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Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Et quand on veut marchandiser l’enseignement...

Publie le jeudi 22 février 2007 par Open-Publishing
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Pour les Sarkozy, Bayrou, Fillon, et autres Robien, c’est simple : il suffit de remettre au boulot les enseignants « laxistes », d’apprendre à lire par le B-A-BA, de punir les parents « démis-sionnaires », de surveiller les mômes « dangereux », de filer un coup de pouce à quelques jeunes « pauvres mais méritants », et le tour est joué. Et tant pis pour l’enfant qui ne sait pas saisir « sa chance » !

Mais cette « méritocratie » n’a pas des adeptes qu’à droite : en proposant « d’assouplir » la carte scolaire pour les « méritants », d’accroître « l’autonomie » des universités ou « d’encadrer militairement » les jeunes, Ségolène Royal en rajoute à son tour dans la démagogie.

 La baisse continue des moyens ? Les suppressions de postes par milliers (- 27 000 depuis 2002) ?

Le couperet des fermetures de classe et des coupes sombres dans les DGH ?

Le manque de formation des enseignants, en psychologie, en linguistique, en science de l’éducation… ?

L’accueil des enfants handicapés sans les moyens adéquats, au détriment des enfants et des missions des Rased ? L’encouragement fiscal à recourir aux officines privées de soutien scolaire ? -La remise en cause de l’UNSS (sport scolaire) assuré par les enseignants d’EPS, comme prolongement de leur enseignement ?

L’impact de la pauvreté, des injustices sociales dans le rapport à l’école ? Tout ça, c’est de la faute des familles, des profs, c’est de la faute des enfants ? Allons donc, c’est l’état de notre société, c’est le libéralisme qui posent des problèmes à l’école, bien plus que l’école n’en pose à la société.

Ne nous laissons pas enfoncer dans un système fondé sur le chacun pour soi. Ne nous laissons pas aller à ces chants de sirènes qui flattent tantôt les parents, tantôt les enseignants, pour mieux les opposer les uns aux autres et faire perdre de vue les causes profondes des difficultés : un système qui a de moins en moins les moyens et l’ambition de faire reculer les inégalités sociales et scolaires !

Une scolarité obligatoire de 3 à 18 ans, une véritable gratuité de l’école, un fonds national de lutte contre les inégalités permettant de « mettre le paquet » là où il y en a tant besoin, dès la maternelle, une vraie formation continue des enseignants, un effort financier de l’Etat pour l’éducation nationale porté à 7% des richesses du pays…, autant de propositions portées par Marie-George Buffet et la gauche populaire et antilibérale, au service d’une vraie culture scolaire commune pour la réussite de tous.

Ne nous laissons pas voler le débat de l’avenir de l’école et de nos enfants comme lors de la dernière présidentielle. Nos enfants, tous nos enfants méritent le meilleur, notre société en a besoin et en a les moyens. Gagnons-le ensemble !

Le juste combat, c’est de faire reculer le libéralisme, dans l’école comme dans la société ! IL faut mettre les députés de droite devant leurs responsabilités, ils votes le budget de l’Éducation Nationale à PARIS et dénonce les fermetures de classes quant ils sont revenus dans leurs circonscriptions. A chaque fois il faut dénoncer leurs doubles langage.

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