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Quarante-et-un sites universitaires perturbés ce jeudi

Publie le jeudi 15 novembre 2007 par Open-Publishing

La fronde estudiantine contre la loi sur l’autonomie des universités ne cesse de s’étendre. Quarante-deux sites universitaires étaient perturbés par le mouvement jeudi matin, contre 36 mercredi.

Parmi ces 41 sites (correspondant à 39 universités),

 29 sont touchés par des blocages [Amiens (lettres, sciences humaines), Angers, Besançon, Bordeaux II et III, Caen, Dijon (lettres), Le Havre, La Rochelle, Limoges, Lille I, Lille III, Montpellier II et Montpellier III, Metz, Nancy II, Nantes, Orléans (lettres et sciences humaines), Paris I-Tolbiac, Paris III, Paris VIII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Rouen, Toulouse II-Le Mirail, Toulouse III et l’IUT de Tarbes],

 4 par des barrages filtrants [Chambéry, Orléans (sciences), Paris XII et Rennes I],

 3 par une simple grève étudiante [Lille II, Amiens (droit, arts, sciences), Dijon (sciences)]

 5 par une fermeture administrative [Aix-Marseille I, Grenoble III et Paris IV-Sorbonne, Brest et Lyon II].

Et aussi...

S’ajoute le cas particulier de Paris X-Nanterre : jeudi, faute de transports en commun, le blocage n’a pas pu en effet se mettre en place, selon l’Unef.

La situation n’est pas censée s’améliorer de sitôt. A Marseille I, les étudiants ont voté jeudi la suspension des cours jusqu’au mardi 20, afin de pouvoir préparer leur participation à la mobilisation des fonctionnaires.

Des étudiants du pôle Droit et lettres de l’université de Reims ont voté en assemblée générale le blocage de leur campus à partir de vendredi.

Les étudiants de Montpellier 2 (sciences), bloquée depuis mercredi soir, sont quant à eux appelés à se prononcer vendredi à bulletins secrets sur la reprise des cours, a annoncé la présidence de l’université.

A Rennes II, par contre, les étudiants qui bloquaient l’université depuis le 6 novembre, ont été évacués par la police dans la nuit de mercredi à jeudi. Les cours ont ainsi repris progressivement dans la journée.
La réunion avec Pécresse « non concluante »

Le mouvement risque de s’amplifier encore. L’Unef a en effet estimé que la rencontre entre Valérie Pécresse et les cinq organisations étudiantes représentatives (l’Unef, la Fage, l’Uni, la Cé et PDE) « n’avait pas été concluante du tout ».

N’étaient conviés ni les représentants du Collectif étudiant contre l’autonomie des universités (Cecau, minoritaire), à l’origine du mouvement qui a émergé en début de semaine dernière, ni ceux de la coordination nationale qui s’est réunie à Rennes le week end dernier. Tous deux réclament l’abrogation de la loi Pécresse.

http://www.20minutes.fr/article/194...