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QUI connaît réellement l’histoire de cette "province chinoise" ? (videos)

Publie le vendredi 11 avril 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

de Jacques Van Minden

Les professionnels de la Chine, dont je pense faire partie, puisque mon premier voyage remonte à 1956, et reconnu comme tel par Alain Peyrefitte comme "... précurseur des relations franco-chinoises" en avons assez de la démolition systématique actuelle envers la Chine.

Ce n’est pas la jalousie envers le succès commercial, industriel et financier de ce pays, mais la recherche par tous moyens d’essayer de déstabiliser la Chine, et causer ainsi des troubles dont personne aujourd’hui n’est capable d’estimer les dégâts à l’échelle de la planète si cette agression devait continuer.

Quel beau prétexte que les Jeux Olympiques de Pékin pour attirer l’attention sur les "horreurs commises sur le peuple tibétain". Le monde politique s’en émeut à tel point que l’on parle de boycotter les jeux, ou tout au moins la cérémonie d’ouverture.

A la demande de mes amis sinologues, je me fais donc leur porte parole pour informer nos dirigeants sur la situation réelle du Tibet, puisque apparemment personne n’en parle faute d’y être allé et bien entendu d’en connaître la chronologie historique.

Qui sait aujourd’hui qu’en l’an 1421, la plus haute autorité religieuse tibétaine a rencontré à Wuwei, dans la province du Gansu, le petit-fils de Gengis Khan, Kubilai Kahn ?

Un accord a été signé et les Tibétains et les Mongols ont dirigé la Chine pendant plus d’un siècle. J’ai assisté sur place au superbe spectacle annuel commémorant l’évènement, avec photos à l’appui.

Qui oserait prétendre que le Tibet n’est pas partie intégrante de la Chine ?

Sur le plan religieux, le Dalaï Lama régnait en maître absolu avec un système d’exploitation féodal basé sur la propriété des domaines seigneuriaux. Les propriétaires étaient des nobles, des fonctionnaires, les monastères et leurs représentants, soit 5% de la population, exploitant les 95% de la population en servage.

Les moines étaient de grands propriétaires terriens. Parmi les plus grands monastères, il fallait noter celui de Zhebang, ainsi que ceux de Sera et de Gangan, tous situés à Lhassa et possédant 321 manoirs, un millier d’hectares de terres cultivables, 26 pâturages, une centaine de milliers de bestiaux, et 40.000 serfs.

Au début de la dynastie Qing, la décomposition des propriétaires terriens était de l’ordre de 30% aux nobles, 40% aux monastères et lamas de haut rang, 30% aux autorités régionales.

Les fonctionnaires du gouvernement, possédaient terres, pâturages et manoirs.

Une grande partie de ces biens servaient à entretenir le Dalaï Lama.
Une petite partie des terres seulement était distribuée aux serfs qui les cultivaient et payaient ensuite des redevances aux fonctionnaires, devenus des aristocrates anoblis, ainsi qu’aux membres des familles du Dalaï Lama et des Baingen Lamas.

Il y eut jusqu’à 400 familles nobles à cette époque.

Qui sait aujourd’hui qu’en 1955 et 1956 une équipe de chercheurs anglo-américains avaient découvert dans le massif tibétain de l’Himalaya, un gisement d’uranium phénoménal ?

En 1959, lorsque ces “étrangers” ont voulu l’exploiter, Mao a immédiatement réagi en envoyant l’armée. Il est vrai que dès qu’une troupe reçoit des ordres précis, il y a des dommages collatéraux graves. Oui il y a eu des monastères détruits, des moines abattus, et comme partout dans le monde, des abus répréhensibles sont commis lorsque la soldatesque arrive.

Le Dalaï Lama s’enfuit dès l’arrivée des troupes, emmenant avec lui sa suite, les nobles seigneurs et autres riches fonctionnaires, emportant bien entendu avec eux les richesses accumulées.

Il n’est pas de ma compétence de porter un jugement sur l’une ou l’autre des parties, mais simplement de constater des faits historiques indéniables.

Tout n’est pas parfait car des inégalités persistent dans ce que l’on appelle la “Chine profonde”, mais j’ai toujours appris que l’on ne devait pas tirer sur une ambulance et ce n’est pas rien de gérer une population de plus de 1.3 milliard de personnes dont 800 millions de paysans.

Qui pousse les “exilés” tibétains régulièrement de par le monde à intervalles réguliers à manifester contre la Chine ? Qui a intérêt ?
Je suis persuadé que ce ne sont pas le peu d’exilés tibétains éparpillés de par le monde, et qui sont pour moi des Chinois à part entière, au même titre que les 55 autres minorités ethniques chinoises.

Il y a des intérêts financiers extérieurs à la Chine et il existe quelques suppositions. Le rapport du taux de change entre le Yuan chinois et le dollar américain n’en serait-il pas une pour faire plier la Chine ?

Je reviens personnellement de Chine. Il est prouvé maintenant que ce n’est ni la police ni l’armée qui ont attaqué à Lhassa mais bien au contraire des émeutiers professionnels qui ont agressé des civils chinois. Des témoins et des films le prouvent.

Le plus grave reste le relais médiatique mondial. Ceci est lourd de conséquence.

Pourquoi le Dalaï Lama qui est invité depuis des années à se rendre à Pékin, avec toutes les garanties de sécurité à l’encontre de sa personne ne répond pas à cette invitation ?

Alors qu’il vient de déclarer qu’il était contre le boycott des J.O. Cet éminent chef religieux bouddhiste dont le but est la non violence, devrait montrer l’exemple en appelant de ses voeux le retour au calme et accepter une réunion avec Pékin, ou que ce soit dans le monde.
Ce serait le meilleur moyen de régler le problème “entre Chinois”.

Jacques Van Minden

Président du Cercle Franco-Chinois

http://www.temoignages.re/article.p...


Dalai Lama : slave owner of Tibet


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Messages

  • La CIA : "C’est nous qui avons préparé l’insurrection au Tibet"

    de InforTibet

    La préparation de la révolte armée a duré des années, sous la direction des services secrets américains, la CIA. C’est écrit noir sur blanc dans "The CIA’s Secret War in Tibet" (La guerre secrète de la CIA au Tibet) de Kenneth Conboy (University Press of Kansas, 2002, 300 pages), un ouvrage à propos duquel le spécialiste de la CIA, William Leary, écrit : "Une étude excellente et impressionnante sur une importante opération secrète de la CIA durant la guerre froide."

    Tibet : pour la liberté, avec la CIA ?

    En 1951, les communistes prenaient le pouvoir au Tibet. Au cours des deux siècles qui avaient précédé, pas un seul pays au monde n’avait reconnu le Tibet comme un pays indépendant. Durant ces deux cents ans, la communauté internationale avait considéré le Tibet comme une partie intégrante de la Chine ou, du moins, comme un État vassal. En 1950 déjà, l’Inde disait que le Tibet était une composante de la Chine. L’Angleterre qui, il y a quarante ans, occupait pourtant une position privilégiée au Tibet, suivit la position indienne au pied de la lettre.

    la suite ici : http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

    • "Cet éminent chef religieux bouddhiste dont le but est la non violence, devrait montrer l’exemple en appelant de ses voeux le retour au calme et accepter une réunion avec Pékin, ou que ce soit dans le monde. Ce serait le meilleur moyen de régler le problème “entre Chinois”."

      Pour la non-violence... on repassera.

      Pour le mensonge et la manipulation des images et de "l’information", c’est sans doute admis par le bouddhisme tibétain ?

  • Oh, Bella ciao ! faudrait faire savoir que M .Jacques van Minden a créée 1996, avec la bénédiction de Deng Xiaoping et d’Alain Peyrefitte, le Cercle Franco-Chinois dont les objectifs sont entre autres, c’est sur le site du même cercle :

    d’aider plus particulièrement les PME/PMI à mieux appréhender l’environnement des affaires des deux pays pour commercer et investir dans les meilleures conditions, par exemple en réunissant des PME/PMI françaises dans le cadre de dîners-débats sous la Présidence des plus hautes autorités chinoises en France. et en introduisant des PME/PMI françaises au plus haut niveau régional chinois : gouverneurs de Provinces, maires de grandes villes, ministères de tutelle locaux.

    On pourra mesurer ainsi toute l’OBJCTIVITE des avis de M. van Minden !