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RAPPROCHEMENT PS-UDF : La gauche anti-libérale s’interroge

Publie le jeudi 26 avril 2007 par Open-Publishing
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Les discussions en coulisses entre Ségolène Royal et François Bayrou font naître de nombreuses interrogations à la gauche de la gauche. Lors d’une rencontre avec la communiste Marie-George Buffet, le premier secrétaire du PS a réaffirmé qu’il n’y avait "pas de négociations" entre sa candidate et le leader centriste, mais un "dialogue". Convainquant ?

"Une mauvaise idée", pour la LCR

Mardi dernier à Montpellier, Ségolène Royal avait remercié "du fond du coeur" les candidats de gauche et des Verts qui s’étaient exprimés au soir du 22 avril pour "se rassembler sur (son) nom". Mais depuis la main tendue par la candidate socialiste aux électeurs centristes et à François Bayrou, la gauche de la gauche cherche à comprendre le sens de cette ouverture offerte à l’UDF.

Mercredi, Alain Krivine s’inquiétait de l’impact de tels initiatives sur le comportement des électeurs de la gauche anti-libérale. C’"est une très mauvaise idée" qui "peut certainement paralyser toute une série de gens (...) qui hésitent à voter pour Ségolène Royal", estimait sur RTL le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire. Assurant que le parti représenté au premier tour par Olivier Besancenot ne modifierait pas son appel à battre la droite, il a indiqué que la LCR ne fera pas campagne avec les socialistes.

Le malaise est encore plus grand chez les alliés traditionnels du PS. D’abord, chez les communistes. Comment peser quand Marie-George Buffet a réalisé le plus bas score à une Présidentielle de toute l’histoire du parti (moins de 1,9%). Ajoutez à celà, l’ouverture de Ségolène Royal vers François Bayrou : le Parti communiste se retrouve dans l’embarras le plus total.

"La fin d’une époque"

Marie-George Buffet se dit très préoccupée des manoeuvres PS-UDF qui, selon elle, ne favorise pas le large rassemblement. Elle dénonce le chantage de François Bayrou sur Ségolène Royal. Des avertissements, mais uniquement par des séries de communiqués. Jeudi matin, à l’issue de sa rencontre avec François Hollande, la secrétaire nationale du PCF n’a pas voulu s’exprimer sur ce point.

Quand au patron du PS, il insiste : "pas de négociations avec François Bayrou, mais des clarification". Quand Ségolène Royal fait les yeux doux à François Bayrou, son compagnon tente de rassurer la gauche du PS. On sent la fin d’une époque : la fin de la stratégie mitterrandienne de l’union de la Gauche.

Quand aux autres alliés habituels du PS, les Verts, sonnés par leur 1,57 % à la Présidentielle, ils soutiennent sans état d’âme Ségolène Royal, mais partent en campagne.

L.Farge avec Emmanuelle Julien
– http://www.rtl2007.fr/actualite/0/g...

Messages

  • La meilleure façon aujourd’hui de faire vivre l’espoir, c’est d’appeler à battre Sarkozy, en pensant à tous ceux qui souffriraient dans leur chair et dans leur vie de la victoire d’un Bush à la française. Et pour cela, d’appeler sans fioritures ni circonlocutions à voter Ségolène Royal le 6 mai. Et, si possible, de le faire unis . C’est la seule façon de prendre date pour l’avenir, bien au-delà de l’échéance électorale.

    Christophe