Accueil > Repas de solidarité avec les luttes indiennes de Colombie et d’Argentine : (…)
Repas de solidarité avec les luttes indiennes de Colombie et d’Argentine : lundi 18 mai à partir de 19h30
Publie le vendredi 15 mai 2009 par Open-Publishing1 commentaire
Repas de solidarité avec les luttes indiennes de Colombie et d’Argentine
lundi 18 mai à partir de 19 h 30
Au menu (10 euros) :
- hoummous accompagné de salades variées
chili avec ou sans viande
fruits et gâteaux
4, rue Sainte-Marthe
75010 Paris
métro Goncourt, Belleville ou Colonel-Fabien
Ce repas servira à rembourser une partie du financement du voyage d’Alvaro Muñoz Anacona et de celui d’un projet de coopérative en territoire mapuche argentin.
Alvaro Muñoz Anacona, représentant du peuple Yanakona en Colombie, est venu présenter les orientations culturelles des communautés et leur projet d’organisation d’une rencontre internationale sur le thème de la préservation de l’eau en 2010.
Originaire de la région du Cauca en Colombie, Alvaro Muñoz Anacona est le représentant (gobernador mayor) des 31 communautés, soit 45 000 personnes, qui constituent le Cabildo Mayor des Yanakona. L’organisation existe seulement depuis 1992 car le processus de réappropriation culturelle de ce peuple est récent. Cependant, les Yanakona accompagnent le mouvement autochtone colombien depuis ses débuts (les années 1970) en participant aux actions de récupération de terres menées par le CRIC (Consejo Regional Indígena del Cauca), dont le Cabildo Mayor fait aujourd’hui partie.
Le Macizo colombien, où se rencontrent la majorité des communautés yanakona, est connu pour être une des réserves d’eau douce du pays. Alors qu’une loi prévoit une prochaine privatisation de l’administration de l’eau, les Yanakona se mobilisent autour d’une proposition environnementale et de protection des sources d’eau pour défendre l’autonomie de leur territoire. Un collectif informel s’est créé autour de ce projet et, en l’espace de quatre jours, Alvaro a pu rencontrer un large éventail d’organisations de solidarité internationale (le CSIA, FAL, France Libertés, la Coordination populaire colombienne de Paris, le CSPCL...), et ainsi remplir le mandat qui lui était confié par les anciens du Cabildo Mayor.
Plus d’infos : http://www.nasaacin.org
Lors de sa venue en France, Moira, une Mapuche d’Argentine, a présenté un projet de coopérative textile. Nous avons participé financièrement au lancement de cette coopérative.
Messages
1. Repas de solidarité avec les luttes indiennes de Colombie et d’Argentine : lundi 18 mai à partir de 19h30, 16 mai 2009, 11:33, par Nestor
HOMMAGE À RAÚL REYES
VOICI POURQUOI IL Y A LES FARC
Hommage à Raúl Reyes, le N°2 des FARC de Colombie,
assassiné le samedi 1er mars 2008 par l’impérialisme américain.
Voici pourquoi et comment Raúl Reyes, le N°2 des FARC, a été assassiné !
Salut à toutes et à tous,
Ce qui fait qu’il y a la guérilla des FARC, c’est l’oppression du peuple colombien par toute une oligarchie de profiteurs liés à l’impérialisme américain dont le dictateur Uribe n’est qu’une marionette.
La situation faite aux Colombiens par Uribe explique fort bien pourquoi il y a une guérilla révolutionnaire dans ce pays où le moindre syndicaliste se fait assassiner sans préavis et où toute contestation est donc impossible hors la guérilla.
Les terroristes, ce ne sont pas les FARC ; les terroristes, ce sont les membres de l’oligarchie colombienne ainsi que leur valet, le dictateur Uribe, à la tête de ses diverses bandes armées : policiers, militaires, paramilitaires et autres escadrons de la mort qui assassinent toutes celles et tous ceux qui tentent seulement d’exprimer la moindre contestation contre le sort réservés aux pauvres en Colombie.
En Colombie, la guérilla est le seul moyen qu’ont les pauvres pour tenter de se défendre contre la plus horrible dictature qui soit sans se faire assassiner immédiatement.
C’est pourquoi je suis outré quand je lis dans une certaine pétition :
« Nous exigeons de la guérilla des FARC la libération immédiate et inconditionnelle de tous les civils qu’ils détiennent en otages. »
Nous n’avons RIEN à exiger des FARC ! ils savent mieux que nous ce qui est bon pour le peuple colombien. Ils ne détiennent que quelques-uns des pires ennemis de celui-ci. Par exemple, ils ne voulaient pas de Clara Rojas : C’est elle qui a voulu y aller !
En plus, parler d’"otages" détenus par les FARC est une prise de position contre eux : il faut parler de prisonniers. Les otages sont les contestataires détenus par le dictateur Uribe !
Certains ne savent même pas que les dealers de cock c’est pas les FARC mais le dictateur Uribe.
Et de toute façon, même si les FARC dealaient un peu de cock pour financer leurs armes et munitions, cela ne me dérangerait pas.
Vu ce qui vient de leur arriver :
Ils ont tous les droits !
Mais, franchement, quand on voit qu’il suffit que les FARC libèrent — et de surcroît en échange de rien du tout — certains des prisonniers qu’ils détiennent, pour que l’impérialisme américain se serve de leurs communications téléphoniques (nécessaires à l’organisation desdites libérations) pour les repérer et les assassiner à coup de missile, on se demande bien comment les FARC pourraient organiser un quelconque trafic de drogue !
Le téléphone portable
Le pragmatisme, cela consiste à refuser de se servir d’un téléphone portable quand on est un guérillero ou quand on fait une action "illégale" !
Car c’est en mettant au point, à l’aide d’un téléphone portable, les libérations de divers prisonniers des FARC que Raúl Reyes a été repéré par les satellites américains.
Les Américains se sont alors empressés de se servir de ces informations pour téléguider un puissant missile jusqu’à lui, et tout ce qui vivait à côté de lui en est mort.
Voilà à quoi ça sert de vouloir être gentil :
On est toujours puni quand on veut être gentil avec l’ennemi de classe !
Si les FARC n’avaient jamais libéré unilatéralement certains de leurs prisonniers, Raúl Reyes serait toujours vivant et ses ami-e-s aussi !
Comprenez-vous pourquoi une grande zone démilitarisée est absolument nécessaire pour que les FARC puissent échanger leurs prisonniers contre les guérilleros détenus en otage par le dictateur Uribe ?
C’est pour assurer la sécurité des membres des FARC qui effectueront l’échange.
Comprenez-vous bien pourquoi je suis de plus en plus outré quand je vois que certains osent exiger de la guérilla des FARC la "libération immédiate et inconditionnelle de tous les civils qu’ils détiennent en otages" ?