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RESF : 2 enfants emprisonnées par le préfet du 06 ! action de toute urgence !

Publie le dimanche 2 août 2009 par Open-Publishing

Mobilisons-nous contre la chasse à l’enfant !

VITE ! à vos mails et fax (dimanche, lundi)
et surtout tel :
lundi, bloquons le standard de la préfecture
en appelant chacun-e plusieurs fois ! ! !

 Utilisez le texte ci-dessous (cadre gris) pour dire votre refus
que deux petites filles de 3 et 5 ans soient emprisonnées et brutalement
envoyées dans un pays inconnu.

 Demander la régularisation de leurs parents qui travaillent ici
depuis 8 et 9 ans.

 Restez courtois mais fermes. Vous ne faites qu’exercer un droit
et un devoir de citoyen-ne.

 Tenez-nous au courant des réactions.

Mails prêts à copier-coller dans la bande adresses :
courrier@alpes-maritimes.pref.gouv.fr , pftcabinet@alpes-maritimes.pref.gouv.fr, webmaster@alpes-maritimes.pref.gouv.fr,francis.lamy@alpes-maritimes.pref
gouv.fr,florus.nestar@alpes-maritimes.pref.gouv.fr,benoit
brocart@alpes-maritimes.pref.gouv.fr,etrangers@alpes-maritimes.pref.gouv.fr,
resf06@gmail.com, michel.sappin@bouches-du-rhone.pref.gouv.fr
cabinet@bouches-du-rhone.pref.gouv.fr,eric.besson@iminidco.gouv.fr,
secretariat.general@iminidco.gouv.fr,christian.decharriere@iminidco.gouv.fr,frank.supplisson@iminidco.gouv.fr, laure.frugier@iminidco.gouv.fr, laurakwiatowski@iminidco.gouv.fr, claude.gueant@elysee.fr, franck.louvrier@elyseefr,maxime.tandonnet@elysee.fr

Matignon :
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

Elysée : fax 01 47 42 24 65
http://www.elysee.fr/ecrire/index.html

es tel de la Préfecture des Alpes-Maritimes :
 standard : 04 93 72 20 00
 Chef cabinet : 04 93 72 22 01
 Directeur cabinet : 04 93 72 22 02
 Serv. étrangers : 04 93 72 24 01
 Secrétariat de permanence : 04 93 72 21 05

· les fax : 04 93 72 22 99 et 04 93 72 24 53 et 04 93 72 26
02

Quand on n’a pas de fax : http://www.alliancemca.net/faxgratuit.html
Un code vous sera envoyé par retour et vous pourrez faxer gratuitement par
Internet.

L’INACCEPTABLE

Profitant de l’été, le nouveau préfet des Alpes-Maritimes planifie des
arrestations à domicile et pense peut-être éviter le scandale.
Nous nous déclarons solidaires de ces familles, nous exigeons leur
libération et leur régularisation !

Ces familles travaillent ici, vivent ici, doivent rester ici !

Mardi 28 juillet, 7h du matin, à Cannes, la police à la porte : "Il faut que
vous quittiez le territoire".

La famille SANTOS, originaire des Philippines, habite en France depuis 9
ans. 9 ans qu’ils travaillent comme homme et femme de ménage pour un cannois
Véta, leur fille de 5 ans est scolarisée à l’Institution Stanislas de
Cannes.

Ils sont maintenant enfermés au Centre de rétention du Canet. Le père dans
le bâtiment des hommes, la mère et la fille dans le bâtiment des femmes. Le
Juge des Libertés a maintenu ce matin la famille SANTOS en rétention au
motif que les conditions n’étaient pas remplies pour une assignation à
résidence et que rien ne s’opposait du point de vue du droit, à la rétention
d’un enfant de 5 ans. La Cour d’Appel est saisie.

Mme SANTOS : "Pourquoi ils ont besoin de nous chercher dans notre
appartement ? C’est pas normal. Placer un enfant dans une place comme ça, c
est pas normal. Notre fille est née ici. Nous on s’est marié à la mairie de
Cannes. Je sais pas pourquoi ils font ça."

Jeudi 30 juillet, 7h du matin, à Beausoleil, banlieue ouvrière de Monaco.
C’est la famille PALADA, originaire des Philippines, que les fonctionnaires
de police sont venus chercher. Le père est charpentier et travaille sur les
yachts, la famille est ici depuis 8 ans, ils ont une petite fille de 3 ans.
Ils viennent d’arriver au Centre de Rétention du Canet, le père mis d’un
côté, la mère et la fille de l’autre.

A Lyon, sur la base de la convention des droits de l’enfant, un Juge des
Libertés a libéré ce matin deux familles dans une situation similaire qui
étaient retenues en jugeant que "l’enfermement des enfants est un traitement
dégradant". Pourquoi ce qui est "dégradant" à Lyon ne le serait pas à
Marseille ?

Monsieur le Préfet , je tiens à vous faire connaître mon indignation de voir
que notre pays incarcère des enfants, je vous demande de libérer et de
régulariser les familles Santos et Palada bien intégrées en France depuis de
nombreuses années.

Signature :


RESF 13 ET RESF 06

Merci de faire suivre à vos organisations et connaissances en leur demandant
de réagir très vite.