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Qui a mis en place les kmers rouges ?...

Publie le mercredi 14 février 2007 par Open-Publishing
19 commentaires

La chute de Phnom Penh se déroula le 17 avril 1975.

Parmi les arguments contre le communisme et comme prétendue preuvre par les faits de la pertinence de l’anticommunisme, l’on trouve en très bonne place les événements concernant le régime khmer rouge. Et pourtant ...

" Phnom Penh est la capitale du Cambodge, située dans le sud-ouest du pays, sur la rivière Tonle Sap, un affluent du Mékong. ...

... Pendant la guerre du Viêt Nam, le Cambodge, y compris Phom Penh fut utilisé comme base par l’armée Viêt cong, et des milliers de réfugiés de tout le pays envahirent la ville pour fuir les combats entre les troupes gouvernementales, les vietcongs, les troupes du sud Viêt Nam et leurs alliés et les Khmers rouges. ...

... Les Khmers rouges furent chassés de Phnom Penh par les vietnamiens en 1979 et les gens commencèrent à retourner dans la ville. "

http://fr.wikipedia.org/wiki/Phnom_Penh

" ... À la fin des années 1960, la guerre que les États-Unis livrent au Viêt Nam s’étend au Cambodge, où les troupes américaines viennent débusquer, à l’aide de bombardements massifs, les forces vietnamiennes qui s’y étaient réfugiées pour fournir des armes au Front national de libération du Viêt Nam du Sud (Vietcong). Le 18 mars 1970, avec la bénédiction de la CIA, le maréchal Lon Nol orchestre un coup d’État et renverse la monarchie, incapable selon lui de faire respecter la loi dans le pays. Débarrassé d’un gouvernement intransigeant dans son implication dans la guerre du Viêt Nam, les États-Unis profitent de la situation en se livrant en toute impunité à des opérations militaires intensives, causant près de 500 000 victimes entre 1969 et 1973.

Une guerre civile se déclenche. Norodom Sihanouk et ses partisans se joignent aux Khmers rouges contre le nouveau régime sous un front commun : le Gouvernement Royal d’Union Nationale du Cambodge (GRUNC).

Malgré l’appui du Viêt Nam du Sud et des États-Unis, le régime de Lon Nol s’avère brutal, corrompu et incompétent dans la lutte contre le communisme. En 1973, la situation militaire se détériore et l’armée n’est en mesure que de défendre la capitale, Phnom Penh, surpeuplée de réfugiés fuyant les bombardements américains ou les mesures drastiques déjà imposées dans les zones rurales par les Khmers rouges. Ces derniers, sous la promesse de mettre un terme à la guerre, gagnent en popularité et passent, en l’espace de quelques années, de la guérilla à la guerre ouverte. ...

... À partir de 1977, après avoir survécu à trois tentatives d’assassinat et constatant l’incapacité des Khmers rouges à maintenir l’ordre, Pol Pot multiplie les purges de son parti, parsème les frontières de mines anti-personnelles et prêche une véritable guerre sainte contre le Viêt Nam, son ancien allié, à qui il impute la responsabilité de ses échecs. ...

... Pour en finir avec le régime des Khmers rouges dont l’hostilité antivietnamienne atteignait son paroxysme, le Viêt Nam envahit, le 7 janvier 1979, le Kampuchéa Démocratique avec l’aide de l’URSS, renversant le dictateur et mettant ainsi fin à la terreur qu’il avait instaurée. Avec l’aide de l’armée vietnamienne, un nouveau gouvernement est formé par d’anciens Khmers rouges opposés à Pol Pot, dont la plupart ont fuit les innombrables purges de 1977-1978. Le Kampuchéa Démocratique devient la République Populaire du Kampuchéa. ...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pol_Pot

" ... En janvier 1979, le Viêt Nam envahit le Cambodge pour mettre un terme au régime. Les incidents de frontières s’étaient multipliés du fait de la paranoïa des dirigeants Khmers rouges, qui avait réveillé une rivalité pluriséculaire entre le Cambodge et le Viêt Nam. Sans doute la République socialiste du Viêt Nam avait-elle perçu l’opportunité, par le biais de défections de cadres et de ses propres incursions en territoire cambodgien, que constituait l’état de délitement avancé du pays, ravagé par la famine, la peur et les pénuries. ...

... Malgré la peur de la domination vietnamienne qui est traditionnellement ancrée dans les esprit cambodgiens, l’armée vietnamienne est aidée par de nombreuses défections de Khmers rouges et est accueillie avec soulagement par la population. ...

... Les États-Unis et d’autres gouvernements occidentaux, ainsi que la Chine, continuent de reconnaitre le Kampuchéa Démocratique comme gouvernement du Cambodge pour marquer leur désapprobation de l’occupation vietnamienne, soutenue par l’URSS. ...

... Les États-Unis soutiennent la résistance Khmer rouge par l’intermédiaires d’alliés thaïlandais. ...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Khmers_rouges

" ... Face à ses ennemis vitnamiens, les Etats-Unis se mettent à soutenir la coalition du KD, basée principalement sur les khmers rouges. Le KD conserve sa reconnaissance internationale, le bloc soviétique mis à part. ... "

L’URSS ne reconnu jamais le régime khmer rouge.
Elle s’opposa à sa mise en place.
Elle lutta contre.
Elle participa activement à sa chute.

Les USA reconnurent et soutirent le régime khmer rouge.
Ils favorisèrent sa mise en place.
Ils l’aidèrent financièrement, militairement et logistiquement.
Ils s’efforcèrent d’en empêcher la chute.

Mais, le régime khmer rouge reste l’un de thèmes les plus usités dans l’argumentaire anticommuniste pour affirmer que les USA avaient raison face à l’URSS.
Il est vrai que l’URSS perdit la guerre froide et que les vainqueurs rédigent l’histoire.

Néanmoins, sans nécessairement devenir communiste, il serait pertinent de prendre du recul vis à vis du bourrage de crane idéologique à coup "d’empire du mal", "d’axe du mal" ou "d’avant postes de la tyrannie" ...
Une double statégie, d’une part de diabolisation des positions communistes et, d’autre part de présentation comme simple pragmatisme (réformes nécessaires ...) l’orientation idéologique vers la dérégulation libérale, vise à persuader de l’absence d’alternative à l’intensification et la radicalisation de l’application du capitalisme.

Messages

  • Merci camarade pour ce rappel historique.

    Jean-Michel (PCF)

  • Merci pour ce rappel

    Et dans la même série on pourrait rappeler l’aide technique très importante fournie aux talibans par les Etats-Unis.

    Non, les médias dominants n’ont pas "la mémoire courte", ils nous abrutissent délibérément pour ne pas entacher la légende qui nous est servie comme vision du monde.

    Jean-François

  • MERCI POUR CE RAPPEL ET ON PEUT AUSSI AJOUTER L’AIDE MASSIVE DES ETATS UNIS ET D’UNE PARTIE DES OCCIDENTAUX A SADAM HUSSEIN AVANT D’ËTRE EN DISGRACE ;AL DE TOULOUSE

  • Merci pour ce rappel. Quant aux Etats Unis, ils ont bien sûr une responsabilité énorme dans tout ce gachis, la plus grande responsabilité. Mais n’oublions pas que bien des pays communistes avaient reconnu le cambodge sous l’autorité khmer rouge, et que bon nombre d’entre eux étaient m^me des "amis", à commencer par la chine. Une des rares apparition télévisée et interviw de POl POT durant le régime khmer rouge a d’ailleurs été faites par une équipe d’un ex pays de bloc sovietique( je ne sais plus lequel : hongrie, yougoslavie), preuve que les pays avait de bonnes relations, au vu de la fermeture totale dans laquelle se trouvait le cambodge à ce moment.

    • Je démontre les responsabilités de la Chine dans le récit. Bien que n’ayant retrouvé ni archives ni vidéos concernant les pays que tu mentionnes je reste persuadé que si la presse occidentale et française en particulier possédait de telles archives, elle se serait empressée de nous les faire découvrir au lieu de lobotomiser certains cerveaux entre deux pub de coca , cependant, si tu le dis, il est effectivement "possible" que des pays comme la Yougoslavie, voir la Roumanie aient reçu Pol Pot, mais n’oublie pas que les pays que tu cites étaient considérés comme les héros de la résistanse à "l’ogre soviétique", et leurs dirigeants étaient reçus comme des monarques dans les pays occidentaux. A l’époque, ce n’était pas le boucher des Carpathes, mais Monsieur Ceaucescu avec réception sur tapis rouge et tout et tout...

      Mais comme tu le dis la responsabilité des USA et la bienveillance de l’Europe est énorme dans le génocide du peuple cambodgien, et j’affirme preuve à l’appui, de source non communiste, au grand "dam" des révisionistes Courtois, Furet et cie que ce sont bien les communistes Vietnamiens aidés en cela par l’URSS qui ont arrêté le massacre au Cambodge.

      Pour conclure dans un autre registre, je soutiens à fond MGB quand elle dit qu’il faut tout faire pour battre "notre petit bush français" , car avec ce psychopate atlantiste aux affaires, le prochain génocide se passera en Iran, puis en Syrie ou en Lybie, et je n’exclue pas l’utilisation du nucléaire, n’oublions pas que les USA est le seul pays qui a osé se servir de cet armement contre un Japon battu et encerclé de toute part, tout cela pour impressionner l’URSS, et la on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas.

      Cordialement

      Alain62

  • L’armée vietnamienne a envahi le Cambodge en 1979 et a fait une purge sanguinaire !

    Il y a eu un génocide méconnu du public, déportation massive de khmers et plus d’un million de morts (voir le livre le mur de bambou) !

    Voulez-vous que nous remercions les russes et les vietminh de nous avoir massacrer et dominer ?

    Le gouvernement royal actuel est composé des anciens cadres issus des Khmers vietminh !

    Nous sommes sous autorité vietnamienne et russe !

    Nous ne voulons ni des russes, ni des vietnamiens, nous voulons être souverains et libres !

    Leur concept tyrannique (communisme) qu’ils les appliquent chez eux !

    • Pourquoi réviser l’histoire de cette manière ?

      Pourquoi continuer à nier que ce sont les vietnamiens et les russes qui ont libéré le peuple cambodgien du génocide kmer en inventant " un génocide méconnu du public" ?...!...

      Vous vous fichez de qui en affirmant de telles absurdités ?

      Personellement je pense que vous n’êtes pas plus cambodgien que moi, mais que vous êtes surtout un anticommuniste bien français à cour d’argument.

      Je pense m’être assez expliqué sur ce sujet avec preuves à l’appui, aussi je vous laisse à votre haine et à vos mensonges.

      Bien à vous

      Alain62

    • De plus, je rajouterais que si vous êtes vraiment cambodgien, vous êtes surement un nostalgique du régime Kmer .

      Alain62

  • Votre argumentaire Monsieur est aussi pathétique qu’indigne. Vous avez des années durant cautionné les Khmers Rouges avec vos camarades Serge Thion, le nazi rouge et d’autres (si ce n’était vous ...c’étaient vos frères). Quand ces même Khmers Rouges ont "libéré" le Cambodge, que le génocide mis en œuvre était flagrant, vous-vous êtes tus tout en le justifiant, timidite, au nom de la "solidarité internationale du Prolétariat". Vous auriez dû vous en tenir là car ce drame, je le connais mieux que vous, pour l’avoir vécu, à la racine, sur place et bien avant le coup d’état du sinistre Lon Nol. Je manque de temps ce soir mais permettez moi de vous rapeller que les petits bourgeois qu’étaient Pol Pot, Qhieu Sampan et Ieng Sari sont issus des universités françaises, formés par d’autres petits bourgeois, des marxistes-léninistes français. Je vous rapelle aussi que leurs monstrueux maquis étaient en place avec leur corollaire génocidaire depuis 1965 dans les Cardamomes (centre Cambodge) c’est à dire dix ans avant le coup de Nixon et de son complice Lon Nol. Je vous rapelle enfin que les media et leurs portes-plume qui se faisaient aveuglément l’écho de vos aveuglements idéologiques continuent de sévir dans un pays que l’on prétend démocratique. Cependant, les archives existent et le mini procés promis aux derniers KR verra ces documents exhumés à la face du Monde.
    A votre service pour plus d’arguments
    JC Tirat

    • Monsieur,

      "Quand les kmers rouges ont libéré le Cambodge" avec la bénédiction des communistes, bigre si cela n’est pas du révisionisme, et que penser de votre monarchie qui a mangé à tous les rateliers.
      Je sais que que c’est dur pour vous d’admettre que ce sont les communistes vietnamiens aidés de l’URSS qui ont chassé les kmers rouges du Cambodge, ces Kmers qui ont été entraînés, armés et encadrés par des militaires américains, mais je suis désolé c’est l’histoire.

      Alain62

    • Monsieur,

      Votre mauvaise foi semble l’emporter sur ...votre mauvaise foi !
      Je n’ai pas écrit "Quand les KR ont libéré le Cambodge"
      mais : quand les KR on "libéré" le Cambodge.
      Ainsi, en changeant la place des guillemets vous changez toute la substance de mon texte et vous en inversez le sens.
      On retrouve bien là ces bonnes vielles méthodes stalinoïdes des plumitifs de "l’intelligetia" marxiste-léniniste Hexagonale.
      D’autre part, quand vous écrivez "votre monarchie", vous m’attribuez une propriété que je n’ai nulle part revendiquée.

      JC Tirat

    • Monsieur,

      Il est vrai que vous utilisez mieux la ponctuation et excellemment les guillemets que la réalité historique.

      Aussi je vais vous mettre en face de vos contradictions :

      Dans un premier temps vous dites : "L’armée vietnamienne a envahi le Cambodge en 1979 et a fait une purge sanguinaire !
      "Il y a eu un génocide méconnu du public, déportation massive de khmers et plus d’un million de morts." (sic)

      Dans un second vous dites : "Quand ces même Khmers Rouges ont "libéré" le Cambodge", et ensuite "cependant, les archives existent et le mini procés promis aux derniers KR verra ces documents exhumés à la face du Monde." (resic)

      Et vous terminez en nous racontant que vous êtes ni pour Lon Nol, ni pour la monarchie, ni pro-vietnamien donc anti-communiste, alors par élimination je peux raisonablement penser que soit vous êtes un ancien "bouanaïste", ou un nostalgique du régime kmer.

      Que Saloth Sar, plus connu sous le nom de Pol Pot ait fait ses études à Paris, et qu’il ait fréquenté les milieux étudiants marxistes léninistes dans les années 50 ne fait pas du PCF le complice de ce triste personnage qui commit des atrocités 20 ans plus tard, un peu facile votre raisonnement, si on suit votre logique on peut aussi reprocher à la mère d’Hitler de l’avoir mis au monde...

      Enfin, les faits historiques sont là, aussi j’attends avec beaucoup d’impatience ce" mini procés" (POURQUOI MINI ?...)" promis" (C’EST ENCORE MIEUX !...) " aux derniers KR" (Il SERAIT TEMPS !...), afin de démontrer je ne sais trop quoi !...

      Comme nous ne nous mettrons jamais d’accord sur ce sujet, et pour cause, je vous informe que c’est mon dernier post concernant ce triste épisode de l’histoire et vous laisse à votre révisionisme forcené.

      Bien à vous.

      Alain62

    • De JC Tirat à « Alain62 »

      Monsieur,

      Vous venez d’écrire en réponse à mes deux commentaires, je cite :

      « Il est vrai que vous utilisez mieux la ponctuation et excellemment les guillemets que la réalité historique.
      Aussi je vais vous mettre en face de vos contradictions :
      Dans un premier temps vous dites : "L’armée vietnamienne a envahi le Cambodge en 1979 et a fait une purge sanguinaire ! "Il y a eu un génocide méconnu du public, déportation massive de khmers et plus d’un million de morts." (sic) »

      Si vous lisiez avec moins de mépris les commentaires de vos contradicteurs vous ne vous seriez pas fourvoyé à écrire cette ineptie.
      Je ne suis pas l’auteur de la citation que vous souhaitez pourtant m’attribuer en préambule. Si vous aviez comparé ce texte aux miens, vous auriez compris que leurs rédacteurs ne pouvaient pas être la même personne. Mais peut-être qu’une lecture en diagonale vous arrange …idéologiquement ?

      Vous écrivez ensuite :

      « Dans un second vous dites : "Quand ces même Khmers Rouges ont "libéré" le Cambodge", et ensuite "cependant, les archives existent et le mini procès promis aux derniers KR verra ces documents exhumés à la face du Monde." (resic) »

      Là en effet je suis l’auteur de cette(ces) phrase(s) et je n’en retire rien.
      Je précise encore, puisque vous semblez ne pas l’avoir compris, que j’ai écris « libéré » entre guillemets car bien entendu cette pseudo « libération » n’en était pas une.
      Je le sais d’autant mieux qu’alors que vos amis (et peut être vous même) plumitifs de la pensée unique titraient au lendemain de l’évacuation forcée de Phnom Penh, sur cinq colonnes à la une : « Phnom Penh, la fête ! » d’autres amis médecins en avril 1975 se faisaient abattre par des gosses rendus fous par l’idéologie qui est la votre, pour la simple raison qu’ils eurent le courage de s’opposer à l’évacuation de malades et de blessés intransportables.
      Que les KGBistes de l’ambassade soviétique aient été virés à coups de pieds aux fesses, ou pas, ne change rien au drame que fut le massacre programmé d’une population.
      Ils se sont fait virer car ils le méritaient.
      Le reste c’est du bla-bla Staliniens contre Maos. Néo-coloniale dialectique bourgeoise prétendument de Gauche.
      Quant aux archives, elles existent et elles vont sortir. Ne vous en déplaise, les cambodgiens y ont droit.

      Vous poursuivez votre triste amalgame par ceci :

      « Et vous terminez en nous racontant que vous êtes ni pour Lon Nol, ni pour la monarchie, ni pro-vietnamien donc anti-communiste »

      Un raccourci facho-stalinien banal, diabolisant et cependant non dénué de bon sens car, comment ne pas être anti-communiste quand on a vécu les horreurs que vous tentez de justifier indirectement en attribuant leur genèse à d’autres ?

      Non content de vous embourber, vous choisissez plus loin de vous engluer en écrivant :

      « alors par élimination je peux raisonablement penser que soit vous êtes un ancien "bouanaïste", ou un nostalgique du régime kmer. »

      Tout faux Monsieur, je suis un homme Libre, solitaire et jamais encarté, nulle part. Je consacre ma vie à aider des peuples en souffrance, en rejetant par principe TOUTES LES IDEOLOGIES pour l’élémentaire raison que ce sont les idéologies, les « ismes » qui sont la cause de leurs souffrances.
      Si ce drame n’avait pas été, j’aurai rigolé que vous m’ayez supputé « nostalgique du régime kmer » …mais dans ce cas, je ne puis en rire Monsieur.

      Plus grave encore, « Alain62 », vous osez écrire plus loin :

      « Que Saloth Sar, plus connu sous le nom de Pol Pot ait fait ses études à Paris, et qu’il ait fréquenté les milieux étudiants marxistes léninistes dans les années 50 ne fait pas du PCF le complice de ce triste personnage qui commit des atrocités 20 ans plus tard, un peu facile votre raisonnement, si on suit votre logique on peut aussi reprocher à la mère d’Hitler de l’avoir mis au monde... »

      Que la mère d’Hitler ait été sa mère ne peut bien évidemment pas lui être reproché, mais dans le cas des KR, c’est autre chose Monsieur Alain62. Vous ne comprenez pas pourquoi ?
      voulez-vous une parabole pour comprendre ?
      Une mère accoucha d’un enfant, ange ou démon ? elle ne le savait pas.
      Bourgeoise, fortunée et mère aimante elle envoya à grands frais former l’enfant où se trouvaient les excellents universitaires.
      Il y fut puis en revint, devenu monstre.
      A qui la faute ? à la génitrice ou à ceux qui ont « formé » l’enfant, en ont faisant un monstre ?

      Selon moi votre argument, Monsieur Alain68, n’est pas recevable, alors passons.

      Pardonnez m’en mais passons aussi, sur votre avant-dernier alinéa qui n’a aucun intérêt,
      pour en finir par votre « déculottage » conclusif :

      « Comme nous ne nous mettrons jamais d’accord sur ce sujet, et pour cause, je vous informe que c’est mon dernier post concernant ce triste épisode de l’histoire et vous laisse à votre révisionisme forcené. »

      Vous allumez le feu puis vous fuyez devant lui…et l’argument qui pourrait s’y opposer.
      Ce « courage » vous honore !

      « et vous laisse à votre révisionisme forcené »

      Typique de la dialectique dont vous êtes le porte-plume.
      Vous n’avez rien compris, Monsieur, ou pire, vous ne voulez rien admettre qui puisse diverger de vos certitudes idéologiques.
      Evitez au moins de vous ridiculiser avec le malheur des autres.
      Faites un texte sur la pétanque, cela ne devrait faire de mal à personne...Quoique ?

      Salutations.

      JC Tirat

      PS 1 : Quand vous écrivez « kmer » (Khmer) pour parler des Khmers Rouges, vous injuriez tout un peuple martyr car je vous signale que « Khmer » désigne une population, les cambodgiens et non pas, comme vos textes tendent à le faire croire,
      « Kmer » = le régime des Khmers Rouges.
      Serriez-vous un peu raciste Monsieur Alain à deux chiffres ?

      PS 2 : Avez-vous remarqué que contrairement à vous-même et à certains de vos contradicteurs et/ou admirateurs, je signe de mon nom ?
      Cela aurait pourtant pu vous aider à apporter au débat quelques réponses plus pertinentes.

    • Monsieur,

      Je romps "lâchement" mon silence stalinien pour reconnaître que dans le feu de la discussion, je vous ai attribué une phrase qui n’est pas de vous, en l’occurence :

      "L’armée vietnamienne a envahi le Cambodge en 1979 et a fait une purge sanguinaire ! "Il y a eu un génocide méconnu du public, déportation massive de khmers et plus d’un million de morts." (1)

      Mais quand on reprend l’ensemble de vos propos, vous développez pratiquement le même révisionisme que l’internaute 212.***.178.**, alors de grâce ne venez surtout pas jouer les offusqués !...

      De plus toutes vos affirmations ne reposent sur aucun fondement, ni aucune référence historique, vous affirmez, UN POINT C’EST TOUT !...

      Faute de mieux, vous développez dans tous vos textes les sempiternels refrains anticommunistes qui font de moins en moins pleurer Margot et rallient en fait très peu de suffrages...

      C’est pourquoi, au visu de la teneur et l’invective de vos écrits, je préfère clore cette discussion tout à fait stérile, n’y voyez surtout aucun racisme ni lâcheté de ma part, c’est une question de bon sens...

      Bien à vous.

      Alain62

      (1) : Il reste toujours vrai, au risque de me répéter, et c’est un fait historique, que cela ne vous plaise ou non que :

      "Pour en finir avec le régime des Khmers rouges dont l’hostilité anti-vietnamienne atteignait un paroxysme, le Viêt Nam envahit, le 7 janvier 1979, le Kampuchéa Démocratique avec l’aide de l’URSS, renversant le dictateur et mettant ainsi fin à la terreur qu’il avait instaurée. Avec l’aide de l’armée vietnamienne, un nouveau gouvernement est formé par d’anciens Khmers rouges opposés à Pol Pot, dont la plupart ont fui les innombrables purges de 1977-1978. Le Kampuchéa Démocratique devient la République Populaire du Kampuchéa."

      "Malgré la peur de la domination vietnamienne qui est traditionnellement ancrée dans les esprit cambodgiens, l’armée vietnamienne est aidée par de nombreuses défections de Khmers rouges et est accueillie avec soulagement par la population."

  • Très intérréssant !

    N’oublions pas non plus les intellectuels de gauche français qui soutenaient le régime assassin ! Peu d’entre eux ont reconnus leur erreur.

    Les Américains foutent la merde, ce n’est pas nouveau, mais on peux aussi balayer devant sa porte.

    En attendant, le procès risque de ne jamais voir le jour et là je ne vois pas grand monde pour se moibiliser pour ce procès. Par contre pour condamner Washington ( a raison dailleurs !) il y a plein de monde.

    Je ne sais pas si les khmer rouges étaient communistes, mais c’est sûr qu’ils n’étaient pas capitalistes. Le maoïsme est certainement aussi nauséabond que le nazisme, et Mao était .... communiste.

    Alors il serait temps de faire son auto critique, pour reprendre un vocable comunisant et de condamner une bonne fois pour toute les errements du communisme au 20ème siècle.

    Je connais bien l’histoire des khmers rouges et j’ai réalisé un documentaire à ce sujet. Contrairement aux autres films que j’ai réalisé, celui ci ne trouve pas de diffuseur ! Tiens tiens, comme par hasard pas mal de maos des années 70 sont en poste dans les chaïnes de télé. Alors les partisans de la liberté, on censure ?

    Alex

    • Alex,

      Les intellectuels de gauche français ou les anciens maoïstes ont pratiquement tous rejoints Sarkosy, du PCF ils sont passés au PS et maintenant à droite, voir l’extrême droite, alors ils ne sont pas prêts de reconnaître quoique ce soit... Désormais ce sont des gens fréquentables !...

      Par contre, je trouve formidable que les communistes doivent toujours faire leurs autos critiques, pendant que les capitalistes mettent la planète à feu et à sang au nom du droit d’ingérence, formule bien pratique inventée par Kouchner (ancien maoïste) qui permet de ne rendre des comptes à personne.

      D’après les chiffres de l’INSEE, le système économique capitaliste est responsable de dizaines de milliers de morts par jour à cause de la famine etc, ce qui représente 50 millions de morts tous les 5 ans, l’équivalent des victimes de la seconde guerre mondiale, ce système n’a pas besoin de kalashnikov pour tuer, l’arme alimentaire et médicale suffit, sauf pour la guerre du pétrole ou ils rétablissent la démocratie dans les pays concernés, c’est une cause juste, on tue au nom de la liberté, donc silence !...

      A votre avis, c’est pour quand le procés des crimes du capitalisme et de son cancer en cas de crise, le facisme ?...

      http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=43175

      Concernant votre documentaire sur l’histoire des kmers rouges, dont vous ne trouvez pas de diffuseurs, ne vous inquiétez pas, nous sommes tous à la même enseigne, "les gros candidats" ont décidé qu’ils détenaient la vérité à eux seul !...

      Par contre, avez-vous essayé de créer un site pour publier vos films ou vos documentaires ?
      Dépêchez-vous, car au train ou vont les affaires, ça va devenir de plus en plus compliqué de publier quoique ce soit qui n’ira pas dans le sens de la pensée unique.

      Bien à vous.

      Alain62

    • de JC Tirat à "Alain 62"

      Veuillez s’il vous plait méditer ceci :

      "Le vétéran qui accuse les Khmers rouges
      LE MONDE | 22.05.07 | 14h30
      TAVENG (nord-est du Cambodge) Envoyé spécial

      Le vieillard maigre mais solide, vêtu d’une simple étoffe nouée à la ceinture, la peau du buste plissée et luisante comme un batracien, assis en tailleur dans la pièce unique de la maison, est aussi résolu que le suggère sa mâchoire carrée : "Je veux voir les Khieu Samphan, Ieng Sary et Nuon Chea condamnés à la prison. Ce sont des assassins. J’irai au tribunal spécial Khmers rouges à Phnom Penh. Je veux savoir ce qu’il se sera dit. Si l’on souhaite m’interroger, je témoignerai". Kham Thoeun a 80 ans et c’est le seul vétéran de toutes les guerres d’Indochine du siècle dernier encore en vie dans ce recoin de jungle du Nord-Est cambodgien qui fut la première "capitale" insurgée de Pol Pot, le chef des Khmers rouges.

      Ces guerres, il en fut dès la première, le soulèvement anticolonial des Issaraks (Khmers libres) contre l’administration française, au lendemain de la seconde guerre mondiale, et jusqu’à la dernière, l’opération militaire vietnamienne de l’hiver 1978-1979 qui mit fin au régime de Pol Pot, le Kampuchéa démocratique, de meurtrière réputation.

      Le vétéran n’a rien oublié des agissements des Khmers rouges. "Ces hommes ont tué avant d’avoir pris le pouvoir à Phnom Penh (en 1975). Je l’ai vu ici même", raconte-t-il. Ici, c’est une clairière, occupée par une trentaine de baraques, qui sert de chef-lieu de district à environ 5 000 habitants répartis dans la jungle alentour. Et de raconter son étonnant parcours.

      "Grâce à l’appui des communistes vietnamiens, nous avions créé dans les années 1950 une poche d’indépendance que Phnom Penh ne parvenait plus à contrôler". On est ici à la lisière des hauts plateaux d’Indochine, sur la rivière O’Chhel, à équidistance (une trentaine de kilomètres à vol d’oiseau) des frontières du Vietnam et du Laos, un recoin de la célèbre "piste Ho Chi Minh". La région est majoritairement peuplée d’ethnies montagnardes. Kham Thoeun lui-même est un Brao, il s’exprime difficilement en khmer, plus facilement en vietnamien ou en lao.

      "Le Parti communiste cambodgien s’est installé ici au milieu des années 1960, poursuit-il. Mais c’était avant que Pol Pot n’en prenne le contrôle. Vers 1967, ce fut Ieng Sary qui devint le chef de la région. Il était plutôt populaire. La société était assez militarisée, puisque nous étions en guerre sous les bombardements américains, mais le peuple avait de quoi manger".

      Puis arriva Pol Pot, qui venait d’arracher à ses mentors communistes vietnamiens la permission d’établir dans cette province de Ratanikiri une base insurgée khmère. Celle-ci deviendra effectivement la première "zone libérée" échappant au contrôle du régime de Lon Nol, à partir de 1971, sous les noms de code "Bureau 102" ou "K-5". "Dès 1970, ce fut la bagarre pour le pouvoir entre anciens Pol Pot et nouveaux Pol Pot", résume à grands traits le combattant, qui avait alors été fait administrateur civil du district. "De 1970 à 1975, ils se sont mis à s’entre-tuer en se traitant mutuellement de traîtres. Les nouveaux accusaient les anciens d’être à la solde des Vietnamiens. Ieng Sary s’est mis du côté de Pol Pot. Il y a dans la région des charniers qui remontent à cette époque-là", alors que la guerre américaine faisait rage. "Et la population a été progressivement réduite à l’esclavage. D’ailleurs, beaucoup de gens avaient fui, emmenant famille et bétail. Taveng était devenue une ville vide de civils".

      Ce témoignage tord le cou à la légende selon laquelle la zone est du pays n’a connu qu’une forme adoucie de la dictature polpotiste par rapport à l’ouest, où les charniers de victimes, ensevelies parfois vivantes, abondent. Dès avant la prise de Phnom Penh, les Khmers rouges s’exerçaient ici à un règne sanglant, comme le suggérait la CIA américaine dans une incrédulité générale.

      Kham Thoeun, comme d’autres, prit sa décision : s’enfuir. Un mois de marche dans la jungle vers le nord, à l’été 1975, et il se retrouva à Pakse, au Laos. Il y trouva un petit boulot de garçon de café. La guerre était finie. Les communistes avaient gagné la partie en Indochine. Sous Pol Pot, la tragédie du Cambodge commençait.

      "Puis en 1978, des conseillers vietnamiens sont venus au Laos rassembler d’anciens soldats cambodgiens pour partir s’entraîner au Vietnam et former une armée contre Pol Pot. Nous fûmes 300 volontaires". Volontaires ? "Absolument ! Nous voulions en finir avec Pol Pot et ses proches. Ils avaient tué tant de monde". Ils participèrent à l’entrée des troupes vietnamiennes qui allaient mettre fin, le 7 janvier 1979, à l’expérience totalitaire du Kampuchéa démocratique. "Si c’était à refaire, je le referais, ajoute Kham Thoeun. Je veux absolument aller à Phnom Penh. Je veux savoir ce qui est dit au sujet de ces hommes. Comment le tribunal les traite, les condamne. C’est mon dernier acte politique".

      Tout le monde n’est pas aussi passionné, à Taveng. Thie Sokun, la tenancière de l’une des deux gargotes du village, n’a pas "le temps de s’occuper de ce procès". D’ailleurs, dit-elle, "nous n’avons aucune information. C’est une affaire qui ne regarde que Phnom Penh". Elle est pourtant chef adjoint du village.

      Venue des bords du Mékong, plus à l’ouest, elle s’est installée ici en 1996, quand le gouvernement de Hun Sen, l’actuel premier ministre, a négocié la reddition des insurgés khmers rouges de ces parages. Arrivée avec ses cinq enfants pour fuir un mari qui s’était mis en ménage avec une autre femme, elle a obtenu du gouvernement un prêt lui permettant de construire son échoppe.

      Kham Thoeun, pour services rendus au pays, a quant à lui obtenu une maison qu’il a ensuite revendue pour payer ses soins médicaux, sa maigre retraite ne suffisant pas. Il s’est installé chez des neveux. Au cours de toutes ces années de combat, il n’a jamais rencontré Pol Pot ou aucun des grands chefs Khmers rouges en procès à Phnom Penh.

      Francis Deron
      Article paru dans l’édition du Monde du 23.05.07"

    • Citez moi un seul passage ou je défend Pol Pot, monsieur l’anticommuniste. De plus, les journalistes que vous citez, bien anticommunistes eux aussi abondent dans le sens de mon texte.

      Heureusement que le ridicule ne tue pas.

      Bien à vous.

      Alain62

    • De Alain62 à JC Tirat

      Le texte du journal Le Monde reprend la teneur de mon texte initial, en mettant bien en avant les responsabilités des USA, je ne vois pas pourquoi je devrais méditer quoique ce soit, pour une fois que Le Monde dit la vérité !...

      Au fait Monsieur Tirat, saviez-vous que Alain Minc, qui tente actuellement un coup de force pour garder la main sur ce journal, était un ancien maoïste ?...

      Cet individu au méthode peu reluisante, et je pourrais en citer beaucoup d’autres dont notre french docteur Kouchner, ancien maoïste lui aussi, sont de grands amis de Sarkosy, l’un a pour mission de "museler" le journal précité, l’autre de rétablir la paix tout en préparant la guerre.

      Bon, je m’éloigne du sujet, mais quand même...

      Avouez que le monde des ordures est petit !...

      Bien à vous.

      Alain62