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Réaction du PCF au discours de Nicolas Sarkozy

Publie le lundi 29 septembre 2008 par Open-Publishing
12 commentaires

Nicolas Sarkozy s’est exprimé aujourd’hui dans un meeting à Toulon, au sujet de la crise financière.

Le Président de la République a tenté de démontrer que le monde est divisé en deux catégories : d’un coté les méchants capitalistes spéculateurs et de l’autre les gentils capitalistes entrepreneur. Qui espère-t-il tromper ? La recherche du profit, son accumulation et la spéculation fondent le capitalisme. L’histoire contée par Nicolas Sarkozy, devant un parterre de groupies UMP, relève de la fiction.

Selon ses propre mots, « le monde change, il faut qu’on change », mais lui, ne change rien. Pire, il accélère encore. Nicolas Sarkozy est un chauffard. Ses victimes sont toujours les même : la fonction publique qu’il veut réduire de 30.600 emplois, et toutes les conséquences dramatiques que cela entrainera pour les français.

Loin de les protéger, Nicolas Sarkozy fait aux français la promesse du pire. Le pire pour les salaires, le pire pour la croissance, et au final, le pire pour l’ensemble des français.

Parti communiste français

Paris, le 25 septembre 2008.

http://www.pcf.fr/spip.php?article3...

Messages

  • Avec une telle déclaration du PCF, Sarko doit être terrorisé.

    RC31

  • A Sarkozy et aux riches de payer la crise.

    Communiqué de la LCR.

    A Toulon, Sarkozy a été obligé de reconnaître la gravité de la situation. Il reconnaît que la crise risque de passer de la sphère financière au secteur bancaire menacé d’asphyxie. Il reconnait que la crise génère la baisse de la croissance, un nouveau bond en avant du chômage dopé par des plans de licenciements massif, une nouvelle dégradation des conditions de vie des classes populaires. Adepte de la méthode de la poudre aux yeux, il s’est livré à un numéro purement démagogique pour tenter de dédouaner le capitalisme et contre le laisser-faire de la sphère politique vis à vis du marché. C’est le signe du puissant discrédit qui frappe le capitalisme. Aux Etats-Unis comme en France, la crise est tellement forte que les partisans du moins d’Etat organisent désormais son intervention dans l’économie.

    Derrière les discours, il y a la réalité d’une politique toujours plus agressive contre les droits et les acquis sociaux. La politique qu’il annonce sur le terrain des services publics porte un nom, l’austérité. Des dizaines de milliers d’emplois publics supprimés, c’est à dire un plan de licenciements massif à faire pâlir de jalousie les grands patrons du privé, voilà la pierre angulaire du discours de Toulon. Et l’arbre de l’annonce d’une législation contre les parachutes dorés ne doit pas masquer la forêt d’une politique visant à protéger les possédants et à faire supporter les conséquences de la crise aux classes populaires. Privatiser la Poste alors que les banques en faillite sont nationalisées, c’est la vieille recette du capitalisme : privatiser les bénéfices, nationaliser les pertes.

    Oui, le capitalisme vit une crise profonde. Et c’est aux riches de la payer ! La charge à laquelle Sarkozy s’est livrée « contre l’ anticapitalisme » souligne que le rejet du système monte dans la société, que les anticapitalistes gagnent du terrain. La seule alternative crédible face au désastre capitaliste, ce n’est pas l’aménagement ni la réforme. C’est la rupture. Le capitalisme ne se moralise pas. Il se combat et doit être remplacé par une nouvelle organisation de la société, le socialisme démocratique et écologique. C’est notre projet. Le NPA doit devenir une grande formation politique utile à la fois pour tenir tête à Sarkozy et au Medef, pour défendre les intérêts de la majorité de la population, pour faire vivre l’espoir et développer les luttes contre ceux qui exploitent, qui précarisent et qui licencient.

    Le 26 septembre 2008.

    • au jeux de celui qu’a la plus grosse tu gagnes là... par contre nous on a un programme pas vous .... enfin je dis ça mais je dis rien...

    • J’ai lu cette réponse à la LCR elle me semble intelligible par tous : elle est de Nawabad.

      La crise, c’est l’orgasme du capitalisme !

      Je cite la LCR : « La charge à laquelle Sarkozy s’est livrée "contre l’ anticapitalisme" souligne que le rejet du système monte dans la société, que les anticapitalistes gagnent du terrain. »

      Et je dis d’accord !

      Mais si je cite à nouveau la LCR : « Sarkozy a été obligé de reconnaître la gravité de la situation. Il reconnaît que la crise risque de passer de la sphère financière au secteur bancaire menacé d’asphyxie. Il reconnait que la crise génère la baisse de la croissance, un nouveau bond en avant du chômage dopé par des plans de licenciements massif, une nouvelle dégradation des conditions de vie des classes populaires. »

      Là, je dis NON ! et je le prouve en traduisant ainsi ces propos de la LCR : « Sarkozy n’est coupable de rien, c’est la crise qui est coupable de tout ! et comme la crise est coupable, il est inutile de faire grève ; car la grève ne supprimera pas la crise mais l’aggravera ! » Je sais que ce n’est pas ce que la Ligue veut dire, mais c’est ce qu’elle dit malgré tout sans même s’en rendre compte. Et c’est dramatique !

      La "crise", c’est avant tout un spectacle : l’argent ne s’évapore pas, il passe de certaines poches dans d’autres : les moyens requins de la bourse ont mangé les petits et les gros requins ont mangé les moyens et, actuellement, les gros se font eux-mêmes manger par les très gros.

      L’argent va à l’argent !

      La "crise", c’est quand les plus gros s’enrichissent d’un seul coup sur le dos des moins gros !

      En plus, avec le spectacle de la crise, les capitalistes peuvent faire croire au prolétariat qu’il n’y a pas le choix, que c’est la "crise", que tout le monde doit faire un effort, que le prolétariat doit faire de gros sacrifices, qu’il est inutile, voire nuisible de faire grève, que ça ira mieux demain, toujours demain...

      Le capitalisme est un système fait pour enrichir les riches en appauvrissant les pauvres. Pendant la "crise" cet enrichissement des plus riches au détriment de moins riches qu’eux se fait d’un seul coup.

      La crise, par conséquent, ce n’est pas quand le capitalisme fonctionne mal, c’est au contraire quand il fonctionne au mieux.

      La crise, c’est l’orgasme du capitalisme !

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article71859

    • J’ai lu cette réponse à la LCR elle me semble intelligible par tous : elle est de Nawabad.

      Slt cher Renard- franchement tu devrais faire "attention" avant de colporter les propos de Nawabad - mais bon moi je dis ça je ne dis rien. Ne te laisse pas aveugler par la vieille haine recuite PCf/ LCR....

      Mais si je cite à nouveau la LCR : « Sarkozy a été obligé de reconnaître la gravité de la situation. Il reconnaît que la crise risque de passer de la sphère financière au secteur bancaire menacé d’asphyxie. Il reconnait que la crise génère la baisse de la croissance, un nouveau bond en avant du chômage dopé par des plans de licenciements massif, une nouvelle dégradation des conditions de vie des classes populaires. »

      Là, je dis NON ! et je le prouve en traduisant ainsi ces propos de la LCR : « Sarkozy n’est coupable de rien, c’est la crise qui est coupable de tout ! et comme la crise est coupable, il est inutile de faire grève ; car la grève ne supprimera pas la crise mais l’aggravera ! » Je sais que ce n’est pas ce que la Ligue veut dire, mais c’est ce qu’elle dit malgré tout sans même s’en rendre compte. Et c’est dramatique !

      Alors là par exemple on a un échantillon magnifique de ce qu’est capable de produire cet internaute : il force ouvertement le sens d’un texte - quel qu’il soit - et il le reconnait lui même "ce n’est pas ce qu’elle veut dire". Mais bon, c’est pas grave, on s’en fout, on le lui fait dire quand même... Magnifique cette méthode d’un autre âge....

      Franchement, toute méthode n’est pas bonne à employer.

      Par ailleurs j’aimerais savoir ce qui, de ton point de vue, "sauve" le Parti dans le traitement de la crise actuelle ? Ca m’intéresse parce que je ne vois pas très bien - il faut dire que j’admets volontiers être tellement déçue par le Pcf que je suis peut être amère et pas objective....

      A plus

      La Louve

    • Tu sais Louve la grande amitié que j’ai pour toi.

      Aussi ne laisse pas ton amertume guider tes propos.

      Quant-au sauveur suprème je n’y ai jamais cru ni Olivier, ni Clémentine, ni José, ni Raspoutine...

      Alors au sein du PCF comme ailleurs "producteurs sauvons-nous nous-mêmes, décétons le salut commun" La réponse au CN du PCF doit être horizontale et la production des militants eux-mêmes.

      Pour cela il est urgent qu’il réapprennent à ne pas obéir, qu’ils aient moins peur de casser leur parti en obligeant leur direction à un changement d’orientation.

      Alors oui, difficilement des camarades s’organisent et tentent de gommer leurs différences, pour mettre en commun un texte alternatif, sur des bases révolutionnaires. C’est pas simple, chacun n’a confiance qu’en son groupe, qu’en son leader, et c’est cela qui pose le plus de difficultés, mais comment espérer rassembler une majorité de militants et travailler au rassemblement nécessaire, si on ne mène pas ce travail à bien ?

      Alors oui, Louve, je pense qu’il est temps de ne plus user de l’invective, de permettre à chacun de s’en sortir par le haut, des erreurs, j’en ai fait, je ne suis pas le seul, si j’ai évolué, d’autres le peuvent, y compris ceux qui sont en situation électives.

      Salut fraternel.

      Le Renard Rouge

  • d’un coté les méchants capitalistes spéculateurs et de l’autre les gentils capitalistes entrepreneur.

    Surtout que c’est souvent les mêmes. Dans nombre d’entreprises on joue la trésorerie à la bourse.

    CN46400

    • C’est bien ce que dit la dir nationale du PCF !

      Ce sont les mêmes, seuls Sarko croit tromper son monde...

      Soyons marxistes le rôle d’une orga révolutionnaire est d’éclairer les luttes par une analyse correcte des faits.

      C’est à l’ensemble du peuple de mener la lutte des classes émancipatrice, pas à une oligarchie soit-elle politique.

      Le PCF me semble ici dans son rôle, même si j’ai moultes reproches sur son manque d’ambition révolutionnaire, sur la mollesse de son propos habituel, sur l’obéissance de trop de ses membres envers une direction qu’ils n’osent remettre en cause sur ses orientations qui l’ont conduite là où elle en est, sur le fait que trop de camarades ont peur de menacer leur orga en votant au congrès pour un texte alternatif même s’il l’estiment juste politiquement...

      Alors tapons lorsqu’il le faut et non hors de propos...

      Votons et faisons voter pour le texte commun des forces alternatives de l’aile gauche du PCF pour le 34ème congrès, faisons adopter un texte d’orientation révolutionnaire, sans servir la soupe à untel ou unetelle, sans vouloir se compter mais en tentant de rassembler pour un retour du PCF sur les bases de la lutte des classes, sur les choix de nature à rompre radicalement d’avec le Capitalisme, sur la nécessité des nationalisations (sans remboursement des financiers mondialistes) comme moyen de prendre au capital l’outil financier et industriel nécessaire pour mener les réformes sociales qui sans cela ne peuvent aucunement être envisagées.

      Salut fraternel.

      Le Renard Rouge

      Voici ci-dessous l’état des choses sur l’aile révolutionnaire du PCF telle qu’elle m’ a été communiquée.

      34ème congrès du PCF : s’opposer pour construire. Nous avançons !

      Nouvelle étape : le dépôt, avant le 10 octobre, du texte alternatif au projet de base commune de la direction sortante

      Continuons à accorder la méthode aux objectifs.

      Voilà quatre mois qu’avec d’autres organisations du parti et camarades, nous avons lancé notre préparation du 34ème congrès.

      A la veille de la rencontre de Tours le 14 juin, nous soumettions à la réflexion un premier texte. Tout l’été, nous avons multiplié les échanges notamment avec les camarades signataires de l’appel « Pas d’avenir sans PCF » initié avant l’assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007 avec la Fédération de la Haute-Saône.

      Après amendement, le texte de juin est devenu le texte de cadrage de la réunion nationale que nous avons organisée les 29 et 30 août à Paris.

      Réunissant sur deux jours 120 camarades de 19 fédérations et 34 sections, dont cinq membres du Conseil national, plusieurs dirigeants actuels ou passés d’organisations du Parti, cette rencontre a débouché sur deux décisions :

      Celle de passer à un nouveau stade dans la coopération et l’échange de matériel militant, allant jusqu’à mener les campagnes nationales que la direction du Parti se refuse à lancer. La première concrétisation de cette décision est le tract-pétition pour le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, rédigé pour la fête de l’Huma, sur la base de la réflexion de Henri Alleg. Des milliers de signatures ont déjà été collectées.

      Celle de défendre un texte alternatif au 34ème congrès devant la volonté clairement identifiée de la direction sortante du Parti de poursuivre la stratégie d’effacement du PCF et de sa raison d’être dans la lutte des classes en France, malgré son bilan accablant. A également été décidé de contacter le plus possible d’organisations du Parti et de camarades disposés à déposer ensemble ce texte alternatif. Retravaillé plusieurs fois collectivement, un appel est diffusé depuis la Fête de l’Huma : « Nous voulons faire vivre le PCF pour mener le combat de classe. Nous défendrons un texte alternatif au 34ème congrès ».

      L’adoption par le CN de son projet de base commune de congrès les 5 et 6 septembre n’a pu que nous conforter dans nos décisions. Ce texte, vague et creux, esquive tout bilan et ouvre bien la voie à la continuation de la même stratégie suicidaire.

      Le même week-end, des camarades sont allés à la rencontre des communistes réunis à Sanary-sur-mer en « Université d’été ». Ils ont constaté une forte identité de vue avec les camarades présents organisés dans le PCF (3 fédérations avec une forte représentation du Var et du Rhône). En revanche, il s’est avéré impossible d’envisager un travail en commun pour le congrès avec des groupes extérieurs sous peine d’arriver à une situation de blocage. Déjà à Vénissieux en septembre 2007, alors que les quatre cinquièmes des participants se prononçaient pour le maintien et la reconquête du PCF, aucune coordination efficace n’avait pu émerger de la rencontre. L’unique réunion du groupe de liaison désigné n’a pas abouti, suite au refus de certains de s’engager dans la préparation de l’Assemblée extraordinaire du PCF. Aujourd’hui, ces camarades, malgré l’échec reconnu de leurs expériences de groupes associatifs, voudraient s’engager vers la création d’une mouvance communiste hors du PCF, notamment à l’occasion de l’échéance électorale des européennes. C’est incompatible avec notre objectif de faire vivre, de défendre le PCF et ses organisations et de lui rendre sa raison d’être.

      A la Fête de l’Huma, s’est tenue une rencontre informelle au stand du Pas-de-Calais. Nous en retenons deux éléments positifs :

      Sur la base de leurs réalités locales et de leur propre réflexion, des dirigeants notamment de la Fédération du Pas-de-Calais (JC.Danglot) et du Réseau du Rhône (Vénissieux) arrivent, aux mêmes conclusions que les participants à la rencontre nationale des 29 et 30. A. Gérin est allé dans le même sens lors de la rencontre.

      Décision a été prise de travailler à un texte alternatif ensemble. C’est maintenant l’affaire de nous tous !

      La réunion à la Fête, même informelle, a permis de fixer certains points :

      Le texte alternatif que nous allons produire s’inscrit dans un processus de reconquête du PCF par les communistes qui dépasse largement le congrès lui-même. Nous voulons donner un signal fort aux communistes, avec ou sans carte, aux salariés en lutte que le PCF ne se réduit pas à sa direction atone, décidée à continuer, dès le congrès passé, à tourner le dos à ce qui fait la raison d’être de notre parti, jusqu’à envisager, dit-elle, de le « métamorphoser ». Il ne s’agit donc pas d’un texte de témoignage, ou d’une sorte de manifeste, se limitant au congrès.

      Le texte alternatif que nous allons produire doit donc être un texte situé dans le temps. Aussi court que possible, il est nécessaire, comme nous l’avons rappelé, qu’il s’inscrive dans la réalité du Parti d’une part, faisant le bilan que la direction refuse d’assumer, dans celle de la lutte des classes en France d’autre part. Rappeler les « fondamentaux » est essentiel mais ne trouve son sens que s’ils servent à des propositions de rupture immédiate en lien avec le mouvement des luttes. La nécessité de l’indépendance totale d’idée, d’action et de structure du PCF au service des travailleurs doit être soulignée en toute circonstance, comme condition du rassemblement.

      Le résumé, qui devra nécessairement précéder le texte envoyé à tous les communistes, doit le rappeler.

      Mettre en cause la stratégie des directions sortantes, c’est mettre en cause les directions et c’est nécessaire. Mais il faut partir du fond politique et surtout ne pas réduire les choses à des questions de personnes. Tous les participants à la rencontre de la Fête ont affirmé leur refus de se ranger derrière un « sauveur suprême » et de tomber dans la personnalisation de notre démarche et nos idées, piège que nous tendent déjà les media et la direction du Parti.

      Dans les courtes semaines qui nous séparent de la date limite de dépôt du texte le 10 octobre, mobilisons-nous en poursuivant la méthode suivie jusqu’à présent !

      A la fin de la réunion de la Fête, un collectif informel s’est trouvé désigné pour rédiger le texte. Son rôle ne saurait être que purement technique. Nous avons communiqué le document issu de la rencontre des 29 et 30 août. Il reste notre point de repère.

      Le plus régulièrement possible, nous soumettrons l’évolution de la rédaction du texte.

      Vu les courts délais, nous incitons chaque camarade à commencer à collecter des pré-signatures autour de lui.

      Les mois qui viennent peuvent et doivent nous permettre de réunir, fédération par fédération, des communistes décidés à le rester, à se donner les moyens de sortir de l’isolement, de faire revivre sur des bases de classes cellules, sections…

      Nous vous tiendrons informés de toute évolution. Merci de communiquer contributions, comptes-rendus de réunions qui pourraient être redistribuées.

      Continuons !

      Fraternellement,

      Pour le secrétariat du PCF Paris 15,

      Albert Barré et Emmanuel Dang Tran (présents à la rencontre de la Fête de l’Huma)

      34ème congrès du PCF : il y aura un texte alternatif de large unité au projet de base commune proposé par la direction sortante.

      Sa préparation a été décidée à la fin de l’été et à la Fête de l’Huma par des représentants d’un grand nombre d’organisations du PCF dont, pour l’instant, la Haute-Saône, les sections de Béziers, Vénissieux, Paris 15ème, etc… de multiples cellules et autres camarades.

      Pour nous tous, il apparaît que le projet de base commune ne correspond pas à la nécessité de mettre au centre du congrès le maintien et le renforcement du PCF. Le texte proposé, fade et creux, ne permet pas de poser la question de la rupture avec les choix des congrès précédents d’effacement de l’identité communiste, d’abandon de la perspective du socialisme, de sa théorie marxiste, de son organisation dirigé vers monde du travail et des milieux populaires. Le contresens des choix stratégiques qui ont privilégié la présence dans les institutions à la lutte des classes, qui ont mis le PCF à la remorque du PS, ne peut pas être levé avec le texte de la direction sortante. Le retour nécessaire aux fondamentaux théoriques du Parti pour être efficaces dans les luttes n’est pas mis à l’ordre du jour.

      Sur la base de ce constat partagé, de chaque expérience locale, un groupe de travail a été constitué pour rédiger très rapidement le texte de congrès qui devra être cosigné par au moins 200 camarades avant le 10 octobre.

  • PPFFFF.....Mais qui leur écrit leurs "communiqués" bon sang ?

    Comment il disait JP Coffe déjà ?

    • Ben en gros le PCF dt que c’est un toro parce qu’il en voit enfin les c....es !

      A mon avis ils doivent être myopes. Et insensibles. Nous ça fait longtemps qu’on les voit... Et qu’on les sent.

      Mais pour l’instant, à part un constat de faillite gentillet sur le Gouvernement Sarkozy, (On n’avait pas vraiment besoin d’un communiqué pour comprendre la situation), je ne vois nulle part de propositions radicales pour dégager tout ça à la poubelle.

      Que du "politiquement korrect".

      A moins que le PCf ne compte sur l’imagination prolifique de la classe ouvrière pour lui indiquer le chemin à suivre ??? Depuis le temps sont peut-être encore en manque d’idées sur les solutions à adopter au CN, et chez nos élus ?

      Dans ce cas y aurait peut-être inversion des rôles... Non ?

      Pôôôvre France !!!

      G.L.