidat socialiste et contre le candidat RPR-UDF).

    (...)
    L’UPR invite en conséquence tous les Français de bonne volonté à se rassembler, en mettant provisoirement de côté le clivage droite/centre/gauche, le temps de récupérer, tous ensemble, la plénitude de notre souveraineté et de notre démocratie.


    Je note une différence fondamentale

     entre persuader politiquement Radio Canuts de ne pas inviter François Asselineau à une émission : c’est parfaitement respectable et défendable de ne pas débattre avec des gens de droite

     et les menaces de violences explicites contre Michel Collon et la conférence au point que la CGT de la bourse du travail ait préféré annuler la conférence pour des questions de sécurité

    • Bingo Patrice après Dieudonné, Asseileneau... tu doit bien admettre que la defence de Collon a un grand problem qui mérite d’être clarifie rapidement c’est ne pas avec cet type d’article ou de fréquentation que on peux etre claire sur notre position...

      Cet article faut le dire clairement, c’est un ramasi des positions réactionnaire qui on rient a voir avec une position qui si n’est pas communiste au moins progressiste, cet article aide fortement les "officines" qui ouvre contre la solidarité de la cause palestinienne ou de la position antimperialiste...

      Faut remarquer que cet article a été publie sur le site de Collon, site avec un politique redationnel "ferme", ça veux dire que comme Le Grand Soir seulement les administrateur peu décider quoi publier et le fait que a été publie sans aucun condamnation ou critique montre certaiment un adesions au contenu de part du site de Collon a cet article, nous au moin on a accepte la publication sans pour autain le partage même plus on le condamne sans esitation...

      En plus répondant a l’invitation de Collon a la confrontation des idée on a envoie un email "URGENT" pour avoir un RDV pour confronter nôtres informations et positions a propos du sujet et de parles de notre futur nouveau procès pour diffamation contre Bellaciao pour un article qui proviens du site de Collon publie chez nous et que on va rendre publique rapidement...

      Et bien pour l’instant aucun réponse...

      Mais on a vonfience de recevoir des nouvelles pour cet rdv...

  • Défendre Collon en faisant référence à Dieudonné et Asselineau comme "autres victimes" de cette "purification idéologique" : on voudrait justement plomber Collon qu’on ne s’y prendrait pas autrement.