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Qu’est-ce qu’un partisan du libéralisme économique ? Réponse : un tartuffe.

Publie le dimanche 9 novembre 2008 par Open-Publishing
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Quand les fabriquants d’automobiles gagnent de l’argent, ils passent leur temps à cracher sur l’Etat.

Quand les fabriquants d’automobiles gagnent de l’argent, ils sont pour le libéralisme économique.

Quand les fabriquants d’automobiles gagnent de l’argent, ils sont pour que l’Etat fasse payer moins d’impôts aux contribuables.

Mais quand les fabriquants d’automobiles perdent de l’argent, ils vont implorer l’aide de l’Etat, comme des mendiants.

" Pitié, monsieur l’Etat, pitié, aidez-nous ! Prêtez-nous des dizaines de milliards ! " pleurnichent les fabriquants d’automobiles.

Dernier exemple en date :

GENERAL MOTORS APPELLE À L’AIDE L’ETAT AMÉRICAIN POUR ÉVITER LA FAILLITE.

General Motors (GM) pourrait être à court de liquidités dès le premier semestre 2009. Le spectre de la faillite du numéro un américain de l’automobile était latent depuis plusieurs mois. Ce scénario noir est aujourd’hui plus qu’une simple hypothèse.

Lors de la publication de ses résultats du troisième trimestre, vendredi 7 novembre, GM a multiplié les mauvaises nouvelles : des pertes abyssales, 2,5 milliards de dollars (1,96 milliard d’euros) en net et 4,2 milliards de dollars sur le plan opérationnel. Quant au chiffre d’affaires, il est en recul de 13 % à 37,9 milliards de dollars.

Mais le plus inquiétant à court terme, c’est le niveau de trésorerie dont GM dispose. " Les liquidités estimées pour le reste de 2008 approcheront le minimum requis pour faire fonctionner l’entreprise. Pour les deux premiers trimestres de 2009, même avec les mesures de restructuration prévues, les liquidités tomberont largement au-dessous de ce niveau ", a indiqué GM. 

En réalité, le premier constructeur américain brûle plus de 1 milliard de dollars de liquidités chaque mois. Entre juin et septembre, elles sont tombées de 21 milliards à 16,2 milliards de dollars.

" En tenant ce discours, GM est allé droit au but en implorant une aide ", a déclaré à l’agence Bloomberg Pete Hastings, analyste chez Morgan Keegan.

Le futur président américain, Barack Obama, conscient de l’urgence de la situation a annoncé, vendredi, lors de sa première conférence de presse à Chicago : "J’ai décidé que l’équipe de transition va devoir travailler sur de nouvelles mesures pour aider l’industrie automobile à s’adapter" à la chute de la demande.

Les constructeurs américains plaident pour une aide de 25 milliards de dollars de prêts directs sans conditions, s’ajoutant à l’enveloppe de 25 milliards de dollars approuvée en septembre 2008, mais destinée uniquement aux développements de nouvelles technologies.

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/11/08/general-motors-appelle-a-l-aide-l-etat-americain-pour-eviter-la-faillite_1116463_1101386.html#ens_id=1100912

Les banquiers, c’est pareil.

Tous ces partisans du libéralisme économique sont des tartuffes.

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