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Réaction au discours de G Frêche lors de la journée pour Jérusalem le 24 juin à Montpellier

Publie le jeudi 5 juillet 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Jean Louis Bousquet
Président du groupe communiste
Conseil régional

Jean Paul Boré
Vice-Président
Délégué à la lutte contre le racisme,
l’antisémitisme et la xénophobie

Montpellier le 05 juillet 2007

Lors d’un discours prononcé le 24 juin à l’occasion de la Journée annuelle de Jérusalem organisée par le Centre culturel juif de Montpellier , Georges Frêche s’est déclaré : « ravi que pour la première fois, la France ait élu un Juif au suffrage universel direct » parlant de N Sarkozy devenu subitement son ami car « pour Israël on est du même bord »

Dur de piétiner plus la laïcité française avec ce relent de communautarisme qui renvoi les autres religions dans le camps des perdants de cette élection. Où peut conduire une telle conception de la société qui précisément est chère à N Sarkozy ?

Pour leur part, nos amis Juifs ou simplement Israélites ne méritent pas d’être ainsi classifiés.

Sous couvert de brosser dans le sens du poil, G Frêche vient encore d’attiser les braises inutilement notamment quand il somme B Kouchner de « reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël »

Quand on a un peu de jugeote et que l’on connaît un tant soi peu la situation, dire cela est totalement irresponsable.

Dans son propos il dit soutenir la décision du gouvernement Israélien d’ériger un mur pour se protéger des Palestiniens, accuse les Libanais de maintenir les camps palestiniens et approuve l’interdiction au retour pour ces centaines de milliers de réfugiés.

Il dit plus loin : « Je comprendrais éventuellement un jour, toutes mesures préventives à l’encontre de l’Iran » coupable à ses yeux, d’être « un danger permanent et constant »

Convoquer l’élan et l’esprit de la résistance dans ces conditions, est tout simplement déplacé. Avec de telles dérives, G Frêche ne sert pas la défense du droit du peuple Israélien à vivre en paix avec ses voisins.

Au contraire il attise les haines en opposant tantôt les libanais aux palestiniens, tantôt les sunnites aux chiites, tantôt les arabes aux israéliens tout au long de ce discours.

Plus que jamais nous le réaffirmons, dans une situation au Proche orient extrêmement fragile, dans un monde où certains utilisent tous les prétextes pour attenter à la vie d’innocents, tous les Hommes de bonne volonté doivent faire converger leurs efforts vers la paix.

C’est la volonté de l’immense majorité des Israéliens et des autres peuples du proche Orient.

Jean Louis Bousquet
Jean Paul Boré

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