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QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES
Publie le mardi 2 décembre 2008 par Open-Publishing19 commentaires
Un certain ANDRIANTSOLI, aventurier malgache, après avoir conquis l’île comorienne de Mayotte par la force, décida en 1841 de vendre cette île à la France !
ANDRIANTSOLI n’étant pas mahorais, il n’avait bien sur aucune légitimité pour cet acte, et cela suscita les protestations du sultan SAID HAMZA Said ABDALLAH, proclamé SULTAN des COMORES, protestations qui l’on s’en doute restèrent lettres mortes, d’autant plus que dans les décennies qui suivirent quelques aventuriers venus de France, du gendarme LAMBERT à Victor LOUMEAU, et à Léon HUMBLOT finirent par obtenir des protectorats français jusqu’à l’annexion définitive en 1912.
Les Comores tiennent leur nom de l’arabe Kamar, nom donné par les navigateurs arabes, qui avaient dès le 10° siècle, constaté l’unité de l’ARCHIPEL qui bien que féodal, comme le fut d’ailleurs la France longtemps, rassemblait des populations ethniquement semblables, pratiquant les mêmes coutumes, et utilisant la même langue, bien qu’affectée de variations locales, semblables à celles qui ont affecté et pendant longtemps et affectent encore les provinces françaises.
Longtemps traités comme des dépendances malgaches, la France décida en 1946 de reconnaître l’unité des COMORES ce qui aboutit à la création du TERRITOIRE des COMORES jusqu’à l’obtention d’un statut de TOM doté de l’autonomie interne et composé de 4 îles :
NGAZIDJA ou GRANDE COMORE
NDZUANI ou ANJOUAN
MAORE ou MAYOTTE !
MWALI ou MOHELI
Des mouvements nationalistes, MOLINACO et PASOCO, obtiennent en 1973, l’accession à l’indépendance programmée pour l’ARCHIPEL ! ( les accords ont été signés le 15 Juin 1973 entre le gouvernement d’autonomie interne et l’état français sur lesquels, les 2 parties se sont mis d’accord pour que le résultat du référendum seront pris globalement et non île par île. Et c’est sur ces accords, entre autres que l’ONU va condamner la présence française à Mayotte). Un referendum organisé (le 22/12/1974) en 1974 sanctionne la volonté de 95,6 % des comoriens d’accéder à l’indépendance. Les quelques voix du NON s’étant exprimées à MAYOTTE .
Curieusement, en 1958 le referendum de décolonisation du Général de GAULLE avait donné des résultats inverses, c’est-à-dire que seule MAYOTTE avait voté pour l’indépendance. Sagement, DE GAULLE, observa le résultat global et respecta le choix majoritaire des COMORIENS, partis d’un ensemble UNIQUE !
Curieusement, en 1974, le lobbying de quelques élites, souvent exogènes, malgré les déclarations des autorités de l’époque, aboutit à ce que le pouvoir décide d’examiner les résultats île par île, comme si un référendum avait été organisé indépendamment dans chaque île, c’est dire que les règles du jeu ont été changées après le vote !
Un amendement du Sénat français ayant prévu l’organisation d’un référendum GLOBAL en vue de la Consultation DES populations comoriennes au lieu de LA population. Cas unique ! Imaginons que lors d’une élection en France, on ait soustrait une région ou un département à la loi commune sous prétexte que le vote local allait à l’encontre du résultat final ! C’est pourtant exactement ce qui s’est passé pour l’île comorienne de MAYOTTE !
La chambre des députés comorienne, constituée d’élus des 4 îles proclame unilatéralement l’indépendance de l’Archipel le 6 JUILLET 1975 !
Ainsi, donc s’affrontent désormais 2 conceptions :
– le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
– le respect du DROIT INTERNATIONAL
Car, l’Organisation des NATIONS UNIES a admis Les COMORES, pays indépendant composé de ses 4 îles : résolution N° 3385 du 12 novembre 1975 et fermement condamné la France dans sa résolution du 21 OCTOBRE 1976 N° 31/’4 tout en condamnant l’organisation des referendums du 8 février et 11 avril 1976, considérés comme NULS et NON AVENUS
RESOLUTIONS RECONDUITES en :
1977/1979/1980/1981/1982/1983/1984/1985/1986/1987/1988/1989/1990/1991/1992/1994
Jusqu’à ce que la France impose aux divers gouvernements comoriens le traitement de la question dans le cadre de négociations bilatérales, négociations n’ayant jamais été engagées à ce jour.
Depuis la France fait évoluer le statut de MAYOTTE à l’intérieur de la République Française pour aller de celui de « collectivité territoriale » à celui de « collectivité départementale » pour aboutir à un projet de départementalisation accordé par la CONSTITUTION FRANCAISE, laquelle loi fondamentale interne ne peut suppléer le DROIT INTERNATIONAL ! En droit international, la CONSTITUTION française n’a pas davantage force de loi que la CONSTITUTION comorienne qui réaffirme l’appartenance de MAYOTTE à sa nation, et prévoit de surcroit l’autonomie administrative et politique de l’île au même titre que les autres dans l’ensemble comorien !
Cependant, la France se targue de respecter ce droit en faisant valoir « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » tout en contrevenant à la Déclaration des NATIONS UNIES sur les peuples autochtones adoptée le 13 septembre 2007 !
Encore faudrait-il qu’il existe un peuple mahorais distinct du peuple comorien : liens familiaux séculaires, uniformité des ethnies et des cultures, de la langue et de la religion. Toutes les recherches historiques, ethnologiques prouvent l’unicité du peuple comorien, les quelques minorités et différences constatées sont le résultat direct de l’antériorité de la colonisation ! Il y a infiniment plus de différence entre la population mahoraise et la population française qu’entre la population des différentes îles comoriennes. Mieux encore, il ya meilleure connexion entre les 4 îles par rapport à la France continentale et la Corse ou avec le Pays Basque et la Normandie.
Curieusement La France se fait le chantre de l’UNIVERSALISME républicain, raison pour laquelle elle a émis des réserves à l’article 27 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques et à l’article 30 de la Convention internationale du droit de l’enfant.
Comment dès lors, justifier sa position de 1974, selon laquelle, dans un territoire alors administré par la France, il convenait de relever les droits politiques d’une minorité, alors qu’elle refuse le principe de leurs reconnaissances dans sa propre République ?
Alors que malgré l’indépendance, la circulation entre les îles était libre, en 1994 Mr BALLADUR, alors premier ministre décide d’imposer un visa d’entrée aux autres COMORIENS dans l’île comorienne de MAYOTTE ; pourtant, se développe une immigration vers sa 4° île de la population comorienne, qui fait qu’aujourd’hui les mahorais sont minoritaires à MAYOTTE.
Dans le même temps, à l’instar de ce qui se passe sur les côtes du Sud de l’EUROPE ou du NORD de l’AFRIQUE, un nombre catastrophique de décès s’est produit dans les passes mahoraises où des milliers de personnes ont péri en tentant de rejoindre l’île, pendant que les habitants de l’île comorienne de MAYOTTE émigrent en masse vers la Réunion ou la France ; il est vain de croire que la France comme le reste de l’Europe puisse s’opposer à ce flux migratoire sans finir par employer une pléthore de moyens militaires ou policiers extrêmement coûteux, et provoquer d’innombrables drames humains qui seront une honte pour la conscience humaine et la république française.
Le projet de départementalisation de l’île comorienne de Mayotte, par l’assimilation sociale et culturelle qu’il prétend imposer est en infraction avec la déclaration sur les peuples autochtones de 2007 dans ses articles :
ARTICLE 8
1. Les autochtones, peuples et individus, ont le droit de ne pas subir d’assimilation forcée ou de destruction de leur culture.
2. Les États mettent en place des mécanismes de prévention et de réparation efficaces visant :
a) Tout acte ayant pour but ou pour effet de priver les autochtones de leur intégrité en tant que peuples distincts, ou de leurs valeurs culturelles ou leur identité ethnique ;
b) Tout acte ayant pour but ou pour effet de les déposséder de leurs terres, territoires ou ressources ;
c) Toute forme de transfert forcé de population ayant pour but ou pour effet de violer ou d’éroder l’un quelconque de leurs droits ;
d) Toute forme d’assimilation ou d’intégration forcée ;
e) Toute forme de propagande dirigée contre eux dans le but d’encourager la discrimination raciale ou ethnique ou d’y inciter.
Article 9
Les autochtones, peuples et individus, ont le droit d’appartenir à une communauté ou à une nation autochtone, conformément aux traditions et coutumes de la communauté ou de la nation considérée. Aucune discrimination quelle qu’elle soit ne saurait résulter de l’exercice de ce droit.
Article 10
Les peuples autochtones ne peuvent être enlevés de force à leurs terres ou territoires. Aucune réinstallation ne peut avoir lieu sans le consentement préalable - donné librement et en connaissance de cause – des peuples autochtones concernés et un accord sur une indemnisation juste et équitable et, lorsque cela est possible, la faculté de retour.
Article 11
1. Les peuples autochtones ont le droit d’observer et de revivifier leurs traditions culturelles et leurs coutumes. Ils ont notamment le droit de conserver, de protéger et de développer les manifestations passées, présentes et futures de leur culture, telles que les sites archéologiques et historiques, l’artisanat, les dessins et modèles, les rites, les techniques, les arts visuels et du spectacle et la littérature.
2. Les États doivent accorder réparation par le biais de mécanismes efficaces – qui peuvent comprendre la restitution – mis au point en concertation avec les peuples autochtones, en ce qui concerne les biens culturels, intellectuels, religieux et spirituels qui leur ont été pris sans leur consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause, ou en violation de leurs lois, traditions et coutumes.
Article 12
1. Les peuples autochtones ont le droit de manifester, de pratiquer, de promouvoir et d’enseigner leurs traditions, coutumes et rites religieux et spirituels ; le droit d’entretenir et de protéger leurs sites religieux et culturels et d’y avoir accès en privé ; le droit d’utiliser leurs objets rituels et d’en disposer ; et le droit au rapatriement de leurs restes humains.
2. Les États veillent à permettre l’accès aux objets de culte et aux restes humains en leur possession et/ou leur rapatriement, par le biais de mécanismes justes, transparents et efficaces mis au point en concertation avec les peuples autochtones concernés.
Article 13
1. Les peuples autochtones ont le droit de revivifier, d’utiliser, de développer et de transmettre aux générations futures leur histoire, leur langue, leurs traditions orales, leur philosophie, leur système d’écriture et leur littérature, ainsi que de choisir et de conserver leurs propres noms pour les communautés, les lieux et les personnes.
2. Les États prennent des mesures efficaces pour protéger ce droit et faire en sorte que les peuples autochtones puissent comprendre et être compris dans les procédures politiques, juridiques et administratives, en fournissant, si nécessaire, des services d’interprétation ou d’autres moyens appropriés.
Article 14
1. Les peuples autochtones ont le droit d’établir et de contrôler leurs propres systèmes et établissements scolaires où l’enseignement est dispensé dans leur propre langue, d’une manière adaptée à leurs méthodes culturelles d’enseignement et d’apprentissage.
2. Les autochtones, en particulier les enfants, ont le droit d’accéder à tous les niveaux et à toutes les formes d’enseignement public, sans discrimination aucune.
3. Les États, en concertation avec les peuples autochtones, prennent des mesures efficaces pour que les autochtones, en particulier les enfants, vivant à l’extérieur de leur communauté, puissent accéder, lorsque cela est possible, à un enseignement dispensé selon leur propre culture et dans leur propre langue.
Article 15
1. Les peuples autochtones ont droit à ce que l’enseignement et les moyens d’information reflètent fidèlement la dignité et la diversité de leurs cultures, de leurs traditions, de leur histoire et de leurs aspirations.
2. Les États prennent des mesures efficaces, en consultation et en coopération avec les peuples autochtones concernés, pour combattre les préjugés et éliminer la discrimination et pour promouvoir la tolérance, la compréhension et de bonnes relations entre les peuples autochtones et toutes les autres composantes de la société.
Article 16
1. Les peuples autochtones ont le droit d’établir leurs propres médias dans leur propre langue et d’accéder à toutes les formes de médias non autochtones sans discrimination aucune.
2. Les États prennent des mesures efficaces pour faire en sorte que les médias publics reflètent dûment la diversité culturelle autochtone. Les États, sans préjudice de l’obligation d’assurer pleinement la liberté d’expression, encouragent les médias privés à refléter de manière adéquate la diversité culturelle autochtone.
……
Question : La population de Mayotte constitue-t-elle un peuple autochtone ???
– Assurément oui, puisqu’elle est établie sur l’île depuis des siècles avant la colonisation.
– Assurément oui, puisqu’elle se distingue de la population de France , ethniquement, religieusement, linguistiquement.
D’un point de vue moral et social, il est certain que les affirmations de la déclaration reproduite ci-dessous sont en contradiction avec le projet de départementalisation qui vise en premier lieu à forcer la disparition des spécificités juridiques, sociales de l’île comorienne de MAYOTTE, pour lui appliquer la norme unique républicaine et même plus tard européenne !
Soulignons l’incongruité qui consiste dans le droit français à exiger des populations étrangères candidates à l’émigration des critères que moins de la moitié de la population mahoraise remplit :
– maitrise de la langue française,
– autonomie économique des foyers,
– adhésion et connaissance des valeurs républicaines,
Et, cependant, on prétend intégrer à la République Française des milliers de personne qui si elles étaient candidates à la nationalité française en seraient refoulées.
Alors qu’il est déjà acquis que juridiquement, la mise aux normes de la société comorienne ne peut se faire que par étapes et au prix de nombreux efforts , comment peut-on espérer que sociologiquement cela n’imposera pas de contraintes plus difficiles encore ?
Juridiquement, la France évoque sa CONSTITUTION SOUVERAINE et ses dispositions qui détermineraient le sort de l’île comorienne de MAYOTTE ;
N’oublions pas que ces dispositions y ont été introduites, et que comme les traités européens ont imposé les modifications successives, il est possible de susciter un débat national français et d’y introduire le respect des résolutions internationales, comme cela est affirmé dans son préambule.
« La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple. Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix »
Ainsi donc,
La France peut modifier sa constitution en congrès, comme elle le fait régulièrement ou en en appelant au peuple français après avoir loyalement exposé tous les tenants et aboutissants des vestiges de sa politique coloniale ! »....
La question mahoraise, comme beaucoup d’autres aspects des politiques françaises, est ghettoïsée, soustraite au peuple français dans son ensemble, et livrée aux lobbyistes locaux. Les peuples français et comoriens méritent mieux !!!!! Ils méritent l’appréhension honnête et loyale des conséquences de toutes les décisions prises. Ils méritent un choix éclairé entre les enjeux qui se posent !
L’indépendance de l’île comorienne de MAYOTTE ne signifie pas la fin de l’amitié franco-mahoraise. La France peut et doit continuer à apporter son amitié, son assistance à MAYOTTE, tout en respectant le droit international, le droit de la NATION COMORIENNE !
Elle ferait honneur à son histoire en faisant preuve de cohérence ! Il ne peut y avoir un discours sur les populations géorgiennes qu’elle ne s’appliquerait pas à elle-même s’agissant des COMORES, lesquelles jusqu’à ce jour se sont révélées être des alliées loyales, intégrant dans leur société, l’héritage francophone jamais démenti ;
Les élus français, les responsables politiques à tous les niveaux ont le devoir de s’interroger, de prendre leurs responsabilités et de témoigner enfin au peuple comorien l’amitié qu’ils ne cessent d’affirmer !
PENDANT TOUTE LA PERIODE COLONIALE, TOUTES LES LOIS EN VIGUEUR ONT TOUJOURS AFFIRME L’UNITE DE L’ARCHIPEL DES COMORES :
1. -Décrets du 9 septembre1899 et 9 avril 1908
2. -Loi d’annexion du 25 Juillet 1912
3. -Décret du 23 février 1914
4. -Loi du 9 mai 1946
5. -Décrets des 24 et 25 octobre 1946
L’AFFIRMATION DU PRINCIPE DE L’INTEGRITE TERRITORIALE DES COMORES DEFENDU PAR L’ONU
1. -La résolution 3385 du 12 novembre 1975 : admission des Comores à l’Onu
2. -Résolution du 21 octobre 1976
3. -Résolution 32 /92, du mois de décembre 1977
4. -Résolutions 32/4 et 34/69 du 6 décembre 1979
L’INTANGIBILITE DES FRONTIERES HERITEES DE L’ADMINISTRATION COLONIALE EST DEFENDUE PAR L’OUA
Conseil du ministre de l’OUA, réuni à Port Louis (Île Maurice) du 24 juin au 3 juillet 1976
1. En septembre 1977, réunion d’un comité spécial de 7 pays membres de l’ OUA à Moroni.
2. Conférence des chefs d’Etats des pays non alignés réunie à Colombo (Sri Lanka) du 16 au 19 août 1976.
3. 1977 Conférence Islamique du Caire soutient la position de l’OUA
Rappel Le 2 décembre 1982, l’ONU adoptait une résolution en faveur du retour de Mayotte aux Comores : 110 États (soit 83,4 %) votèrent pour la résolution, la France vota contre (une seule voix) et 22 États s’abstinrent.
ILS ONT DIT ET SE SONT CONTREDITS
LES DECLARATIONS DES HOMMES POLITIQUES FRANÇAIS EN FAVEUR DE L’UNITE DES COMORES :
Monsieur Giscard D’ESTAING a déclaré lors d’une conférence de presse du 24 octobre 1974 : « Pour ce qui est de l’île Mayotte, il s’agit de l’archipel des Comores ; c’est un archipel qui constitue un ensemble situé, entre Madagascar, indépendant et le Mozambique. C’est une population qui est homogène dans laquelle il n’existe pratiquement pas de peuplement d’origine française ou un peuplement très limité ; était-il raisonnable d’imaginer qu’une partie de l’archipel devienne indépendante et qu’une île, quelle que soit la sympathie qu’on puisse éprouver pour ses habitants, conserve un statut différent ? Je crois qu’il faut accepter les réalités contemporaines.
Les Comores sont une unité, il est naturel que leur sort soit un sort commun même si certains pouvaient souhaiter une autre solution …Nous n’avons pas, à l’occasion de l’indépendance d’un territoire, à proposer de briser l’unité de ce qui a toujours été l’unique archipel des Comores ».
MONSIEUR OLIVIER STIRN avait déclaré le 26 août 1974 :
Le choix du gouvernement s’est porté sur une consultation globale pour 3 raisons :
1/ Juridiquement, aux termes du Droit International, un territoire conserve les frontières qu’il avait en tant que colonie.
2/ on ne peut concevoir une pluralité de statuts pour les différentes îles de l’archipel.
3/ Il n’est pas dans la vocation de la France, de dresser les Comoriens les uns contre les autres. La France se refuse à diviser les Comores qui ont le même peuplement, la même religion islamique, les mêmes intérêts économiques.
Monsieur François MITTERRAND avait dit pendant son voyage officiel aux Comores en 1990 :
« Je pense que nous devons adopter une démarche concrète et pratique, pour parvenir à dépasser ce contentieux désagréable, entre nous. Dès maintenant, nous devons prendre des mesures qui permettent une communication et des échanges constants entre les îles : Mayotte et les autres, les autres et Mayotte ». En 1994, c’est l’inverse qui s’est produit : Monsieur Balladur 1er Ministre a institué un VISA pour les Comoriens qui veulent se rendre à Mayotte.
Michel Rocard : lundi 28 janvier 2000, à Washington : “au regard du droit international, l’administration de Mayotte par la France est illégale”.
M.G. Buffet
« Je pense que les Comoriens doivent avoir une liberté de circulation garantie. Il s’agit d’un seul peuple avec une seule langue sur les quatre îles. Aujourd’hui un Comorien qui se rend à Mayotte est considéré comme clandestin alors que très souvent une partie de sa famille y réside. Le visa a créé un « mur maritime » autour de Mayotte ».
« La réintégration de Mayotte dans son ensemble naturel et historique, en vertu du droit international pour que l’État Comorien retrouve enfin son intégrité territoriale et son unité nationale. En 1974 les Comoriens ont dans l’ensemble voté à 94% pour l’indépendance, choix que la France n’a pas respecté et ce contre l’avis des organisations internationales que sont les Nations Unies et OUA (Union Africaine aujourd’hui). »
NATIONS UNIES A
Assemblée générale
Distri. GENERALE
A/RES/48/56
19 Janvier 1994
Quarante-huitième session.
Point 25 de l’ordre du Jour
RESOLUTION ADOPTEE PAR L’ASSEMBLEE GENERALE
[Sans renvoi à une grande commission (A/48/L.48)]
48/56 Question de l’Ile Comorienne de Mayotte
L’Assemblée Générale,
Rappelant ses résolutions :
1514 (XV) du 14 décembre 1960, contenant la déclaration dur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, et
2621 (XXV) du 12 Octobre 1970, contenant le programme d’action pour l’application intégrale de la Déclaration,
Rappelant également ses résolutions antérieures, en particuliers les résolutions :
3136 (XXVIII) du 14 décembre 1973,
3291 (XXIX) du 13 Décembre 1974,
3385 (XXX) du 12 Novembre 1975
31/4 du 21 octobre 1976,
32/7 du 1er Novembre 1976,
34/69 du 3 Décembre 1982,
39/48 du 11 décembre 1984,
43/14 du 26 octobre 1988,
44/9 du 18 Octobre 1989,
45/11 du 1er novembre 1990,
46/9 du 16 Octobre 1991,
47/9 du 27 Octobre 1992 dans lesquelles elle a notamment affirmé l’unité et l’intégrité territoriale des Comores.
Rappelant, en particulier, sa résolution
3385 (XXX) du 12 Novembre 1975, relative à l’admission des Comores à l’Organisation des Nations Unies, dans laquelle elle a réaffirmé la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comore, composé des îles d’Anjouan, de la Grande Comore, de Mayotte et de Mohéli.
Rappelant en outre que, conformément aux accords, signés le 15 Juin 1973, entre les Comores et la France, relatifs à l’accession des Comores à l’indépendance, les résultants du référendum du 22 décembre 1974 devaient être considérés sur une base globale et non île par île.
A/RE/48/56
Convaincue qu’une solution juste et durable de la question de Mayotte réside dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores,
Convaincue également qu’une solution rapide du problème est indispensable pour la préservation de la paix et de la sécurité qui prévale dans la région,
Ayant à l’esprit de la volonté exprimée par le Président de la République française de rechercher activement une solution juste à ce problème,
Prenant note de la volonté réitérée du Gouvernement comorien d’engager dans les meilleurs délais un dialogue franc et sérieux avec le Gouvernement français en vue d’accélérer le retour de l’île comorienne de Mayotte au sein de la République fédérale islamique des Comores,
Prenant acte du rapport du Secrétaire général 1_/,
Ayant également à l’esprit les décisions de l’Organisation de l’unité africaine, du Mouvement des pays non alignés et de l’Organisation de la Conférence islamique sur cette question,
1. Réaffirme la souveraineté de la République Fédérale Islamique des Comores sur l’île de Mayotte,
2. Invite le Gouvernement français à respecter les engagements pris à la veille du référendum d’autodétermination de l’archipel des Comores du :
22 Décembre 1974 pour le respect de l’unité et de l’intégrité territoriale des Comores,
3. Lance un appel pour que soit traduit dans les faits la volonté exprimée par le Président de la république française de rechercher activement une solution juste au problème de Mayotte ;
4. Prie instamment le Gouvernement français d’accélérer le processus de négociation avec le Gouvernement comorien en vue de rendre rapidement effectif le retour de l’île comorienne de Mayotte dans l’ensemble Comorien ;
5. Prie le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies de maintenir un contact permanent avec le secrétaire général de l’Organisation de l’Unité africaine sur ce problème et d’offrir ses bons offices dans la recherche d’une solution pacifique et négociée du problème.
6. Prie également le secrétaire général de lui faire rapport à ce sujet lors de sa quarante-neuvième session ;
7. Décide d’inscrire à l’ordre du jour provisoire de sa quarante-neuvième session la question intitulée « Question de l’île comorienne de Mayotte ».
76ème séance plénière 13 Décembre 1993.
1_/ A/48/447.
Messages
1. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 2 décembre 2008, 14:50, par maore
Du déjà vu. Je suis d’accord avec toi qu’un malgache n’est pas Mahorais, pas plus qu’un Grand Comorien, Anjouanais ou Mohelien. La démocratie Mahoraise s’est octroyée le droit de disposer d’elle même, un exemple à suite pour le reste l’archipel, n’en déplaise aux Comoriens qui pour laplupart vivent au crochet de la France qui paie même les salaires de leurs fonctionaires.
1. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 4 décembre 2008, 11:30, par zainour
Ce que vous ne semblez pas percevoir, c’est que les aides françaises ne sont rien d’autres que le prix de vente de MAYOTTE ! La FRANCE échange sa souveraineté sur MAYOTTE avec des aides inéfficaces, mais qu’elle rend nécessaire en se livrant à des opérations de destabilisation : mercenaires , corruption des pouvoirs......., et tout compte fait on se rend compte que dans son esprit, MAYOTTE ne vaut pas très cher !
2. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 5 décembre 2008, 02:09, par Irfane Hadji
Il n’y a pas de gloire sur ce que tu dis : penses-tu à Mayotte avoir les mêmes droits, la même justice que le colon blanc ? Si la France croit défendre les droits des peuples, elle ferait mieux de regarder d’abord du côté des Corses, des Basques et des normands !
Il n’y a jamais eu de peuple maorais inscrit aux Nations Unies ! Seul le peuple comorien en était inscrit. Quand à la pauvreté des 3 îles, seule la France est responsables avec tous les coups d’états qu’elle a organisés contre les Comores, avec la complicité des séparatistes maorais ! A Mayotte, vous ne produisez pas plus qu’aux Comores. Si la France paie le salaire des fonctionnaires, c’est pour avoir bonne conscience de tout le mail qu’elle a infligé au peuple comorien.
Seuls les minimas sociaux intéressent les maorais… prêts à vendre père et mère, à renier leurs origines, se croyants français. La grandeur de la France consiste à déstabiliser les petits pays. N’est ce pas la même France, responsable du génocide au Rwanda ?
la politique d’’apartheid a quitté l’Afrique du Sud pour s’installer à Mayotte ! Qui donne des leçons à qui ?
2. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 3 décembre 2008, 16:09, par Souk Khan
En réaction à un article récent sur ce site, ( réaction qui bizarrement n’a pas été mise en ligne alors qu’elle ne contenait rien de choquant, du moins, il me semble ) traitant de "l’éternelle question de Mayotte", je soulignais les largesses que les gens aiment à prendre pour ré-écrire l’Histoire. En effet, on nous ressasse sans cesse, un passé mythique où il existait un archipel des Comores uni, composés de 4 îles vivant dans l’harmonie sous un même pouvoir politico-administratif. Mais ce passé là n’a jamais existé, c’est une création romantique, une vue de l’esprit, que certains aiment rappeler pour soutenir leur opinion pour un éventuel retour de Mayotte dans le giron comorien.
A part de 1946 à 1975, sous la colonisation, il n’y a jamais rien eu !
C’est la première fois d’ailleurs que je rencontre quelqu’un qui remonte jusqu’à Andriantsouli, pour mettre en cause son règne sur l’île de Mayotte.
En fait à l’époque, chaque île vivait en totale automonie sous le règne d’un sultan. Et bien entendu, compte-tenu de la proximité géographique, ces îles ont toujours entretenu des relations, des échanges, qui souvent étaient guerriers puisque les 4 sultans se livraient des "gué-guerres" interminables.
A Mayotte, plus que dans les îles, il y a une forte survivance des liens antérieurs avec Madagascar, avec le raisonnement de l’auteur de cet article, Madagascar serait aussi fondé à reclamer sa souveraineté sur l’île de Mayotte.
Et si on remontait encore dans le passé, on peut aller jusqu’à l’époque des dinosaures qui, méchants bêtes qu’ils sont, ont occupé de manière illégitime "l’île comorienne de Mayotte". On frise souvent le ridicule, mais heureusement qu’on n’en meurt pas.
En réalité toute cette littérature sur les liens "naturels" ( ce terme prete toujours à sourire quand il est utilisé dans ce cadre comme argument ultime et indiscutable) entre Mayotte et les autres îles des Comores repose sur un dogme unique entretenu et propapgé par une certaine élite comorienne. Ce dogme repose sur le fait que les Mahorais ne sont pas habilités à faire un choix, aussi bien par le passé ( jusqu’au temps d’Andriantsouli !) que dans le présent. Seuls les comoriens savent ce qui est bien et important pour Mayotte.
Et au fond, toutes ces révendications sur Mayotte ne sont que symboliques. Elles ne constituent qu’un moyen de se rappeler au souvenir de l’ancienne puissance colonisatrice, dans une relation un peu perverse. En effet, tout en propageant une paranoïa malseine au sein de la population sur la responsabilité de la France dans tous les maux qui touchent les Comores, on a l’impression que les Comoriens ont un tel désir de la France qu’ils n’osent se l’avouer ouvertement.
Mayotte deviendra un DOM car les Mahorais le souhaitent, un point c’est tout.
Ne pas comprendre cela signifie qu’on entretient toujours des relations avec un passé illusoire, pour se projetter dans un avenir improbable.
1. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 3 décembre 2008, 17:37, par May976
bravo, encore bravo zainour. Je suis à 100% ok avec toi ! Tu a tout dis ! Rien à rajouter ! Ils savent tout et donnent des leçons à tout le monde et nous considèrent comme leur " Vassaux".} et veulent même décider à la place des autres dit donc ! Pour la pensée unique, les Mahorais ne sont pas en droit de choisir leur avenir ? Plus de 40% de la populations mahoraise s’exprime uniquement en malgache, c’est pas pour autant que Madagascar est en droit de revendiquer notre île. Pas plus que vous, les Comores ? Mayotte appartient bel et bien aux Mahorais ! Et Pas à je ne sais quel sultan grand-comorien ou anjouanais ! Par ailleurs, Il est clair qu’il y a jamais eu d’unité dans cet archipel avant 1946 ? Je me demande pourkoi autant de determination ? L’intégration de Mayotte avec les 4 autres îles va apporter plus d’instabilité plutôt qu’autre chose ? Et Croyez moi, à coté les troubles à Anjouan c’est de la rigolade !
Vous pouvez brailler, aller à je ne sais quelle instense internationale, revisiter autant de fois l’histoire, seuls les Mahorais sont en droit de choisir leur avenir ? Respectez le choix des Mahorais !
2. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 4 décembre 2008, 11:26, par zainour
Si réellement Mayotte appartenait aux mahorais, tout serait parfait ! Malheureusement MAYOTTE appartient à la France ! Et, si on on en vient à parler de ANDRIANTSOLI, c’est bien pour rappeler que MAYOTTE n’était pas une île française, mais qu’elle l’est devenue à cause d’une action coercitive et de piraterie ! On peut parler de la terre mahoraise, mais aussi de la population mahoraise, qui a bel et bien été vendue avec le sol !!!!
Certes, l’archipel des COMORES vivait sous le règne des sultanats, comme quelques siècles avant, la France vivait sous celui des duchés et comtés. et dans l’archipel, comme dans la FRANCE d’autrefois, les gens circulaient librement, s’épousaient et faisaient des affaires, ce qui est bien le propre de la CONSTITUTION d’une nation !
Il n’en reste pas moins que tous ces échanges familiaux, économiques, politiques ont crée un tissu commun, qui n’a rien à voir avec le lien de sujetion crée par la puissance coloniale !
Seulement 22% de la population parle le kibushi contrairement à ce que vous écrivez et 72 % le shimaoré, et moins de la moitié parle le français. Mayotte comme ses soeurs a des traditions matrilinéaires qui ne font certes pas partie des traditions républicaines françaises.
Mayotte a tort prétend avoir besoin de la protection de la FRANCE pour exister. la vérité oblige à dire que dans son histoire, les agressions dont elle a été victime proviennent des razzias malgaches et de la France ! De la même façon, c’est lorsqu’elle a perdu la domination administrative par le transfert de la capitale que MAYOTTE s’est vu pousser des ailes sécessionistes, dont tout le monde s’accorde à dire qu’elles sont nées d’interêts catégoriels, dans des milieux illéttrés et rustiques, même si le renfort d’élites illégitimes se produisit.
Si Mayotte souhaitait être une île libre, inépendante, et maître de son destin, elle recevrait le soutien de la communauté comorienne et internationale. Cependant, ce n’est pas le cas, et MAYOTTE est en train de se suicider et de brader sa précieuse identité pour des raisons inavouées, alors même qu’elle essaie de se justifier par des raisons bassement racistes, dignes de l’apartheid et qu’elle batit son unité sur la haine et le rejet !
Pour ces raisons, le cas mahorais constitue un danger pour la paix du monde, car il s’inscrit dans un cas d’école !
Il convient d’observer le sort des autres départements français et de constater combien leur destin ne répond pas aux promesses de la métropole.
Si un jour, les COMORES parvenaient à sortir du sous developpement et à sortir du marasme comme l’ont fait Maurice et les SEYCHELLES, il est certain que les vérités qui ont cours à MAYOTTE aujourd’hui seraient remises en question, mais hélas, l’irréparable aura été choisi, car les élites préfèrent leur interêt immédiat à celui des futures générations.
Ce qui est surprenant, c’est l’affection que les comoriens portent à l’île, alors même que depuis des décennies, elle est le berceau de tous les coups fourrés, toutes les tentatives de destabilisation qui mutilent l’ARCHIPEL et ses chances
3. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 4 décembre 2008, 16:25, par Souk Khan
En clair, cher Zainour, vous persistez et signez dans votre logique de déni total et catégorique de la volonté des Mahorais, et de leur existence même : vous revisiter l’Histoire pour l’assaisonner à votre sauce très piquante, et vous prédisez également de façon prophétique le futur en fonction de vos désirs et de vos fantasmes. Ainsi ce futur pourra être rose si vos recommendations sont suivies, et très noir si les Mahorais n’adhèrent pas à vos opinions !
Rien que ça !?Quelle humilité et quelle modestie !
Pour agrémenter la chose, évidemment la liberté et le salut de Mayotte, viendra, toujours selon vous, des Comores, car malgré tout, ces derniers lui portent "une affection" sans limite !
En vous lisant, on en apprend des choses !
Réduits à la simple position d’objets, car ils ne s’appartiennent pas eux-mêmes, les Mahorais vivent dans "la peur" et la "haine" des autres. "Ils constituent un danger pour la planète" !!?
Là, on atteint des sommets, l’Evrest à côté ne répresente qu’une miniscule colline invisible : pour vous les Mahorais sont "dangeureux" car ils refusent de se soumettre à la volonté d’une tierce personne. On se demande qui est le plus dangeureux, les Mahorais ou les gens qui pensent comme vous !!!?
A dire vrai, quand j’ai lu l’article dont je ne partage aucunement les analyses et points de vue, je reconnaissais au moins l’effort intellectuel dans le soucis de tenir une argumentation à peu près cohérente.
Mais avec votre réaction, vous dévoilez en fait votre vrai visage, que tous les lecteurs soupçonnaient déjà : au fond vous n’éprouvez que du mépris et de la haine pour les Mahorais. Par lâcheté, vous ne l’assumez pas et vous faites une projection, c’est à dire que ce n’est plus vous qui méprisez et destez les Mahorais, mais ce sont les Mahorais qui répandent la haine.
A vous lire, au mieux, ce sont des "dangeureux enfants qui ne peuvent pas savoir ce qui est bien pour eux, mais en réalité, on sent pointer chez vous le doute sur le fait de savoir si les Mahorais sont des vrais êtres humains, et s’ils existent réellement. Si c’est le cas, aussi "dangeureux" qu’ils sont, doivent-ils exister ?
Nul besoin de répondre à ces questions car elles se suffisent à elles-même.
Si vous vous sentez des prédispositions de guide spirituel, ou de gourou, avec toute la modestie et l’humilité qui vous caractérise, grand bien vous fasse !
En revanche, je peux vous assurer que les Mahorais n’ont jamais été aussi libres que maintenant, au sens satrien du terme. C’est à dire qu’ils menent, depuis plus de 3 décennies, contre vents et marrées, à contre-courant de l’Histoire, un combat pour un CHOIX qu’ils ont sciemment fait. Et plus le temps passe, plus leur conviction sur ce CHOIX grandit !
4. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 5 décembre 2008, 02:22, par Irfane Hadji
De 1870 à 1918, L’Alsace et la Loraine étaient occupées par l’Allemagne de Bismarck. Après la 1ère guerre mondiale, la population de ces 2 régions ne parlait pas français. Pensez-vous que s’il y avait référendum à l’époque la France l’aurait remporté ? NON et c’est pourquoi elle a accordé aux habitants de ces régions tous les avantages qu’ils avaient des allemands.
Mais pourquoi la France n’organise pas un référendum en Corse ?
Et si Hitler organisait un référendum dans les régions occupées par l’Allemagne ? Peut-on dire que les Français occupés vivez mieux que ceux qui vivaient dans la partie libre ? Oui c’est le cas et c’est aussi le cas en ce qui concerne Mayotte. La France déstabilise la partie indépendante avec Bob Denard, ensuite avec le séparatiste Mohamed Bacar qu’elle exfiltré et protégé pour garantir la continuité de la déstabilisation des Comores indépendantes.
ETRE OCCUPEE, LA France EN CONNAIT UN RAYON !
APPARREMENT CE MONSIEUR SOUK KAN EST EN MANQUE D’EXOTISME ET DE SOLEIL !!!
5. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 5 décembre 2008, 02:26, par Irfane Hadji
IL N’Y A PAS DE GRANDEUR A ETRE COLONIE, A ETRE OCCUPE ET A ETRE ASSIMILE ! TOUJOURS COMPLEXES LES MAHOARIS !!! GRANDISSEZ COUSINS, ON EST AU 21 EME SIECLE !!! SEULE LES FAIBLES PREFERENT ETRE DOMINES !
IL N’Y A PAS D’HONNEUR A SE BATTRE POUR ETRE COLONISE ET IL N’Y A PAS DE LIBERTE EN COLONIE !!!
Irfane
6. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 5 décembre 2008, 02:30, par Irfane Hadji
MAYOTTE RESTE LA BASE ARRIRE DE LA DESTABILISATION DE LA PARTIE INDEPENDANTE TE TOUS LES MAHORAIS LE SAVENT !!! QUE VOUS LE VOUULIEZ OU NON VOUS ETES COMORIENS MEME DES DES COMORINS COLONISES OU OCCUPES MAIS SOYEEZ DIGNES ET ADMETTEZ QUE VOUS NE SEREZ JAMIS RIEN D’AUTRES QUE DES AFRICAINS ET COMORIENS ET NON DES FRANCAIS ET EUROPEENS !!!
JE SUIS DE MERE MAHORAISE MAIS J’AI PREFERE L’AUTRE COTE, LE COTE PAUVRE MAIS INDEPENDANT ET LIBRE ET J’EN SUIS FIER !!
IRFANE.
7. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 5 décembre 2008, 10:38, par zainour
Monsieur, il serait bon que vous fassiez preuve d’un peu de sang froid et de lucidité pour decrypter les mots .
Vous savez parfaitement que lorsque je parle de la paix du monde, il ne s’agit nullement d’évoquer une éventuelle dangerosité de la population mahoraise. Non, il s’agit du fait qu’une grande puissance, membre du conseil de sécurité de l’ONU puisse mépriser le droit international, les résolutions de l’ONU et humilier un petit pays parmi les plus pauvres du monde. Là est le danger, car désormais n’importe quel potentat dans le monde, n’importe quel autre pays peur arguer de l’exemplarité pour se livrer à de telles trangressions. Certes, elle n’est pas le seul pays, mais elle est l’un des premiers donneurs de leçon ;
Lorsque je parle des valeurs racistes qui s’implantent à MAYOTTE, ce n’est pas par hasard ! J’ai en mémoire certains discours de prêfets , certains travestissements de l’histoire enseignés aux enfants qui veulent leur faire croire qu’ils ne ressemblent pas aux comoriens, certain village incendié, certaines manifestations féminines qui tentaient de faire pression contre les autorités contre le recrutement d’un autre français de papier comme eux, mais qui avait la mauvaise idée d’être né à ANJOUAN, et dernièrement certains refus d’un maire pour inhumer dignement les victimes d’un naufrage, comme si les morts risquaient aussi de se prévaloir d’un droit du sol !
Les valeurs sont des dogmes qui vivent dans des évenements concrets !
Si la volonté des mahorais, c’est de refuser d’être comoriens, pourquoi ne veulent-ils pas simplement devenir mahorais ???
Je m’interroge simplement sur le devenir de la population lorsqu’elle découvrira par exemple
– qu’elle ne peut plus inhumer ses morts selon ses usages mais qu’elle devra se soumettre aux régles d’inhumation de la métropole
– que le droit commun des successions supplantera les règles matrilinéaires en vigueur avec ce que cela apportera de déchirures et de conflits informels
– que la société de notables traditionnels va se déliter au profit d’une nomenclatura à prépondérance métropolitaine
– que les valeurs de solidarité familiale vont se déliter dans les règles civiles de la seule famille nucléaire éligible au procédures d’assistance
Tout le monde sait bien que la volonté mahoraise est le résultat de manipulations, désinformations, mais surtout de la misère, de la pauvreté, et c’est là qu’est le drame. En faisant une analogie avec ce qui se passe dans les banlieues françaises, avec les phénomènes d’acculturation, d’intégration ratée, comment peut-on ne pas s’inquiéter de ce que pourrait devenir MAYOTTE ???? Car le problème dépasse largement le cas mahorais. c’est celui de l’organisation du monde où la prépondérance de la misère, la répartition des richesses conduit une minorité à exercer sa domination sous n’importe quelle forme et à MAYOTTE on a choisi la plus caricaturale.
Detrompez vous, je ne crois pas que le bonheur des mahorais viendra forcément des COMORES ! Je crois d’abord qu’il viendrait en même temps que celui des autres pays victimes de la misère, en même temps que le respect, la justice .
Je ne suis pas certain qu’il existe des peuples heureux, je sais par contre qu’il existe des peuples autistes. C’est le même malheur qui pousse aujourd’hui la jeunesse mahoraise vers la Réunion ou vers la métropole et les jeunes comoriens vers mAYOTTE ! Cela, c’est une réalité ! tout n’est question que de degrés, mais fondamentalement ils vivent les mêmes valeurs, et si l’identité doit se réduire à la couleur du passeport on atteint la faillite ! Pas plus que vous je ne suis capable de prévoir le bonheur ou le malheur de qui que ce soit, mais la différence entre vous et moi, c’est que je crois que le bonheur d’un peuple ne se résume pas à des comptes en banque et au confort, sinon pourquoi tant de minorités dans le monde seraient-elles en lutte ?
8. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 5 décembre 2008, 13:05, par Souk Khan
Mes chers amis,
LA LIBERTE C’EST AVOIR LE CHOIX. Les Mahorais ont eu la possibilité de choisir et ils ont un fait UN CHOIX.
La théorie de la manipulation peut marcher pendant quelques moments, mais elle a ses limites. Donc affirmer que tout est affaire de manipulation dans le CHOIX des Mahorais est trop réducteur et simpliste.
Bien évidemment, la population a conscience que tout ne sera pas facile. Ce n’est pas le saint graal non plus, loin de là. Il y a, comme dans tout projet de destin, des difficultés et des obstacles à surmonter. Les Mahorais en ont conscience, ils les ont accepté, et sont prêts à relever le défi.
S’agissant de la question de l’identité, les Mahorais n’ont jamais dit qu’ils n’étaient pas africains, ou qu’ils ne voulaient rien avoir à faire avec les Comores. Il ne faut pas tout mélanger.
Les Mahorais savent qu’ils sont mahorais, africains et tout ce que vous voulez. Mais il n’y a rien d’incompatible entre être africain, et adhérer à des valeurs universelles de liberté, de démocratie et de développement collectif et individuel.
Les sociétes évoluent, et se modernisent. A titre personnel, la prépondérance donnée à la notabilité par exemple, est une chose que je ne cautionne pas du tout. 2 ou 3 individus, quelque soit leur rang social, ne doivent pas décider pour tous les autres !! Si ces types de valeurs doivent disparaître, personne ne le régrettera sauf peut-être ceux qui en ont le plus bénéficiés.
Il paraît également très urgent de dépasser la position de victimes perpétuelles qu’adoptent trop facilement certains comoriens. Cette réthorique qui consiste à dire que tout ce qui ne va pas bien aux Comores relève systématiquement de la responsabilité de la France, est un peu puéril. Que la France (notamment à l’époque de la guerre froide ) ait éte melée à des opérations très obscures aux Comores et ailleurs dans le monde, est un fait quasiment certain. Mais continuer à se lamenter sans arrêt et à mettre ses échecs sur le dos de quelqu’un d’autre paraît irresponsable.
Tous les pays de la région ont éte colonisés par le passé. Pourtant, la majorité d’entre eux se modernisent et se développent.
L’île Maurice par exemple ne cesse de réclamer au Royaume-Uni la souveraineté sur les îles de Cholens ( je ne suis pas sûr du nom ), pourtant les Mauriciens ne passent leur temps à accuser la Grande-Bretagne d’être à l’origine de tous leurs problèmes.
Je ne ferai aucun commentaire par contre sur les références malencontreuses à Hitler et toute l’argumentation qui va avec. Il y a des limites à tout quand même !!!
Mes chers amis, vous vivez trop dans le passé, il est temps de s’occuper du présent et de préparer le futur. C’est ce que font les Mahorais.
Cela ne signifie pas qu’il faut renier son passé et l’oublier. Non, pas du tout. Mais le passé, c’est le passé. Se morfondre et se lamenter ne sert absolument à rien. Il faut avancer !
9. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 5 décembre 2008, 17:29, par zaid
Certes, les comoriens ne sont pas exempts de reproches dans la gestion de leur indépendance, mais puisque vous citez des exemples d’autres colonies, je n’ai pas le souvenir que Maurice ait eu à subir des assauts mercenaires, je n’ai pas le souvenir qu’un de leur président ait été déporté à la Réunion, mais je constate que les pays africains ayant fait partie de l’empire français ont quasiment tous subi des vicissitudes dues aux ingérences françaises, coups d’état, et autres interventions militaires directes comme en CENTRAFrique, au TCHAD,et qu’ils ne sortent pas encore la tête de l’eau, mais sont anéantis par la corruption, la main mise des compagnies françaises sur leurs richesses. Ce n’est pas jouer la victimisation que de rappeller ces quelques vérités !
De la même façon la responsabilité des élites mahoraises est engagée dans la mesure ou pas plus qu’aux COMORES, on n’a développé une économie de production , mais principalement d’assistance !
Il ne s’agit nullement de dresser des populations les unes contre les autres, comme vous feignez de le croire, mais plutôt d’inciter les uns et les autres à se prendre en main. L’erreur des mahorais est de croire que leur salut ne passe que par la FRANCE et est impossible autrement, mais soyons lucides ! Ce qui est tolérable aux COMORES, pays misérable, et dépourvu de tout, c’est à dire l’extrême pauvreté et le sursaut migratoire ne l’est pas quand on prétend être partie de la 5° puissance mondiale, comme c’est aussi intolérable dans la FRANCE continentale étant donné les richesses considérables produites et si mal réparties. En réalité, la véritable question est là : La FRANCE répond elle aux aspirations des mahorais en leur faisant la charité, ou au contraire fait-elle son devoir, tout son devoir , celui auquel elle s’est engagée en décidant d’intégrer cette île à son format républicain !
et, puisque vous abordez le problème des valeurs qui selon vous justifierait à lui seul l’occupation de MAYOTTE, outre l’arrogance qui prétend que seul l’occident les posséderait, convenez qu’on a autant de progrès à faire des deux côtés !+ Ou sont elles ces valeurs, lorsque l’OTAN bombarde des populations civiles en Afghanistan ? Ou sont elles lorsque des démocraties comme ISRAEL tuent des enfants, et privent d’eau des populations, où sont- elles lorsque des gens meurent de faim sur les trottoirs d’immeubles cossus parisiens, où sont elles à la prison de GUANTANAMO ou pourrissent sans jugements des êtres humains qu’on a déportés après les avoir ramassés ici où là et dont personne ne veut, une fois leur innocence reconnue. Aux Comores et à Mayotte, les gens meurent de maladie, mais personne ne meurt de faim parce que la valeur essentielle, c’est la solidarité traditionnelle ! C’est donc cela qu’il faut mettre à bas, comme cela se passe en EUROPE, une fois que tous ces candidats au mirage découvrent la civilisation occidentale ou judéo-chrétienne. Les mahorais savaient-ils tous qu’ils ne choisissaient pas seulement un passeport, mais aussi un choix de société ?
Et à ceux qui retorquent que l’ensemble comorien naturel n’a jamais été uni politiquement, j’aimerais qu’ils m’expliquent par quel tour de passe passe, il existe une unité naturelle et historique entre la France et cette île, hormis celle de la sujetion par la ruse, l’impérialisme et le colonialisme, lequel est désormais mis au ban des nations, au nom de l’universalité des valeurs.
En FRANce, le débat s’ouvre enfin, au fur et à mesure que l’on mesure l’ampleur de la tâce pour intégrer MAYOTTE dans la République. Disons le, cette departementalisation par les ruptures qu’elle impose avec les droits des peuples autochtones reconnus et affirmés est hors la loi ! Les mahorais ne seront peut-être jamais des citoyens comoriens, mais ils ont le droit de rester des mahorais !
10. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 8 décembre 2008, 13:09, par Souk Khan
LE PASSE C’EST LE PASSE. Un jour ou l’autre il faudra se résoudre à regarder devant soi et arrêter de ruminer.
S’agissant des Mahorais, sans se tromper on peut dire qu’ils savent, au plus profond d’eux-mêmes, qu’ils se sentent d’abord mahorais avant d’être autre chose...
L’intégration au sein de la République française ne signifie pas par ailleurs la disparition des identités régionales. Il faut arrêter aussi de faire peur aux gens.
Dans un contexte de mondialisation et de globalisation, il est illusoire de penser que se renfermer sur soi constuerait une voie de salut. cette démarche conduit souvent les gens à se définir en opposition aux autres, et en conséquence à ne pas acceper l’Autre.
Les mahorais ont le fait le CHOIX de dépasser les archaïsmes et de vivre avec leur temps tout en sachant qui ils sont.
Les valeurs de solidarité et de fraternité ne sont pas incompatibles avec le développement et la modernisation. L’identité ne doit pas être considérée comme quelque chose de figé, mais plutôt comme une notion dynamique en constante ré-ajustement. C’est le contraire qui conduit les peuples à leur perte.
Les identités régionales constituent une des principales richesses de la France. Et les Mahorais comptent bien apporter leur contribution et leur singularité à cet édifice.
L’avenir de la culture mahoraise ne dépendra pas des contraintes de la République mais plutôt de ce que les mahorais en feront !
En d’autre termes, et c’est là tout le sens de mon propos, que ce deviendra Mayotte au sein de la France dépendra du souhait et de l’action des Mahorais eux-mêmes. Il n’existe aucun prédeterminisme qui permet aux oiseaux de mauvais augures d’annoncer que cette intégration revêtira les signes de l’apocalypse.
Mayotte est vaste chantier que les mahorais eux-mêmes doivent construire.
3. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 5 décembre 2008, 13:48, par 976 live
i ya beaucoup des sanglés dans ce forum. c’est la faute des vos parents s vous pleurer comme sa.
C’est eux qui vous ont choisit la vie que vous menez aujourdhui.
1. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 5 décembre 2008, 19:27, par zaid
Oh que oui, il y a des sanglés ! Mais les sangles sont celles de la pauvreté, de l’ignorance !
2. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 6 décembre 2008, 04:29, par flann
vous semblé erité quand ils sagi de mayotte mayotte a fait son choix il ne veut plus etre comorien c etait une erreur de la france de nous avoir reuni car en tan q mahorais g ne vous aime pas comorien et g n atend pa en retour que vous m aimé c pa du rasisme mé de l antipatie mayotte se suifit d elle meme rayonné a son propre identité sur cette ocean indien quand ta vos déboire politiq é economique é vos renceur mordé vous les doigt mé helas vos grand parent l on cru a la liberté q vos politicien les ont promet etre pecheur ou paysane ete pour eux une paix retrouvé mé avec le boom demograph é le quemandage des certain a cette france qui pour eux les ont abandonné trop tot les ont amener a des derivé qu eux meme se lasse de dir les cout d etat sur cout é les embargo qui a elu domicil sur place meme pas honte vous pays ojourdhui le plu pauvre o monde ramé ramé encore é brassé les air mé ne vous fete d ullusion on a choisi la france juste pour ne pas etre avec vous point barre
é on a evolué avec cette france é on evoluera encore avec pour ceux qi veulent donné une cour de colonisation qu il aillent en haité benin constaté les nouvelles formes d esclavagisme noir sur des noir é ces territoire ete des ancien colonie franfaise bien indepandente ojourdhui é esperon q sa ne se produira pas a ngazidza.
3. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 6 décembre 2008, 13:22, par zaid
On apprend pas l’orthographe dans les écoles mahoraises ??
4. QUAND LA FRANCE RENIE SES PRINCIPES, 9 décembre 2008, 17:30, par flann
peut etre que certain veulent prouvé qelqe chose ici g parle surtout a ses psedo commorien qui n arretent pas d enssensé et de montrer qu ils sont pas illettrée é non analphabète en cela voit on un plus grande attachement a cet france pour paraitre plus instruit et consideré parmis les communautés les mieux integrée é assimilé cet france culture les pays francophone il y a na des centaine é c pas pour autant qu ils se vantent leur maitrise a cette langue de vous voir vous voulez etre le porte drapo é le premier a recevoir les honneur pas q financiere mé osssi d etre devant les otre les arrieres que vous consideré .en voila des maniere de s invité alors qu on é pas invité si c n est que vous avé de la chance d etre née en france ou de conservé votre identé fransaise apres l indépendance voir faire un enfant dans vos dos ou sinplement l avoir voulé .cet france ne vous considerera pas plusque les autres si il faut qu ils vous denigreront ils le ferons.
o dir des qelque specimen on é ici dans un cour de dicté si ta pa revisé tes cour de vocabulaire voir meme toute les dictionnaire atlas&compagny vien pas testé escuson les leur grand parent voulé leur evité sa mé y a pas moyen cet langue d adoption qui pour eux une langue de colon ,é une espoir .