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Que faire ?
Non, je ne me prends pas pour Lénine ! Mais comment ne pas se poser cette question face à la crise que traverse la gauche dans notre pays et plus généralement dans toute l’Europe ? Tout le monde veut refonder la gauche ! Chacun a son idée. Sur Internet, les sites et les blogs individuels sont légions, qui proposent un chemin, une chapelle, un parti, une réflexion, un espace… Chacun y va de sa chanson. Les propositions vont dans tous les sens. On trouve beaucoup d’exclusives, de jugements : là est le bien, là est le mauvais. Qui se trompe ? Qui a raison ? Comment sortir de ce chemin mortifère de la division de l’émiettement ? Faire mon propre blog participe de cet émiettement !
Je n’ai pas de solutions globales toutes faites pour résoudre tous les problèmes de « la gauche ». Loin de moi l’idée de donner des leçons. Je ne suis sûr de rien, sauf d’une chose : il est urgent de se ressaisir ! Se ressaisir… Lorsqu’on lit tous les articles, toutes les contributions qui paraissent ici ou là, on ne peut être que désespéré. Comment va-t-on pouvoir se réunir à gauche si on commence par pointer la faille théorique et stratégique qu’il faut absolument surmonter avant toute chose, chez ceux qui doivent devenir de « futur camarades » ? Comment sortir de ce cul-de-sac ?
Citation : « En toutes choses il faut aller progressivement, du facile au difficile, de l’inférieur au supérieur. Un plan simple mais réalisable vaut mille plans savants mais irréalisables »
Pensée banale me direz vous ? Oui ! Cette pensée est pourtant celle d’un homme qui a chassé de son pays deux impérialismes, l’impérialisme français, puis l’impérialisme américain. Il s’agit d’Ho Chi Minh. Si je cite cette pensée, ce n’est pas pour dire : « notre dieu est là » ! C’est pour montrer que la force et l’efficacité ne sont pas forcément dans la construction théorique complexe ni dans l’idée qui se veut savante. Les stratégies militaires françaises, puis américaines, étaient des plus sophistiquées : elles disposaient de tous les moyens pour vaincre, en hommes comme en matériel : de grands stratèges, des armes, des moyens de communication… tout. Les Vietnamiens n’avaient que leur volonté de libération. Pour transporter le matériel de guerre, les armes, les munitions, le ravitaillement, les troupes, ils ne possédaient rien ! Rien que des vélos et, devant eux, la nécessité d’entreprendre… Alors ? Eh bien, vous pouvez chercher, il n’existe pas, dans les archives Vietnamiennes, de traces de débat théorique ni de controverse, avantages et inconvénients concernant l’usage du vélo. Ils ont fait avec ce qu’ils avaient : des vélos. Et les grands stratèges, les grands théoriciens occidentaux, qui n’avaient pas dans leurs plans l’usage guerrier du vélo, ont été battus !
Vous l’aurez compris, je ne propose pas de reconstruire la gauche avec des vélos. Mais si nous tirions la leçon de cette sagesse ? Si nous nous posions des questions simples ? Par exemple : quelle est la future bataille politique importante qui va se présenter ? La réponse n’est pas théorique, elle est simple : ce sont les Européennes ! Quel scénario peut changer la donne lors de ces élections ?
Scénario A) le NPA ou le PC ou le P G ou les Ecolos de Gauche ou Lutte Ouvrière ou… arrive en tête d’une nébuleuse de gauche désunie sous le même slogan politique, « votez pour moi, c’est moi qui suis le plus antilibéral des anti-européens » ! En tête de la nébuleuse, oui, mais loin derrière le PS, qui a approuvé le traité de Lisbonne. Dans ce cas, le NPA ou le PC ou le P G, ou les Ecolos de Gauche, ou Lutte Ouvrière, ou…aura gagné le droit de sabrer le champagne avec la satisfaction d’en avoir mis plein la gueule à ses voisins de gauche. Mais la gauche, dans tout ça, en sortira sur les rotules, encore plus affaiblie qu’avant !
Scénario B) le NPA et le PC et le P G et les Ecolos de Gauche et Lutte Ouvrière et tous ceux qui le veulent constituent un front des gauches, mènent une campagne commune, suscitant l’espoir qu’au soir des élections, le front des gauches puisse distancer le PS .
Imaginez-vous l’impact politique qu’aurait cette inversion d’ordre ? Ce serait une victoire énorme des force antilibérales ! Nous pourrions alors tous fêter cette victoire. Tous à égalité. Nous serions tous vainqueurs ! Un espoir à gauche pourrait naître !
Ce n’est pas gagné d’avance, mais ce n’est pas impossible ! Il faut sans tarder construire ce front. Le PC et Le PG le proposent. Il ne faut pas hésiter. Le front de gauche est notre velib !
Il n’y a pas à théoriser pour savoir s’il faut y aller ou pas. Nous n’avons pas le choix.
Si nous ne sommes pas capables de nous emparer de ce combat commun afin de créer un élan agrégatif à gauche, alors, nos paroles d’unité et de reconstruction de la gauche ne seront que de vains sermons de chapelles.
G V
Voici l’adresse de mon blog « politique » une petite visite serait un bon signe…
Messages
1. Que Faire ?, 26 décembre 2008, 21:18, par Michel
Un front de gauche, oui bien sûr... pour être devant le PC aux européennes, et après....
D’abord, je ne vois pas cpmment 8+4+4 ça fait plus de 22
Ah oui, on y ajoute les verts ( avec Bové , Con bendit et Eva et , et ...)
Il en manque, on ajoute Bayrou....La politique, avec toi, c’est comme la vinaigrette, on est pas à une pincée de sel ....
Y en a marre de tous ces gens qui veulent l’unité à tous prix...moi je veux une organisation qui nous enmène au combat avec le peuple qui soit impliqué dans cette transformation sociétale et révolutionnaire, un peuple à qui on ne reprendra pas le pouvoir, parceque on se sera donner des garanties démocratiques.
Alors quand, tout simplement quand on aura compris que tous ces politiciens du PC et antilibéraux , Mélenchon and co ne seront pas les ramasses voix pour le PS et qui gouverneront avec les sociaux libéraux dans le cadres des institutions qui profitent à la droite et aux exploiteurs....
Alors, à tous ceux qui veulent l’union, dites un peu quelle est la suite après les européennes et on gagnera du temps.
à 63 ans, j’en ai marre de finir l’année avec des absurdités politiques
Il serait bien que vous alliez voir le posionnement de MR Jennar dans le cadres de la stratégie européenne que je trouve très percutante.
Bonnes Fêtes
1. Que Faire ?, 27 décembre 2008, 10:21
Totalement d’accord.
On retrouve cette illusion du coup médiatique et électoral, comme si c’était cette conception de la politique qui pouvait changer les choses.
Et je remarque aussi que, depuis l’apparition du PdG et l’annonce de l’alliance avec le PCF, on ne parle plus que des élections, dans les fils de discussion qui sont consacrés à ce parti ! Et la construction unitaire de la résistance tout de suite, elle est secondaire ?
Chico
2. Que Faire ?, 27 décembre 2008, 14:19, par Le Gravier
D’abord, je ne veux pas être devant le PC mais le PS !
mais il doit s’agir d’une erreur ...pas grave
Le mépris que tu affiches pour mes arguments, politique "sauce vinaigrette" ect... est révélateur.
je pense que tu crois pouvoir vaincre seul...ou avec des gens qui ne penseront que comme toi....
Je pense que la politique n’est pas qu’une question de 8+4+4 ect...
La politique c’est aussi savoir créer des dynamiques...
Mais je pense que déjà là tu ne m’écoutes plus....tu es de ceux qui ont la vérité révélée...
Je fais fait partie des gens perdus pour toi...
sur quelle base crois tu que je puisse te rejoindre ?
ton sectarisme
ta vérité
tes exclusives
ta recherche de pureté ?...la race Aryenne de gauche, crois tu qu’elle existe ?
Combattre, mener des luttes ce n’est pas seulement terrasser un adverssaire,
c’est aussi rassembler, organiser, regrouper et essayer de convaincre, des gens qui ne sont pas tous comme toi....il n’y apas de victoire sans cela !
Tu en as marre des gens comme moi...soit !
Nous verrons
Moi je vais essayer de convaincre autour de moi.
Georges dit Le Gravier : si tu as un moment vas rendre une petite visite au blog que je suis entrain de créeer http://avenirdegauche.over-blog.com/
3. Que Faire ?, 27 décembre 2008, 14:27, par Le Gravier
Non rien n’est secondaire
Les luttes revendicatives, sont essentielles
Et crois moi je suis et serai de toutes.
Mais si on pose le problème de la refondation de la gauche, qui n’est qu’un des problèmes, j’en suis d’accord. Alors que faire d’autre sinon un front ?
Le Gravier
voici le lien du blog politique que je viens de créer :
http://avenirdegauche.over-blog.com/
2. Que Faire ?, 26 décembre 2008, 21:22
Ce n’est pas dans les vieux grimoires de la "théorie révolutionnaire" que l’on peut trouver la réponse. Relisez le Manifeste du Parti Communiste de Marx par exemple, il fait référence à un capitalisme du 19e siècle en Europe qui n’existe sociologiquement plus, de même que toutes les théories de la Guerre Révolutionnaire qui ont complètement échoué.
Ne recommençons pas les erreurs du passé.
Il faut faire preuve d’innovation théorique et pratique.
1. Que Faire ?, 27 décembre 2008, 14:35, par Le Gravier
Je pense , que j’ai dû mal m’exprimer.
je ne cite pas des grimoires du passé en disant ceci est la vérité.
tu dis qu’il faut faire preuve preuve d’inovation théorique et pratique
Ok, j’attends...as tu des pistes ?
Je pense que lorsqu’on ne peux pas faire des choses simples....demander d’en faire des très compliquées ...est peu réaliste.
Mais peut être as tu des exemple contraires ?
Le Gravier
2. Que Faire ?, 27 décembre 2008, 17:15
Relisez le Manifeste du Parti Communiste de Marx par exemple, il fait référence à un capitalisme du 19e siècle en Europe qui n’existe sociologiquement plus
Merci de préciser svp....
3. Que Faire ?, 27 décembre 2008, 22:59, par Le Gravier
Vous souhaitez des précisions
Vous me conseillez de relire Marx et Engels, croyez-vous que je ne connaisse pas suffisamment leurs œuvres ?
Vous dites que le capitalisme qu’ils décrivent dans le manifeste est sociologiquement différent de celui que nous connaissons.
Est-ce si sûr ?
Ne voyez-vous pas « le grand bon en arrière » que nos sociétés vivent ?
Conseil pour conseil, je vous conseille de lire le livre de Serge Halimi « le grand bon en arrière » ( Edition Fayard) Au moins c’est un livre actuel ! mais peut être le connaissez vous ! auquel cas mon conseil tombe à plat. Et les lignes qui suivent sont inutiles
Mais au cas ou, en voici quelques extraits que je vous ai choisi :
D’avril 1961 (fin de la « récession Eisenhower ») à décembre 1969, les États-Unis enregistrent la période d’expansion la plus longue de leur histoire1. Les lois des cycles économiques paraissant avoir été abolies, Lyndon Johnson se lance : « Je ne crois pas que les récessions soient inévitables. » Créer la richesse devient apparemment aussi simple qu’ouvrir un robinet pour désaltérer à la fois les patrons (dont les produits se vendent), leurs salariés (dont les revenus augmentent), les Noirs (dont il faut favoriser l’intégration), les militaires (qui luttent contre le communisme), le tiers-monde envers qui l’Amérique se montrera généreuse). Aider les pauvres de l’« autre Amérique » ? Bien sûr, et d’autant plus facilement que cela n’impose plus de prendre aux riches. Une grande famille américaine s’ébroue dans le palais de Dame Tartine. Et le tout est édifié par des cerveaux d’acier vivant à Washington. En janvier 1965, le président Johnson promet de construire « une nation libérée du besoin et un monde libéré de la haine, un inonde de paix et de justice, et de liberté et d’abondance, pour notre temps et pour les temps à venir.
….
Comme presque toute « pensée unique », celle de l’époque ne jure que par son pragmatisme. Interrogé par André Malraux sur ce qu’est la vraie question idéologique du moment, John Kennedy répond : « C’est le management d’une société industrielle, un problème non pas d’idéologie, mais d’administration. » La politique a perdu sa charge dramatique, tout le monde étant devenu centriste ou keynésien - hormis les communistes qui, peut-être, cesseront de l’être avec un peu de prospérité ou, pour les plus irréductibles, quelques B-52 et les opérations spéciales de la CIA et du FBI. La richesse, qui déjà, dit-on, dissout les conflits de classes dans la société américaine, amenuise les éventuels conflits d’intérêts entre alliés du « monde libre ». À tel point que les États-Unis, parrains, via le plan Marshall, de la coopération européenne, ne s’opposent pas au marché commun. Au contraire : une Europe prospère constituera à la fois un marché solvable pour les produits américains et un bouclier contre l’expansion soviétique. Encore une fois, le jeu est gagnant-gagnant. Tout va tellement bien.
…
« Partout dans le monde, au nom du progrès, des hommes qui se nomment communistes, socialistes, fascistes, nationalistes, progressistes, et même libéraux, sont unanimes à estimer que l’État et ses instruments de coercition doivent, en dictant au peuple sa façon de vivre, diriger la marche de la civilisation et déterminer ce qui va advenir. [...]
Oui durant cette période le capitalisme prenait une tournure bien différente de celle de 1847 !
Mais dès les années 1970 une inversion se produit.
Elle se produit avec la complicité des sociaux démocrates. Et l’écroulement du Communisme accélère de façon vertigineuse cette évolution.
Et contrairement à vous je suis convaincu que cette évolution remet à l’ordre du jour les analyses de Marx et Engels. Certes il n’est pas question pour moi de dire que rien n’est dépassé dans l’œuvre de Marx.
Mais je refuse le dogme de « la pensée unique » qui nous dit qu’il n’y a plus rien à apprendre de cette œuvre.
En voici un exemple :
« Ceux qui détiennent les moyens de production matériels détiennent aussi les moyens de production intellectuels1 », expliquent-ils dans « L’Idéologie allemande » (1848 un an après le manifeste) , avant de périr sous les coups d’un développement qu’elle ne sait plus maîtriser et de forces sociales qu’elle ne peut plus contenir. Ainsi de la bourgeoisie au moment de la révolution industrielle. D’abord, elle transforme de fond en comble les conditions de la production et les rapports sociaux, elle introduit « l’agitation et l’insécurité perpétuelles », elle « envahit le globe entier », « poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux », elle permet que, « à la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. À la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations ». Puis la bourgeoisie se révèle à son tour « incapable de remplir plus longtemps son rôle de classe dirigeante [...] parce qu’elle est incapable d’assurer l’existence de son esclave dans le cadre de son esclavage ». Son destin est alors scellé : « La société ne peut plus vivre sous sa domination »3. Ce texte date de 1848. il précède donc de plus d’un siècle la prétendue découverte de la « mondialisation ».
Avant de dire que Marx n’est plus d’actualité je crois qu’il faut être modeste et y regarder à deux fois.
L’histoire de la période qui s’ouvre devant nous n’est pas encore écrite…
Je pense quelle va être pleine de surprise.
Méfions nous de nos jugements par trop rapides.
Cela dit je termine encore en vous conseillant une lecture ( mais là aussi peut être connaissez vous).
Le livre de « Naomi Klein » Editions Acte Sud et dont le titre est : « La stratégie du choc »
Ce livre est un excellent complément du livre de Serge Halimi.
Enfin pourquoi ne feriez vous pas un petit tour sur le blog politique que je viens de créer ( il a 15 jours d’existence)
En voici le lien : http://avenirdegauche.over-blog.com/
Cordialement
Georges dit Le Gravier
3. Que Faire ?, 26 décembre 2008, 23:15
message spécial pour Ben...
4. Que Faire ?, 26 décembre 2008, 23:24
Prenons le cas de reopen . C’etait un truc insensé.... Peu de partis s’y sont engagés, quelques services ont laissé des infos filtrer. était ce suffisant !!!
NON ! c’est un mouvement internet de fond, des uns et des autres. Une des plus grandes victoires de la diversité devant la dictature. Plus rien ne sera comme avant réopen
Quel IMPACT !! Phénoménal, immense.... Si aujourd’hui l’affaire de Tarnac, les multiples tentatives de terroriser la population seront difficile à faire passer c’est grâce à ce travail de gens simples et courageux. Certains y ont laisser leurs peaux.
Le pc est gangréné jusqu’à la moelle. Le npa ne veut pas prendre sa place. Quelques egos qui veulent se placer.
Le ps ne voudra pas y aller SEUL en 2012 ?
– TROP TOT POUR TENIR LA POPULACE ; iL FAUDRAIT LE FAIRE PASSER MALGRE LUI ? MAIS iL SE PRESENTERA PROBABLEMENT AVEC DEUX CANDIDATS/ ROYAL AVEC LE MODEM, ET UN AUTRE ; ON AURA ALORS UNE UNION PC PS MODEM ROYAL. PLUS DIFFICILE A MAINTENIR SOUS PRESSION ; ON AURA DE GRANDES FETES DE LA LIBERTE, MAIS DIFFICILE IL SERA DE LUI FAIRE CRACHER UN KOPECK ;
QUE FAIRE ? TOUT POUR EMPECHER CELA ; ; Peu importe qui est le plus à gauche des royalistes ou des kahniens fabiusiens. Diviser et taper sur la déjà dissidente du PS . Trop facile diversion de la bourgeoisie.. faire passer le PS malgré lui et lui foutre la grosse pression... et reconstruire une gauche marxiste, plurielle et forte sur le terrain social et démocratique
Alors l’union on repassera....
1. Que Faire ?, 26 décembre 2008, 23:44
EMPTY SPACES
What shall we use to fill the empty spaces
Where waves of hunger roar ?
Shall we set out across this sea of faces
In search of more and more applause ?
Shall we buy a new guitar ?
Shall we drive a more powerful car ?
Shall we work straight through the night ?
Shall we get into fights ?
Leave the lights on ?
Drop bombs ?
Do tours of the east ?
Contract disease ?
Bury bones ?
Break up homes ?
Send flowers by phone ?
Take to drink ?
Go to shrinks ?
Give up meat ?
Rarely sleep ?
Keep people as pets ?
Train dogs ?
Raise rats ?
Fill the attic with cash ?
Bury treasure ?
Store up leisure ?
But never relax at all
With our backs to the wall
Pink Floyd - The Wall - Movie version (Roger Waters, 1979)
2. Que Faire ?, 27 décembre 2008, 01:55
La réponse à ce monde en déroute sera individuelle !le clivage gauche -droite étant dépassé et la révolution à prouvé son inefficacité à long terme oui,l’exercice est difficile,car il s’agit pour chacun "de se réveiller" en dépit des méthodes d’abrutissement et de manipulations mentales auxquels nous sommes soumis !Cesser la victimisation pour retrouver le sens de la responsabilité ; cesser de se courber devant chaque col blanc qui passe ! cesser l’envie et la jalousie envers "les riches" qui ne possèdent que des biens matériels et sont bien pauvres "de l’intérieur !cesser d’etre naifs et retrouver nos force créatrices,car nous sommes bien plus que nous le pensons et ne pas confondre religion et spiritualité !
5. Que Faire ?, 26 décembre 2008, 23:32, par Copas
Un petit sceau d’eau froide sur ceux qui récalcitrent....
Pour l’instant l’alliance entre parti de gauche et PCF sur les Européennes est construite sur les bases de partis souhaitant à nouveau l’union de la gauche et tournée vers une vision essentiellement électoraliste.
J’attends que le virage se fasse réellement de la part du PCF et du parti de gauche.
Il ne faut pas voir comme une fin des élections. Celles-ci ont des lendemains, et à quoi peuvent-elles servir ?
Ces élections, pour moi, doivent servir de tribune (de toute façon nous n’aurons pas la majorité au parlement européen, parlement sans pouvoir réel, même législatif), une tribune qui appelle au soulèvement populaire , à la mobilisation , non pas pour soutenir un parti ou une coalition, mais pour soutenir le mouvement social des travailleurs et de la jeunesse.
Ce qui manque en France c’est un mouvement des travailleurs et de la jeunesse structuré, indépendant et non inféodé à un ou des partis. Un mouvement qui va réunir tous et toutes, jeunes et travailleurs, femmes et hommes, immigrés et nationaux, démocratique dans ses fonctionnements, unitaire car ne demandant pas des brevets de soumission pour y être, ni d’être révolutionnaire ou réformiste....
Le seul brevet c’est une même organisation sociale de lutte à la base, vers le sommet. Rien à voir avec une union de chapelles.
C’est une question dépassant tel ou tel parti, ou bien l’unité de tous ceux-là.
Besancenot ferait 60% des voix, Buffet 30 et Melenchon 10 , que ça ne changerait rien au problème : absence d’une organisation de base unitaire partout, menant la bataille sociale.
Un parti ou une coalition de partis n’est pas cela.
Dans la situation française, ce qui manque le plus est ce mouvement populaire uni, pas des aspirants députés !
Seul ce mouvement a fait plier la bourgeoisie en 36, en 45, en 68, ....... ;
Une candidature sectaire ou unitaire dans ces élections n’est pas le problème, le problème c’est aide-t-on ou pas cette mobilisation, cette organisation du camp populaire non soumise aux partis quelqu’ils soient ?
C’est à cela qu’il faut travailler, pas à un beau catalogue électoral, prévoyant de faire à la place du peuple , ce qui ne se passe jamais !
Quand la mobilisation populaire ne s’invite pas au banquet elle n’existe pas , les drapeaux peuvent être rouge vifs, les sermons péter à plus révolutionnaire que moi tu meurs, les choses n’avancent pas, voir reculent, en sous-main des alliances indignes se refont silencieusement pour apparaitre plus tard publiquement et alors les travailleurs et la jeunesse haussent les épaules et nous disent qu’on est, au fond, comme les autres.
Pas plus....
A quoi servent nos sermons de démocratie à la base quand cette composante n’est plus centrale dans des batailles électorales, voir disparait.
Faites une campagne appelant à ce soulèvement populaire, à ce mouvement social indépendant de l’état et ses prébendes, montrez que vous travaillez à ça, que dis-je vous ne travaillez qu’à cela, à tel point que les médias officiels essayeront de vous interdire de parole tout en ne le pouvant pas,
Faites cela et vous verrez , cerise sur le gâteau, vous aurez des députés.
C’est bien sur cette base là que j’appelle à rassemblement, dés maintenant, car nous n’avons aucune idée de dans quel état sera la société dans quelques mois, ni si ces élections n’auront pas été annulées ou reportées sous les coups violents d’une crise du capitalisme dévorante.
Il faut bien prendre la mesure de la crise qui se développe d’une façon galopante sous nos yeux, la baisse de la production industrielle du Japon est de -26,7%, c’est énorme et gigantesque sur un an, la où le gouvernement nous annoncent 170 000 chômeurs de plus en 2009, va savoir si ça ne sera pas des millions de chômeurs en plus.
Une des grandes étapes de la riposte sera bien la mobilisation sociale de fin janvier . Si le PCF , le NPA , LO et le Parti de Gauche sont capables d’apparaitre sur une telle orientation de mobilisation alors oui l’unité sera possible et imposera un caractère inédit et puissant à une parole politique unitaire.
Mais si c’est pour nous faire un remake d’union de la gauche.....