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Rassemblement en soutien à IVAN et ABDELAZIZ le 5 septembre

Publie le mardi 4 septembre 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Réseau Education Sans Frontières de la Somme
STOP à la chasse aux enfants et familles sans papiers
Ils sont en danger. Il faut les régulariser.
Soutien à Ivan DEMBSKI, victime de la brutalité policière !

Alors que la police aidée d’un serrurier était en train de percer, pendant plus d’une heure, la porte d’entrée du domicile de la famille de Natalia et Andréï DEMBSKI, ce 9 août, Ivan, leur fils unique, est tombé du 4ème étage en tentant de s’enfuir à la suite de son père. Souffrant d’un traumatisme crânien et de multiples fractures aux membres, il ne fera pas la rentrée des classes au collège Arthur Rimbaud à Amiens. Sa chaise sera vide à cette rentrée 2007… Natalia, d’origine tchétchène et Andréï, Ukrainien ont fui GROZNY en 2004.

Depuis le drame, un représentant de la préfecture est venu à l’hôpital, donner un titre de séjour « humanitaire » de « 6 mois sans autorisation de travailler ». Natalia et Andréï ont refusé de signer ce « titre » préférant ne pas se taire devant cette « aumône », face au drame d’Ivan…en attendant une vraie régularisation …

Soutien à Abdelaziz BISHAR, victime d’une expulsion préfectorale !

Abdelaziz BISHAR est arrivé en France en 2005 après avoir fui le Darfour où sa vie a été menacée. Il a perdu son père et n’a aucune nouvelle des siens. Il a été accueilli en tant que mineur isolé et scolarisé au Lycée professionnel R.Rolland à Amiens.

Devenu jeune majeur, il a été convoqué à la préfecture de la Somme durant les vacances d’hiver 2007 pour finaliser son dossier. Cette convocation s’est avérée être un véritable guet-apens, puisqu’en 24 heures, il fut expulsé en Italie, pays qu’il avait traversé lors de sa fuite. Sa chaise sera vide à cette rentrée 2007…

Depuis nous sommes sans nouvelles…L’expulsion d’Abdelaziz BISHAR en Italie puis au Darfour, vu le contexte actuel, est particulièrement inhumaine. Son retour en France, sa scolarisation et sa régularisation sont une exigence des droits de l’Homme…

Rassemblement en soutien à IVAN et ABDELAZIZ, Mercredi 5 septembre à 17h30, place Gambetta à AMIENS

Permanences et Contacts : RESF BP 713, 80007 Amiens, tel 06 07 05 76 67, site : www.educationsansfrontieres.org

Réseau Education Sans Frontières de la Somme :LDH, SUD-Education, FCPE, Léo-Lagrange, Entraide protestante, FSU, CGT-Educ, SGEN-CFDT, UNSA-Education, Union départementale CGT, Union syndicale "Solidaires", UNEF, l’ASMA, le MAN, le CASP, Union pour la Dignité des Chômeurs, ATTAC, Confédération Paysanne, Ligue de l’Enseignement, Mouvement de la Paix, Théâtre « Charnière », Femmes Solidaires, Association « Vie Brisée », Association de lutte contre l’illettrisme « CARDAN », Espéranto 80, Femmes en Mouvement, Théâtre " les BEN’ARTS", Artistes et Intermittents du Spectacle en Lutte en Picardie", les CEMEA, Fédération Syndicale Etudiante

(Crédit photos Laffitte Mourad AP)

Messages

  • Tout sentiment de solidarité envers des humains en danger est effectivement nécessaire. Pour que l’opinion publique réagisse et agisse rationnellement, il faudrait l’éclairer précisément sur les dangers qui menacent ces gens dans leur pays d’origine et sur la situation politique qui y règne. Amnesty et RESF par exemple pourraient peut-être collaborer à un tel projet pédagogique . Sinon on n’y comprend parfois plus rien. Des kazakhs fuient leur pays à cause de l’islam dominant et des Tchétchènes fuient leur pays à cause de l’islam dominé ; et les uns comme les autres réclament l’asile ici. Les accueillir semble un réflexe nécessaire mais illogique si on n’agit pas à long terme sur un contexte géopolitique plus global.

    C’est pourquoi, les actions de RESF apparaissent quelquefois comme une forme d’oeuvre de bienfaisance sans projection dans l’avenir et notamment pour les familles aidées qui finissent parfois piégées dans la clandestinité et le no future.

    Jp

  • Où va t’on ? M. Hortefeux nous prétexte des quotas ! Il arrive à se regarder dans le miroir chaque jour ce mec ? Les hommes sont devenus des quotas ? Et que feras t-il quand il n’arrivera plus à remplir ces quotas ? Il cherchera dans nos origines et si on a eu un ancêtre d’origine étrangere, il nous virera aussi ? Dans quel pays on vit ? Aujourd’hui, on a l’impression que pour être quelqu’un de bien il faut être raciste , homophobe, pour la concurrence, l’élimination des plus faibles, agir comme un chef d’entreprise, ça devient n’importe quoi. Où est passé la tolérance, la solidarité ? Vivre dans un pays où les gens sont d’origine différentes est une richesse. On a tous le droit de vivre où l’on veut, la terre appartient à tout le monde. Comment ça va se passer quand on aura des réfugiés climatiques qui voudront venir dans notre pays alors ? on leur dira “non”, excuses nous, c’est de notre faute si la planète est polluée, c’est de notre faute si tu dois fuir ton pays aujourd’hui mais ça ne change rien, on ne veut pas de toi. On construira des murs ? On tuera tous ces gens ? Jusqu’où va aller notre connerie
    Myriam