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Question écrite du député Gremetz au ministre De Robien sur la présence de l’OFUP dans les facs

Publie le mardi 17 janvier 2006 par Open-Publishing
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La FSE continue sa campagne pour virer l’OFUP des Universités. Notre dossier complet se trouve sur http://oxygenefse.free.fr/ofup.htm

Le député Gremetz nous apporte son soutien et interpelle le gouvernement
Ci joint également la dernière lettre d’info d’Oxygène-FSE


Question écrite de Maxime Gremetz, député PCF

Monsieur Maxime Gremetz, alerté à ce propos par le syndicat étudiant FSE (Fédération syndicale étudiante), interroge Monsieur le ministre de l’éducation nationale concernant la gestion de L’Office français universitaire de presse (OFUP). Cet office existe depuis des décennies et s’est donné pour mission, au départ du moins, de rendre financièrement plus accessible la presse aux étudiants. Elle a de ce fait obtenu de la plupart des établissements d’enseignement supérieur français, dont les responsables estimaient qu’il remplissait une mission de service public, un certain nombre d’avantages et facilités : panneaux d’affichage, locaux, possibilité de vendre leurs abonnements à l’intérieur des établissements, etc.

Malheureusement, depuis 2000, l’OFUP est tombée sous la coupe d’une multinationale américaine, FIRSTREAM. Cette dernière a imposé de nouvelles méthodes de gestion, qui sont venues aggraver une dérive déjà perceptible précédemment au niveau des méthodes de vente : la recherche du chiffre à tout prix, au détriment des conditions salariales et de travail des salariés et de la qualité des services et de l’information aux étudiants. Des méthodes de vente très « agressives », pour ne pas dire quasi-mensongères, sont devenues la règle. Et une confusion d’intérêts avec les autres activités de la multinationale FIRSTREAM a pu être promue de manière plus ou moins ouverte au niveau de l’OFUP.

Le parlementaire demande au ministre si, dans ces conditions, la mission de service public, par laquelle l’OFUP justifie les avantages et facilités que lui ont consenti les établissements d’enseignement supérieur français, n’est pas rendue caduque par le mode de gestion et les méthodes de vente imposé par FIRSTREAM à l’OFUP.

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