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QUAND DIEU PREND LE PAS SUR CESAR

Publie le vendredi 12 septembre 2008 par Open-Publishing
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de KURTZ

La visite du Pape n’est pas anodine et la mobilisation des médias l’est encore moins.

Elle s’inscrit dans le contexte de la laïcité positive chère à Sarkozy, je veux dire de la communautarisation de notre défunte République.

Au programme, les minorités religieuses ne seront pas absentes, Pasteur de l’église réformée, Rabin et Immam seront de la partie.

Un point commun à toutes ses religions : se voir attribuer des prégoratives supprimées en 1905.

Financement des lieux cultuels par le contribuable, interférence du religieux sur le politique, le social et le culturel.

Quand nous savons la haine qui opposa toutes ces religions et les guerres qu’elles suscitèrent entre chrétiens et juifs, catholiques et protestants, chrétiens et musulmans au Moyen-âge et plus récemment chrétiens et musulmans au Liban et actuellement juifs et musulmans en Palestine nous ne pouvons qu’être inquiets.

Les clivages religieux ont joué un rôle dans les guerres de Yougoslavie mais aussi en Tchétchénie.

Le Pape et son église sont opposés à la contraception, au préservatif y compris en Afrique touchée par le SIDA et à l’avortement.

En France, il n’y a pas longtemps Tarik Ramedan proposait un moratoire sur la lapidation de femmes en terre d’Islam.

Le Rabin Sitruck compara les mariages mixtes entre juifs et d’autres confessions à un véritable génocide contre le peuple juif.

Toutes ces religions monothéistes ont une approche totalitaire du Monde et se détestent cordialement.

Non, la religion doit restée dans la sphère privée et ne pas politiquement imposée sa vision du Monde à la Politique.

Sarkozy ne connaît pas l’histoire. Que connaît-il d’ailleurs ?

En tout cas, il a ouvert la porte de Pandore laquelle ne manquera pas de laisser échapper les larmes, la sueur et le sang des Français.

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