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Quel est le rôle des religions et des clergés en 2008 ?

Publie le samedi 8 mars 2008 par Open-Publishing
6 commentaires

Quel est le rôle des religions et des clergés en 2008 ?

Jean-Michel Quatrepoint nous donne sa réponse dans un article passionnant. Cet article a été mis en ligne sur le site La lettre A. Le site Marianne2.fr l’a repris samedi 8 mars 2008 :

« Nicolas Sarkozy posait de bonnes questions. Il apporte désormais de mauvaises réponses. Ou plutôt, il n’a pas de réponse. Durant la campagne présidentielle, il a mis le doigt sur la baisse du pouvoir d’achat, la croissance insuffisante, une Europe trop ouverte et qui ne fait pas suffisamment valoir ses intérêts. A-t-il péché par naïveté ? A-t-il cru qu’il pourrait inverser par son seul volontarisme des mouvements qui nous dépassent ? Peut-être. Reste que les Français ont pris au pied de la lettre son constat. D’autant que les faits sont venus confirmer bien vite les propos du candidat. Oui, le pouvoir d’achat est en berne. Oui, la croissance est en panne.

Les effets du libre-échange à outrance.

Il y a quelques jours, Michel Barnier a eu ce cri du cœur à propos des négociations à l’OMC : nous ne pouvons pas ouvrir librement nos marchés aux technologies américaines, à la viande argentine, à l’éthanol et au soja brésiliens, aux produits manufacturés d’une Chine devenue l’usine du monde et aux services indiens. Le tout sans contrepartie. Et Michel Barnier de nous expliquer que l’Europe ne peut pas être la variable d’ajustement des déséquilibres mondiaux. Pourtant, c’est bien ce qui est à l’œuvre depuis une quinzaine d’années. Dès lors que les Européens ont privilégié une vision purement libre-échangiste de la construction européenne, la messe était dite. La globalisation, dont on a nous a expliqué qu’elle ne faisait que des gagnants, aboutit, en réalité, à de vastes transferts de richesses. Ces phénomènes ont été longtemps masqués au bon peuple.

Des vérités inavouables.

Comment lui avouer que la mondialisation est le moyen que les multinationales ont trouvé pour décupler leurs profits ? Comment lui expliquer que c’est là un moyen de récupérer les avantages acquis par les classes moyennes occidentales sous le fordisme et pendant les Trente Glorieuses ? Comment dire l’indicible ? A savoir que le capitalisme a été vertueux, performant et redistributif, parce qu’il avait en face de lui des régimes concurrents et qu’il s’agissait d’éviter que ses clients (c’est-à-dire ses salariés électeurs) ne passent chez l’adversaire. Comment nos dirigeants avoueraient-ils que le monde est régi par des rapports de force, alors qu’ils ont refusé de faire de l’Europe une puissance, pour ne pas dire une forteresse ? Après quinze ans de globalisation, nos emplois à valeur ajoutée se sont évaporés. Les déficits commerciaux deviennent abyssaux. L’envolée des prix immobiliers est devenue un facteur d’exclusion. Et voilà que les prix au détail flambent à leur tour. La ponction sur le pouvoir d’achat devient bien réelle. Pas seulement en France. Elle touche pratiquement tout le monde.

Invoquer Dieu pour faire diversion.

Nos dirigeants étant impuissants à agir, on lâche donc « aux chiens » quelques boucs émissaires : des centaines de fraudeurs par-ci, un trader par-là, une brochette de patrons ailleurs. Une chasse à l’homme, qui évite de se poser les questions de fond d’une mondialisation débridée, d’analyser les circuits, ô combien complexes et opaques, de la facturation d’un produit entre son départ de Chine et son arrivée dans les gondoles des pays occidentaux. Et comme les boucs émissaires ne suffiront pas à apaiser la colère du bon peuple, rien de tel qu’un bon retour vers le religieux pour faire accepter la dureté des temps. Voilà pourquoi Nicolas Sarkozy nous parle de Dieu. Il n’est pas le seul. Les parlementaires allemands de la CDU-CSU étaient réunis, jeudi dernier, pour débattre autour d’un thème : « L’Europe peut-elle s’en sortir sans Dieu ? »

http://www.marianne2.fr/Dieu-sauvera-t-il-l-Europe-_a84621.html

Messages

  • de grâce cessons de mettre Dieu a toutes les sauces

    M BARNIER + Opus DeI¨ expliquer nous la Dioxine a

    GILLY / ISERE SAVOIE c’est Dieu qui vous commandé d’enterrer

    l’affaire ??

    L a religion doit rester a sa place ,la politique a sa place

    que l’une s’inspire de l’autre pour le bien être des peuples

    pourquoi pas ,le spirituel a sa place que je mettrais avant le

    religieux n’en déplaise a certain

    interroger’vous qu’est ce que le SPIRITUEL ?

    C’EST QQ CHOSE qu’on a roulé dans la boue pour empécher les

    peuples d’évoluer ,la TERRE est un être vivant comme vous et

    moi

    les ETRES QUI L’HABITENT ,humains ,animaux ,végétaux ,le son,

    la lumière ,les couleurs sont DIEU L’ETHER QUI LIE LE TOUT

    CE QUI VEUT DIRE QUE LE BATTEMENT DE L’AILE DU PAPILLON

    vous connaissez l’histoire ? unitile de vous la raconter ,vous avez

    un cerveau ,servez vous en

    • Dieu il a bon dos, parce que pendant ce temps, en son nom justement, on tue des enfants, on les laisse mourir dans les ghettos. On laisse toute une partie de la population mondiale, la majorité en fait, errer dans la boue, ou la poussière du sable pour trouver quelques subsides !

      Alors si dieu il doit y avoir, que son concept soit imposé d’abord aux riches, et qu’on laisse les pauvres tranquilles avec ça ! Ils ont déjà donné au cours des siècles passés.

      Si la notion d’un dieu quelconque existait vraiment, il n’y aurait plus un seul riche sur terre, mais que des communistes ou des anarchistes (dans le bon sens du terme) et la planète s’égayerait d’enfants joyeux, heureux de vivre !

      Un nouveau scandale arrive avec le ramassage du coton par des enfants, ou comment la grande distribution, et les autres, s’en mettent pleins les poches, en acceptant d’acheter des fringues à 2 €, revendus 20 € à AUCHAN ou ailleurs !

      Je vous le dis, dieu c’est pas pour les riches, c’est sûr !

  • Pour ceux qui croyent,ce n’est pas dieu l’opium du peuple ,c’est juste la religion !momo11

  • LES PARLEMENTAIRES ALLEMANDS POURRAIENT AVEC PROFIT SE PENCHER SUR LES TRAVAUX DU PHILOSOPHE ABOUL-ALA- AL MAARI, UNE DES GRANDES FIGURES DE LA LITTERATURE ARABE DU II° SIECLE :
    N’ECRIVAIT-IL PAS :

    LES HABITANTS DE LA TERRE SE DIVISENT EN DEUX,
    CEUX QUI ONT UN CERVEAU MAIS PAS DE RELIGION,
    ET CEUX QUI ONT UNE RELIGION MAIS PAS DE CERVEAU.

  • croire c’est ignorer, penser c’est commencer à savoir,

    le ptit coco prolo