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Quand on nous parle de "racaille", je pense aux grands patrons.

par luis lera

Publie le lundi 6 février 2012 par luis lera - Open-Publishing
1 commentaire

Mais quand j’entends « canaille » je pense à la révolution. La douce France n’échappe pas aux effets endémiques de la crise. Qui prive aujourd’hui les classes laborieuses de la part de prospérité d’un système qui a toujours promis la lune .

Mais comment faire aujourd’hui alors que les classes moyennes sont aussi entraînées dans les turbulences d’une mondialisation qui frise le chaos. ? Un Capitalisme coutumier qui péte les plombs quand il décide de vivre au-dessus de ses moyens. Un capitalisme qui pioche dans la caisse en oubliant de différencier les dépenses des recettes. Les Banques se sont bien aménagé quelques niches, mais a quoi cela peu bien servir, ils ne pensent tout de même pas rassasier toutes ces Bedaines de la haute Finance Internationale nourrit par la rente de la spéculation. Seront-ils blâmés pour avoir vécu au-dessus de leurs moyens. ?

Que faire alors des démunis en déshérences. Réduits en attente de déclassement. Ils y a bien un adjectif qui sera trouvé pour expliciter le problème, « des exclus , » Arthur Koestler parlait de la « lie de la terre (c’est devenu le titre d’un livre qu’il a écrit entre janvier et mars 1941 alors qu’il s’était engagé dans la légion et qu’il était cantonné entre Mirepex et Sarrance.à deux pas de chez nous) dans les Pyrénéens Atlantiques.

Ou alors « Racaille »de qui on sait. Qu’est que ça peut bien vouloir dire dans sa pensée. Tous les laissées pour comptes, qui par pans entier sont poussés a la marge de la société, Ils ne compte plus pour le pouvoir car ce qui compte le plus , pour les décideurs c’est encore de faire mains basses sur les trésors que recèle toute une vie de travail sous payé selon des critères d’un usurier zélé au service d’une oligarchie.

Demain ?

La droite ne dit rien , mais patiemment elle prépare le terrain, et les surprises de Demain. Rentrer dans le danse voyer comment en France vivent Exclus, déchus,et discriminés.

:Une cohorte d’individus relégués dans les quartiers insalubres des villes, ils ne rentrent plus dans une catégorie ne pouvant prétendre .qu’a un CDV qui codifie une durée de vie.

Les SDF, les Chômeurs, longue durée français , et étrangers. Puis les sans papiers,.les clandestins .Les Tsiganes, les Manouches, les Gitans les Roms. Ceux que nous appelons « les gens du voyage » de qui parle t’on quand on parle des« gens du voyage » cette appellations a tout d’une discrimination. Quand je pense qu’ils vivent en France depuis plus 600 ans. Ils sont plus français que beaucoup d’entre nous. Pensez vous toujours après cette information qu’ils ne puissent pas prétendre aux même droits que tous les français ? et saviez vous aussi : qu’ils aimes qu’on les appellent Manouches pour ceux de France, et ils en sont fiers .En général ceux qui vivent en France sont française comme vous et moi, ma famille vit en France que depuis 1939. Gitans qui ont migré en Espagne.et eux aussi aiment qu’on les appelles Gitans ça peux paraître péjoratif pour les gadjos. Aussi ce n’est pas a nous d’en juger ,

Nos critères sont trop déformé par les rumeurs et légendes qui les accompagnes . La même chose pour les Roms les Romanichels tous sont issus des tsiganes et les seuls traces vraiment de cette unité ethnique c’est la langue qu’ils partagent. Avec toutefois des variations en effet leur langue a continué à évoluer, influencé par son environnement culturel et compte tenue des différentes langues en présence dans les pays ou ils ont fait aujourd’hui souche. C’est a dire La France : pour les Manouches, ( L’Espagne, le sud de la France, l’Afrique du Nord) pour : les Gitans, les pays de bohême pour les Bohémiens ( Allemagne , Autriche , la République Tchèque et la—Slovaquie). Les Roms principalement en Roumanie et en Bulgarie, mais beaucoup vivent dans l’actuelle République tchèque, déplacés de force après la 2e guerre mondiale, pour fournir une main d’œuvres qui faisait défaut.

Les Roms font l’objet d’un arbitraire tout a fait irresponsable de la part des états ou ils résident bien que originaire du pays , ou ils sont nées la nationalité leurs est refusé . Ce peuple est poussé vers une dérive forcée , obligé de vivre . Comme des loups, ne croyez surtout pas qu’ils sont différents de ce que nous serrions si nous vivions les mêmes difficultés.

Messages

  • Merci Luis pour ces mises au point : nous nous battons aussi pour que Gitans et manouches ne nous désignent plus comme "Français" comme si être Français dépendait de ses origines ethniques et de la couleur de sa peau qui elles mêmes seraient inséparables de la misère et de l’exclusion ; comme si l’exercice plein et entier de la Citoyenneté ne les concernait pas, parce que rejetés par les "Honnêtes Gens"
    Quand j’entends parler de "nationalisme" , je n’entends parler que de rejet des autres et d’abord de nos concitoyens jugés "dangereux" car miséreux et "instables". Aujourd’hui on parle élégamment de "précarité" et d’assistanat.
    Voilà donc la définition des "basses classes" : gens sans foi ni loi, sans aveu, gibiers de potence, ivrognes, gueulards, ignorants ou incultes qui s’opposent aux "Citoyens actifs", c’est à dire aux nantis et autres "propriétaires" seuls capables de s’exprimer utilement et de pouvoir mener une nation.
    L’Egalité n’est donc qu’une formule creuse, toute Fraternité exclue la bourgeoisie attente à notre Liberté.
    La Nation est en danger, elle ne s’inspire plus de Rousseau, de Robespierre, Marat, de Gracchus Baboeuf ; elle en pince pour les Guizot, pour les Thiers, les Pétain, les Kollabos et leurs héritiers sarkozistes.