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Que veut le PCF… Toujours sans réponses, j’enfonce le clou !

Publie le mercredi 9 février 2011 par Open-Publishing
16 commentaires

J’ai fait part à plusieurs reprises sur ce site de mes interrogations concernant les intentions (cachées ?) du PCF. Je n’ai toujours pas trouvé, ni du côté « officiel » (la Direction du PC), ni du côté « officieux » (les adhérents ou les instances diverses du PC aux étages inférieurs) de réponses ou d’explications convaincantes. Et pourtant mes doutes sont ceux de beaucoup qui voudraient bien y voir clair. Ils craignent que ces flous, ces non-dits, ces ambigüités aient des conséquences dramatiques : la disparition à brève échéance du PCF, c’est-à-dire d’un outil qu’ils jugent essentiel pour changer les choses en ce bas monde… Pour tenter de tirer les choses au clair, je me suis forgé mes propres explications, en espérant qu’elles provoquent des réactions qui contribueraient à dénouer l’écheveau…

Je ne pense pas me tromper en affirmant que la très grande majorité des communistes (et des sympathisants, ou des « ex », dans mon genre) veulent à la fois que le PCF s’impose idéologiquement (c’est-à-dire concrètement, en étant une force de propositions d’idées, de projet, de programmes à court ou moyen terme) tout en gardant son « identité » (le refus d’abandonner le sigle et le concept de parti communiste au 34ème Congrès en témoigne) et, simultanément, bien sûr, d’avoir un maximum d’élus aux élections diverses à venir, témoignant ainsi d’une dynamique concrète en développement, et préparant la conquête de pouvoirs pour une autre politique.

Ces divers objectifs sont évidemment parfaitement compatibles et, on peut même dire, qu’ils s’épaulent les uns les autres. En fait ce sont des évidences de bon sens…

Paradoxalement, ces évidences sont mises en doute par le comportement de la Direction du Parti.

Dans un contexte de déclin, entamé depuis longtemps et accentué depuis la Mutation de Robert Hue, la Direction met l’accent sur le troisième aspect : le maintien à tout prix d’élus dans les diverses instances territoriales. La Direction redoute plus que tout l’effacement du PC à ce niveau ; et certains dirigeants ou élus, pour des raisons personnelles, redoutent leur propre effacement…

La solution adoptée depuis longtemps pour tenter de parer à ce risque est la subordination au PS. Cette option suppose de faire profil bas, en s’abstenant de toute critique forte du PS, en clamant sans cesse que l’on veut une union de « toute la gauche », en agissant donc de manière à ne pas contrecarrer l’ambition du PS d’être et de rester la force hégémonique de la Gauche. Ce qui implique de freiner les velléités de la Gauche de Gauche à enclencher une dynamique qui pourrait en faire à terme la force majoritaire de la Gauche, supplantant alors le PS. Et se mettant en position, dès ce moment, de rassembler effectivement « toute la gauche »… mais pour d’autres buts !

On voit malheureusement apparaître au sein de cet ensemble d’objectifs cohérents énoncés plus haut, une première contradiction, qui est tout simplement de s’interdire un développement propre et identifiable (qui est pourtant l’un des objectifs) pour éviter de porter atteinte à l’hégémonie du PS. On redoute qu’il fasse payer au PC ses velléités d’indépendance en le privant d’élus (ce qui est facile par diverses méthodes sur lesquelles je ne m’étends pas). Pour sortir de ce dilemme, la Direction du PC a eu recours à plusieurs méthodes (pour ne pas dire artifices).

Peser sur le rapport de force électoral suffisamment pour que le PS, pour ses besoins propres, soit dans la nécessité de compter sur le PC…ce qui sera rémunéré par quelques faveurs de la part du PS (en nombre d’élus). C’est de la corde raide ! Si on ne pèse pas assez, le PS n’a plus besoin du PC et se tourne vers d’autres (cf. les dispositions envisagées par le PS pour les prochaines cantonales, d’alliances avec les Verts dès le premier tour !). Mais pour peser il faut que le PC retrouve une certaine dynamique propre ! On est en pleine contradiction !

D’où l’idée pour le PC, d’alliances avec d’autres que le PS afin de drainer plus large, sans donner l’impression de marcher trop sur les plates-bandes du PS. On pourrait penser se tourner vers des formations comme le NPA : pas possible, car le PS n’en veut pas, lorsqu’il accepte de soutenir un candidat PC. Il y eut les CUAL qui cherchaient également à drainer large pour la dernière présidentielle. Comme le résultat en était prévisible, ce que l’on vérifia (les 1,9 % de MGB), le PS n’avait pas trop de souci… C’est maintenant le Front de Gauche (FdG). Problème : le FdG peut avoir un autre impact, surtout s’il s’élargit (voir le Limousin lors des régionales). De plus, le FdG est d’emblée porteur d’une dynamique potentielle importante (la Crise est passée par là, le gouvernement de la Droite Sarkozienne est de plus en plus discrédité, le PS s’entête dans son social-libéralisme…). Et ce Front bénéficie du « charisme médiatique » de Mélenchon (bête noire de son ancien parti, mais susceptible de plaire à certains sympathisants du même parti, déçus). En outre, il faut bien le dire aussi, ce Front bénéficie de la pertinence des analyses et propositions du PG (il n’y a qu’à voir les injures qu’on prodigue à Mélenchon dans une certaine gauche bobo, ou PS !). Le risque est grand que ce FdG indispose trop le PS, qui fera payer au PC son initiative… Comment se tirer d’affaire ?

En restant partenaire du FdG, évidemment, pour avoir un poids suffisant. Mais en veillant à ce qu’il ne dépasse pas les bornes… Il semble que le PC utilise pour cela deux méthodes. Il tente de s’approprier toute l’originalité du FdG, et simultanément il torpille de l’intérieur son principal partenaire, le PG et Mélenchon lui-même. Deux moyens principaux : reprendre à son compte les attaques développées par la Droite et le PS (avec évidemment la complicité des médias à leur solde) : Mélenchon est un « populiste » à ranger auprès de Marine Le Pen. Critiquer les propositions du PG au nom de propositions du PC qui seraient plus radicales (cf. l’article de Denis Durand dans l’Huma du 27/1). Comme les propositions du PC, telles que les révèle d’ailleurs cet article, sont pratiquement inexistantes, ou d’un niveau de généralité tel qu’on est bien en peine d’en apprécier la nature exacte, et même d’y apporter des critiques, on assiste là à un procès digne d’un autre temps. Est-ce le fait que ces deux types d’attaques n’ont pas les résultats espérés ? Le PC laisse se développer en son sein d’autres manoeuvres. On contre la candidature éventuelle de Mélenchon par celle de Chassaigne. On laisse libre cours à diverses pétitions ou déclarations tirant dans ce sens. Ainsi, en sus de l’article de Durand, on voit fleurir des textes qui entremêlent rejet du populisme et rejet d’un programme déclaré insuffisant. Citons, pêle-mêle, dans l’Huma quotidienne les appels du 5/1, du 6/1, du 26/1…

Evidemment, ces appels ne portent pas la signature de la Direction du PC, mais de personnalités (A. Spire…), de petits groupes de communistes, d’intellectuels et personnalités de renom… Dans leur apparente diversité d’origine elles se complètent et tirent bien dans le même sens. Certaines de ces prises de position semblent appartenir à la mouvance que l’on nomme péjorativement « orthodoxe », d’autres, à l’opposé, de celle que l’on nomme « réformatrice », dont une forme organisée est constituée essentiellement de démissionnaires récents du PC, la FASE… La Direction du PC peut ainsi tirer les ficelles, ou laisser simplement agir deux pôles antagonistes qui préparent le terrain. Quel terrain ? Celui qui permet de conserver, avec la bénédiction du PS, un certain nombre de « strapontins » pour les plus méritants du PC, de ce point de vue. Celui d’un « dépassement » du PC, c’est-à-dire d’une nouvelle forme d’organisation, un PCF « transformé », « métamorphosé », etc… qui pourrait faire son trou auprès du PS hégémonique, jouant ainsi le rôle de la mouche du coche… Un Die Linke à la française… N’est-ce pas le chantier dont parle le PC dans l’affichage d’une volonté de rénovation, dont il n’a toujours pas défini les idées directrices ?...

Quels pôles antagonistes pour faciliter ce travail ? D’un côté les « orthodoxes », c’est-à-dire une poignée de « tendances radicales » au sein du PC, qui ambitionnent que le Parti reste un parti de classe, marxisant et même pour certains, trotskysant. Mais qui se révèlent incapables de mettre en commun leurs analyses, pourtant généralement convergentes, pour aboutir à uns synthèse commune crédible. Autrement dit, allant à la bataille en ordre dispersé. Ce qui facilite le travail de la Direction pour les marginaliser en les ostracisant… (voir leur éviction de fait des instances dirigeantes, lors d’un congrès récent, malgré une représentativité de 15 à 20%).Il se trouve que ces positions radicales appuient, de fait, la grande masse des communistes de base, même si elle ne se reconnait pas dans la radicalité de ces tendances. Elle reste attachée viscéralement à l’existence d’un PCF digne de ce nom (voir toujours le 34ème Congrès). C’est la raison principale qui la pousse à vouloir à tout prix un candidat PCF aux prochaines présidentielles, comme une ultime bouée de sauvetage…

Malheureusement, tous ceux-là ne se donnent pas les moyens de crédibiliser une telle exigence, c’est-à-dire de l’imposer à la Direction ou d’agir de leur propre volonté, pour que ce candidat ne soit pas seulement une personnalité jouissant d’un certain charisme, mais un leader porteur d’un projet original et solide (la Direction et le PS n’en veulent pas). Il faut en effet tenir ces deux bouts dans le monde médiatisé actuel, si l’on veut galvaniser l’électorat… Il y a de fortes chances, dans ces conditions, pour qu’au moment du choix d’un candidat pour le FdG par le PCF (en Avril ? En Juin ?...) la convergence de tous ces choix contradictoires aboutisse à figer le PCF sur le candidat issu de ses rangs, dépourvu d’un véritable projet mobilisateur et, par ailleurs, moins charismatique qu’un Mélenchon. Et l’on serait reparti dans le schéma des CUAL et de la candidature de MGB aux présidentielles de 2007 !

Divers indices laissent penser que la Direction (ou certains à la Direction) en voulant ménager la chèvre et le chou, opteraient plutôt pour Mélenchon, afin de ne pas répéter 2007. Mais un Mélenchon juste suffisant, donc pas trop « boosté », afin de ne pas indisposer le PS, avec l’arrière-pensée que cette option serve aussi la cause de la transformation du PCF vers ce Die Linke à la française qui semble leur vision d’avenir pour un PCF « transformé ». Option à laquelle il est clair que ni la Direction du PC dans son ensemble, ni un Mélenchon ne sont hostiles, ce qui, pour ce dernier n’est pas contradictoire avec son projet, mais pour le PC, et surtout pour tous ces adhérents qui ont soutenu majoritairement lors de leur 34ème Congrès la pérennité d’un parti communiste : est-ce bien ce qu’ils ont en vue ?…. Option qui est aussi celle de la FASE, ainsi instituée comme allié « objectif », c’est à dire souterrain de la Direction (à noter d’ailleurs que cette FASE a laissé dans le Parti, quelques adeptes officieux probables : M.P. Vieu ?). Quel jeu compliqué ! Disons même, quelle salade ! Comment le communiste de base peut-il s’y retrouver ? Et a fortiori l’électeur, l’homme de la rue, le citoyen lambda (j’en suis un) ? En un mot : « notre peuple » ?

Il était pourtant simple d’en rester aux idées de bon sens énoncées au début et qui permettent d’adosser les uns aux autres des objectifs crédibles et compréhensibles par le commun des mortels : un PCF idéologiquement fort, fier de son identité, de ses fondamentaux de lutte des classes, d’abolition du capitalisme, de construction d’un socialisme du 21ème Siècle ; un PCF ferment d’une union populaire qui passe aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, par une alliance des forces politiques à gauche de la Gauche (en attendant qu’elle s’impose par son poids et ses propositions, à la droite de la Gauche, à savoir le PS) ; une alliance – pourquoi pas nommée FdG ? – qui verrait le nombre de ses élus augmenter au fil des élections à venir ?… Evidemment, cela impose de la part du PC des efforts urgents et considérables, car il faut sortir d’une situation ubuesque mais malheureusement très ancrée dans beaucoup de têtes. Elle mène à coup sûr à la catastrophe électorale pour le Parti, pour le rassemblement à la gauche de la Gauche, et plus grave, à un nouveau recul des espoirs de « transformation sociale » dans ce pays, seule désormais capable de changer les choses en profondeur. Est-ce cela que l’on veut ?...

Abbé Béat

Messages

  • Le PC navigue au gré des vents électoraux. Un coup indépendant du PS, un coup avec dès le premier tour d’une élection. Tant qu’il ne se positionnera pas clairement vis-à-vis du PS, ce dernier continuera à l’écrabouiller pour le faire disparaître. Mitterrand est crevé mais ses successeurs continuent son œuvre.
    Même si je ne suis pas d’accord sur bien des points avec le PC sa disparition m’emmerderait car il reste à mes yeux un parti ouvrier.

  • Ce que tu analyses dans le détail au sein du rapport de forces des gauches est utile mais il faut le compléter par la situation de crise économique du capitalisme en phase terminale . Cette situation met à mal le social-libéralisme malgré ses circonvolutions Strauss-kahniennes. Le problème des forces militantes communistes d’où qu’elles viennent est une union révolutionnaire qui mettra à bas le capitalisme au plus vite , élections ou pas . Le cirque électoral qui mobilise les médias et non les masses populaires n’est pas la solution au renversement du régime. L’étincelle social couve comme en Egypte et peut se déclencher à tous moments et les révolutionnaires doivent être prêts à se mobiliser immédiatement sans récupération du mouvement de colère des masses . Nous devons l’accompagner pour qu’il réussisse comme le font les camarades tunisiens et égyptiens dans d’autres conditions .

    Les débats entre communistes sur le PS sont tronqués par certains élus et certains dirigeants nationaux et fédéraux au nom d’une gauche unifiée par la lutte sociale actuelle . Tout le monde enfourche le mécontentement et "plus révolutionnaire que moi" commence à agiter beaucoup d’esprits y compris chez les socialistes. La crise économique et son cortège de drames avec les fermetures d’entreprises , le chômage , la pauvreté résonne dans toute la société . Les événements du moyen-orient accentuent cette nécessité du changement malgré l’angoisse des "brutalités" à venir. Notre fonction quotidienne de militants est d’être présents dans toutes les luttes , tous les combats pour affaiblir la bourgeoisie aux aguets . Les manoeuvres plus ou moins électoralistes et carriéristes de certains apparatchiks sont toujours présentes dans des moments historiques aigüs de la lutte de classe , il faut vivre avec et en avoir bien conscience pour éviter les dérapages révolutionnaires qui souvent dévoient les révolutions . Un combat et une vigilance de tous les instants doit pénétrer notre cerveau en effervescence devant tous ces événements que l’histoire produit.

    Ce qui nous unit fondamentalement c’est notre "haine" raisonnée du capitalisme, et notre stratégie se discute sans cesse à l’aune du rapport de forces. Chacun a sa petite idée pour vaincre le capitalisme mais rien ne remplace le tsunami social des masses populaires en mouvement comme condition préalable . Une élection "gagnante" ne précède pas la victoire contre l’ennemi de classe , il n’ est que le prolongement constitutionnel de la victoire des masses populaires à condition qu’elles en écrivent elle-même les articles sans que les "apparatchiks" dit éclairés ne s’emparent du pouvoir comme nous l’avons vécu en URSS et ailleurs, y compris en France.

    La société communiste en construction permanente ne sera pas coercitive mais une association autogérée de citoyens libres et intelligents avec souvent des compétences de tous ordres qui ne chercheront pas des avantages matériels ou honorifiques . Cet homme nouveau non mercantile existe déjà aujourd’hui, il faut simplement le multiplier pour qu’il soit une référence multiple principalement pour les jeunes générations . Vaste Projet ....Mais absolument utile ...

    Front de Gauche ou pas , les communistes sont au pied du mur pour abattre cette bourgeoisie honnie qui fait tant de mal aux peuples .

    Bernard SARTON , section d’Aubagne

    • Et les cantonales ?

      " Ce système administratif a fait surgir par centaines de mille des hommes dévoués ,les fonctionnaires électifs ,et il a ainsi constitué un filet révolutionnaire d’une extraordinaire puissance et contre lequel les forces du passé se sont débattues en vain.C ’est le régime municipal surtout qui fut décisif.D’ abord ,il mettait en nouvement ,et si je puis dire en vibration ,toutes les cellules,toutes les fibres de l’organisme social" Jean Jaurés

      La réforme territoriale sera un pas de plus dans la désintégration de l’Etat républicain ! possible ,parce qu’un consensus s’est instauré entre la droite et le gauche , toutes les gauches !

  • Que veut le PCF, c’est pourtant bien simple. Une analyse, même superficielle montre qu’une bonne partie de l’électorat du PS, qui dans une autre époque a voté PC, n’est pas satisfaite du PS. Le PCF, avec le Front de Gauche essaie de créer, pour cette catégorie de prolos, de gauche, une alternative, crédible au vote PS. C’est pas plus compliqué que cela !

  • La seule ligne de rupture pour donner espoir au peuple et à tous ceux qui souffrent du capitalisme, c’est le NON de gauche à la constitution européenne. Il est complètement incohérent que ceux qui ont voté « non » passent des accords avec ceux qui ont pris position pour le « oui » : ce sont deux choix de société complètement différents. Ce ne peut être que des accords de circonstances !

  • monsieur l’ABBE.,
    Cette interessante analyse du PC me fait penser(n’y voyez aucun sarcasme) à un moment toujours passionnant pour moi, amateur de polars..quand je regarde TF1

    C’est quand le médecin légiste dans son dictaphone décrit les viscères du cadavre et décèle intelligemment la traçabilité du poison , son impact sur le colon, la vessie.., sans oublier les rappels de zones infestées avant l’accident ou le crime.

    Cela sert parfois à comprendre comment est morte la victime, voire à confondre ses assassins.

    Mais jamais , tel le brave fils de charpentier Joseph, au troisième jour de son décès, on ne voit , dans mes feuilletons d’"Experts" . le MORT ressortir guilleret de la "morgue"

    Or, s’agissant du PCF le mot me semble juste..

    Il ya "morgue" de vouloir, dans le zig frontiste ou le zag "identitaire" des Gerino-gremetziens, , faire croire que telle ou yelle façon de mettre en bière le défunt.pourrait en quoi que ce soit être d’un quelconque secours à la classe ouvrière et à notre peuple que le Capitalisme passe à la gégène de la guerre des Classes.

    Voyez vous, Monsieur l’Abbé , comme pour les études sur ce que furent les derniers siècles de dinosaures, votre étude de fabienologue distingué et respectable..si j’étais grossier , voire un peu méprisant..je dirais que c’est"sympa", mais que, tous comptes faits je préfère et de loin un des premiers romans roman de mon défunt ami Vasquez Montalban intitulé :"Meurtre au Comité Central".

    Au moins on savait que c’était pour se distraire qu’on lisait ce regard féroce et drôle sur les rivalités au sein DU PCE.. De plus , l’ancien directeur du journal clandestin "Treball". nous régalait .des savoureuses enquêtes d’un Pepp Carvalho qui, entre deux recherches du criminel dispensait quelques recettes de bouffe catalane , que mes racines et mon gôut pour l’art de cuisiner, ont apprécié ô combien.

    Là cette cuisine pécéienne me fait gerber.!

    Cette immersion dan le cloaque frontiste ou s’agitent trois pantins recherchant quel est le chemin le plus approprié , pour aller s’assoir à la table de la Social démocratie ,quel intérêt svp ?

    Qu’avons nous à foutre du parcours du cortège funébre ?

    Toutefois, comme je suis de ceux qui respectent tout travail de"recherche" ..je m’autorise à faire don aux personnes qui manifestent de l’intérêt pour l’épisode de Gôche de Gôche dans le cadre d’"Espèces en voie de disparition" , de cet édito qui me parvient des amis de Blotin-Cirera

    Je ne fais pas de coupure, : on remarquera que ceux là, même le FDG leur semble trop sectaire et "gauchisant"..!

     ;)))

    Dire que c’est un girondin qui "pond" ceci !

    http://www.communisme21.fr/spip.php?article384

    Je viens de prendre connaissance de la contribution de Jean-Claude Mairal, sur le site de Communisme21. Je ne peux que souscrire à la première partie de son propos qui caractérise la période que nous traversons et à partir de laquelle nous avons à nous projeter dans la séquence politique à venir.
    Je crois en effet au caractère inédit de cette période. L’élément majeur en est cette crise qui n’en fini pas de « secouer » la société. Elle révèle aux yeux du plus grand nombre le caractère dangereux et inacceptable du capitalisme financier. Elle fait bouger les lignes dans toutes les forces syndicales, sociales, au point - ce qui ne va pas de soi en temps de crise - de voir émerger des mobilisations d’une ampleur et d’un contenu exceptionnels. Cette crise qui aussi bouscule tout « le politique », les positionnements des partis, place tout particulièrement les forces de gauche face a des défis et des responsabilités nouvelles.

    Une division qui pèse lourdement

    La période est ainsi celle d’une profonde crise démocratique révélatrice, entre autre et en particulier, du fossé qui s’est creusé entre les attentes populaires et les réponses politiques, à gauche notamment. De ce point de vue, je crois, comme Jean-Claude Mairal, que pèse lourdement la « grande division, l’éparpillement actuel », résultat à la fois, et de la crise du capitalisme et des mutations à l’œuvre dans la société, et de la difficulté ou de l’incapacité des forces de gauche et de progrès (communisme et social-démocratie) à tirer les leçons de leurs échecs et à concevoir les chemins unificateurs vers la transformation sociale qu’appelle le caractère inédit de la situation. Tout cela marque et va marquer chacun des scrutins à venir, cantonales, présidentielle, législatives.

    Partant de là, comment ne pas être d’accord pour travailler à une démarche politique visant à mettre « l’humain au centre » et a rassembler largement ("fédérer les forces progressistes, de gauche, écologistes..." dit Jean-Claude Mairal) toutes les forces disponibles face a Sarkozy et la droite. Mais ce qui s’énonce bien doit aussi s’incarner dans la réalité par des initiatives et une démarche politique claires, visibles, perceptibles. L’efficacité politique s’accommode mal d’ambiguïtés, de confusions. Je constate d’ailleurs que rarement la confusion a été aussi grande dans le PCF, rarement la pensée des communistes aura été aussi « éclatée ».


    Sortir de l’ambiguïté

    Alors, pour le dire clairement, je suis convaincu que la réflexion politique que nous soumet Jean-Claude Mairal appelle à aller plus loin. Elle pose, à sa façon, la question pour le PCF, sa direction, ses militants, d’un nécessaire changement de cap, d’une autre voie que celle, étroite à mes yeux, du "Front de gauche". Il me parait en effet insuffisant, voire illusoire de tenter faire « exister » une démarche d’union, par seule différenciation au sein du "Front de gauche" dans le cadre du choix de son candidat. Sans qu’il soit question de faire une fixation sur J.-L. Mélenchon, il apparaît de plus en plus clairement qu’il a une vision assez tranchée du Front de gauche : c’est l’autre gauche. N’affirme-t-il pas « n’envisager participer à un éventuel gouvernement de gauche que s’il le dirige » ? Grand témoignage de son enthousiasme unitaire et rassembleur ! Tout un programme.

    Le Parti communiste ne peut pas indéfiniment continuer à cultiver le grand écart, l’ambiguïté stratégique, en affirmant d’un coté être "pour le rassemblement large à gauche", pour un « programme partagé » et de l’autre continuer de s’installer ou s’enfermer dans ce qui apparaît de plus en plus comme la "gauche de la gauche". A poursuivre de la sorte, et faute de lever une contradiction de plus en plus visible et démobilisatrice, nous allons « subir » - c’est déjà le cas, nous avons globalement subi lors des régionales - à coup sûr les événements, et être de plus en plus en décalage avec la profonde aspiration populaire à l’union face à la droite.

    Besoin d’unité et union nouvelle

    En effet, la critique massivement partagée du capitalisme financier se double d’une autre donnée majeure : la force de l’aspiration unitaire. Comme syndicaliste je le constate tous les jours, quelles que soient les entreprises, les catégories professionnelles, quelles que soient les mobilisations : être fort, ensemble, unis s’affirme comme une condition de l’engagement des salariés. C’est même souvent cela qui nourrit, pour beaucoup, le débat sur contenu des revendications, des propositions à porter face a un patronat et un gouvernement ultra réactionnaires. C’est d’ailleurs dans la dynamique unificatrice sur le mouvement pour les retraites que l’argumentation sur une autre réforme, sur une autre répartition des richesses, sur la possibilité d’un autre financement a trouvé toute sa force et mis la droite sur la défensive.

    Je pense qu’il est de notre responsabilité, comme communistes, comme Parti communiste, de proposer une initiative nouvelle, audacieuse qui peut trouver un large écho parce qu’en adéquation avec les aspirations et les attentes populaires. Parce qu’elle construira les chemins du rassemblement et de l’union, non plus a partir des positionnements, a priori, des partis politiques, mais en puisant dans la société elle-même, dans ce qui est porté par le mouvement populaire dans sa diversité. Une initiative pour une démarche d’union réellement novatrice.

    Ce débat exigeant ne peut être différé. L’enjeu est immense pour battre la droite et commencer à dégager une issue progressiste à la crise. Il est décisif pour l’existence du communisme français. La nécessité de ce changement de cap, pour une autre voie, va marquer le débat sur la stratégie et le choix des communistes pour l’élection présidentielle. C’est un enjeu central de la Conférence nationale du PCF du mois de juin.

    Julien RUIZ, Gironde

    Bordeaux n’est pas loin de Lourdes..

    Voilà les "guerisseurs" , après les médecins fous !

    Putain , dirigeants du PCF qui passez nous lire.., ouvrez les yeux, discutez avec les "gens" (puisqu ’ainsi on nomme la classe ouvrière pour ne pas faire "ringard")

    Faites un tour dans les Fédés du "PARTI"..

    Demandez ou en sont les résultats en terme de recettes fellations diverses pour sauvetage d’Elus et rentrée de fric.!

    Cantonnez vous aux Cantonales..

    Mais qu’on arrête une fois pour toutes de méler ça et "LE COMMUNISME"

    PCF est MORT

    Requiem in pace.!
    .
    Amen

    Monsieur l’abbé, mes respects communistes du soir..

    A.C.

    • Chancogne, pourquoi tant de haine contre un mort puisque tu en es persuadé ? Laisse-nous rêver. Mais contrairement à certains nous agissons aussi. Voir site "lepcf.fr".

    • Heureusement que tous les croques morts ne sont pas aussi longs qu’AC, parce qu’on pourrait camper prés des cimetières !!
      (Au fait, 6 adhèses en 2010 dans ma section de 74 membres)

    • 6 adhèses en 2010 dans ma section de 74 membres

      Grâce à ta Section , matricule 90.**.224.*** la Guerre des classes mondiale marque des points.

      Info transmise aux manifestants du Caire, sans préciser -ça les mettrait en déprime- que le PCf depuis 15 ans , il arrête pas de faire des adhèses ;mais que...la griippe frappe fort !

      .
      C’est pourquoi de 400000 adhérents (réels) fin des années 80( le Parti annonçait 550000 cartes placées)..il est passé à moins de 200000 fin 98.et qu’aujourd’hui il fait croire à un "capital militant" de 134000 membres..alors que(j’ai quand même des copains surs qui "bossent" à Fabien-.et se farcisent la "vie"..du pC non virtuel.... il n’y a pas en 2001...50000 cocos à jour de cotisations.
      .
      C’est, notons le ce que beaucoup de Partis voudraient avoir !

      – matricule 90.**.224.** et( certes différemment peut être) camarade Bèsiers.. :

      J’aime bien vos aboiements de roquets de SO., c’est signe que j’ai tapé juste...

      Cela me "rassure" sur mon "stalinisme" soft

      Je pense que le stalinisme "hard" a fait une pause des années70à 2000.

      Certainement parce que nous baignions dans la" Programmiite aigu"e sans que cela rende malade les plus sectaires de mon genre., parce que notre connerie -en pleine danse de St Guy par rapport au "soviétisme" dont nous tentions de nous extirper entre zags et zigs - nous valait quand même le soutien de larges couches de salariés et de jeunes, et le respect de l’adversaire de classe.

      Vous vous souvenez du C.N.P.F. déclarant"On ne fait pas la même politique selon que le Pc fait 20 ou 25 pour cent" ? (c’était Gattaz non ?)

      T’imagines, 90.**.224.** , Parisote faisant s’esclaffer l’AG des patrons"On ne peut pas exploiter de la même façon les travailleurs..selon que le PC fait1,93 comme Buffet-CUAL ou 3,37 comme Hue- Charlot"

       :)

      Dès que j’ai senti que "nous" faisions rigoler l’Internationale Socialiste et leMedef..en repiquant au Pacs rose en 97 et en mettant à la tête du Parti , des Paillasses (terme synonyme de"clowns" et de même racine que paillassons) en insultant le passé et en nous coupant de la classe ouvrière , je suis parti .

      Provo au style mitrailleuse , réputation de"fumiste" , langue de pute antiSoc..d’accord mais assimilé à de pâles thermidoriens de la Convention, pas question..

      Voilà donc,qu’ici sur BC et dans tant de maigres orgas du PCF..,on assiste , attristés le retour des maigres SO néo stalinien des années 2000-2012

      Pas pour longtemps.,certes, pourrions nous nous rassurer

      Oui , c’est la" transition " comme on fit en Egypte.

      Il s’agit simplement de savoir sou seront enterrés les momies frontistes..du CN..

      Mini pyramides Die LINKE ou endroit plus confortable rue de Solférino..?

      ..
      La haine, dis tu Bèsiers ?

      NON

      Non : la pitié de vous voir voir camper sur un "esprit de parti" quand "vous" êtes "partis" de ce qui constitue le moteur de l’Histoire : la lutte des classes, histoire d’aller faire les yeux doux à un "sauveur" saucisson déguisé en duce,..avant de mendier quelques postes de larbins à la Social démocratie

      Mais COLERE oui : là j’avoue.

      Pas parce que j’ai été des "vôtres"..et que je joue au Tonton flinguer de mes ex camaros..

      Vous ne méritez pas mes "balles".

      NON : COLERE parce que vous flinguez la vie future de mes petits, et ça, je ne supporte pas !

      J’ai planté mon stand rouge à la Foire Expositioin permanente de Couilles de classes pendant des décennies, pour EUX

      Sinon, j’aurais fait comme" vous" ( je parle pas de vos personnes en particulier, je parle du du marais actuel d’appratchiks préretraitables et/ou élus cantonaux qui ont des poignets à entorses à force de branler les Rosiers..) , accompagnant la résignation et barrant la route à la radicalité révolutionnaire..!

      Ayant des croutes sur le ventre à force de militer en rampant.. à plat ventre, j’aurais pas, aujourd’hui , des nuits d’insomnies pour cause d’endettement énorme.., pour cause de retraite indéxée sur des années (au moins 20 !) de "placard" de ces goulags du K..que si peu de sociologues analysent...

      Sauf quand un type de France Télecom se jette d’une fenêtre.. ..

      Cadre"réaliste" de Banque(et pas trop "con", soit dit sans immodestie aucune..) )..., et élu "responsable" du FDG..... on m(eusse "bichonné, car au B.P de de ces "usines" à tuer le Bonheur futur, les DRH roses ou sarkosystes .."aiment" bien la preuve de pluralisme par"idiots utiles" interposés !

      Colère et furieuse envie d’aller botter du cul frontiste laurentien, mélanchonien, , géréniste, ..parce que c’est au moment ou le Capitalisme est en phase terminale (qui va hélas signifier de terribles ruades contre les peuples) qu’un parti qui se dit Communiste fait son lit Rue de solférino et se couche pour de la partouze malsaine, qui est une insulte à la Révolution.

      .
      Bons zorgsames zunitaires..

      D’habitude j’évite la grossièreté , mais là..je vous salue avec un conseil : laissez tomber l’insulte , l’attaque perso.

      Parce que, vous vous en doutez :

      Valets du Kapital, je vous emmerde.

      AC

      NB :

      Matricule anonyme 90.**.224.**, si je fais long c’est parce que votre descente dans la ouate rose à paralysé neurone capitulard et obscurci la comprenette de classe.

      Faut vous décortiquer lentement la démonstration.

      Depuis deux décennies, "vous" avez hélas perdu l’habitude de réfléchir.

      On peut même plus réciter l’Huma !!

      C’est du copier coller d’AFP, sauf exceptions que je rate dans la version papier parce que je n’ai pas les moyens de jeter mon fric ppar les fenêtres ..pour lire la pensée unique et molle de gôche de gôche...!

      Bonne préparation de Congrès..

      puisque l’adhérent PCF est souverain..comme dit en se marrant Mélanchon à Pierre Laurent qui se marre de cette "saillie"........

       :))

    • COLERE parce que vous flinguez la vie future de mes petits, et ça, je ne supporte pas !

      AC t’es en colère, OK, mais fais gaffe quand même, moi je ne veux aucun mal à tes "petits". Je ne suis pas beaucoup moins sincère que toi. Et puis j’ai aussi des petits, bac plus 2 pour les trois ainés, 1200€ net par mois à 35 ans et plus, bac + 5 pour les 2 dernières qui sont prof, une dans le 93 et l’autre en Haute Loire où, contrairement à ce qui se dit couramment, l’enseignement n’est guère plus cool dans la France des profondeurs que dans une ZEP du 93 !

      C’est clair, aucun, si ça ne change pas sérieux, n’aura un parcours professionnel comparable au mien (3000€ net en fin de carrière avec bac+0 à l’entrée). Ils ont tous manifesté pour les retraites, un s’est même déclaré gréviste à chaque manif (dans une boite de 2 (deux) salariés), mais aucun n’a une carte syndicale, ni bien sûr, politique, à la poche. Et c’est pas faute de ne pas leur avoir fourgué de la "LDC" à tous les repas.....mais pas autant, je le reconnais, que les doses assaisonnées par mon père (ex PS abandonné par son parti le 10 juillet 40, repêché par le PC en 43), servie sur notre table familiale dans les années 50-60.

      Pas plus que toi je n’ai voulu cette situation. Tu crois avoir raison, moi aussi, et peut-être qu’on a tord tous les deux, l’avenir le dira, tchao...

  • Je ne pense pas me tromper en affirmant que la très grande majorité des communistes (et des sympathisants, ou des « ex », dans mon genre) veulent à la fois que le PCF s’impose idéologiquement (c’est-à-dire concrètement, en étant une force de propositions d’idées, de projet, de programmes à court ou moyen terme) tout en gardant son « identité » (le refus d’abandonner le sigle et le concept de parti communiste au 34ème Congrès en témoigne) et, simultanément, bien sûr, d’avoir un maximum d’élus aux élections diverses à venir, témoignant ainsi d’une dynamique concrète en développement, et préparant la conquête de pouvoirs pour une autre politique.

    ah ! sa race ! comme ils disent....

    cher abbé beat tout cela laisse baba...

    c’est quoi s’imposer idéologiquement ?

    une idéologie ? qui ça ? où ça ? quoi ça ? comme dirait à queu Johnny....

    une force de proposition d’idées ?

    ah.... on en frémit...

    tout en gardant son identité....
    dont explication de ce que c’est l’identité : le refus d’abandonner le sigle et le concept de parti communiste au 34ème Congrès en témoigne

    C’est pas une identité ça mais l’inverse, la peinture superficielle. L’identité du PCF c’était dans la chair de la lutte des classes, les batailles ouvrières, être dans un camp ouvrier, etc

    les fausses identités font penser au sursaut identitaire de création en Italie de refondation communiste quand le PCI fut sabordé en Italie

    quelque temps après, PRC rentra dans le gouvernement bourgeois de Prodi, la suite on connait (sabordage, politique de droite et écroulement)

    cher abbé nous sommes déçus...

    il n’y a pas d’autre identité communiste que celle qui agit dans la chair de la lutte des classes. Ce n’est pas affaire de pots de peinture rouge ni de piquer un marteau et une faucille pour se la jouer.

    Les déchirements de l’identité viennent d’ailleurs que des débats autour des symboles.

    Il n’y a pas pire déchirement que d’être appelé à de hautes fonctions et de faire le travail de la bourgeoisie contre les travailleurs.

    Cette question terrible reste pendante et ne ressort pas d’erreurs sur ce qui aurait pu être un peu plus ou un peu moins réformiste , c’est un problème de fond destructeur d’une identité.

    et ça...

    rien d’une recomposition qui contourne les leçons d’un naufrage ne peut assurer une identité utile.

    Bien pire, le rassemblement autour du drapeau sert souvent à flinguer contre l’alliance des révolutionnaires pendant que la direction a les mains libres dans une pensée inchangée sur la comprehension de ce qu’est un appareil d’état, ce que sont des institutions actuelles, où est le pouvoir réel, et comment se situer quand on continue de dire que l’émancipation des travailleurs sera faite par les travailleurs eux-mêmes.

  • l’ abbe je ne suis pas d acccord avec ton analyse concernant la volonté de la direction du PCF de garder à tout prix un maximum d’élus car ce sont ces élus qui font encore sa force , justement à cause de cela je pense exactement le contraire .

    Je m’explique :

    quel est l’objectif de la direction du PCF : faire disparaitre le parti pour le dissoudre dans le FDG qui deviendrait une sorte de DIE LINKE à la française .
    Certes des militants communsites sincères essaient de s’opposer à cette stratégie , mais le principal obstacle ce sont les miliers d’élus surtout locaux et régionaux du parti qui AUX YEUX DE LA POPULATION représentent encore le communisme et le PCF.

    Alors pour faire disparaitre le PCF , sa direction est prête à sacrifier ses élus , et l’opération a commencé aux régionales . En effet si le parti voulait conserver le maximum d’élusPCF et même en gagner il aurait dès le premier tour fait alliance avec le PS , ce que ce dernier lui avait proposé .

    Le PCF a volontairement choisi de présenter dans quasiment toutes les régions des candidats estampillés FDG avec le brillant résultat suivant :

    9O sièges et des dizaines de présidences perdus .

    Si je prends l’exemple de ma région : le PCF avait 9 sortants et 4 présidences , le PS lui proposait 10 postes d’éligibles , le PCF a refusé alors que dans cette région les fédérations sont tendances MGB , et les lites FDG n’ont obtenue que 5 élus et 2 présidences .

    la direction du parti compte poursuivre son entreprise de destruction lors des cantonales de la présidentielle et des législatives ou tous les candidats seront présentés sous l’etiquette FDG , ainsi il n y aura plus d’élus PCF ni dans les régions ni à l’assemblée ni au sénat .

    certes je ne pleurerais pas la disparition du PCF en tant que parti , car il y a belle lurette qu’il n’est plus communiste , mais je comprends le désarroi des milliers de militants qui eux sont restés communistes et n’ont pas quitté le PCF par fidélité et par ce que c’est difficile de rompre avec des années de militantisme dans ce parti .(j’ai connu cette douloureuse situation)

    Mais cet effacement définitif du PCF permettra peut-être que tous ces adhérents et ex-adhérents ainsi que ceux qui se réclament du communisme dans d’autres organisations se retrouvent pour participer à la création d’un nouveau aprti communiste qui se fixera comme objectif de lutter contre le capitalisme pour l ’abattre et non pas pour le "socialiser"

    SALUT L ABBE

    • Je partage une partie de ton raisonnement
      Sauf que, -et là nous divergeons-tu écris

      la direction du parti compte poursuivre son entreprise de destruction lors des cantonales de la présidentielle et des législatives ou tous les candidats seront présentés sous l’é tiquette FDG , ainsi il n y aura plus d’élus PCF ni dans les régions ni à l’assemblée ni au sénat

      Mais est ce une question, ça.??

      Je m’en fous totalement moi qu’ils soient rassemblés dans des hémicycles en "groupes" PARTI COMMUNISTE, avec même avec une tenue rouge, qu’ils ’intitulent"GGP "(Grandes Gueules du Peuple) , voire "ON sert à Rien". tous .les élus des cantonales, régionales, etc etc..

      Cet attachement aux "outils" , aux symboles, au passé, c’est certes chargé de légitime fierté pour beaucoup.

      Mais que tu privatises France Télécom en Ministre COMMUNISTE ou en raclure PS..ou est la différence..C’est la SAFRANE de trahison que tu choisis ! ?

      Cette "nostalgie" de ce nous estimons avoir été( à revoir avec beaucoup d’humilité, de courage, de douleur . ;parce que notre "biberon" portait l’inscription"Seul le lait PC est bon pour le Bébé" , ne l’oublions pas )
      ....pourquoi s’imaginer qu’elle est un repère de classe , ?

      Mieux (??) :

      Ce serait encore pire si, pour mieux baiser la classe ouvrière, la direction du Parti qui a TOUT largué de FONDAMENTAUX, laissait croire qu’en enfilant le maillot de Zidane, on devient footballeur de génie.

      Cette "gentillesse" de ta part envers "ceux qui restent et qui souffrent"..me rappelle ma jeunesse.

      Faute de tout à l’égout, on avait droit régulièrement à ce que la "vidangeuse" (on disaut la "pompe à merde", ..) vienne dans la rue et remette de la place dans al fosse septique du voisin, au fond du jardin..

      On se groupait par grappes de gamins en hurlant"ça pue, ça pue"

      On restait là comme des CONS..

      Jamais mon Père ne m’a dit" je te comprends, c’est douloureux de pas ..etc etc"

      "Non, cassez vous, allez respirer ailleurs , ensemble".. nous conseillait les parents.

      Tu vois ce que je veux dire ?

      Tiens, pour faire rugir les Bèsiers et Sarton et autres bons militants encartés, je vais mordre la ligne jaune !

       :))

      Tu te souviens d’un pasteur nommé Jim Jones ?

      Il avait rassemblé sa secte dans le Temple du Peuple !

      Cela finit dans l’horreur avec 914 "suicidés" collectivement..

      Personnellement que ce Jim Jones aie pu décider de se flinguer,en 1978.. je n’en ai rien à s’couer. ; !

      Sans aucune comparaison avec le Mélanchonisme ambiant de la place du colonel fabien, je lis..

      De plus en plus, il voyait des ennemis partout ; la moindre critique ou réticence lui paraissait le signe d’une conspiration contre lui, montée par la CIA, le FBI, les nazis prêts à prendre le pouvoir aux États-Unis et à détruire les races de couleur. Il instillait à ses disciples sa propre manie de la persécution, ce qui était encore plus facile en vase clos, sans contact avec le monde extérieur, sans informations pouvant contrebalancer le discours du " Père ".

      T’as saisi ce que je veux dire.?

      Contrairement aux malheureux qui ont "accompagné" ce barjot dans la Mort, merde, ils lisent BELLA CIAO, certains des futurs cadavres"politiques"..de la Secte Laurent ?

      Ils ont des voisins , des copains d’atelier, des compagnons de Misère ?

      Ils n’entendent rien ?

       :))

      C’est volontairement très lourd comme comparaison, mais y en marre de la compassion

      On vit ça parfois dans un village en voyant un brave Cocu qui fait trois fois le tour de sa maison pour pas croiser l’Amant de sa femme.en poussant la porte.

      .

      Alors on se dit"Il est lâche ?" ou"Il peut pas la quitter cette salope, il l’a dans la peau ?"

      Mais parfois..on ignore que l’amant ..laisse à Bobonne un p’tit billet qui permet d’acheter les cigarettes du cocu..

      Je n’ai plus la patience de savoir si c’est par"Amour" par lâcheté" ou pour les cigarettes cantonales..que les cornards sont encore en statistique à Fabien !!!

       :))

      Cordialement

      AC

    • ALAIN , je partage tes reflexions avec des mots un peu moins durs pour les camarades communistes qui n’arrivent pas à faire le pas , je voulais simplement expliquer que la direction du PCF contrairement à ce que dit l abbé est en train faire disparaitre les élus estampillés PCF , faute d’avoir pu enlever le mot COMMUNISTE du PCF , elle contourne l’obstacle ;

      Quand il n ya aura plus d’élus PCF mais seulement des élus FDG, le PCF aura cette fois bel et bien disparu et la direction pourra alors plus facilement créer un DIE LINKE français .

      j en reviens donc à ma conclusion : l urgence de rassembler tous les communistes dans un vrai parti révolutionnaire .

      AMICALEMENT

    • Alors pour faire disparaitre le PCF , sa direction est prête à sacrifier ses élus , et l’opération a commencé aux régionales . En effet si le parti voulait conserver le maximum d’élusPCF et même en gagner il aurait dès le premier tour fait alliance avec le PS , ce que ce dernier lui avait proposé .

      Il me semble que tu te trompes d’explication (mais il y a sans doute des causes multiples, y-compris internes) : si le PCF se présentait systématiquement avec le PS au premier tour, certes il aurait plus d’élus, mais surtout il ouvrirait un boulevard au NPA, et ça je pense que c’est le pire de ses cauchemars (sans comprendre exactement pourquoi, d’ailleurs...).

      Chico

    • Effectivement la direction du PCF peut choisir de perdre des élus pour des buts plus longs.

      Même si c’est tout relatif, car il y a de nombreux prétendants aux bols de crème fraiche et des nouveaux, il n’est pas sur que la table aurait été aussi bien garnie que dans le passé avec tous ces ventres affamés verts et roses...

      Le fond du problème tient en deux aspects :

      – les restes d’une nomenclatura sérieusement amochée et ayant servi la bourgeoisie qui ne s’est toujours pas amendée.

      – et en version plus honorable, une partie des militants ayant une mauvaise analyse de ce qu’est un état et des institutions telles qu’elles sont. Bref des militants révisionnistes comme on disait à une époque, c’est à dire des militants et des dirigeants révisant et sortant completement de l’essentiel du marxisme .

      les salauds qui ont mené la politique de la bourgeoisie et se la joue différente aujourd’hui sans jamais avoir donne une quelconque explication ni des des excuses convaincantes ne doivent pas faire oublier, ni masquer les autres qui restent empalés dans une ligne politique marquée par cette erreur de fond sur l’analyse des états capitalistes modernes, leurs appareils d’état, leurs institutions.

      Les stratégies tournées exclusivement autour de la question des postes dans l’appareil d’état sont marquées par cet écart sur l’analyse des états, sur des illusions qui fabriquent sans cesse de la "trahison" puis de la participation pleine et entière au service de la bourgeoisie.

      Ces machines à fabriquer du politicien bourgeois en partant de partis de travailleurs et de militants dévoués doivent être remises en cause completement.

      La relation à l’état, sa compréhension d’appareil au service d’une classe et construit pour une classe (à ne pas confondre avec les services publics), les institutions qui y sont attachées sont une des frontières fondamentales entre révolutionnaires et réformistes impuissants.

      Les institutions, telles qu’elles sont et non leur vision théorique, ne sont pas des organisations neutres qu’on pourrait retourner vers une politique au service de la classe populaire.

      Ce ne sont pas de simples outils sans nature, même si ils sont aussi le siège d’affrontements de classe (mais un CA de grande entreprise privée est aussi un lieu où la lutte des classes cogne à la porte).

      La comprehension que les institutions telles qu’elles sont transforment les hommes et femmes qui y pénètrent en soldats au service des intérêts de la bourgeoisie est le b a ba de l’analyse de ces formes d’organisation.

      La remarque sibylline mais cynique d’un Mélenchon sur la difference entre le militant et le ministre illustre bien comment la "chose" marche.

      La pénétration de ces institutions pour les marxistes pose la question de ce qui est en dehors de celle-ci comme contre-poids ou concurrent .

      L’appareil d’état de la bourgeoisie porte à son plus haut un appareil en partie électif qui a pouvoir que tant qu’il marche au service de la classe dominante.

      L’inverse, une politique favorable à la classe populaire nécessite la mobilisation de cette dernière dans un processus qui ne la rend pas dépendante des institutions.

      Mais ça c’est l’histoire qui ne sert pas tant aux hommes et aux femmes tant les illusions sont puissantes et obligent pour progresser d’accepter que les autres en explorent les impasses.

      Mais pour un parti utile, les illusions doivent tendre vers le zéro