Accueil > Repression contre deux syndicalistes de SUD RAIL
Repression contre deux syndicalistes de SUD RAIL
Publie le jeudi 4 mai 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Toutes et tous soyons solidaires, venons soutenir Guillaume.
Rendez-vous le 11 mai 2006 à 9h00 devant le TGI de Paris, Métro Cité, RER
C St. Michel Notre Dame.
Nous demandons à tous de soutenir Guillame ce jour.
Pas un seul syndicaliste et/ou militant des coordinations étudiantes et
lycéennes en prison !
1. Au soir des manifestations du mardi 28 mars 2006 à 21 H 20, à la
station de métro République sur le quai direction Bobigny, l’un de nos
militants Monsieur Guillaume FEROUX ( avec autocollant SUD RAIL visible),
qui après avoir manifesté en compagnie de trois ami(e)s, c’est vu
contrôler et interpeller par la Police Nationale et ce de façon muscler (
matraques et rangers). Il s’est vu emmener en garde en vue au « USIT » (
rue Riquet, Paris 75019), dans des conditions pouvant rappeler les rafles
d’une autre époque, car la garde à vue pour lui et plusieurs personnes se
fit dans un parking ( les cellules aurait été pleines). Lors de sa garde à
vue il du choisir entre un appel à Avocat ou à un médecin, il choisit le
médical. Ce n’est que vers la fin de la garde à vue (48H), que lui fut
présenté un avocat « commis d’office », qui ne fit que définir ses droits.
A l’issu de sa garde à vue les OPJ l’ont déféré au parquet au TGI de
Paris, ou il du encore attendre 18 H ( vendredi 31/03/06 à 16H) pour se
voir notifier les chefs d’inculpations suivants :
Violence sur personne dépositaire de l’autorité public sans incapacité de
travail
et
Outrage à une personne dépositaire de l’autorité public,
avec convocation par le Procureur de la république pour le 11 mai 2006 à
09H à la « fameuse 24éme Chambre du TGI de Paris ».
Guillaume est depuis en arrêt maladie et ce jusqu’au 10 avril inclus,
entorses et contusions pathologie définit par son médecin traitant, il est
de plus en état de choc émotionnel.
Le syndicat SUD Rail de PRG avisé par Guillaume le 03 avril 2006, envisage
toutes actions et recours envers qui de droit et va saisir un Avocat et
appelle d’hors et déjà à la Solidarité la plus large possible.
2. Le jeudi 30 mars 2006, vers 16 h30, c’est l’un de nos militants des
secteurs privé des Travailleurs du Rail, Monsieur Abdelakim KHANCHOUCHE,
qui mandaté par SUD Rail PRG et l’Union syndicale SUD Nettoyage pour
apporter aide et assistance syndicale aux grévistes de la S.A. USP
Nettoyage, entreprise sous-traitant du marché de nettoyage de la Gare RER
C Bibliothèque François Mitterrand (BFM), qui c’est vue mis en garde à vue
pour « faits de grève » suite à dépôts de plainte de la SNCF. Il nous a
fallu presque deux heures pour savoir ou il était mis en garde à vue.
Finalement, nous avons pu aller le « libérer » et il est sorti au bout de
4H de garde à vue. Nous sommes directement intervenus auprès du Directeur
de la région SNCF par écrit demandant le retrait immédiat de la plainte,
lettre à ce jour sans réponse !
Le lendemain, présent « au piquet de grève », notre même camarade s’est
vu, et lui seul, subir un contrôle d’identité procédé par la SUGE et ce
sans aucun doute à la demande de la SNCF, un procès verbal pour absence de
titre de transport lui a été dressé, alors qu’il est sur site de grève
mandaté par SUD RAIL.
Tout ceci est inadmissible, la répression syndicale s’accentue, avec un
gouvernement « droit dans ses bottes » et prêt à tout pour imposer
l’ultralibéralisme. Pas un seul syndicaliste et/ou militant des
coordinations Etudiantes et Lycéenne en prison.
Nous vous informerons des suites de ces répressions et des décisions que
nous serons ammener à prendre, dans le total respect de ce que voudront
nos camarades directement concernés.
Pour SUD Rail PRG / Luc DESTOUMIEUX
Syndicat des travailleurs du rail Solidaires, Unitaires et Démocratiques
Région Paris Rive Gauche
1, rue Georges Duhamel 75015 Paris
Tel : 01 40 48 03 15
Fax : 01 40 48 03 18
Tel SNCF : 32 03 15
Fax SNCF : 32 03 18
sudrailprg@wanadoo.fr
Messages
1. > Repression contre deux syndicalistes de SUD RAIL, 4 mai 2006, 16:53
AH bon ... Et vous faites quoi, lorsqu’on interdit la CNT à la Poste ??
mardi 2 mai 2006 (00h25) :
le syndicat CNT PTT interdit à La Poste
5 commentaire(s).
Les syndicats CNT PTT et notre federation syndicale viennent de se voir interdire tous droits d’expression a La Poste en vertu d’un accord signe par la direction nationale de La Poste et 5 federations "syndicales" (FO, CFDT,UNSA, CFTCet CGC).
Deux federations (CGT et SUD) n’ont pas signe cet "accord" mais n’ont pas oppose leur droit "de veto", ce qu’elles pouvaient faire legalement etant majoritaires a elles deux a La Poste. Notre federation qui date de l’immediat après guerre et nos syndicats CNT PTT pouvaient depuis des annees, jusqu’ a ces dernieres semaines afficher, distribuer des tracts, prendre la parole etc... dans les centres de tri ou les bureaux de Poste et de distribution. Aujourd’hui plus rien et nous voilà de fait "clandos". Les panneaux d’affichage CNT ont par exemple ete retires par la direction sur le centre de distribution a Tours.
Et ailleurs c’est pareil. Tous les syndicats CNT PTT sont concernes et la chasse aux militants cenetistes a deja commence. Comment vont reagir les militants syndicaux de base de la CGT et de SUD epris de liberté d’expression syndicale et les sections locales avec qui nous luttons tous les jours ? On attend.
Cet "accord", deja applique, ne vise pas simplement a interdire de fait la CNT mais aussi a reglementer la pratique syndicale et revendicative du personnel en interdisant en gros : les piquets de grève, les occupations de locaux et en justifiant la criminalisation des "debordements" sociaux (au moins deux conflits à La Poste ont vu l’intervention des GIGN et autres GIGN ces derniers temps : au centre de tri de Bordeaux Begles et à Rennes) au profit d’une pratique syndicale de "concertation".
Qu’ est ce qui a pu pousser des organisations syndicales a signer un tel accord et d’autres a ne pas empecher son application : un element de réponse, la pratique managériale du "donnant-donnant" des dirigeants de La Poste (comme dans tant d’autres organismes ou entreprises) prevoit des contre-parties : plus loin, dans "l’accord" en question, est enumere toute une série de mesures visant à permettre la promotion professionelle et le déroulement de carriere des permanents syndicaux. Joli deal, n’est-ce-pas ?!!!
A quand une nouvelle Charte du Travail, regissant des syndicats pyramidaux (ou plutot des "corporations") comme sous Pétain ?
Syndique ou non, vous pouvez temoigner de votre solidarité et de votre refus du bannissement de la liberté syndicale à La Poste (d’autres secteurs professionnels pourraient bien, dans le service publique , subir le même sort).